-
LA SITUATION RÉELLE DE L’EMPLOI AMÉRICAIN, par Olivier Berruyer
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Billet invité.
J’ai commencé il y a un an tout juste cette chronique trimestrielle du chômage aux États-Unis après avoir lu cette dépêche :
… Lire la suite…« Le taux de chômage aux États-Unis a reculé à 9,4% en décembre, son plus bas niveau en 19 mois, avec 103.000 créations d’emploi, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Travail. En 2010, le pays a au total créé 1,1 million d’emplois, soit 94.000 par mois en moyenne. […] Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de plus de 500 000 le
-
LA SITUATION RÉELLE DE L’EMPLOI AMÉRICAIN, par Olivier Berruyer
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Ce billet met à jour pour ce trimestre l’analyse du chômage américain que nous avons précédemment effectuée, et qui montrait que la baisse du taux de chômage observée masquait en fait une importante hausse des américains découragés qui abandonnaient l’idée de trouver du travail. Voici où nous en sommes.
On constate que le taux de chômage a désormais cessé sa décrue, entamée en juillet 2010. Le nombre de chômeurs vient ainsi de dépasser de nouveau les 14 millions.
-
LA FAUSSE BAISSE DU CHOMAGE AMERICAIN, par Olivier Berruyer*
Billet invité
… Lire la suite…« Le taux de chômage aux États-Unis a reculé à 9,4% en décembre, son plus bas niveau en 19 mois, avec 103.000 créations d’emplois, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Travail. En 2010, le pays a au total créé 1,1 million d’emplois, soit 94.000 par mois en moyenne. […] Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de plus de 500 000 le mois dernier, pour descendre en dessous de 14,5 millions, son plus bas niveau depuis avril 2009. […] Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke s’est voulu optimiste
-
L’actualité de la crise: la Grande Crise s’auto-alimente, par François Leclerc
Billet invité.
LA GRANDE CRISE S’AUTO-ALIMENTE
Une constatation s’est déjà imposée : la Grande Crise est sortie de son état aigu, au moins provisoirement, pour entrer dans une phase chronique. Ce que l’on peut traduire par durable et installée. A poursuivre son observation – prenant un peu de recul face à la succession à cadence rapprochée de ses épisodes – on peut désormais également comprendre qu’elle s’auto-alimente. En d’autres termes qu’elle ne se poursuit pas uniquement parce qu’il n’a pas été fait face aux causes initiales de son déclenchement, mais aussi parce que les tentatives d’y remédier sont en elles-mêmes … Lire la suite…
-
L’actualité de la crise: l’Europe à la recherche d’un mécanisme de crise, par François Leclerc
Billet invité.
L’EUROPE A LA RECHERCHE D’UN MECANISME DE CRISE
Après avoir déversé le froid, les autorités et gouvernements Européens font couler l’eau tiède. En choeur, soudainement, ils assurent la Grèce qu’elle ne va pas être laissée seule dans l’épreuve, continuant de réaffirmer qu’elle doit faire un gros effort et va être surveillée de très près, afin de ne pas se déjuger. Ce que chacun traduira par : « nous sommes peut-être allés un peu trop loin, nous n’avons pas mesuré les conséquences de ce que nous avons engagé, il est temps de calmer le jeu ».
Que faut-il penser … Lire la suite…
-
Le temps qu’il fait, le 15 janvier 2010
-
Pourquoi dialoguer avec Marx ?
Ce texte est un « article presslib’ » (*)
Certains d’entre vous ont immédiatement compris ce que j’essayais de faire dans le billet précédent Où se situent les salariés, d’autres pas du tout. Je précise à l’intention de ces derniers : 1) qu’il n’y a aucun rapport entre cette discussion et une interdiction des paris sur les fluctuations de prix ; 2) qu’elle s’insère plutôt dans une réflexion sur revenus et travail, et dans le cadre encore plus général déjà esquissé dans Ce qu’il advient de l’argent qu’on gagne, à savoir « Comment faire coïncider production et … Lire la suite…
-
BFM Radio, le lundi 4 janvier à 10h46
« Reprise sans emplois »
Parmi les innovations linguistiques de 2009, je retiendrai l’expression de « reprise sans emplois » qui fut beaucoup utilisée. Que signifie une « reprise sans emplois », eh bien, comme ses termes l’indiquent : qu’on assiste à une reprise de l’économie sans que le chômage baisse pour autant.
Comment est-ce possible ? La reprise, c’est bien une reprise de la croissance, donc de la consommation, non ? Comment peut-on consommer plus avec moins d’emplois ? Ce n’est malheureusement pas possible. Sauf si le crédit remplaçait les revenus manquants. Mais on sait que ce ne fut … Lire la suite…
-
L’actualité de la crise: crise économique et vide politique aux Etats-Unis, par François Leclerc
Billet invité.
CRISE ECONOMIQUE ET VIDE POLITIQUE AUX ETATS-UNIS
« La fête est finie ! » s’est exclamée Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, afin de fêter l’adoption de la loi intitulée « Réforme de Wall Street et loi de protection des consommateurs », qui est intervenue hier. Au risque de la contredire, on peut penser que celle-ci va au contraire plus que jamais continuer. Car les lobbies sont parvenus à creuser un véritable gouffre dans ses dispositions, déjà très accommodantes, grâce au vote d’un amendement qui fait pratiquement échapper à tout contrôle l’essentiel des activités … Lire la suite…
-
BFM Radio, le lundi 30 novembre à 10h46
La « reprise sans emploi » et les nombreux Dubaï à venir
L’expression paradoxale « reprise sans emploi » est apparue au début de l’année pour convaincre le public qu’une reprise était parfaitement possible alors même que le taux de chômage n’arrête pas de progresser. Si reprise il y a, les chiffres de l’emploi ne sont en effet pas très bons : + 2 % en France en Octobre, ainsi qu’une perte d’emplois se montant « seulement » à 466 000 emplois perdus aux États-Unis, chiffre qui serait de 544 000 si n’était pas intervenu un très salutaire « ajustement … Lire la suite…
-
L’actualité de la crise: « les choses ne redeviendront pas comme avant », par François Leclerc
Billet invité
« LES CHOSES NE REDEVIENDRONT PAS COMME AVANT »
Mario Draghi ne fait pas beaucoup parler de lui mais n’est pas pour autant n’importe qui ! Gouverneur de la Banque d’Italie, c’est également le président du Conseil de stabilité financière (CSF), à qui le G20 a confié dans les flonflons d’importantes responsabilités en matière de régulation financière mondiale. Il est aussi parfois présenté comme le successeur de Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE. A Rome, jeudi dernier, il a lâché un lapidaire « les choses ne reviendront pas comme avant », dans l’intention d’anéantir l’espoir plus … Lire la suite…