Billet invité.
Ce soir l’émission Cash Investigation de France 2 traite de Sanofi, son actionnariat, la rémunération des dirigeants, sa « stratégie ».
Dans l’extrait de l’émission on voit un salarié de Sanofi, venu interpeller les dirigeants et les actionnaires. Parmi ceux-là beaucoup de personne âgées. Ce salarié précise qu’il est père de famille. Face à lui et aux questions d’Elise Lucet, le comportement de l’assistance est dégueulasse et honteux (je ne parle pas même pas de la réponse des dirigeants). Même si j’ai lu La survie de l’espèce, voir ça en vrai, ça fout vraiment les boules.
Mon grand-père, Jean, était pupille de la guerre de 14-18, issu d’une famille pauvre. Il a été fait prisonnier de guerre en Allemagne de 1940 à 1942. Il a pu s’en évader et revenir dans sa région avant la fin de la guerre. Bachelier, il a par la suite fini directeur comptable d’une grande usine dans les années 70.
Mes grand-parents ont mené une vie de gens simples, humbles, à économiser des bouts de chandelle, ne rien jeter, vivant dans leur maison toute simple dans un quartier de gens normaux. Ils ont economisé toute leur vie (en actions notamment). Ils étaient même imposables sur la fortune (leur patrimoine financier) à la fin de leur vie, il y a 15 ans. Mon grand-père était le bon père de famille par excellence. La seule marque de luxe que je leur ai connue fut pour ma grand-mère un manteau en vison (ma grand-mère était couturière, elle aussi d’un milieu très modeste).
Quand je vois ce type de document, je me demande ce qu’il en aurait pensé, et s’il aurait gardé son patrimoine. Vu comment le capital « travaille » aujourd’hui. En tout cas, s’il y a quelque chose dont je suis sûr, c’est qu’il n’aurait pas hué ce salarié… il faudra qu’on en parle là-haut… Ce qui ne va pas dans notre système, c’est la place de l’actionnaire/le capitaliste, si ce n’est le capitaliste lui-même !
78 réponses à “Le grand-père, le petit fils et l’actionnaire, par le petit-fils de Jean”
Cet homme et cette femme (Elise Lucet) sont d’un grand courage. Ils s’attaquent frontalement à la cette maladie incurable des hommes, la vanité. C’est extrêmement perturbant et épuisant de lutter contre cela. En effet, la plupart des hommes et des femmes de qualité, comme on vient de le voir dans cette vidéo (combien il y en existe, ça c’est un mystère), préfèrent fermer les yeux sur cette face hideuse de l’humain, afin de conserver une certaine santé mentale tout au long de leur vie. Il y a près de 2000 milliardaire sur la planète aujourd’hui, leurs fortunes réunies permettrait de remettre à zéro tous les compteurs de dette de la planète. Combien de temps encore cela va-t-il durer ? Mieux vaut ne pas y penser…
Un grand courage ? Doit bien se trouver 30 000 journalistes dans ce pays, sans compter les sans-carte, qui seraient prêts à payer pour prendre la place en or de Lucet dans cash investigation…
Je n’ai vu que Kindercontry et j’ai coupé
Q’uest-ce que vous voulez dire à propos de cette santé mentale?????
Je ne suis pas évolué comme vous, malgrès tout, qui m’expliquera hors Kindercontry?????
C’est le moment de lire l’article remarquable d’analyse détaillée,
« Notes sur le moment actuel du capitalisme »,
que vient de faire paraitre François Chesnais:
http://www.anti-k.org/2015/02/28/notes-sur-le-moment-actuel-du-capitalisme-premiere-partie-par-f-chesnais/
D’un autre côté, je ne vois pas à quoi sert de lire ça.
L’auteur explique l’énorme bordel que devient ce capitalisme des rentiers, et que c’est sans solution, mais alors ??
J’en appelle à Jducac !
Faites évacuer ce Monsieur !
(C’est génial, cette situation, ça monte crescendo chez le dirigeant. Je trouve que ça donne une petite explication sur l’origine de toute cette merde. Qui n’est pas du tout l’Argent comme on se plaît à le croire, mais la force, cette force qui se met au service de l’Argent, ce qui est un tout petit peu différent… Sans la soldatesque sous toutes ces formes, tout le pognon du monde ne peut rien)
« Il est cruel le petit bruit de l’oeuf dur cassé sur un comptoir d’étain… » J. Prevert
Et pourquoi pas à Jules Ferry et ses délires mégalomaniaques tant-con-niais ?
Jducac a l’avantage d’être toujours en vie , et je suis sur qu’il peaufine actuellement son intervention .
@ juannessy 3 mars 2015 à 22:16
Le sujet m’intéresse mais je suis indisponible actuellement. Vous me connaissez bien et vous êtes parfaitement capable de faire un commentaire à la jducac, sans trahir ma pensée.
Alors allez-y !
@Jducac :
Allons bon , de la sous-traitance maintenant !
Je m’apprêtais à écrire que vous pourriez vous reconnaître dans le grand père ,Jean , de « petit fils » ( qui ne nous dit pas, au passage , ce qu’en dit son père ) , et donc incarner et louer l’actionnaire de conviction entrepreneuriale ( comme on parlait de bourgeoisie active ) , mais voilà que vous accédez par cette charge déléguée ( sans rémunération pour moi ) au rang de d’actionnaire capitaliste débridé et sans éthique ( comme on parlait de bourgeoisie passive ,rentière ) .
@ juannessy 4 mars 2015 à 21:47
C’est un peu ça.
@Jducac :
Bon .
Où j’envoie ma facture d’honoraires ?
@juannessy 5 mars 2015 à 14:41
Publiez votre proposition de commentaire « à la manière de jducac » et la facture correspondante sur le blog PJ.
Si l’un et l’autre m’agréent, je vous réglerai sous un mois.
@Jducac :
Ha, les voilà bien les basses manœuvres dilatoires du capital sans vergogne et rapiat !
Je pense qu’il a eu depuis les débuts du capitalisme des spéculateurs et des rentiers qui étaient complètement étrangers au travail des autres, et qui trouvaient normal de s’enrichir en dormant..
Et même s’il est vrai qu’aujourd’hui, le fonctionnement du néolibéralisme dépasse les limites de la décence, c’est bien le principe du système capitalisme lui-même (exploitation de l’homme par l’homme par une minorité), qui est à remettre en question.
retrouvons une économie de subsistance, en harmonie avec la biosphère.
Le nouveau est qu’on montre ça sur une grande chaîne à une heure de grande écoute.
(sinon, ça fait quand même au moins 40 ans que l’on est à ce niveau de cynisme…)
Est ce un bugg, ou est ce voulu?
On a franchi une étape dans le cynisme : on le montre parce que ça fait de l’audience !!…..
Et si ça fait assez d’audience la prochaine fois on aura une pub Sanofi en guise d’entracte….
Dominique, si sur France 2 les programmations relèvent du « Bugg », je fais la grève de la redevance ! Vous en avez d’autres dans le genre ?
En effet, c’est voulu. Zéro réflexion (sauf celles d’Emmanuel Macron), et que de l’émotion.
Demain Marine le Pen, qui aura vu l’émission, pourra dénoncer les patrons voyous, et nous expliquer ce qu’il faut faire en 2017. Sera t-elle l’invitée du JT de FR2, de TF1, du Grand journal? Sur quelle chaîne sera t-elle? Les français veulent savoir!
C’est du grand art, d’autant que tout le monde applaudi cette émission qui dit la « vérité » aux français.
N’est-ce pas sur France 2 (pour ne pas rater l’émission) ?
Vi, après le torrent de pub qui suit le show actualitesque.
Un écureuil blanc fait ramasser et stocker toutes les noisettes du quartier dans son arbre. Il ne laisse que les coques de noisette à ses voisins, les écureuils noirs. Doit-on le laisser faire mais si cela n’a pas de sens ? Où est le bien commun dans cette histoire, où est parti le contrat social entre écureuils, comment vivre ensemble dans ces conditions ? C’est le bien d’un seul, pour le mal de tous. Qui perturbe la vie de la communauté ? Qui met en jeu la survie des écureuils ? L’écureuil blanc dit que c’est normal, car tous les écureuils blancs font comme cela.
Conclusion: l’écureuil blanc coûte très cher à la société d’écureuils.
Et les écureuils noirs se révoltèrent, et ils coupèrent la tête des écureuils blancs, et caetera…
et oui, beaucoup de personnes âgés chez les actionnaires, survivants des trente glorieuses, engraissés jadis par le pillage des anciennes colonies, demandeurs d’un max de rentabilité et d’un max de dividendes, très coopérants sur le fait de percevoir une retraite confortable depuis de bonnes années, retraites financées par les salariés, comme celui qui a le courage de gueuler et que l’on jette comme un chien, qui risque de faire partie d’un futur wagon lors d’un énième plan social, pour satisfaire les actionnaires. Quelle misère…
Excuse moi, karluss, mais ce genre de commentaire me hérisse le poil. On le répète en boucle chaque fois que l’on est confronté à cette même histoire de salariés virés pour accroitre les profits de glandeurs actionnaires. Mais c’est la règle du jeu!
C’est le système capitaliste des rentiers, qu’il faut décortiquer , c’est lui qui gouverne, c’est lui le coupable! Le reste c’est du blabla.
Et si on ne parle de ce fichu système, à quoi ça sert ce genre d’émission? (et je crains fort qu’une fois de plus on se contente pour la n-ième fois de déplorer et patati et patata, mais bon, je ne l’ai pas encore vue…)
D’ailleurs le message subliminal ça pourrait être « voyez comme on est dans un pays libre, on peut tout montrer! »
(mais surtout on ne vous expliquera rien du pourquoi du comment, héhéhé)
Comme à chaque fois chez Cash Investigation, Élise Lucet se met en scène. Dans la séquence ci-dessus, elle reste relativement sobre. Mais j’ai vu la fin de l’émission : d’interminables séances de harcèlement de “grands” de ce monde (Mit Romney fondateur de Bain investment, et quelques autres responsables du même fonds d’investissement) : « Voyez comme je suis pugnace ! voyez comme je ne lâche rien ». Ces émissions sont intéressantes, mais, étirées comme du chewing gum par ces séquences qui n’apportent rien : on le sait, on s’en doute, que ces gens-là ne veulent pas répondre, et ont tous d’excellentes – mais répétitives – stratégies d’évitement.
Cette mise en scène de Lucet par soi-même commence à me lasser…
oui Dominique, mais l’effet pervers dépasse les bornes. Car les mêmes actionnaires réclamant une forte rentabilité sont ceux qui, du moins en France, profitent également d’une généreuse répartition selon le bon principe de la solidarité nationale. On est alors sur les deux principes, la solidarité (merci les salariés cotisants) et la capitalisation (merci les salariés pour les gains de productivité et la richesse créée). Sans parler des fonds de pension et consorts… La règle du jeu est faussée par le spectacle marchand abrutissant et la plasticité du capital, les mouvements ouvriers radicaux sont brisés par un système pervers qui sème le faux et le mensonge. Il n’y a justement plus aucunes règles du jeu…
Notre psychologie ne nous permet pas de nous premunir de la peur ou du desir. Peut être que ce qu’il faut c’est délier l’argent des mécanismes psychologiques, au niveau individuel collectif et structurel par des mesures « coupe circuit » qui font defaut aujourd’hui.
L’inflation serait un moyen de limiter l’accumulation, comme l’absence d’interet pour le prêt à la consommation. Il nous manque une transcendance …. je vais passer une annonce.
« Il nous manque une transcendance …. je vais passer une annonce. »
Certains propose de réaliser une nouvelle constitution qui serait écrite par « les gens », ceux d’en bas comme ceux d’un peu plus haut, par nous quoi ! C’est pas une transcendance mais ça peut avoir un sens et même être un projet…
Il y a 36 solutions au problème économique, seulement JAMAIS on ne parle d’autre chose que de CE capitalisme. Il faudrait au moins poser le problème sur la table. Mais c’est interdit, JAMAIS on ne le fait dans les gros médias. Il y a une censure (non dite) sacrément efficace…
Bien sur qu’il faut une nouvelle Constitution, reste à savoir ce que l’on va mettre dedans. Pour l’instant, le projet tourne en rond. On ne sait pas penser autrement que à travers le système actuel, ou alors pour tomber dans des délires.
@ Dominique : on protège les privilèges, c’est la priorité absolue, alors pour espérer une approche nouvelle… c’est pas demain la veille ! Et ce conservatisme concerne plus particulièrement les couches plus âgées, les détenteurs du patrimoine.
Les personnes âgées comme vous dites ont commencé pour la plupart à travailler à 14- 15 ans, 50 à 60 heures par semaine du lundi au samedi. Même à l’école on y allait jusqu’au samedi 4 h et demi. Les vacances scolaires, ni Toussaint,, ni février ni Pâques. Et les travailleurs avaient 3 semaines en tout…. Alors quand vous aurez fait ca vous pourrez parler, renseignez vous avant de croire que tous les retraites sont des nantis…. On n’écrit pas n’importe quoi.
oui, tout est mérité, les jeunes sont des fainéants, les régimes spéciaux ne sont pas une hérésie, et pourquoi pas « égalité et fraternité ». Reconnaissez au moins que vous mangez le pain blanc et même les miettes.
« Nos éléments de comparaison […] sont également les dirigeants de la pharmacie dans le monde » ? N’est-ce pas un exemple de plus de ce que Paul Jorion appelle la cooptation ?
Mais bon dieu ! On tombe là dans l’irréalisme total, dans une sorte de Twilight zone… ou peut-être d’hyper-réel, où l’imaginaire a tout simplement disparu. Je compte donc je suis.
Quand ces messieurs sabrent le champagne, les salariés trinquent.
Pas question de laisser quelque chose aux salariés, ils trinquent avec le champagne après avoir sabré les salariés 😉
Rien de très surprenant dans cette video, « ces gens là » finiront par voir leur système digestif s’inverser vu la nature de ce qui sort de leur bouche, Darwinisme oblige. Par contre je m’interroge sur les actionnaires (même les gros) car avec 8 millions annuels il pourraient très bien payer une bonne dizaine de personnes très compétentes qui a coup(t) sur leur feraient gagner beaucoup plus d’argent.
Tiens, bonne remarque. Il doit y avoir là un secret caché de la « philia »: Si vous mettez un ensemble de N personnes à accomplir une tâche, ils vont devoir faire preuve d’attention et de soin entre eux avec le sentiment d’un soupçon d’égalité (tous égaux dans le poste de pilotage du paquebot). Alors là, danger ; car le darwinisme social appliqué au capitalisme dit qu’ils ne sont plus capable d’être assez inégalitaires et vampires pour tirer la sève depuis les racines, pouah. La reconnaissance de l’inégalité conduit au contraire à une structure fractale, qui s’épointe en son bout, c’est la seule structure qui soit parfaitement stable dans cette « anti-philia » qu’est l’accroissement permanent des inégalités, les autres un brin dendritiques comme ci ou comme ça ont trop de sites favorables au virus de l’égalité. Impossible, pas question.
Les contre-exemples étayent cette thèse ; une fondation (pas de capital libre, pas de dividende) à un board de direction plus horizontal que la structure de direction d’une multinationale. A part quelques personnalités phare, c’est la fondation qui confère sa dignité à son président, es-qualité et non intuitu personae comme disait l’autre.
Le penchant humain consistant à se faire adouber pour mieux adouber sous soi s’est rendu bien visible sous la féodalité, mais l’anthropologie montre qu’il n’a rien d’inéluctable en particulier dans les petits systèmes (donc en principe dans les boards si on peut les abstraire du grand tout). A peaufiner en revenant aux questions « institutionnalistes », sujet qu’effleure James K Galbraith (le fils de John K G, qui parla beaucoup de ces choses là, p ex là http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouvel_)%C3%89tat_industriel
pour résumer sans mots trop compliqués, une bonne scop avec le capital aux ouvriers et les bénéfices aux ouvriers
avec une dimension » humaine » en taille évitant la position monopolistique sur un marché et la nécessité d’un » board » pour diriger le navire
Absolument. Pour ça il faut que l’Etat rachète ces entreprises (on peut imaginer toute sorte de solutions pour ça, et sans nécessairement spolier les actuels proprios…), pour en confier la gestion aux salariés intéressés à la marche de l’entreprise. De plus la collectivité propriétaire, pourrait fixer des objectifs sociaux, écologiques, de toutes natures en fait.
Cela suppose aussi que ces entreprises ne soient pas en concurrence avec d’autres qui n’aient pas ces mêmes objectifs. Dans l’Europe actuelle, c’est carrément impossible.
Mais ça, jamais on en parlera à la télé.
Tiens ce soir moi je regarde Person Of Interest ! J’aime bien le claudicant et le grand baraque. Puis ça au moins je comprends, quoique, bref et si je m’endors devant et que je me réveille au bout d’une heure c’est pas grave y a 3 épisodes à la suite…
Dans la fabrique du consentement, les gros actionnaires ont besoin des petits pour gonfler leurs rémunérations et les soutenir dans cette (drôle) d’entreprise.
Un actionnaire peut il ne pas être capitaliste ?
Le capitaliste est il toujours actionnaire ?
Quel est l’intérêt de la dernière interrogation de ce billet ?
Bonjour Juan,
Un actionnaire peut il ne pas etre capitaliste?
Non un actionnaire est toujours un capitaliste; c’est lui qui apporte du capital (financier). et en echange il a un droit de propriete sur l’entreprise de decision sur ces mecanismes (voir Capitalisme -Wikipedia
Le capitaliste est il toujours actionnaire?
Non. l’entite capitaliste (qui apporte le capital) peut apporter du capital à l’entreprise sans retirer les attributions de celui ci et son pouvoir voir ci dessus.
L’actionnaire n’a t ‘il pas trop de pouvoir? ne faut il pas dissocier la detention de capital et la direction de l’entreprise ?
C’est le sens de ma derniere phrase.
Pour une meilleure compréhension et illustration , il faut en parler avec Paul Jorion pour que son dessinateur préféré en tienne compte et ajoute des personnages intermédiaires dans la prochaine version de la survie de l’espèce .
Vous vous attendiez à quoi ? Comme disait Renaud dans une chanson : « mais bordel où c’est que j’ai mis mon flingue ? »
Renaud- Où c’est que j’ai mis mon flingue par ti-dav
Le couronnement du système sait de faire du salarié l’actionnaire de son entreprise. C’est le sort peu enviable du chien de mon voisin attaché a sa niche avec sa pâtée assurée.
Le rêve de Macron.
Ah le chien attaché à sa niche avec la pâtée assurée ! Tout est là.
L’asservissement avec la marque de la chaîne sur le cou ou la noble liberté ? Le choix est possible…
Le Loup et le Chien (fable de La Fontaine)
Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
» Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
» Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encor ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
Les Fables, Livre I
Petit complément alimentaire.
Il devrait plaire à jducac ce petit complément.
Vu « l’enquête », sans intérêt.
Voyons l’Empire Wendel, les maîtres de forge, etc, là je me pourlêche
M’sieur S……. comme beaucoup d’autres, grand bénéficiaire d’aides publiques…
J’avais décidé de faire exception à la traditionnelle soirée Théma du mardi soir de ARTE, le présent est plus important tout de même que le passé et le différé est possible.
Cependant le reportage sur la Tchétchénie vaut son pesant d’or ou plutôt de métal froid, surtout par rapport à des évènements actuels.
Je l’avais suivi hier soir sur la TSR.
Super reportage de l’équipe d’Elise Lucet..
CQFD, bravo Cash.
Très bon modèle de vulgarisation.
J’y ai retrouvé une vieille connaissance en la personne de mister Romney, ex adversaire de Obama.
A cette époque on avait exposé les activités de Bain Capital.
Le reportage suivant sur la famille Wendel doublait la mise.
Re-investisseurs, re-LBO, re-KKR, re-licenciements, re-profits.
De quoi comprendre le terme sorcier « effet de levier ».
Dommage que les sanctions ne soient pas aussi en effet de levier.
Et c’est reparti pour trois gros tours et puis restent là.
Et il faudrait rester calme alors que j’explose.
C’est normal, c’est le but. Avec pour message induit: votez FN…
(je précise au cas ou, que le FN est le piège ultime, grâce auquel
les super riches connaitront une paix royale, à durée illimitée)
Voter FN ou voter FNUMP, jamais.
Mélenchon fustige sans cesse les vieux rentiers allemands. Pourquoi ne parle-t-il jamais des vieux rentiers français ?
Voir définition du national-populisme, AlainV.
Ce dont on ne parle jamais, c’est la cogestion qui donne une responsabilité (dans les deux sens du mot) aux salariés.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/16/l-autre-modele-allemand_1734086_3234.html
Mélenchon-Lepen se contentent d’une propagande germanophobe, il ne faut pas en attendre l’ombre d’une analyse objective.
Parfois je suis navré de constater que ce mortifère reflexe « bien français » de tout vouloir critiquer, sans nuances, sans envie de vouloir faire le trie entre ce qui est outil et ce qui l’est moins, sans vouloir se placer dans le contexte où les choses sont dites et comment elles sont délivrés à l’spectateur d’une émission, franchement, m’exaspère.
Si je fais cette remarque, c’est parce que je trouve que l’émission d’Elise Lucet, s’adresse, avant tout, à un large public, à condition sociale et intellectuelle très différents, et qu’elle se doit de faire un peut de « pédagogie », dans le mesure où il y a bien des milliers de français qui ne connaissent pas les rouages complexes d’un système financier et opaque par nature. Dans ce sens, son émission, s’adressant bien au-delà des fidèles initiés de ce blog, je pense qu’elle remplie son office car à partir des constats désastreux en termes de fermetures d’usines et de « rationalisation des structures », elle parvient à expliquer, (à ceux qui ne savent pas comment ça se passe), les articulations néfastes de ce système.
On peut quad même être de bonne fois et de seulement comparer avec des émissions telles que celle de « C’est en l’air » d’Ives Calvi, que le ton et les objectifs sont diamétralement opposés.
Un autre aspect important de ce mode opératoire des groupes financier puissants, comme des entreprises acharnées à faire le jeux de ces actionnaires est justement « la loi du silence et l’omerta qui se pratique » car ce monde là a comme mode de fonctionnement d’avancer toujours masqué et se refugiant, le plus souvent, dans le fait de dire que ce mode de « gestion, de management » non seulement est légal mais faisant partie d’un fonctionnement «à leurs yeux normal ». Autrement dit, le « circuler il n’y a rien à voir » étant l’épine dorsale ce système.
Ainsi, les considérations axées sur « l’inhumanité » de ces procédés, les conséquences humaines induites par ce système, ne relèvent en effet que de la loi du marché, puisque le marché ne tiens pas compte des considérations morales ni éthiques, qui plus ait, elle sont conformes aux règles et de ce fait, il ne faut pas, s’attarder dans ce type de réflexions.
Néanmoins, la rencontre avec Monsieur, Macron, apporte des renseignements stupéfiants, montrant bien quel est le niveau d’impuissance, voir de complaisance, avec un système que l’on ne veut, certainement pas, remettre en cause, que le Ministre ne veut pas remettre en cause, et où Monsieur Macron, s’empresse d’expliquer, voir justifier, les agissements de SANOFI du point de vue technique et boursier.
Par ailleurs, Monsieur Macron, affirme, qu’en tant que Ministre et membre du gouvernement, « il se bat pour négocier avec SANOFI la sauvegarde de certains emplois », même si en effet, ses agissements restent tout à fait à la marge de ce qui est le nœud central de cette affaire, c’est-à-dire, la préservation de l’actionnaire véritable maître du jeu.
Alors, pour une émission s’adressant à un vaste public, public qui n’a pas toujours les clefs suffisantes pour décortiquer un système complexe, ainsi que ne sachant pas toujours questionner les arrières plans de discours entretenus, je pense que cette émission mérite d’être appréciée comme une tentative de « lanceur d’alerte » par le biais d’un service public qui sauve, si peu soit-il, une information plus neutre comparativement au nombre de chaines diffusant le même catéchisme au longueur des journées.
Certes, s’aurait été bien que cette émission soit suivie par un débat ouvert à un certain nombre de participants, pouvant apporter un regard contradictoire ou j’aurais bien vu un Paul Jorion en tant que défenseur d’une ligne économique nouvelle telle qu’il nous la fait découvrir jour après jour.
Alors, soyons objectifs, indulgents et justes, car la prise de recule est toujours nécessaire face à la complexité.
Oui, de ce point de vue c’est positif. Mais bizarrement l’expérience montre que le Pouvoir (celui qui tient tout, y compris Elise Lucet) a toujours des arrières pensées.
Comme c’est bizarre que justement il n’y ait pas de débat, ou alors s’il y a débat ce sera bidonné, superficiel, orienté dans un sens qui plait au Pouvoir (en l’occurrence faire monter le FN, son meilleur allié, puisque TINA).
Comme ils doivent rigoler les gros rentiers et patrons, en voyant les tribulations d’Elise. Et rigoler d’eux même, dans le rôle de guignol qu’ils auront endossé le temps d’un cash investigation. Parce ce qu’ensuite, les affaires continuent.
Dominique Gagnot,
Le dénigrement d’Elise Lucet est le symétrique du sifflement des actionnaires.
Ne soyez pas dupe de ce que vous ecrivez, regardez ce que vous êtes/faites ou ne faites pas à votre niveau. C’est aussi notre responsabilité.
Mais peu importe les personnes!
Je cite Elise Lucet car c’est elle qui était dans le rôle de la journaliste, c’eut été moi, que c’eut été pareil (enfin, non, je me serais fait jeté avant même la première question 🙂 , donc oui, elle a beaucoup de talent mais pas celui d’inviter Paul Jorion, ou Frédéric Lordon…, dans son émission)
Ce qui importe est de comprendre comment ça fonctionne, le reste on s’en fout un peu.
J’ai voulu dans ce billet mettre en rapport le comportement inique de ces actionnaires (qui sifflent le salarie venant s’exprimer lors de l’AG, qui utilise le droit de tout actionnaire), avec le comportement de l’actionnaire que j’ai le plus connu; mon grand père.
Je m’interroge sur les motifs de ce dernier: pourquoi ces actions, ces assurances vies etc etc.
Au vu de son histoire, me vient une explication ‘facile’ : ‘la peur de la pauvreté’, mettre ses proches à l’ abri du besoin. Et je me demande si l’impasse où la réponse du capitalisme conduit lui était connue et ce qu’il aurait fait de ça.
Je m’interroge sur la responsabilité individuelle que nous avons tous là dedans. Et quels sont les motifs psychologiques qui amènent l’être humain à ces modes comportements
.
Tous les actionnaires présents à l’AG Sanofi n’ont pas hué le salarié venu défendre son emploi et dénoncer les décisions du conseil d’administration.
Des lors il me semble que cela permet une distinction entre eux :
Ceux dont la maximisation du profit est la seule préoccupation et qui sont persuade d’avoir le ‘droit moral’ d’exiger leur place au sommet de la pyramide et ‘vae victis’. Ceux qui sont la parce que c’est ‘l’ordre des choses’. Et qui ne veulent peut être pas voir comment ça marche, qui nient. Mais en tout cas ne sifflent pas ce salarie.
Qu’est ce qui fait que telle ou telle catégorie développe ce comportement . Quel serait le moyen pour que la tension psychologique à la base de tout ca soit dissipée/soignée sans les ‘mécanismes’ du capitalisme?
@ Petit fils, j’apprécie votre billet et votre témoignage.
Sans doute rentre-t-il en résonance avec mes propres interrogations sur les lourdes tendances de notre espèce à s’auto-coloniser que j’ai essayé de décrire dans mon billet… La glu qui tient tout ce système de prédation sophistiqué, mais dont les bases sont finalement simples, est aussi constitué de nos minuscules intérêts, comme dans le cas de ces petits actionnaires…
Oui, je vous rejoins quand vous dites :
.
La responsabilité de ceux qui ont un cerveau en état de fonctionnement normal, (je ne parles pas des tyrans et autres décérébrés que l’on a vu hier) est de reconnaitre que les hommes sont ainsi faits, et d’imaginer un mode de gestion de la planète qui y soit compatible. Et ce n’est pas le plus difficile, encore que ça n’intéresse pas grand monde…
Car on ne peut rien faire d’autre.
… et je viens de repenser à une illustration du même piège des actionnaires : d’honorables universités américaines pour faire fructifier leurs avoirs (noble cause, oui l’université, mais privée) avaient acquis des produits spéculatifs indexés sur les cours du blé. Et il y eut des émeutes de la faim liées à ces spéculations…
PS- désolé pour mes fautes d’orthographe.
Dans le monde animal on peut observer ce soucis du lendemain et l’impérieuse nécessité de faire des provisions.
Chez nous, espèce humaine, vu qu’on a inventé la monnaie, on capitalise.
La puissance de cette invention échappe à la raison et devient un outil de domination.
Démêler l’origine des causes est une affaire compliquée, d’autant qu’on sait que les sociétés de trocs, c’était fichtrement violant.
C’est plus simple si l’on regarde comment l’argent s’approprie.
Argent et capitalisme sont indissociables.
Votre dernière phrase m’a interpelé , et j’aurais tendance à y répondre comme Pascal ( Blaise ):
« L’homme n’est ni ange , ni bête , et le malheur veux que , qui veut faire l’ange fait la bête » .
Si vous voulez rester fidèle à votre grand-père , je vous souhaite de conserver jusqu’à votre fin ,le mal être devant l’irrésolu des contradictions qui vous accable , sans jamais trouver la réponse absolue à votre inconfort .
Mais tant que vous la chercherez , avec des éclaircies partielles , vous serez homme .
Et vous semblez bien parti pour ça .
Qui veut une cuillère à soupe d’actions supplémentaire divisées?
Pourquoi se focaliser sur Elise Lucet, qui dans les médias actuelle sort du lot?
Faire comprendre à ceux qui ne s’intéresse seulement qu’a manger:
L’autre, de la merde, ou somptueusement !!§
Franchement je n’ai, à peine dormi 3 heures, (esclavage oblige) pour voir ce qui s’est dit dans ce reportage.
Cela m’a rappelé « la mort du travail » passé sur FR3 il y a quelques années déjà.
Ces chaînes aurait donc tendance à faire voter fn selon certains dont j’ai lu les commentaires plus haut.
Ou veulent elles faire comprendre à la classe de ceux qui » travaillent « qu’ils font perdurer ce système en étant responsable d’être un petit actionnaire de leur grand groupe?
N’est il pas temps de sortir des partis et de refaire une constitution tous ensemble?
Etre indigné c’est déjà être en bonne santé, agir créer c’est peut être une voix pour sortir de ce bourbier.
Ne pas laisser la plus part d’entre nous dans le mur de la mort par un revenu de base c’est peut être une transition mais pas une solution à long terme..
Oui et sans doute sans le vouloir, mais si le Pouvoir leur laisse cette liberté, c’est qu’il y a un intérêt derrière.
Mettez vous a la place du citoyen qui ne comprend rien aux idéaux de gauche, d’autant que jamais on ne les lui explique, quelle sera sa réaction face à ce reportage?: Tous pourris, je vote Marine!
Si le but était d’informer, pourquoi des Paul Jorion, ou Lordon, ne sont ils quasiment jamais invités pour commenter ce genre de reportage, alors que quotidiennement on a droit aux « experts », à la botte du système?
Mais c’est aussi ce qui se fait de mieux comme information sur les gros médias, je suis d’accord.
Mais pourquoi voudriez vous que :
1 – le Revenu de base soit « petit »
2 – qu’il interdise de le compléter par d’autres revenus.
3 – qu’il interdise d’autres activités que celle d’avoir un emploi?
Appelez le « dividende universel » , ça revient au même, et il n’y a pas la connotation « RMI » qui semble être la seule chose que vous ayez retenue.
On en parle ici : http://www.pauljorion.com/blog/2015/03/04/transfuses-pourquoi-le-revenu-universel-nest-pas-la-solution-par-zebu/
@ Dominique Gagnot 4 mars 2015 à 21:20
Bravo Dominique !
Insensiblement vous penchez vers l’idée que le « pékin universel » devrait devenir le « capitaliste universel » tirant ses revenus de la rente procurée par un capital bien géré, c’est-à-dire renouvelé afin d’être toujours au top, en permanence adapté à l’évolution de l’environnement.
Notre capital commun, c’est la terre et le moyen d’en tirer le meilleur profit c’est de l’exploiter intelligemment par l’application du processus simple et universel du capitalisme.
Depuis que le monde est monde il faut enchaîner les opérations travail+épargne+investissement=évolution=vie=temps. Les écologistes qui se veulent anticapitalistes n’arriveront à rien tant qu’ils ne vireront pas leur cuti
Vous venez de comprendre les vertus de base du capitalisme que vous dénigriez tant.
Pour que je signe au bas de « votre projet » il suffirait que vous ajoutiez la nécessité d’une « éducation au capitalisme » de sorte à ce que les « administrés » de la collectivité, deviennent des « actionnaires » conscients au lieu de se laisser aller à devenir des larves dont on exploite l’ignorance.
Le développement de l’assistanat généralisé depuis la fin des 30 glorieuses a, de fait, conduit à une régression de notre civilisation par suite de l’exploitation de l’inconscience et de l’ignorance des foules par les acteurs politiques eux-mêmes ignorants, inconscients et en final incapables de nous guider.
Jducac, votre expression parfaitement sophiste est également un parfait antidote aux idées que vous vehiculez. Votre inconscient se rattrape plutôt bien. Continuez comme ça!
@jducac
J’accepte!
Mais précisons les données du problème:
Objectif:
Exploiter au mieux les ressources naturelles, afin de les préserver sans entamer le Capital de la Nature…
Condition évidente:
Les Ressources naturelles (le territoire, l’air, l’eau, les MP, ce qu’on bâtit/inventé les générations précédentes…) ne peuvent faire l’objet de propriété privée. (car à titre personnel on a aucun intérêt à se préoccuper des ressources communes… preuve en est le système actuel ou les ressources collectives sont allègrement gaspillées)
Par contre, chacun à droit à une propriété d’usage de ces ressources, selon des règles définies de manière démocratique, afin de les préserver.
En contrepartie de cette propriété d’usage de ressource collective, à titre personnel ou celui d’une entreprise privée, le bénéficiaire devra verser une rente à la collectivité, dont le montant serait fonction du marché…
Cette rente permettrait de financer les projets collectifs, qui d’ailleurs formeraient l’activité économique principale (réparer les dégâts de l’ancien capitalisme, les machines libérant énormément de temps de travail), via des entreprises privées qui en auraient la mission…
Êtes vous d’accord sur cette redéfinition du capitalisme?
@ Dominique Gagnot 5 mars 2015 à 22:25
Cet objectif et intenable, tout au plus pouvons nous nous employer à faire durer le « Capital de la Nature » le plus longtemps possible en ajustant notre consommation à la charge supportable par notre biotope. En consommant le moins possible tout en travaillant davantage.
Il arrive bien un moment ou chaque individu devient propriétaire de ce qu’il a ingéré et assimilé et l’a transformé en un organisme vivant disposant d’une masse et d’une vie qui lui sont propres, même si elles proviennent de l’espace commun.
Extraire cela de l’environnement nécessite de l’énergie à laquelle il est de plus en plus difficile d’accéder. Cela place les êtres vivants en compétition entre espèces et même à l’intérieur de notre propre espèce. Cela explique les luttes qui sont livrées pour s’approprier les stocks que la nature à accumulées sur de longues périodes de temps et en quantités finies.
L’usage use et lorsque le système est déstructuré par suite de guerres par exemples, les règles démocratiques sont largement détournées et débordées pour faire place aux trafics illégaux et aux coups de forces. Voir ce qui s’est passé lors des années de guerre 39/45……50
Le droit devient souvent celui du plus fort ou du plus malin
Ce capitalisme me semble relever plus d’un idéal que du réalisable et reconnais que vous avez fait beaucoup pour essayer de rapprocher nos façons de voir.
Bonsoir!