On parle en France d’inadaptabilité, du manque de formation, de manque de mobilité des employés potentiels. Les employeurs demandent à la fois des allègements de charges et qu’on (l’État) leur fournisse des bataillons d’employés bien formés, disponibles et mobiles.
Fred Dewilde était à mes côtés à Chambéry le 23 juin. Il a eu la gentillesse durant son exposé de faire allusion plusieurs fois à ce que je venais de dire juste avant lui.
Les récentes ordonnances portant reforme du droit du travail ont confirmé que, comme il l’est de plus en plus dans la plupart des pays du monde, le coût du travail est désormais variable en France. Cette dérive de la protection sociale n’est pas nouvelle ; elle s’inscrit dans la tendance lourde vers l’externalisation de la plupart des charges des entreprises multinationales, qui consiste à acheter « juste à temps », en tant que de besoin, des services et des composants à valeur ajoutée, plutôt que des matières premières, et permet de reporter le financement, la charge et le risque des investissements lourds sur les fournisseurs.
L’axe majeur de la contre-révolution ultralibérale des années 1970 fut que l’on devait gérer un État – et un État-Providence en particulier – non pas comme une institution ayant à cœur le bonheur de tous, mais comme une boutique où l’on compte ses sous sans se préoccuper de rien d’autre. Le père de Margaret Thatcher, souvenez-vous, était épicier.
Suite et fin de l’entretien du 5 mai 2016 avec Franck Cormerais et Jacques-Athanase Gilbert de la revue Études digitales, en complément de l’entretien intitulé De l’anthropologie à la guerre civile numérique.
Une (petite) bonne nouvelle : le Tribunal de l’Union Européenne vient de juger que la Commission avait eu tort de rejeter l’initiative citoyenne européenne du mouvement « Stop TTIP ». Il a fallu presque trois ans, et le traité CETA a été ratifie entretemps, mais c’est un début.
Bonjour, nous sommes le vendredi 5 mai 2017 et la semaine dernière, en pensant à la vidéo que je ferais aujourd’hui je vous ai dit que je ne manquerais pas de parler de l’actualité. Et en fait, je ne vais pas le faire. Je disais que je vous parlerais de l’actualité parce que nous sommes à deux jours du second tour de la présidentielle, en France. Je vais vous dire deux petits mots sur l’actualité et puis, je passerai à autre chose.
Le livre de Claude Simon, L’idéologie néolibérale : ses fondements, ses dégâts, est un ouvrage qui devrait circuler entre toutes les mains, tant la synthèse de l’auteur sur le passage du libéralisme à son contraire, l’ultralibéralisme, aussi bien que sa réflexion critique nous semblent importantes pour comprendre l’impasse de notre société, de plus en plus impénétrable et par là ingérable.
Bonjour, nous sommes le vendredi 6 janvier 2017 et on me reproche gentiment de vous dire « Bonne année ! » parce que tout le monde sait qu’elle ne va pas être terrible celle-ci. Les nuages sont nombreux qui s’amoncellent. Il n’y a pas vraiment de choix, si : il y a des choix entre la peste et le choléra ; tout ça n’est pas brillant alors. Mais j’espère quand même que l’année sera bonne pour vous tous et pour chacun en particulier. On fera chacun de notre côté ce qu’on peut faire pour qu’elle ne soit pas trop mauvaise.
[Monbiot emploie « néo-libéralisme » plutôt qu’« ultralibéralisme », l’expression consacrée en français]. Merci à Marianne et à Timiota pour le traduction.
Les événements qui ont mené à l’élection de Donald Trump ont débuté en Angleterre en 1975.À une réunion quelques mois après la nomination de Margaret Thatcher à la direction du parti conservateur, c’est du moins ce que l’on dit, expliquait ce qu’il considérait comme les principes fondamentaux du conservatisme. Elle a alors saisi son sac à main,l’a ouvert et en a retiré un livre écorné qu’elle fit claquer sur la table sur la table : « C’est ça, ce que nous croyons”. Une révolution politique qui allait submerger le monde venait de démarrer.
Bonjour, nous sommes le jeudi 13 octobre 2016 et ce n’est pas toujours facile de trouver un bon angle dans une chambre d’hôtel : il y a des contraintes liées à la lumière.
Bonjour, nous sommes le jeudi 29 septembre 2016 et une fois de plus un jeudi parce que vendredi, demain, ah ! je vais être sur la route : je vais rentrer chez moi ! Je vais rentrer chez moi après une dizaine de jours de tournée de conférences, leçons, etc. émissions de radio. Vous avez vu ça, je vous ai tenu au courant.
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