Catégorie : Sciences cognitives

  • L’APPROXIMATIF QUI NOUS FAIT HUMAINS

    Vous vous souvenez du ratage, de l’approximatif, dont je vous parlais hier et qui nous fait si humains, si différents des machines ?

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  • CTETE TROHIÈE TINET-ELLE DOUBET ?

    Dsérodre

    Edit (Julien Alexandre) : ce texte est évidemment un « mème internet » et aucune étude de la sorte n’a jamais été menée à Cambridge. L’auteur de ce texte, par ailleurs décliné dans de nombreuses autres langues avec plus ou moins de succès, s’est attaché à respecter un certain nombre de règles de typographie (espacement des lettres, type de police, les mots de base comme « une », « de », « la », « et » sont inchangés), avec un choix de mots relativement simples, tout en limitant les interversions à des permutations de lettres deux à deux, préservant … Lire la suite…

  • L’EMPATHIE COMME DISPOSITION À NÉGOCIER, par Timiota

    Billet invité.

    En lisant les deux billets LE VIVANT ET LE SOUFFRANT de Claude Lévi-Strauss, sur Rousseau et EXPRESSION SPONTANÉE ET STRATÉGIE EN FINANCE ET EN ÉCONOMIE de Paul Jorion, sur Keynes, il me vient le questionnement suivant sur l’empathie.

    L’empathie se couple chez l’humain à une partie consciente de l’attitude : « que vais-je faire pour la/le convaincre ? Pour la/le séduire ? « , elle a une partie spontanée assez variable (tendant vers zéro le long du spectre autistique, ce que pourra commenter Paul Tréhin, auteur du billet LES ORIGINES DE L’ART ET DE LA CULTURE : Lire la suite…

  • L’ILLUSION DU CONCEPT DE DESSEIN, par Fabien Villard

    Billet invité. À propos de : LE PROCESSUS « CULTUREL » DE REPRODUCTION / SÉLECTION « NATURELLE » par Jean-Baptiste Auxiètre et Paul Jorion.

    Ah le joli texte que voilà ! Enfin révélée, l’illusion du concept de dessein, aussi illusoire que celui de dieu. Tout concourt aujourd’hui à nous en convaincre : les expériences de Libet (1), bien sûr, mais aussi les explications de Pascal Boyer (2) sur la structure logique du cerveau, la meilleure compréhension de ses fonctionnements et de leurs origines évolutionnaires, les analogies de Hofstadter et Sander (entre autres) (3), l’hypothèse mémétique (Blackmore (4), Dennett…), les réflexions … Lire la suite…

  • PARLER POUR SAVOIR CE QUE L’ON PENSE

    Ayant lu mon texte Le secret de la chambre chinoise, publié en 1999 dans la revue L’Homme, et dont j’ai récemment résumé dans Misère de la pensée économique (pages 31 à 37) l’argument niant l’existence de l’intention et du même coup du libre-arbitre, Annie Le Brun attire mon attention sur deux petits textes d’Heinrich von Kleist (1777 – 1811) tout à fait dans le même esprit : Sur l’élaboration progressive des idées par la parole (1806) et Sur le théâtre de marionnettes (1810).

    La représentation du mécanisme de la parole que l’on trouve dans le premier texte … Lire la suite…

  • PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989), chapitre 7, réédition en librairie le 23 novembre

    Je poursuis la publication des chapitres de Principes des systèmes intelligents. On en était resté jusqu’ici à des questions générales, histoire de déblayer le terrain. On entre maintenant dans la partie « charnue » si je puis dire. Et j’en imagine déjà qui – aussitôt lue l’histoire du mystérieux dromadaire blanc – tremperont leur plume rageuse dans l’encrier !

    7. L’enchaînement associatif

    Le chapitre précédent a suggéré que l’association d’idées, l’expérience commune et banale d’une idée en appelant une autre, pouvait constituer la structure sous-jacente non seulement au processus de remémoration mais aussi à la pensée en général voire … Lire la suite…

  • TÉMOINS… PEU INFORMÉS !

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    Quand j’ai vu hier sur le site du Monde la vidéo dont j’ai fait ensuite mon billet Les jeux du cirque, ou la société du spectacle, j’ai voulu la partager avec vous. D’autres vidéos de la même mort circulent sur l’Internet, beaucoup plus « graphiques », comme on dit aujourd’hui. Si vous les comparez, vous verrez que sur les autres, et en particulier sur celle-ci, on comprend mieux ce qui se passe parce que l’iPhoneur se trouve à hauteur des policiers, mais ce qui m’avait paru le plus significatif, … Lire la suite…

  • PRINCIPES DES SYSTÈMES INTELLIGENTS (1989)

    Quand, en 2008, les Éditions La Découverte ont refusé de faire un second tirage de La crise du capitalisme américain, paru l’année précédente, c’est Alain Oriot, aux Éditions du Croquant, qui a décidé de republier l’ouvrage. Alain a publié ensuite en 2010 l’un de mes manuscrits originaux : Le prix.

    Je vous ai déjà signalé que les Éditions du Croquant s’apprêtent à sortir (c’est dans cinq jours – je le signalerai), une nouvelle édition de mon premier livre : Les pêcheurs d’Houat, datant de 1983, bien plus belle que l’original puisque les photos ont été faites cette … Lire la suite…

  • LE FAIT QUE NOUS PARLIONS

    Le fait que nous parlions appartient à ces choses dont nous considérons qu’elles vont de soi. La linguistique rend compte du fait que nous nous exprimons en différentes langues, en comparant les manières que nous avons adoptées pour y parvenir. La linguistique s’intéresse aussi à la façon dont nous combinons des effets de sens (le sémantique) avec des effets de structure (le syntaxique). Elle n’est jamais parvenue, il faut le souligner, à expliquer comment le sens des mots se combine pour constituer le sens de la phrase, énigme que les Scolastiques appelaient le complexe significabile.

    Honnêtement, je … Lire la suite…

  • NOTRE CERVEAU : CONSCIENCE ET VOLONTÉ

    Le biologiste François Jacob a utilisé à propos de notre cerveau, une image admirable : le cerveau humain est conçu, dit-il, comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction. Par cette image frappante, il attirait notre attention sur le fait que notre cerveau n’est pas constitué comme une machine d’une seule pièce. Il y a en son centre, le cerveau reptilien, appelé ainsi parce qu’il possède déjà la même structure chez le reptile, et le cerveau des mammifères s’est construit comme une couche additionnelle, absolument distincte : le cortex est d’une autre nature que le cerveau … Lire la suite…

  • Peur, incertitude, entropie et information, par Paul Tréhin

    Billet invité

    Une analyse approfondie des causes de peur chez les organismes vivants doués de conscience nous conduit à repenser au second principe de la thermodynamique selon lequel tout système fermé tend au cours du temps vers le niveau maximal de désorganisation.

    Cette tendance à l’accroissement du désordre est également appelée accroissement de l’entropie en thermodynamique.

    Cependant, tous les systèmes vivants arrivent à préserver un certain niveau d’organisation locale assurant au minimum l’intégrité physique de leur propre organisme. Mais cela est réalisé au dépend d’un accroissement de l’entropie de l’environnement dans lequel ils puisent l’énergie nécessaire au maintien de leur … Lire la suite…

  • Un contrat social cognitif, par zébu

    Billet invité.

    Suite au billet « Une civilisation cognitive », de nombreuses remarques se sont fait jour, en particulier sur la seconde partie de l’article qui se voulait prospective et qui en lieu et place d’avoir circonscrit un périmètre d’étude est directement passé à la description des fonctionnalités possibles, sans passer par la case conceptualisation, ce qui ne rend bien évidemment la lecture ni aisée ni compréhensible.

    Pour rappel, le paradigme de la mécanisation apparu avec la révolution industrielle est en train de s’écrouler, de par son extension logique : produire plus, signifiant consommer plus, d’où une société de consommation … Lire la suite…

  • Une civilisation cognitive, par zébu

    Billet invité

    A mesure que l’on avance dans la crise financière en cours, il devient de plus en plus évident que celle-ci masque de plus en plus mal un autre type de crise : une crise du sens que les hommes donnent à la représentation qu’ils se font de ce monde. Pierre-Yves D. et Jean-Pierre Pagé, sans compter évidemment l’hôte de ce blog et François Leclerc ont déjà interrogé cette crise paradigmatique.

    L’épuisement des hommes, des concepts et des environnements y apparaît en filigrane de manière rédhibitoire. Simultanément, l’urgence et la nécessité d’un nouvel ‘astrolabe’ pour effectuer des observations … Lire la suite…

  • Pourquoi les riches se comportent si mal ?, par Tata

    Billet invité

    À cette question, de nombreux messages ici en font le constat, je vous propose la réponse suivante qui peut paraître bien provocante, j’en conviens :

    Parce qu’il devient très difficile d’être heureux lorsqu’on est riche !

    J’ajoute d’ailleurs qu’il semble beaucoup plus facile de l’être lorsqu’on estime que l’on va le devenir… Il peut sembler décourageant, voir exaspérant à certains, de se préoccuper encore des riches, mais l’influence de chacun sur notre avenir commun dépend malheureusement assez fortement de nos pouvoirs respectifs (les groupes se constituant et s’identifiant souvent en fonction de leurs capitaux respectifs). Alors pardonnez-moi d’offenser … Lire la suite…

  • 😉

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    La négation exige de notre interlocuteur un certain travail : nous lui demandons de se représenter une chose mais comme son contraire. Qu’il y ait là un travail se ressent encore davantage avec la double négation qui finit par rétablir le sens premier : « Vous n’êtes pas sans savoir ». L’affect associé au travail des deux opérations s’annulant nous fait comprendre que notre attention est attirée sur le point mentionné avec une certaine insistance. À l’un d’entre vous m’accusant de duplicité (de dire une chose pour faire croire son contraire), … Lire la suite…