LE TEMPS QU’IL FAIT LE 18 SEPTEMBRE 2015 – (retranscription)

Retranscription de Le temps qu’il fait le 18 septembre 2015. Merci à Cyril Touboulic !

Bonjour, nous sommes le vendredi 18 septembre 2015. Et comme vous le voyez, je suis dans une chambre d’hôtel à Bruxelles parce que je participe aujourd’hui à une longue (4 heures, 4 heures 30) réunion du  Haut comité pour l’avenir du secteur financier en Belgique.

Alors j’en profite pour vous donner quand même quelques petites nouvelles à ce sujet, pas quant au contenu, mais pour vous dire que j’ai rédigé ma part du rapport final et que c’est pris très au sérieux par mes collègues que je remercie à ce propos, et je les remercie également que les critiques « acerbes », en tout cas acérées, que je fais de leurs contributions à eux, soient également prises tout à fait au sérieux. Donc il n’y a pas, je dirai, de malentendus à ce niveau-là. J’ai le sentiment de faire un bon boulot, j’ai le sentiment que le bon boulot, que je crois faire, est pris au sérieux et apprécié, voilà.

Alors on verra à l’arrivée, c’est-à-dire le rapport final. Mais en attendant, tout se passe au mieux de mon point de vue : nous réfléchissons, et nous réfléchissons entre gens, je dirai, « intelligents », et donc c’est une bonne chose. Et nous avançons dans la discussion, nous mettons les choses sur le papier, il y a des contributions – je dois vous le dire ! – faîtes par d’autres que je trouve tout à fait remarquables qui montrent un très grand sens de l’État – ce qui est une très bonne chose parce que j’avais le sentiment un peu que tout ça se perd beaucoup – et avec d’excellentes analyses.

Voilà, bon, on en reparlera, ça sera autour de Noël à mon avis que l’on parlera du dépôt de ce rapport, et que, espérons-le, la presse en parle. Et si j’ai des remarques à faire sur la forme finale, eh bien, bien entendu, je les ferai. Alors voilà, quelques nouvelles sur ce front-là.

Autre front, bien sûr, la sortie du livre Keynes… – comment ça s’appelle ? Parce que ce n’est pas le titre que j’avais donné, moi ! – Penser tout haut l’économie avec Keynes. Alors, vous avez peut-être vu l’émission, hier, sur BFM où j’étais l’invité d’Hedwige Chevrillon. Et je dois la remercier ! Ce n’est pas quelqu’un qui nécessairement a les mêmes opinions que moi sur les questions économiques, mais je dois la remercier de me laisser parler. Alors, ça fait plaisir quand on vous invite à une émission et qu’on vous laisse parler plutôt que de vous inviter à une émission pour vous faire taire, ce qui arrive aussi malheureusement. De ce côté-là, il y a encore des choses qui sont la « boîte », comme on dit: il y a 3 autres émissions de radio qui sont programmées, il y a également un grand article aussi dans la presse belge – il y a en a déjà eu – et c’est vous l’avez vu, on en parle pas mal dans la presse belge, en tout cas de ce livre, et il est très bien placé dans les ventes. Il faudrait que la même chose se passe en France, et jusqu’ici, bon, en tout cas du côté de la presse, il n’y a pas eu grand-chose – je crois même qu’il n’y a rien eu du tout !

Mais il faut dire une chose : lire le livre pour en faire une véritable critique, ça prend un certain temps. Voilà, il faut d’abord le lire. Et puis vous le savez sans doute, les exemplaires ne sont distribués que peu de temps avant la sortie officielle – c’était le 2, je crois -, (le 2 septembre) donc il faut le temps de le lire.

La seule critique de fond du livre, la seule recension que je trouve d’une excellente qualité, vous pouvez la lire parce qu’elle est apparue en fait sur le blog ! Elle est de la plume de Roberto Boulant. Et je trouve tout particulièrement remarquable le dernier article qu’il a fait dans une série qui est déjà composée de 5, ça s’appelle Le chaudron du diable. Si vous voulez vraiment – comment dire – « comprendre » pourquoi j’ai voulu écrire ce livre et ce que j’ai essayé de faire, lisez cette critique de Roberto Boulant : Le chaudron du diable (la partie numéro 5), et vous allez comprendre de quoi il s’agit.

Alors, dernière chose dont je voudrais parler, c’est que dans ma vidéo de la semaine dernière, j’ai parlé de mon licenciement de la VUB (Vrije Universiteit Brussel). Alors je l’ai déjà fait, le lendemain, j’ai déjà remercié tous ceux qui m’ont envoyé des messages, soit sous la forme de commentaires à des billets parus sur le blog, soit sous la forme de messages directs qui m’ont été envoyés – là, il y en a eu vraiment plusieurs dizaines. Merci à vous !

Et merci aussi – et là, c’est là-dessus que je vais terminer – aux détectives amateurs qui essayent de trouver ce qui s’est passé ! Et il y en a quelques-uns qui sont sur la bonne piste, je crois. Je n’y avais pas pensé ! Mais vous êtes plusieurs, et c’est bien qu’il y en ait plusieurs et c’est bien aussi qu’ils ne sachent pas qu’ils sont sur la bonne piste parce qu’ils le font indépendamment – leçon apprise dans le maquis -, et qu’ils continuent. Alors c’est une enquête très intéressante ! il y a une hypothèse, là, donc très intéressante ne serait-ce que parce qu’elle éclaire un certain nombre de choses qui m’ont été dites et que je considérais jusqu’ici comme tout à fait « énigmatiques » sur le début de la chaire, avant même que je ne commence les cours en 2012, et une remarque qui m’a été faite récemment par quelqu’un qui a été impliqué dans les débuts. Remarque, voilà, que je n’avais absolument pas comprise mais qui s’éclaire en tout cas dans le cadre de cette hypothèse-là. Cette hypothèse-là, je vais vous la décrire en 2 mots et je vous le dis, il y a plusieurs détectives qui sont sur la piste: c’est le fait que ma nomination aurait été un « accident », et la piste nous mène – voilà, je parle en ce moment dans le pays de Tintin – dans des pays très éloignés où existerait un énigmatique « Lotus bleu ». Enfin, tout ça est passionnant ! Vous êtes en train de lever des « lièvres ». Tout à fait passionnant. Et on va voir, il est trop tôt pour en parler parce que tout ça n’est pas suffisamment étayé. Si cela devait sortir un jour, ce serait en tout cas une histoire tout à fait amusante et qu’il faudrait écrire peut-être à ce moment-là.

Voilà ! Je n’en dis pas plus pour aujourd’hui parce que vous voyez: « conditions acrobatiques », on voit mon doigt sur l’écran parce que je dois pousser sur le bouton d’arrêt.

Voilà, à la semaine prochaine !

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