Retranscription de « C’est encore pire que ce que vous imaginez ! », le 8 octobre 2020. Bonjour, nous sommes le jeudi 8…
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Retranscription de Capitalisme : un implacable acte d’accusation, le 28 septembre 2020 . Bonjour, nous sommes le lundi 28 septembre…
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Vidéo – Capitalisme : un implacable acte d’accusation, le 28 septembre 2020
Ouvert aux commentaires.
Pourquoi n’allons-nous pas vers une transition écologique ? Pourquoi n’avons-nous économiquement que des politiques de droite, toujours la même, quels que soient nos élus ? Pourquoi Mitterrand à t-il dû renoncer à une politique économique de gauche ? Certains médisants ou cyniques pensent que c’est juste parce qu’il a toujours été de droite. Mais alors pourquoi a-t-il pris ce cap de gauche jusqu’en 1983 ? Ça ne tient pas debout.
J’étais l’un des trois invités de Jean-Pierre Boris sur Eco d’ici Eco d’ailleurs. Mes deux premières interventions (celles où j’étais vraiment furax !)
1ère intervention :
C’est le moment de porter un autre regard sur les choses. Vous avez mentionné un de mes livres paru il y a quelques années. Le livre le plus récent, écrit avec Vincent Burnand-Galpin, s’appelle : « Comment sauver le genre humain » et traite directement – alors qu’il est sorti quand même quelques jours avant la crise – de ce type de problèmes. Mais le moment est venu de poser les questions, justement, sur la croissance, le PIB, etc. Tout ça, ce sont des conventions et ce sont des conventions qu’il est temps de remettre en question.
Qu’est-ce que c’est que le PIB ? C’est une somme de valeurs ajoutées. Qu’est-ce que c’est que des valeurs ajoutées ? C’est le résultat d’opérations comptables. Je ne dis pas que ces opérations comptables n’ont aucun rapport avec la réalité mais ce sont des conventions : on peut faire ça d’une manière ou d’une autre, etc.
Continuer la lecture de rfi, Le Monde d’après : Paul Jorion se fâche !, le 9 mai 2020
Ouvert aux commentaires. « Les caisses de l’État sont vides, ma bonne dame ! ». Le porte-monnaie est toujours léger…
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Ouvert aux commentaires.
Sylvain Laurens, Les courtiers du capitalisme. Milieux d’affaires et bureaucrates à Bruxelles, Agone, 2015
François Quesnay, Tableau économique de la France, 1759
La vidéo de mon exposé – avant les questions de la salle – se trouve ici.
Propos recueillis par Jeremy Lopes. Ouvert aux commentaires.
Pour survivre, il va falloir repenser notre économie
Paul Jorion est un anthropologue, sociologue et essayiste belge. Parmi ses sujets de prédilection : la finance et l’avenir de l’humanité. Un avenir qui, pour aboutir selon lui, doit revoir sérieusement ses priorités. Interview.
Paul Jorion : En introduction, j’aimerais rappeler que la plus grande part de la transmission n’est pas matérielle. Elle est de l’ordre du savoir, ce qui signifie qu’elle s’est principalement effectuée dans une culture de l’oral, même si l’écriture a rendu cette transmission plus pérenne par la suite. Aujourd’hui, nous sommes tombés d’accord sur un langage commun pour pérenniser cette transmission : celui de la science. Au-delà des biens matériels, il est donc important de rappeler la place de l’immatériel dans ce questionnement.
Continuer la lecture de L’ADN, Pour survivre, il va falloir repenser notre économie, le 20 mai 2019
Ouvert aux commentaires.
Quel modèle économique pour une société écologique ?
L’avènement d’une société écologique est impossible sans un changement radical de modèle économique. La politique actuelle du gouvernement en est l’exemple a contrario : concilier, sur le plan politique, libéralisme économique et préservation de l’environnement débouche nécessairement sur l’inaction écologique. L’environnement est sacrifié sur l’autel de la sacro-sainte équation « business + croissance = emploi + élection ».
Ce qui nous conduit à notre perte : le modèle économique capitaliste et néolibéral
Le capitalisme : un rapport de force en faveur du détenteur de capital
Le capitalisme, c’est le système économique qui donne l’avantage sur le plan politique au capitaliste, le détenteur de capital. Or qu’est-ce que le capital ? Ce sont les ressources qui, manquant à la place où elles seraient nécessaires pour permettre la production, la distribution ou la consommation des biens et des services, doivent être empruntées. Si les ressources manquent à la place où elles sont nécessaires, c’est que la propriété privée y fait artificiellement obstacle. Continuer la lecture de Le programme du Blog de PJ pour les élections européennes, par Paul Jorion et Vincent Burnand-Galpin
Le Monde : Les règles comptables : une constitution implicite
L’Écho : Les règles comptables sont-elles dans la constitution ?
Les salaires constituent pour l’entreprise, un coût, alors que les dividendes versés aux actionnaires, les bonus aux montants quelquefois faramineux versés à la direction, sont de fait des parts de bénéfice. Or les coûts doivent être réduits, et les bénéfices, accrus.
Ce sont là des vérités admises dont certains diront qu’il s’agit de simple bon sens. Pourtant, au XVIIIe siècle, le travail était considéré, au même titre que le capital investi et les tâches de supervision effectuées par la direction, comme autant d’« avances » faites à l’entreprise. Comment pourrait-il en être autrement si chacun de ces ingrédients est indispensable ? Si le salarié ne constituait véritablement qu’un coût pour l’entreprise, pourquoi aurait-on jamais cherché à l’embaucher ?
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Je connais depuis bien des années les travaux de Jacques Richard pour une réforme de la comptabilité, en particulier son projet d’ajouter au bilan , comme devant être protégés, au capital des investisseurs qui y est seul aujourd’hui, ceux que constituent les contributeurs en travail de l’entreprise et la nature exploitée, ponctionnée, dégradée, par ses activités.
Ayant eu l’occasion d’échanger avec lui hier à Paris, lors d’une session du colloque « Refonder la finance », je lui ai proposé de combiner son projet au mien visant à inscrire les grands principes implicites de la comptabilité internationale contemporaine dans une constitution « cosmopolitaire » pour l’économie.
Ce qu’il a accepté d’enthousiasme. On reparlera donc de tout ça, qui pourrait constituer une manière efficace de changer le monde, par la bande sans doute, mais à l’occasion d’une splendide synthèse.