Étiquette : FESF

  • LA CRISE, SES CAUSES, SES DILEMMES ET SES SOLUTIONS, par Jacques Sapir

    Billet invité. L’entêtement dans les politiques d’austérité est maintenant susceptible de transformer une situation de récession en authentique dépression. Tout le monde le sait, sauf nos dirigeants et les prétendus « experts » qui les conseillent. Bien entendu, le fait que tout le monde le sache sauf eux nous fera une belle jambe une fois que la dépression sera là. Combien de fois se tournera-t-on encore vers les mêmes financiers, auteurs de catastrophes pour leur demander de nous indiquer la voie ? Seuls les partis pris idéologiques ont-ils encore voix au chapitre ? La prise en compte du démenti par

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  • L’actualité de la crise : TANT VA LA CRUCHE À L’EAU…, par François Leclerc

    Billet invité

    Il existe une telle attente à propos de l’intervention de la BCE que le risque d’une grande déception se renforce de jour en jour en attendant la réunion du 6 septembre. Mario Draghi, son président, se retrouve devant le Parlement européen sur la défensive en tentant de faire valoir sans convaincre que l’action de la banque centrale n’est pas assimilable à une création monétaire, ce qui n’augure pas d’une annonce répondant à l’attente des marchés qui ne voient d’issue, par défaut, que dans une intervention massive et rapide. En toute indépendance, la BCE s’enfonce dans une crise qu’elle … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : LE PARI HASARDEUX DE LA BCE, par François Leclerc

    Billet invité

    Avec la restructuration de la dette grecque, un tabou est tombé a souligné Paul Jorion dans son intervention du 24 février dans « Le temps qu’il fait ». Il a en effet été admis, au terme de longues négociations, que les investisseurs de la dette souveraine étaient susceptibles d’enregistrer des pertes et qu’ils admettaient d’être mis à contribution pour assurer un sauvetage considéré comme essentiel. Un précédent, quoi qu’en disent ceux qui assurent en croisant les doigts qu’il ne sera pas renouvelé .

    Mais voilà que la BCE à son tour surprend. Elle frise le reniement de … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : ILS VONT OUVRIR LES VANNES ! par François Leclerc

    Billet invité

    Les dirigeants occidentaux vont chercher à noyer l’incendie européen en déversant une masse de liquidités sur les banques et en multipliant les pare-feux afin de cantonner la crise obligataire. L’opération est planifiée pour se dérouler en deux temps.

    En février d’abord, avec une nouvelle méga distribution de prêts à trois ans aux banques – une LTRO (Longer-Term Refinancing Operation) – dont il est estimé qu’elle pourrait doubler ou tripler en volume la précédente de décembre. Soit mille à mille cinq cent milliards d’euros pour la seconde vague.


    Illustration par Sébastien Marcy… Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : AU COEUR DES CONTRADICTIONS, par François Leclerc

    Billet invité

    Au marathon des négociations qui se poursuivaient depuis des semaines à propos de la restructuration de la dette grecque a succédé un sérieux bras de fer. Après avoir faussement “suspendu” les discussions la semaine précédente, Charles Dallara – le négociateur en chef côté créanciers – a pris samedi l’avion depuis Athènes pour venir négocier à Paris auprès d’interlocuteurs non identifiés. Arguant qu’il était arrivé au bout des concessions et en était à “la proposition maximale qui peut se faire dans le cadre d’un plan d’échange dit volontaire”. Un chantage au défaut sur la dette grecque, pour le dire … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : BLA, BLA, BLA…, par François Leclerc

    Billet invité

    Pour fêter la clôture du G20, comme à l’accoutumée, des hochets sont agités. Il n’en manque pas cette fois-ci, signe que rien d’important n’a pu être décidé.

    Les paradis fiscaux seront mis « au ban de la communauté », a affirmé Nicolas Sarkozy – qui avait déjà assuré en 2009 qu’ils étaient « finis » – sur la base d’une liste plus que complaisante établie selon les critères flous de l’OCDE. Une taxe sur les transactions financières pourrait voir le jour en Europe, qui ne concernerait pas les deux principaux centres de la finance mondiale, Wall Street et … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : C’EST AU PIED DU COFFRE QUE L’ON VOIT LE BANQUIER, par François Leclerc

    Billet invité

    Une fois passé l’effet d’annonce, les calculettes sont à l’œuvre et l’on s’aperçoit que la recapitalisation des banques ne va pas être si facile que celles-ci affectent de le reconnaître et les hommes politiques de le présenter. C’était pourtant le plus facile à décider ! C’est particulièrement valable pour les banques des pays au bord du trou, l’Espagne et l’Italie, mais également pour toutes les autres, à des degrés divers. Les banques grecques étant évidemment hors concours.

    Ewald Nowotny, le gouverneur de la banque centrale autrichienne, a déclaré : « ce ne sera pas facile, si vous regardez … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : LES ÉTATS A L’HEURE DE LA FINANCE CRÉATIVE , par François Leclerc

    Billet invité

    Le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick, a parlé « d’étape importante » et Christine Lagarde, au nom du FMI, a enregistré des « progrès substantiels », relativisant l’euphorie qui a ce matin gagné les bourses, où les valeurs financières font des sauts de cabri, car le pire était craint. Revenu dans les parages, le diable s’est quant à lui à nouveau perdu dans les détails.

    Toutes les banques – sauf les grecques, qui vont être nationalisées – jurent leurs grands dieux qu’elles se recapitaliseront sans avoir besoin de fonds publics, oubliant de mentionner les garanties qui … Lire la suite…

  • RACONTER UNE HISTOIRE VRAIE, par Pierre Sarton du Jonchay

    Billet invité

    Dans « Les comptes n’y sont pas », François Leclerc expose encore une fois les contradictions systémiques dans lesquelles se débattent les gouvernements de la zone euro et derrière eux le G20. Dans l’équilibre détruit entre économie réelle, économie publique et économie financière, les attentions gouvernementales et financières se portent sur l’endettement public et l’insuffisance des capitaux propres des banques.

    Très logiquement la recapitalisation nécessaire des banques est proportionnelle à la part des dettes publiques que l’économie réelle ne pourra jamais rembourser faute de croître suffisamment. Or depuis la crise des subprimes, il est visible que toute … Lire la suite…

  • FONDS EUROPÉEN DE STABILITÉ FINANCIÈRE (FESF) ET CDO : UNE ANALOGIE FALLACIEUSE, par Jean-Pierre

    Billet invité.

    Le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF), né le 9 mai 2010, est un animal financier bien étrange. Dès son origine, tous les États membres de la zone euro en faisaient partie et lui pourvoyaient leur garantie pour l’équivalent de 440 milliards d’euros. Trois pays sinistrés (Grèce, Irlande et Portugal) ne font plus partie des pourvoyeurs. Leur part s’élevait à 30,4 milliards, de sorte que le Fonds ne dispose plus que de 409,6 milliards. Au début, on avait tenté de faire payer les pays ne disposant pas de la notation optimale (AAA) l’intégralité de leur engagement, tandis que … Lire la suite…

  • LE DÉMENTI PAR LES FAITS

    Ce texte est un « article presslib’ » (*)

    M. Geithner, le Secrétaire au Trésor, le ministre des finances américain, est récemment venu se joindre à une réunion de ses homologues européens pour leur expliquer qu’ils ne comprennent pas grand-chose à la finance. Le Fonds Européen de Stabilité Financière s’apprêtait à mettre en garantie les sommes que les Européens de la zone euro ont péniblement réunies pour venir en aide aux nations les plus exposées de leur club. Utilisez la formule de rehaussement du crédit propre aux produits financiers structurés, leur dit-il, et par un effet de baguette magique encore … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : POURQUOI FAIRE SIMPLE ? par François Leclerc

    Billet invité

    Plus que jamais règne une grande confusion ! À court terme, le déblocage des fonds destinés à empêcher que la Grèce fasse défaut reste en suspens. La bombe à retardement n’est toujours pas désamorcée. Le gouvernement grec affiche fébrilement la certitude que tout rentrera à temps dans l’ordre, mais la Troïka n’est toujours pas revenue à Athènes et son rapport, qui doit ou non permettre de débloquer l’argent, tarde d’autant.

    Des rumeurs insistantes font état de la constitution en cours d’un front de sept pays (sur dix-sept) de la zone euro, emmenés par l’Allemagne, qui voudrait renégocier le … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : TOUT VA BIEN, RIEN NE VA PLUS ! par François Leclerc

    Billet invité

    Des accords entre banques centrales afin d’approvisionner en urgence les banques commerciales européennes en dollars, ainsi qu’une téléconférence entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy – dont on ne saura que leur conviction martelée dans un communiqué que la Grèce doit rester dans l’euro – suffiraient-ils pour que les choses rentrent dans l’ordre, après ces jours derniers d’intenses frayeurs ? Après la pluie vient si soudainement le beau temps que cela incite à penser que le baromètre est décidément détraqué.

    Ces subites sautes d’humeur boursières sont la plus explicite expression de la crise, car nul ne sait trop ce … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : QUI A FAIT LE COUP ? par François Leclerc

    Billet invité.

    A peine reprise, la respiration était en ce début de week-end suspendue à deux échéances : comme à l’habitude l’ouverture dans la nuit de dimanche à lundi des marchés asiatiques, puis européens et nord-américains lundi, et ensuite la rencontre de mardi entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

    Mais il a fallu que de Sydney, en Australie, Robert Zoellick – le président de la Banque Mondiale – lance un pavé dans la mare en estimant publiquement que l’économie mondiale était entrée dans « une phase nouvelle et plus dangereuse », faisant référence en particulier à la zone euro, qui … Lire la suite…

  • L’EUROPE À DEUX DOIGTS DU DÉSASTRE, par Alexandre Letourneau

    Billet invité

    Ce qui se joue actuellement n’est plus ni moins que l’avenir de l’Europe. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que son destin est lié à celui de la France. En effet, afin de contenir les flots de ventes des obligations de pays en difficulté tels que l’Italie, la Grèce, l’Espagne et l’Irlande, l’Europe a mis en place le FESF (fonds européen de stabilité financière). Son but est de racheter les obligations des pays européens en difficulté. Très vite, le fonds a connu ses premières difficultés : initialement prévu pour 440 milliards d’euros, il a vu sa … Lire la suite…