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J’ai fait cette constatation empirique relative à la nature humaine que l’on accorde beaucoup plus de poids à ce que j’avance quand la bourse baisse que quand elle est à la hausse. Alors, avec une chute aujourd’hui de 5,59 % du CAC 40 et de 7,70 % du Dow Jones Industrial Average à la bourse de New York, je suis presque assuré de vous voir suspendu à mes lèvres.
J’ai annoncé de grands désastres à venir et je ne me suis encore jamais ravisé, alors quand la bourse grimpe on se dit : « Il s’est peut–être trompé ! Après tout, tant mieux ! » Moi, j’adopte alors un profil bas : je connais les « fondamentaux » comme on dit, et je sais que je n’aurai pas longtemps à attendre avant de pouvoir repointer mon nez.
La demande baisse aux États–Unis, que l’on déclare aujourd’hui en récession depuis décembre dernier. Un an pour déceler une récession, bravo ! Je vous l’annonçais moi le 2 février, dans Les États–Unis sont-ils en récession ?, pas trop mal pour le repérage, et avec dix mois d’avance sur les économistes officiels. Après une période d’optimisme modéré, j’ai le sentiment qu’on reparlera beaucoup de finance et d’économie dans les jours qui viennent, accrochez-vous !
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