Catégorie : entreprise

  • ENRON RIVISITATO (I): “CI SIAMO NOI, DA UN LATO… E POI TUTTI GLI ALTRI…”

    ENRON RIVISITATO (I): “CI SIAMO NOI, DA UN LATO… E POI TUTTI GLI ALTRI…”

    (di Paul Jorion, pubblicato il 2 gennaio 2013, l’originale francese è qui)

    Essendo in procinto di dedicare a ció una delle lezioni della cattedra “Stewardship of Finance”, mi sono tuffato di nuovo nella letteratura relativa alla caduta della compagnia americana Enron nell’autunno 2001. Fra i testi che ho riletto c’è il libro che avevo dedicato io stesso a questo caso, Investing in a Post-Enron World (McGraw-Hill 2003); e con un interesse ancor più particolare, ci sono i due capitoli che non erano stati integrati … Lire la suite…

  • CONCURRENCE FISCALE, par Michel Leis

    Billet invité

    Le départ de M. Depardieu en Belgique est l’occasion d’un nouveau débat sur la fiscalité. La Belgique serait donc l’un de ces paradis fiscaux où l’on peut se rendre en toute légalité, au nom de la libre circulation des biens et des personnes. Pourtant, la plupart des salariés de ce petit pays n’ont pas cette impression. Les revenus du travail sont lourdement taxés, en particulier pour les revenus les plus bas et les revenus moyens. Avec son barème à 5 tranches, l’absence d’un système de part et ses déductions limitées, le montant total des taxes payées est bien … Lire la suite…

  • LES ILLUSIONS PERDUES, par Michel Leis

    Billet invité

    La pièce qui s’est achevée ce vendredi 30 novembre à propos du site de Florange aura été riche d’enseignements. Le gouvernement table sur les emplois préservés pour vendre cet accord à l’opinion, pourtant, rien n’a changé sur le fond, la stratégie de Mittal reste identique. Cet accord laisse la plupart des partenaires sceptiques, ce qui peut se comprendre aisément, le groupe Mittal ayant un lourd passif de promesses non tenues. Pour comprendre ce qui s’est joué, il faut essayer de revenir sur les enjeux.

    Tout d’abord, il faut essayer de décrypter (de l’extérieur, l’exercice est toujours risqué) la … Lire la suite…

  • SCIENCES PO ET AUTRES SYMBOLES D’ANCIEN RÉGIME

    Dans les jours qui précédèrent le 14 juillet 1789, de sa lucarne du 6e étage à la Bastille, Donatien Alphonse François de Sade donnait de la voix, exhortant la foule du faubourg Saint-Antoine qui s’assemblait désormais quotidiennement autour de la forteresse, symbole du régime qui s’apprêtait à devenir « ci-devant ». « Délivrez-nous, hurlait-il sans doute, nous victimes d’un pouvoir corrompu, dont le seul principe est celui de l’arbitraire et dont les jours sont heureusement comptés ! On nous égorge désormais : abattez ces grilles : ouvrez grandes ces portes ! »

    Cela faisait sûrement mauvais genre dans ce … Lire la suite…

  • Compétitivité et coût du travail : le mauvais débat, par FOD

    Billet invité. 30/11 à 00h08 : deux paragraphes modifiés entre le 1er graphique et le second.

    Un graphique remplaçant parfois avantageusement un long discours, ce billet a pour objectif de donner des arguments visuels à partir de graphiques établis sur la base des statistiques de l’Insee, et donc de corroborer ou d’invalider certains propos ou idées reçues, au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes. Cette analyse porte essentiellement sur les sociétés non financières pour la raison simple qu’elles totalisent presque 65 % des rémunérations versées et 86 % des dividendes distribués (1). Cliquer sur les graphiques pour les agrandir

    Comme … Lire la suite…

  • DE L’AUSTÉRITÉ EN MILIEU (ENCORE) TEMPÉRÉ, par Michel Leis

    Billet invité.

    Les discussions autour du multiplicateur budgétaire traduisent cette difficulté constante pour les économistes à modéliser les interactions entre macro et micro-économie. Devant la complexité de la tâche, ils définissent des modèles simplifiés et des séries de coefficients censés retracer l’impact de telle ou telle variation entre des grands indicateurs liés par une logique évidente. Ce sont des boîtes noires avec une entrée et une sortie, quand survient le crash, on ouvre la boîte noire et l’on ne découvre… rien ou presque.

    Le problème du passage du micro au macro reste celui de la compréhension et de l’agrégation des … Lire la suite…

  • Les « forces collectives » proudhoniennes. Un complément à « Misère de la pensée économique », par Jacques Langlois

    Billet invité.

    Le fondement de l’économie chez Proudhon réside dans sa théorie des « forces collectives » résumée par la parabole de l’érection de l’obélisque de Louxor (« Qu’est-ce que la propriété » ou 1er mémoire sur la propriété, 1840). 200 grenadiers employés par l’Etat ont en une heure érigé l’obélisque. Supposons 200 ouvriers, contremaîtres et cadres payés par un capitaliste privé. Celui-ci aurait déboursé 200 heures de travail, pensons à 1 ouvrier payé pendant 200 heures : l’obélisque serait resté par terre. Conclusion : le capitaliste ne paye pas la force collective résultant de la combinaison des efforts, de … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : HARO SUR LE COÛT DU TRAVAIL ! VIVE LE CHOC D’OFFRE ! par François Leclerc

    Billet invité

    Une nouvelle notion fait florès, le coût du travail, dont on n’a pas fini d’entendre parler. Et si l’on en parle tant, c’est parce que bien évidemment il va falloir le diminuer. Pourquoi ? Parce qu’il faut améliorer la compétitivité des entreprises. Comment ? En diminuant les charges sociales (patronales) et en augmentant en contre-partie la CSG, par exemple.

    Il s’agit donc d’un transfert de charge du travail au revenu (ou à la consommation, si la TVA est augmentée), qui paraît difficilement destiné à accroître la consommation intérieure, on s’en doute, mais à aider les entreprises à affronter … Lire la suite…

  • UNE APRÈS-MIDI AU MUSÉE, par Vicè

    Billet invité

    Ce samedi, au lieu de déambuler dans la FeNAC, à l’abri (le traditionnel crachin du 14 juillet tombait sur la bonne ville de R***, rendant l’air poisseux et vous glaçant jusqu’aux os), je décidai d’aller au Musée : un singulier musée, à vrai dire, tout neuf, dont le souvenir embrumé de mystère, pour moi, reste obscurci par une forte dose d’onirisme. Je m’explique – non, je raconte.

    Rêve ou pas, en tout cas, je payai bel et bien les 5 euros d’entrée, plein tarif : avec sa casquette bleu-marine pour livrée (l’écusson de la ville était brodé … Lire la suite…

  • UNE « UNION DE TRANSFERTS » POUR LA ZONE EURO

    Dans cette étude de la banque Natixis : La crise de la zone euro peut durer 20 ans, publiée le 8 août, on trouve ceci en conclusion :

    Il n’y a alors que deux solutions, qui toutes les deux nécessitent énormément de temps :

    – le fédéralisme, c’est-à-dire la mise en place de transferts des pays excédentaires vers les pays déficitaires ; cette organisation de la zone euro (une « union de transferts ») est rejetée aujourd’hui ;

    – la réindustrialisation des pays déficitaires.

    Ne nous laissons pas impressionner par le mot « fédéralisme » qui renvoie de fait … Lire la suite…

  • PIQÛRE DE RAPPEL : LES 100 JOURS DU NOUVEAU PRÉSIDENT

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    Le Monde, le 27 août : La cote de Hollande chute de 11 points, selon Ipsos

    Mon billet du 29 mars dernier.

    Dans le cadre du LELAB2012 de la TNS Sofres, page d’entretiens relatifs aux enjeux des présidentielles et législatives en France, la question m’a été posée hier de mes « 100 jours de rêve ». Les voici :

    1. Restauration de la prohibition de la spéculation

    Restauration de l’article 421 du Code pénal : « Les paris qui auraient été faits sur la hausse ou la baisse … Lire la suite…

  • LES LOBBYISTES ET NOUS

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    Dans le Wall Street Journal d’aujourd’hui :

    Une nouvelle loi américaine oblige à mentionner sur les produits contenant certains minéraux que leur extraction alimente les conflits en Afrique centrale.

    Trop cher pour les entreprises ont dit les lobbyistes ! À la trappe !

    La Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur des marchés financiers aux États-Unis, a mis au point un ensemble de mesures permettant d’empêcher que ne se reproduise l’effondrement du marché des capitaux à court terme (money market), dont coût, plus de six cents milliards … Lire la suite…

  • LE TONNEAU DES DANAÏDES (I), par Michel Leis

    Billet invité.

    L’image qui s’impose quand on prend un peu de recul sur les évènements actuels est celle du tonneau des Danaïdes. Dans l’enfer européen, les interventions publiques se limitent à vouloir remplir sans cesse une série de tonneaux percés, sans même mesurer l’absurdité de la tâche qu’ils accomplissent. Cette image du tonneau des Danaïdes nous renvoie à ces vieux problèmes de robinets et de baignoires qui fuient obstinément, l’un des grands classiques de l’école primaire. Dans la mécanique des fuites, le circuit BCE – Banques – États monopolise toute l’attention, tant le coût élevé de refinancement des États paraît … Lire la suite…

  • L’actualité de la crise : « QUE LES BOUCHES S’OUVRENT, QUE CENT FLEURS S’ÉPANOUISSENT ! »(*), par François Leclerc


    Billet invité.

    Dans la série l’argent n’est pas là où il devrait être, il est estimé que les entreprises américaines disposeraient d’environ mille milliards de dollars de trésorerie hors du pays, qui échapperaient ainsi à l’impôt. En vertu d’une fraude ? même pas, en application de réglementations du code fiscal !

    Ce phénomène serait particulièrement répandu dans les entreprises qui disposent d’actifs intangibles, comme des droits de propriété intellectuelle dans des logiciels ou des produits pharmaceutiques, selon l’organisation Citizens For Tax Justice. Moody’s estime pour sa part que 22 groupes américains dans le secteur des technologies garderaient 70% de leur … Lire la suite…

  • ÉLOGE DE LA GUINGUETTE : RÉPONSE À CRAPAUD ROUGE, par Jean-Luce Morlie

    Billet invité. Réponse à Le prix de la liberté économique.

    Bonjour. La socialisation des salaires me paraît, en effet, une voie de sortie hors des pièges du capitalisme, c’est-à-dire essentiellement l’horreur de l’acceptation d’une soumission par le travail pour l’obtention d’un revenu et d’autre part, l’aspiration de l’argent dans une boucle d’accumulation autant absurde que mortifère.

    Comme évoqué par votre péroraison, « Prédateurs et accapareurs, ce sont les héritiers en ligne directe du mâle dominant qui propage ses gènes. », l’argent est en effet le pouvoir de prendre plaisir à faire faire quelque chose à quelqu’un d’autre (cf. Lire la suite…