-
Brexit : « M. Jorion, votre prédiction n’est-elle pas en train de se réaliser ? », par Olivier Coulon
Bonjour Monsieur Jorion,
Il y a quelques mois-années, vous avez beaucoup commenté le Brexit.
Je me souviens d’une vidéo dans laquelle vous aviez prédit que même si officiellement le Brexit allait devenir effectif, les deux parties allaient trouver un accord pour que la Grande-Bretagne reste dans l’Union Européenne de manière officieuse. Avec l’Accord de Windsor, votre prédiction n’est-elle pas en train de se réaliser ? De plus, on peut lire dans les médias : “Après des années d’incertitude, le Royaume-Uni va réintégrer Horizon Europe, un programme de financement de l’UE pour la recherche”.
Votre avis sur le sujet serait … Lire la suite…
-
Vidéo – La lamentable fin de Mme Liz Truss
-
Brexit : Mea culpa !
Le 22 juin 2017 :
Mon billet ce jour-là : Pourquoi je suis convaincu que le Brexit n’aura pas lieu :
Je suis quotidiennement l’actualité du Brexit, qui constituerait une telle catastrophe économique pour le Royaume-Uni que ses dirigeants, aussi incompétents qu’ils soient, l’épargneront à leur peuple.
Le 19 octobre 2022 :
Mea culpa : aussi incompétents qu’ils soient, ils ne l’ont pas épargné à leur peuple.
The Financial Times : L’effet du Brexit : les dégâts causés au Royaume-Uni par la sortie de l’Union Européenne
Notez que ce ne sont pas d’autres anarchistes qui le disent : c’est le … Lire la suite…
-
The Guardian – Les marchés ont repris le contrôle : la fin du mirage de souveraineté du Brexit de Truss, par Jonathan Freedland
Les marchés ont repris le contrôle : la fin du mirage de souveraineté du Brexit de Truss, le 14 octobre 2022
C’est la plus grande humiliation de la Grande-Bretagne depuis Suez, un rappel qu’aucun gouvernement ne peut ignorer la réalité.
Difficile à croire maintenant, alors que nous sommes au milieu du maelström, mais un jour, cela aussi sera du passé. Et quand ce sera le cas, quand nous serons sortis du psychodrame en temps réel, quand nous n’aurons plus les yeux rivés sur l’écran à regarder l’avion de Kwasi Kwarteng faire un véritable demi-tour dans le ciel et se … Lire la suite…
-
Brexit : le retour inattendu de la droite et de la gauche
La déclaration aujourd’hui de M. Nigel Farage, que le parti qu’il dirige, le Brexit Party, renonçait à se présenter dans…
Vous devez être connecté pour lire le contenu complet de l’article. Vous pouvez vous abonner ici… Lire la suite…
-
Le Brexit en 2 mots
Irlande, Écosse
C’est quoi l’Union européenne ? Un marché
Les 39 morts vietnamiens
Rien ne nous oblige à être des gogos !… Lire la suite… -
Un « Super-Brexit » en forme de… non-Brexit…
Si vous vous souvenez de mon verdict au lendemain du referendum sur le Brexit en juin 2016, vous vous rappellerez que le Non-Brexit n’était pas ma seule option, j’en envisageais une autre (je n’ignore jamais à quel point nos gouvernants sont astucieux !), l’option « Orwell » : que l’on affirmerait haut et fort que le Brexit a eu lieu alors que le Royaume-Uni demeurerait dans l’Union européenne. Bonne nouvelle pour les Brexiteurs un peu inquiets ces jours-ci : il est maintenant question de la seconde option !
« Gelons la situation jusque fin 2022 ! », aurait-on entendu dire … Lire la suite…
-
Le coût économique du Brexit
Ouvert aux commentaires.
Depuis juin 2016, date du réferendum britannique, je donne comme explication de l’impossibilité pratique du Brexit :
- son coût économique faramineux
- le retour probable de la guerre civile en Irlande du Nord
Une étude de la KUL (Katholieke Universiteit te Leuven), Sector-Level Analysis of the Impact of Brexit on the EU-28, chiffre ces coûts :
Un Brexit négocié implique pour l’UE-27, une perte de 0,38 % de son PIB, de l’ordre de 2,5 milliards d’euros et 280.000 emplois perdus. Pour le Royaume-Uni, une perte de 1,2 % du PIB et d’environ 140.000 emplois.
Un Brexit sans
-
Brexit : La prophétie qui m’aura donné le moins de souci
Ouvert aux commentaires.
Ma prophétie sur une grande crise du capitalisme qui résulterait des prêts subprime, j’étais sûr de mon coup, mais quand même ! Celle de la fin du capitalisme enclenchée en 2009 par le quantitative easing, je me doutais que ce serait lent, et vous seriez justifiés de me dire : « On attend toujours ! ». C’est celle, faite au lendemain du vote, que le Brexit n’aurait jamais lieu (vu A. le retour impossible d’une frontière dure en Irlande + B. le cataclysme économique que ce serait pour le Royaume-Uni) qui m’aura donné le moins … Lire la suite…
-
Accord de coopération de M. Paul Manafort avec la justice américaine (suite et fin)
J’ai commencé à vous parler de l’accord de coopération de M. Paul Manafort avec la justice américaine à mi-chemin de la lecture du document, et je vous livre ici mes dernières remarques.
Je vous ai déjà dit que bien que la proposition d’accord émane de Robert Mueller, procureur spécial enquêtant sur une éventuelle collusion entre l’équipe Trump et la Russie, il ne fallait rien attendre de ce document prouvant quoi que ce soit en ce sens : l’accord porte sur les affaires que l’on reproche à Manafort (fraude fiscale et avoir été le représentant d’une puissance étrangère sans s’être enregistré … Lire la suite…
-
Le Monde / L’Écho – Le Royaume-Uni victime du Brexit, le 2 juillet 2018
Ouvert aux commentaires.
Le Monde : Le Brexit et « la débâcle du Royaume-Uni »
L’Écho : Le Royaume-Uni victime du BrexitNous nous sommes fait à l’accession au pouvoir de régimes autoritaires en Hongrie et en Pologne en nous rassurant que ces nations ne sont que les marches de l’Europe. Malgré son immédiate dérive xénophobe, le gouvernement populiste en Italie est instantanément devenu la nouvelle norme : les marchés sont pragmatiques bien davantage qu’omniscients.
Mais c’est au cœur du noyau idéologique de l’Occident : aux États-Unis et au Royaume-Uni, que la décomposition s’opère ces jours-ci avec la plus grande … Lire la suite…
-
Italie : Giuseppe Conte renonce à former un gouvernement
Ouvert aux commentaires.
Moi, ici, il y a neuf jours, le 18 mai :
… Lire la suite…Donc, ce n’est pas évident ! Maintenant on va voir si Mattarella accepte ce gouvernement, s’il ne dit pas simplement : « Eh bien, écoutez, ce n’est pas ce que Bruxelles veut, donc on ne peut pas le faire, et de toute façon les marchés seront contre nous et je pourrais appeler à de nouvelles élections qui pourraient essayer de faire revenir d’autres – des partis traditionnels – au pouvoir ». Encore que là, je crois qu’il vaut mieux qu’il n’essaie pas parce qu’on a
-
Transform! Europe : Economic Governance in the EU after the Eurozone Crisis
Transform! Europe est la fondation du Parti de la gauche européenne. J’ai participé à la rédaction de son plus récent rapport : Economic Governance in the EU after the Eurozone Crisis.
Vous pourrez le trouver ici. … Lire la suite…
-
DES DISSONANCES ITALIENNES À FORTE PORTÉE, par François Leclerc
Billet invité.
En matière de politique européenne, Emmanuel Macron joue petit et Matteo Renzi joue gros. Et cela ne s’accorde pas, minorant la main du premier. En Italie, les trois partis qui se partagent l’électorat – le Parti démocrate, le Mouvement des 5 étoiles et Forza Italia (ainsi que ses alliés) – sont désormais tous sur la même longueur d’onde, prenant leurs libertés avec les contraintes budgétaires européennes.… Lire la suite…