6 réflexions sur « Mes 15 films préférés de Clint Eastwood (de 5 à 1) »
Clint Eastwood est l’acteur et metteur en scène qui représente le mieux les contradictions du peuple américain.
De « Sudden impact », un film plutôt réac de droite à « Outlaw Josey Wales », en passant par d’autres cités , on peut noter que Clint Eastwood balaie tout ce que les USA font de pire et de mieux dans le même temps.
C’est à la fois réjouissant et inquiétant, en fait il montre que l’on peut toujours s’attendre au pire !
Il y a un intrus : « Thunderbolt and Lightfoot » n’a pas été mis en scène par Clint Eastwood mais par Michael Cimino (dont c’est le premier long métrage). Mais on pense qu’Eastwood a largement conseillé Cimino sur le tournage, et le film semble être le résultat de leurs deux approches (les rapports sado-masochistes de la brute qui martyrise son acolyte ne correspondent pas au masochisme eastwoodien mais se présentent davantage comme une version pathologique des bagarres fordiennes – Ford, grande influence de Cimino – et annoncent les rapports dégénérés entre les geôliers et les prisonniers de « Voyage au bout de l’enfer » ; le travestissement, c’est aussi plus Cimino qu’Eastwood). Sans doute Eastwood avait-il l’intention de s’impliquer plus largement dans le film, de « superviser » Cimino, au départ, mais il a raconté ensuite s’être vite aperçu que le nouveau venu était tout à fait capable et qu’il avait sa vision des choses. Il l’a donc laissé faire, tout en constatant que sur le plan de l’interprétation, Jeff Bridges lui volait la vedette.
En revanche on peut attribuer, je crois, un autre film à Eastwood, alors qu’il ne l’a pas signé : l’intéressant « Tightrope » (réalisé officiellement par Richard Tuggle, scénariste employé par la Malpaso dont ce serait la seule réalisation notable, qui était en fait lui-même dirigé par Eastwood sur le tournage). Le personnage qui y est interprété par Eastwood est un flic qui cherche à arrêter un double criminel qui a les mêmes pratiques sexuelles sado-masochistes que lui et s’en prend à sa fille (jouée par la propre fille d’Eastwood, Alison, 13 ou 14 ans à l’époque). J’imagine que le film avait dû être jugé trop sulfureux pour l’image publique d’Eastwood et l’inciter à la prudence en se retranchant derrière le nom d’un proche collaborateur, tout en dirigeant le film dans l’ombre.
Et bien moi je suis plus Redford qu’Eastwood et si je loue la trilogie Leone, et quelques westerns de son acabit, la personne privée me chaud peu – Trump n’est pas raciste selon lui, c’est le poliquement correcte qui invertit tout – un libertaire millionnaire what else ?
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Clint Eastwood est l’acteur et metteur en scène qui représente le mieux les contradictions du peuple américain.
De « Sudden impact », un film plutôt réac de droite à « Outlaw Josey Wales », en passant par d’autres cités , on peut noter que Clint Eastwood balaie tout ce que les USA font de pire et de mieux dans le même temps.
C’est à la fois réjouissant et inquiétant, en fait il montre que l’on peut toujours s’attendre au pire !
c’est pas Clint qui a fait Bird le film sur Charlie Parker ?
Il y a un intrus : « Thunderbolt and Lightfoot » n’a pas été mis en scène par Clint Eastwood mais par Michael Cimino (dont c’est le premier long métrage). Mais on pense qu’Eastwood a largement conseillé Cimino sur le tournage, et le film semble être le résultat de leurs deux approches (les rapports sado-masochistes de la brute qui martyrise son acolyte ne correspondent pas au masochisme eastwoodien mais se présentent davantage comme une version pathologique des bagarres fordiennes – Ford, grande influence de Cimino – et annoncent les rapports dégénérés entre les geôliers et les prisonniers de « Voyage au bout de l’enfer » ; le travestissement, c’est aussi plus Cimino qu’Eastwood). Sans doute Eastwood avait-il l’intention de s’impliquer plus largement dans le film, de « superviser » Cimino, au départ, mais il a raconté ensuite s’être vite aperçu que le nouveau venu était tout à fait capable et qu’il avait sa vision des choses. Il l’a donc laissé faire, tout en constatant que sur le plan de l’interprétation, Jeff Bridges lui volait la vedette.
En revanche on peut attribuer, je crois, un autre film à Eastwood, alors qu’il ne l’a pas signé : l’intéressant « Tightrope » (réalisé officiellement par Richard Tuggle, scénariste employé par la Malpaso dont ce serait la seule réalisation notable, qui était en fait lui-même dirigé par Eastwood sur le tournage). Le personnage qui y est interprété par Eastwood est un flic qui cherche à arrêter un double criminel qui a les mêmes pratiques sexuelles sado-masochistes que lui et s’en prend à sa fille (jouée par la propre fille d’Eastwood, Alison, 13 ou 14 ans à l’époque). J’imagine que le film avait dû être jugé trop sulfureux pour l’image publique d’Eastwood et l’inciter à la prudence en se retranchant derrière le nom d’un proche collaborateur, tout en dirigeant le film dans l’ombre.
Et bien moi je suis plus Redford qu’Eastwood et si je loue la trilogie Leone, et quelques westerns de son acabit, la personne privée me chaud peu – Trump n’est pas raciste selon lui, c’est le poliquement correcte qui invertit tout – un libertaire millionnaire what else ?
Impitoyable ! (Le film, pas vous…)
Le désir, entre la vie et la mort : https://www.hebdo-blog.fr/sur-la-route-de-madison-faire-couple-avec-le-desir/