La question première avant celle des batteries n’est-elle pas le mode de production de cette électricité ? Aujourd’hui les renouvelables c’est trois fois rien à l’échelle de la planète. Par ailleurs la question des batteries au lithium pose un problème insoluble : il n’y a pas sur la planète la quantité nécessaire pour généraliser cette technique vu le parc automobile existant, en progression constante … Une source parmi d’autres : La production mondiale de lithium.
Le 1er juin 2017, après quatre mois au pouvoir, le président américain Donald Trump annonçait solennellement sa décision de respecter sa promesse de campagne et de sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat de 2015.
Pourquoi ? Analyser les raisons et arguments de Trump est nécessaire quoi qu’il en soit, c’est de plus fort instructif.
Le héraut incontesté du néolibéralisme décomplexé ayant été élu Président de la République, il est possible, voire même probable, que la marchandisation de la vie quotidienne des Français s’accélère dans les mois à venir et provoque une vague de privatisations, sous le regard bienveillant de la très dogmatique Commission européenne et pour le plus grand plaisir des marchés financiers.
Dans tous les pays, les campagnes électorales – ces mascarades qui nous font croire que nous vivons en démocratie (1) – se suivent et se ressemblent par le fait que la médiocrité s’affirme, les années passant, en pleine croissance chez les peuples, les candidats, les candidates et les médias.
Beaucoup imaginent que trouver d’autres planètes en vue de les coloniser pourrait sauver l’humanité. Je ne partage pas cet espoir et même si les défis techniques aujourd’hui insurmontables pour coloniser une autre planète étaient relevés cela ne changerait rien au sort de l’écrasante majorité.
Nous nous trouvons dans une situation désespérée et il ne sert à rien de se confiner dans le déni, chacun devant désormais se poser les bonnes questions. Les résultats de travaux de recherche scientifiques affluent et vont tous dans le même sens, confirmant depuis les derniers événements observés en Arctique, l’installation d’un changement climatique sans précédent dans l’Histoire de l’Humanité.
L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.
Figure 1 – Le Crépuscule & La Nuit selon Michel-Ange – Les Tombeaux de Médicis – Basilique San Lorenzo de Florence [1] – Minimum arctique 2016, Image obtained using Climate Reanalyzer, Climate Change Institute, University of Maine, USA [43], & Spécimen.
Le parc électronucléaire français se trouve dans un état critique. 21 des 58 réacteurs sont actuellement arrêtés, et l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) vient de demander d’accélérer la mise à l’arrêt de cinq machines (Fessenheim 1, Tricastin 2 et 4, Gravelines 4 et Civaux 1).
Récemment dans The Guardian[1], George Monbiot, un des journalistes spécialistes de l’environnement parmi les plus réputés de la presse anglo-saxonne, a mis en évidence un paradoxe qui serait seulement curieux s’il n’avait pas pour enjeu la civilisation et l’espèce humaine.[2]
Ils l’appellent la bête, mais dragon conviendrait tout aussi bien. Le feu sauvage – wildfire – continue d’avancer à l’Est de Fort McMurray, la capitale des sables bitumineux, classés troisième réserve de pétrole brut au monde. Cela peut durer des mois, disent les pompiers, la sécheresse ayant avancé la saison des incendies d’été.
L’Energy Transition Commission, un think tank libéral américain qui considère que la religion féroce du « tout marchand » peut et va régler le problème de l’environnement, vient de publier un rapport que l’on peut trouver ici faisant le point sur le suivi des engagements pris par les États signataires au terme de la COP21 en décembre dernier.
L’impressionnante série d’accidents et d’incidents plus ou moins graves, n’incite pas à l’optimisme sur le devenir du parc nucléaire français. Mais comment arrêter, ou du moins freiner suffisamment, ce véritable processus de déliquescence qui a lieu sous nos yeux ? Force est de constater que nos institutions représentent un très lourd handicap et qu’avec un Président de la République aux pouvoirs exorbitants et tout entier gagné à la cause du lobby nucléaire, la trajectoire actuelle va être très difficile à infléchir malgré la multiplication des signaux d’alertes.
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