Paul Volcker qui fut président de la Federal Reserve, la banque centrale américaine de 1979 à 1987, est mort. Il…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Paul Volcker qui fut président de la Federal Reserve, la banque centrale américaine de 1979 à 1987, est mort. Il…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Retranscription de La critique marxiste n’est pas assez radicale, le 26 novembre 2019 Bonjour, le mardi 26 novembre 2019 et,…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Ouvert aux commentaires. La « science » économique n’est pas une science, et sa critique marxiste n’est pas assez radicale
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l'article. Vous pouvez vous abonner ici
Dans Misère de la pensée économique (2012) je propose ce qui me semble être l’explication du Grand Tournant dans lequel nous sommes engagés en tant qu’espèce.
J’y évoque le comportement colonisateur et opportuniste de notre espèce, la complexité qu’a introduite la machine, et tout particulièrement l’ordinateur, et la disparition du travail qui accompagne la substitution de l’ordinateur à nous dans nos tâches, enfin, la machine à concentrer la richesse qui caractérise nos systèmes économiques aussi longtemps qu’on s’en souvienne.
Pour être acceptée, une explication comme la mienne exige – il ne faut pas s’en cacher – une familiarité avec les modèles causaux complexes, ce qui nécessite pour pouvoir y souscrire, un niveau d’éducation élevé.
Une explication plausible de la crise actuelle, dont l’enjeu est ni plus ni moins la survie de l’espèce, apparaîtra « abstraite » à la plupart de nos contemporains. Elle est en concurrence « sur le terrain » avec les explications « concrètes » du type : « C’est sûrement la faute des X parce qu’ils n’ont pas la bonne couleur de peau (la couleur « normale » étant la mienne), parce qu’ils n’ont pas la bonne religion (la religion « normale » étant la mienne), etc.
Continuer la lecture de TOUTES LES LIGNES DE FRACTURE POSSIBLES SONT À VIF !
Sur DailyMotion, c’est ici.
Un temps qu’il fait prophétique et empreint de solennité.
Le soliton : espèce colonisatrice / complexité et robotisation / machine à concentrer la richesse
La guerre comme solution classique à nos problèmes
Les lois de la physique jouent contre nous
Le principe de La finale Costa Rica-Corée du Sud
Le Grand Tournant est surtout un Grand Défi
Paul Jorion : Misère de la pensée économique (Fayard 2012)
François Roddier : Thermodynamique de l’évolution (Parole Éditions 2012)
Thomas Piketty : Le capital au XXIe siècle (Le Seuil 2013)
Paul Jorion : Le capitalisme à l’agonie (Fayard 2011)
Georges Duby : Le dimanche de Bouvines – le 27 juillet 1214 (Gallimard 1973)
Le Blog de PJ : LE GRAND TOURNANT (présentation graphique)
Continuer la lecture de LE TEMPS QU’IL FAIT LE 1er AOÛT 2014
Dans un article paru le 14 mars dans le Guardian, Nafeez Ahmed s’intéresse à une étude de la NASA relative à l’effondrement quasi inéluctable de notre civilisation en raison d’un ensemble de facteurs convergents, dont l’exploitation des ressources sur le mode « politique de la terre brûlée » et une concentration grossière de la richesse qui va encore en s’accélérant.
Depuis, vous êtes quotidiennement une demi-douzaine ou plus à attirer mon attention sur la similitude entre les conclusions de ce rapport et la thèse du soliton développée dans mon livre Misère de la pensée économique publié en 2012 chez Fayard.
Aussi, si vous attendiez de voir les équations avant de me croire 😀 , n’attendez plus : lisez vous-même Human and Nature Dynamics (HANDY): Modeling Inequality and Use of Resources in the Collapse or Sustainability of Societies, par Safa Motesharrei, Jorge Rivas et Eugenia Kalnay.
Billet invité.
Certains amis du blog de Paul Jorion, dont de nombreux contributeurs réguliers, peuvent ressentir, ressentent régulièrement pour certains, un profond découragement, voire un noir désespoir, face à la situation de l’Humanité et à l’évolution de cette situation aujourd’hui et demain (ce que Paul Jorion appelle le soliton) (1). Ces sentiments les accablent quand ils croient constater l’insignifiance de leurs réflexions, de leurs débats, de leurs textes, de leurs actions, et, plus globalement, l’absence manifeste de forces correctrices ou réparatrices significatives à l’échelle de l’Humanité.
Ces émotions s’expriment plus prosaïquement peut-être, par un coup de gueule, une absence prolongée des débats, un pessimisme exacerbé, une confidence découragée. Mais derrière, se cache ce « à quoi bon » devant les problèmes gigantesques qui nous menacent à moyen ou long terme en tant qu’espèce et en tant qu’individus. (2)
Billet invité.
Le supplément économique du Monde (29/1/2014) a pour titre « Emploi : les patrons refusent de s’engager ». L’article en page intérieure précise « Pacte Hollande : les patrons attendent de voir ». Des patrons méchants ou égoïstes ? Non, c’est simplement de l’honnêteté intellectuelle. L’entreprise n’a pas à créer des emplois ! D’où sort cette vision saint-sulpicienne de l’économie ? Un vrai chef d’entreprise doit agir le plus rationnellement possible dans le cadre économique existant, aujourd’hui au service exclusif de ses actionnaires et des hauts cadres dirigeants. Le client, c’est la poule à plumer ; le salarié, le coût à éliminer.
Les mesures d’allègement de charges ont prouvé par le passé n’avoir pas créé d’emplois, significativement et indubitablement. Mais visiblement à Sciences Po (puis l’ENA) on préfère la Théorie à la pratique. D’ailleurs souvent, pour les diplômés, la pratique en entreprise se fait du haut des étages d’une tour de La Défense, bien au-dessus de nous… Reconnaissons-leur une difficulté conceptuelle. Si l’on appartient aux proclamées élites (économiques) par pure reproduction sociale, il est quasiment impossible de concevoir comment des gens calculent à quelques euros près, en fin de mois, comme c’est le cas de millions de Français (rapport de M. Delevoye). N’est-ce pas Messieurs les directeurs de Dexia ?
Continuer la lecture de LA DANSE DE LA PLUIE, par Jacques Seignan
Όταν η οικονομική σκÎψη δεν αÏκεί publié par Μεταίχμιο
Sur YouTube, c’est ici.
– Blog de PJ : Le débat avec Henri Guaino, Femmes chefs d’entreprise
– Blog de PJ : Colloque De l’argent, à Montpellier le samedi 21 et le dimanche 22 septembre
Rapport de l’AFEP, Evolution des recrutements des professeurs de sciences économiques depuis 2000
– Paul Jorion, Misère de la pensée économique, Fayard : 2012
Max Planck : « une vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses adversaires et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses adversaires finissent par mourir et qu’une nouvelle génération apparaît à qui elle est familière ».
– Donald MacKenzie, An Engine, Not a Camera. How Financial Models Shape Markets, The MIT Press : 2006
Paul Feyerabend, le retour à la bifurcation
– Paul Jorion, Comment la vérité et la réalité furent inventées, Gallimard : 2009
– Christian Walter, « IAS 39 et la martingalisation des marchés boursiers » in Christian Walter (sous la direction de), Nouvelles normes financières. S’organiser face à la crise, Springer-Verlag : 2010
À propos de Misère de la pensée économique (Fayard 2012). A paru dans la revue Cadres (CFDT), N° 452, décembre 2012
Un soir, sur un plateau télé, Paul Jorion se trompe et confond Dick Rivers avec Eddy Mitchell. Mortifié, il raconte (p. 35) la gêne qu’il éprouve face à cette confusion. Selon lui, face à la crise économique actuelle, la même sorte de honte devrait submerger les acteurs financiers et agir comme une boucle de rétroaction qui imposerait l’apprentissage de comportements plus vertueux. Mais le silence assourdissant de la « science » économique n’offre aucun remords possible ni d’autre alternative que le rejet sans appel du capitalisme. Nous devons refuser un monde où « la machine à concentrer la richesse », actionnée par des financiers ultra-cupides, tourne à « très haute fréquence ». Paul Jorion déplore l’aveuglement des acteurs sans scrupules de cette course insensée et en tient pour responsable la « science » économique. Celle-ci est aux abonnés absents quand on a besoin d’elle. Elle est un « système de croyance fermé, bien plus proche d’une religion que d’une science » (page 169). Elle interdit même l’éventualité de sa réfutation et ses propositions disparaîtront avec elle.
Continuer la lecture de AVANCES, INTÉRÊTS ET DIVIDENDES, par Marian Wielezynski