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L’actualité de demain : FRAGILES MARGES DE MANOEUVRE, par François Leclerc
Billet invité.
Faisons le point : tandis que Barack Obama propose un nouveau plan temporaire de réduction du déficit, afin d’éviter le couperet des coupes automatiques du 1er mars prochain, Shinzo Abe, le premier ministre japonais, tente une nouvelle fois de sortir son pays de la trappe à liquidité en faisant déverser par la Banque du Japon dans celle-ci… de nouvelles liquidités. De son côté, François Hollande voudrait obtenir de la BCE, sans pouvoir ni le dire ni l’obtenir, une action favorisant la baisse d’un euro fort subissant les effets de la guerre des monnaies et faisant obstacle aux exportations … Lire la suite…
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L’actualité de demain : RENTRÉE, LA COLÈRE MONTE ET LE REJET S’ACCENTUE, par François Leclerc
Billet invité
Des révélations du quotidien d’El Pais mettent en cause Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, qui joue désormais sa survie, et la quasi totalité des responsables du Partido Popular, son parti. Des enveloppes sont brandies dans les manifestations spontanées de Madrid, symbolisant celles qui ont été reçues des années durant. La boucle est bouclée : des entreprises du BTP, financées par des banques arrosent des hommes politiques. Ensemble, ils laissent se constituer une bulle immobilière massive qui, lorsqu’elle crève, est subie par ceux qui subissent les effets de la rigueur du désendettement. Et l’on s’étonnera que la … Lire la suite…
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UN ÉTRANGE DEUX POIDS DEUX MESURES
Vous avez dû noter que les autorités financières américaines n’incriminent jamais véritablement qui que ce soit : tout cela se termine toujours de la même manière : le criminel – que rien n’empêche de poursuivre ses activités criminelles – s’acquitte d’une amende sans reconnaître pour autant avoir rien fait de mal.
L‘époque où il aurait été interdit aux États-Unis à une entreprise financière de poursuivre ses activités dans un secteur où elle s’est conduite en criminel endurci, se perd hélas dans la nuit des temps.
Dans le scandale du LIBOR (voir mes billets d’avril 2008), Barclays a été mise … Lire la suite…
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L’actualité de demain : UNE FRACTURE POLITIQUE QUI S’ÉLARGIT, par François Leclerc
Billet invité.
Les dirigeants européens ont déplacé leurs attentes et, n’espérant plus apercevoir les petites pousses vertes de la croissance, cherchent des lueurs dans le ciel. Campés sur un terrain qu’ils connaissent et maîtrisent mieux que la finance, puisqu’il s’agit du leur, celui de la politique telle qu’ils la pratiquent.
Deux grandes échéances s’annoncent : les législatives italiennes en février, précipitées à cause de Silvio Berlusconi, ainsi que les élections allemandes, prévues pour l’automne prochain. Toutes deux sont porteuses d’incertitude : la victoire du Parti Démocrate italien pourrait déboucher sur une alliance avec Mario Monti, tandis qu’Angela Merkel serait forcée … Lire la suite…
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LE TEMPS QU’IL FAIT, LE 14 DÉCEMBRE 2012
Banques, régulateurs et dysfonctionnement généralisé.… Lire la suite…
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L’actualité de la crise : ON N’EN DORMIRAIT PAS ! par François Leclerc
Billet invité.
Comment va être présenté l’échec du nouveau sommet des chefs d’État et de gouvernement de jeudi, sa seule inconnue ? On n’en dormirait pas. Une fois écartées les déclarations ronflantes de circonstance, il sera retenu comme ayant marqué l’envasement de l’union bancaire, présentée au précédent sommet de juin dernier comme un pas en avant décisif dans la poursuite de l’intégration européenne et la sortie de crise.
Les mauvaises langues prétendent d’ailleurs déjà que le nouveau programme d’achat conditionnel de la dette publique de la BCE (OMT) – qui reste encore à l’état d’intention, mais qui a provisoirement calmé … Lire la suite…
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L’ENA HORS LES MURS, « 2012 : après la crise, la crise », décembre 2012
Le courage n’a peut-être pas entièrement disparu de nos sociétés post-modernes, mais si une chose fut claire entre toutes en 2012 : il avait en tout cas déserté le niveau de responsabilité où se décident la politique des États. Atermoiements et attentisme constituèrent la politique de ces nations dans la cordée zone euro qui n’avaient pas encore dévissé et dont la seule préoccupation était de ne pas rejoindre celles qui pendaient déjà dans le vide.
Tous les efforts étaient consacrés à cela. Tout le sang s’étant concentré dans les muscles, le cerveau s’en était manifestement vidé : de l’austérité au … Lire la suite…
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LE MONDE-ÉCONOMIE, Le retour de l’opinion publique, lundi 27 – mardi 28 août 2012
Finance : Le retour de l’opinion publique
Le 6 août, Standard Chartered, cinquième banque britannique, se voit accusée par l’État de New York d’opérations illicites avec l’Iran pour un montant de 250 milliards de dollars. Elle réagit alors brutalement : l’accusation est selon elle sans fondement et pour porter un coup d’arrêt à des pratiques attentatoires à la bonne réputation des banques, elle envisage une réplique inédite : poursuivre le régulateur américain devant les tribunaux.
Quelques jours plus tard, la banque reconnaît que des opérations proscrites ont bien eu lieu mais à hauteur de 14 millions de dollars seulement, … Lire la suite…
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WALL STREET JOURNAL, LE 31 JUILLET 2012
La pression monte sur les banques centrales
Tests critiques pour la Fed américaine et pour la Banque centrale européenne qui se réunissent cette semaine alors que l’on attend d’elles qu’elles prennent les mesures innovantes que réclame la fragilité de l’économie mondiale.
Une firme de Day-trading dans la ligne de mire des régulateurs
Un règlement à l’amiable envisagé par la Finra avec l’ancien propriétaire de la firme de Day-trading Swift Trade fait apparaître à quel point la mondialisation des opérations rend problématique la capacité des régulateurs à assurer la police des marchés.
Royal Bank of Scotland s’apprête à … Lire la suite…
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LIBOR : RÉDUIRE LA TENTATION DE MENTIR, par Alain Monod-Broca
Billet invité.
Le plus curieux dans le LIBOR c’est sa nature même. Pour déterminer un taux d’intérêt de référence on a choisi une procédure déclarative, alors que les taux d’intérêts effectivement pratiqués entre les banques figurent dans la base de données comptable de chacune des banques concernées.
Il serait très facile de demander à chaque banque de faire la moyenne, échéance par échéance, des taux des prêts qu’elle a souscrits auprès de ses confrères. Il s’agirait alors d’une information comptable, donc généralement considérée comme très fiable, et non d’une déclaration dont on a découvert qu’elle n’était pas toujours honnête. [i]… Lire la suite…