Vie quotidienne – Coronavirus : Les intentions retorses… d’une boule de protéines

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La presse :

Les chercheurs ont pu mettre en évidence que le coronavirus Covid-19 trouve presque certainement son origine chez la chauve-souris, qui a su développer des réponses immunitaires farouches contre les virus. Ces réponses ont conduit ces virus à se répliquer plus rapidement afin de pouvoir contourner le mécanisme immunitaire de la chauve-souris.

Comment un virus – dont on nous assure qu’il ne s’agit pas d’un organisme vivant mais d’une boule de protéines entourée de lipides (corrigez-moi si je me plante) – a-t-il développé la volonté de contourner le mécanisme immunitaire d’un animal ?

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117 réponses à “Vie quotidienne – Coronavirus : Les intentions retorses… d’une boule de protéines

  1. Avatar de Dundee
    Dundee

    impactés, poil au nez !

  2. Avatar de Georges Cortez
    Georges Cortez

    En gros, ce qui tarabuste Jorion, c’est que les virus soient considérés comme non vivants, contrairement aux bactéries. Et donc comment est-ce que l’on défini le vivant par opposition à l’inerte.
    C’est une question qui se pose et à laquelle je n’ai pas la réponse, sachant que je classerais volontiers ces maudits virus dans le règne du vivant.

    1. Avatar de timiota
      timiota

      Pourquoi vouloir séparer le vivant du non-vivant ?
      La tectonique des plaques est le résultat de l’énergie emmagasinée dans le système terre-lune + la magma de la terre + la dynamique des glaces lors des cycles de glaciation/cycles solaires Milankovic
      … + un petit coup de pouce de Gaïa (couches de calcaires = vivant).

      Du moment qu’on est en flux près de la source (= soleil pour nous, un peu de chaleur « magmatique » qui met qqs milliards d’années à se dissiper aussi, radioactivité et conduction thermique modeste de la croûte aidant), il y a plein de phénomènes qui se compliquent à souhait (les réactions nucléaires « oscillantes » du réacteur nucléaire naturel d’Oklo il y a 1 500 000 000 ans, rien que du « naturel », rien de vivant).
      Certaines complexités atteignent un seuil de reproductibilité. Si c’est simple (bactéries, mitose, parthénogénèse) on appelle ça « vivant », et quand ça se complique on a plusieurs mots : cycles parasitaires (il y en a des vraiment « diaboliques », les tréponomases etc., (la toxoplasmose ? chépu) et …. les virus et les prions, plus des choses un peu zarbi qu’on va découvrir. C’est comme la culture, au début on dit « c’est l’humain et c’est tout », puis les primates, ah oui, puis les oiseaux, ah quand même un peu, un peu moyen. Si il y a des machins complexes, ils ont des chances d’entrer dans les cases « bien reproductible » « reproductible mais bizarre », et ceci tant sur le plan « matière » (ADN, ARN, protéine, là où « le vivant » entretient un peu tout) que sur le plan « culture », donc cerveau, réseau de neurone, jumeaux qui sont des oiseaux (Nuers) etc.

      1. Avatar de Toulet Alexis
        Toulet Alexis

        Il y a plusieurs définitions possibles du vivant de ce que j’en ai compris, mais si on veut vraiment une définition sans ambiguïté le plus simple est de définir toute machine autoréplicative comme vivante. Je rappelle qu’une machine autoréplicative est définie comme une machine capable de fabriquer de manière autonome une copie d’elle-même en utilisant des matières premières prises dans son environnement.

        Aucune machine autoréplicative n’a jamais été fabriquée, elles appartiennent au domaine de la science-fiction, du moins pour l’instant.

        En revanche, les êtres vivants sont bien des machines autoréplicatives, les seules connues.

        Cette définition exclut les virus du domaine du vivant, car ce ne sont justement pas des machines autoréplicatives.

      2. Avatar de Ruiz

        @ Toulet Alexis c’est une très bonne définition, et le virus est exclu
        mais comment définir la machine en cas de reproduction sexuée ?
        Une population ?

  3. Avatar de Asclépios
    Asclépios

    voluntas viri voluptas est virorum?

    1. Avatar de Toulet Alexis
      Toulet Alexis

      Au risque de vous comprendre de travers, je dirais plutôt non… la volonté du virus n’est pas le plaisir des hommes.

      D’une part parce que le virus n’a pas de volonté, d’autre part parce que pas grand monde n’y prend plaisir 🙁 !

      1. Avatar de Asclépios
        Asclépios

        Si le virus n’a pas de volonté, il n’a pas non plus de volupté…

        C’est bien dommage, on aurait pu écrire:

        La volupté du virus, c’est la volonté de l’homme…

        Viri voluptas voluntas viri.

    2. Avatar de juannessy
      juannessy

      Non mais Moïse Clo CLo nous annonce que :

       » tu es né virus et tu retourneras virus . »

    1. Avatar de timiota
      timiota

      Complexité = interstices possibles, dont le blob, dont les vers à métabolisme thermo-chimique des fonds marins, dont les machins qui ne vivent que dans les cavernes, que dans les abysses, dont le rat-taupe nu, et autres « improbabilités » pas si loin des cygnes noirs chers à NN Taleb.

  4. Avatar de Bourby
    Bourby

    bonjour,
    1- je ne comprends pas qu’on puisse dénier aux virus le statut d’êtres vivants. Faire la différence avec le monde inanimé est très facile, les hommes préhistoriques vous l’auraient dit : si je laisse 1 ou 2 cailloux ou morceaux de métal pesant un poids P dans n’importe quel milieu, même le mieux choisi, et que je reviens 1 jour, 1 mois, 1 an, 1 siècle ou un millénaire plus tard, à aucun moment je n’aurai plus que le poids P. Si je laisse un être vivant dans un milieu qui permet son développement, au bout d’un certain temps, j’en retrouve un nombre et un poids supérieur; accessoirement, depuis que nous sommes équipés pour cela, nous pouvons aussi attester que le matériel génétique des « descendants » est identique ou apparenté à celui de départ.
    On nous dit que les virus ont besoin d’un hôte. Et alors ? De nombreux êtres vivants (plantes, animaux, champignons) sont parasites et incapables de se développer autrement qu’aux dépens d’un hôte bien particulier…
    En fait, puisque le vivant se reconnaît au fait de pouvoir se reproduire, la vie est nécessairement un cycle qui comporte au moins une phase de reproduction, et éventuellement une ou plusieurs autres phases. En la matière la créativité du vivant est sans limite. Beaucoup d’insectes passent une journée par an sous la forme « adulte », quelques jours sous la forme d’œufs, et presque toute l’année sous la forme de larves. Quelle complication ! Et que d’occasions de se faire dévorer ! Avec leur cycle hyper-court, les virus n’ont en fait conservé que l’essentiel : la phase de reproduction. Ils échappent ainsi aux aléas liés à la vie « végétative » au cours de laquelle il faut se nourrir et échapper à un tas de prédateurs. On comprend facilement que des êtres vivants avec ces caractéristiques arrivent à se maintenir et à prospérer .
    2- Quant à la « volonté » de contourner le système immunitaire des chauve-souris, c’est à coup sûr un abus de langage qui brouille la compréhension.
    Si on regarde la vie comme quelque-chose de statique, on est certain de ne rien y comprendre…. D’abord parce que toute vie est un cycle (cf § 1)… Et aussi parce qu’elle évolue sans cesse. Il n’y a pas la place ici de développer toute une théorie de l’évolution. Mais une chose est certaine, c’est qu’après des milliers de générations de chauve-souris et des millions de réplications virales, … si il y a toujours des chauve-souris et des virus, c’est que les uns et les autres se sont adaptés. Il est certain que les virus actuels sont infiniment plus « efficaces » que ceux d’il y a mille ou même cent ans. Pas besoin de volonté pour cela. Au cours de cette période, des millions de configurations de virus ont été confrontés aux chauve-souris, et bien sûr certaines ont été éliminées ou marginalisées, ce qui laissait la place aux plus « résistants ».

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