AU SOLEIL D’AUSTERLITZ. Une conversation entre Bernard Stiegler et Paul Jorion, le 14 mars 2011
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*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Excellente nouvelle que cet entretien !2 des penseurs les plus importants actuellement en France. Ce serait intéressant que votre communauté du blog PJ puisse soumettre quelques questions si vous avez un modérateur. J’aimerais vous entendre également avec A. Badiou et Barbara Stiegler et Maboula Soumahoro par ex 🙂
À propos de Mme Maboula Soumahoro, selon Wikipédia, elle aurait déclaré lors d’une émission qu’un homme blanc ne peut jamais avoir raison contre une femme noire.
Si c’est vrai, un entretien entre elle et moi serait d’une nature tout à fait particulière : l’un des deux interlocuteurs pratiquant la réciprocité positive, et l’autre, la non-réciprocité. Pour employer un vocabulaire auquel j’ai recouru récemment, je considérerais sa personne comme une fin, et elle considérerait la mienne comme seulement un moyen. On retrouve là, me semble-t-il, la définition de l’« exploitation », et il faudrait considérer cela sans doute au titre de « réparations ».
Cela vaut peut-être la peine d’essayer, pour voir ce que cela donne.
Elle parlait de la légitimité d’être un anti raciste. Mais je ne crois pas qu’elle pratique l’anti réciprocité. En outre elle est très pédagogue en débat, ça ne peut être qu’intéressant de vous entendre tous deux. Surtout après la manifestation historique d’hier soir à Paris, et ce qui se passe Outre Atlantique. L’embrasement se généralise depuis qq temps sur des questions en apparence éloignées. Il faudrait pouvoir mettre des ponts 🙂
Et moi Patrick Boucheron dont je suis actuellement sur France Cuture les cours du Collège de France (12 volets).
On y expose les Illusions Politiques.
C’est aussi de très haute altitude sur les sommets du Léviathan de Thomas Hobbe.
Ce matin étaient désignés « les passagers clandestins de la fiction », de quoi frémir, s’interroger et prédire l’avenir.
Un échange Stiegler/Boucheron avec arbitrage de Paul serait instructif à plus d’un titre.
Pour éclairer rapidement un terme souvent employé dans l’entretien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Néguentropie
On serait curieux de mieux repérer comment votre propre idée de polariser la Valeur , s’articule avec les travaux des équipes évoqués par Bernard Stiegler , et également d’avoir un énoncé ( et des applications concrètes ) moins rapide des concepts avancés dans l’entretien , s’agissant de l’économie sortie de son corset des flux financiers et conçue comme une « clinique » de la société . Même remarque s’agissant de la remise à plat de la comptabilité ( préciser d’ailleurs de quelles comptabilités on parle ,de façon très factuelle ).
Sur l’aspect marche du monde , nous voilà avec une internationale de plus ( celle des scientifiques mais sans doute aussi des juristes ) .
Grande angoisse sur la capacité des nouvelles armes systémiques préalables incontournables , à devenir disponibles avant la sempiternelle conflagration au mieux stérile , au pire rétrograde . A évoquer avec François Ruffin ? Il vous cite , bien sur , mais la mise au point , la diffusion , la recherche d’adhésion ne peut être que le fait d’une nébuleuse de chercheurs et praticiens de terrain , et d’une nébuleuse ( internationale selon moi ) de politiques .
Le physicien de service peut vous dire que ça n’a pas grand rapport avec la physique.
C’est plutôt la suite du jeu derridien, « différence/différance », « néguentropie/néganthropie », si je me fais à peine méchant.
Pour ceux qui aiment la philo « solide », c’est pas bien joli, mais pour ceux comme quoi qui se disent qu’il faut bien une sorte de « méthode » pour sortir du cadre (c’est contraditoire par principe, une méthode, est une « odos », un chemin, et aucun chemin ne sort du cadre « tout seul »), alors pourquoi pas appeler ce qui donne lieu à une sorte de « dépassement » de ce mot là. Si vous le reliez à 3% de conatus, et à la « sublimation des pulsions », et au « projet » sartrien, on est là sur ce qui fait un cerveau : corréler ce qui ne l’était pas au départ, en espérant une sorte d’appréciation collective « par le haut », le contraire de l’appréciation pulsionnelle « par le bas » (je vais au plus vite).
Stiegler a déjà souligné plusieurs aspects, dont l’intermittence de ce processus (les « timiotata », eh oui, me voila intermittent du BPJ, sinon du spectacle) .
Là j’avoue que j’ai écouté tout en travaillant à autre chose, et que Stiegler a ressorti son attirail déjà bien construit, sans chercher vraiment à se mouler aux originalités du taulier, sinon pour mentionner la « philia » aristotélicienne (il y avait eu un petit débat au théâtre de la Colline, vers 2014 sur le côté « pas si aristotélicien » … voire platonicien de Stiegler, PJ le piquant un peu là-dessus). L’intérêt de son vocabulaire qui « touche à tout et à rien » est aussi de pouvoir rentrer dans toutes les logiques possibles et inimaginable d’un territoire urbain comme le 9-3, où i la monté son opération de « territoire contributif » avec Le Braouzec et al sur la plaine St Denis (après avoir monté des confs au théâtre de St Denis) . Si Eric Piolle faisait la même chose à Grenoble, il faudrait qu’il aille trouver des choses moins courantes dans le boboïsé Grenoble. La place St Bruno est le début du 9-3 ultra local, mais question échelle, c’est pas encore à la taille.
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C’est donc tourné en 1965, la prise de vue est splendide, on pense au style de Cassavetes dans Shadows (1959).
Mmmm… Ce n’est pas « différence et répétition » mais plutôt « analogie et hiérarchisation » qui seraient au cœur de l’affaire.. Intuitivement…
Je ne suis pas grand fan de Bluegrass, mais ceux qui dansaient sur cette musique avaient l’air d’être très heureux…
Sans capteurs (la vue, le toucher, l’odorant, la saveur, les sonorités) les réseaux neuronaux artificiels sont bougrement handicapés. Ils ne…
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