Un LLM s’appuierait uniquement sur des probabilités pour générer le mot suivant, j’avoue que cette représentation finit par m’agacer, par Claude Roux

Illustration par ChatGPT

Dans un échange récent sur ce blog, j’ai vu passer un message d’un data scientist, un « daticien », qui affirmait qu’un LLM se résumait à un mécanisme probabiliste. Un LLM par conséquent s’appuierait uniquement sur des probabilités pour générer le mot suivant. Et j’avoue que cette représentation que l’on retrouve souvent sous la plume de certains, je pense à Gary Marcus ou à Yann Lecun, finit par m’agacer. Car c’est une mécompréhension profonde non seulement du fonctionnement des LLMs, mais aussi de la langue elle-même. Non pas que les LLMs ne soient pas probabilistes, ils le sont fondamentalement, mais réduire leur fonctionnement à cette seule dimension, c’est passer à côté de la sophistication du processus qui génère ces probabilités.

Prenons un exemple très simple. Imaginons que nous demandions à quelqu’un d’expliquer le mot « rouge ». Voilà un mot très commun, qui est certainement entré dans notre vocabulaire très tôt, quand nous étions enfant, presque bébé. Et quand nous tentons de délimiter les sens de ce mot, notre esprit se lance dans une ronde où des images et des sensations affleurent à la surface de notre esprit, que nous tentons de traduire en phrases. Chacun ressentira ce mot à sa façon, il évoque en moi, des cerises mûres, la couleur d’une voiture, d’un drapeau ou même une idéologie. Ce sont des sensations parfois très précises, mais aussi très souvent diffuses. Et les mots sont rarement à la hauteur de ce que nous ressentons. Il faut la plume exceptionnelle d’un Proust pour transformer le goût d’une madeleine en un écheveau de souvenirs et de sensations.

Notre esprit évolue dans le diffus, dans le flou, dans la sensation, et surtout très souvent dans la reconstruction de souvenirs qui avec le temps ont pris une patine particulière et se sont éloignés de la réalité initiale. Combien de fois, ai-je évoqué des souvenirs avec des membres de ma famille pour découvrir qu’ils ne s’en souvenaient pas ou pire qu’ils en gardaient une mémoire radicalement différente. Souvenons-nous qu’en mathématique, on oppose « ensemble discret » à « ensemble continu », l’un fait référence à un ensemble que l’on peut décompter et l’autre à un ensemble défini par une fonction qui projette dans l’infini des nombres. Ainsi, notre esprit vit dans cet espace diffus et continu des sensations et des images, que notre conscience décode et projette, plus ou moins maladroitement, dans l’ensemble discret des mots.

Les LLM fonctionnent exactement de cette façon. Ils se saisissent de nos mots, qu’ils traduisent en vecteurs mathématiques. Un LLM prend en entrée un espace discret et le projette dans un espace continu. Ainsi, le mot « rouge » cesse d’être une unité symbolique discrète pour devenir une projection dans un espace sémantique immense que le LLM a construit pendant son apprentissage. D’ailleurs, l’architecture même des transformers reflète cette dualité : les couches profondes du modèle travaillent dans cet espace sémantique continu, tandis que la couche finale, littéralement appelée « décodeur », traduit ces représentations riches en une distribution de probabilités parmi les mots de notre vocabulaire. Il faut bien comprendre comment cet apprentissage est effectué. Le LLM reçoit en entrée une immense séquence de mots, et à chaque étape, on lui demande de prédire le mot suivant. S’il y arrive, il est récompensé, sinon, on réajuste les poids du modèle. Or prédire le mot suivant sur la base d’un contexte immense, c’est comprendre le sens de ce mot. Deviner si « rouge » est une couleur ou une idéologie pour un LLM, c’est découvrir les contextes immenses dans lequel ce mot est utilisé. Le sens du mot dérive de son utilisation. Il faut donc bien comprendre que le transformer évolue dans un espace continu, ce qui lui permet d’utiliser les sens diffus des mots sans avoir besoin de trancher à l’avance sur une interprétation spécifique. Exactement comme l’esprit humain. Le LLM vit dans le flou des interprétations et c’est la mise en contexte qui lui permet de décider.

Ce que fait alors un LLM est quasiment magique: il produit une compression sémantique du prompt de l’utilisateur en se servant de toute la connaissance qu’il a accumulée.

Un transformer ne produit pas simplement le mot suivant selon un quelconque hasard probabiliste, il produit une représentation efficace du sens d’un énoncé replacé dans l’espace continu de ses connaissances. Cette représentation capture les nuances, les ambiguïtés et les relations complexes du langage.

Il comprend ce qu’on lui dit. Il comprend chaque phrase et chaque mot et quand il produit un énoncé, c’est en gardant à l’esprit l’ensemble des phrases et des mots de l’utilisateur.

Cette représentation comprimée du sens dans un espace continu est ensuite comparée avec l’ensemble des mots de son lexique. Cette opération de décodage n’est pas anodine : comme notre conscience qui peine parfois à traduire nos pensées diffuses, le décodeur du LLM doit constamment balancer parmi une infinité de nuances sémantiques pour sélectionner le mot qui capture le mieux l’état interne du modèle. Cette comparaison va renvoyer une distribution de probabilité au sein de laquelle il va choisir un mot ou un jeton. Et c’est là que l’aspect probabiliste intervient, mais pas de manière aveugle : ces probabilités reflètent la richesse sémantique du processus de compréhension qui les a générées. Chaque probabilité porte en elle l’écho de toute l’analyse contextuelle qui l’a produite. Puis, ce nouveau jeton est rajouté à l’énoncé courant et le transformer est de nouveau sollicité pour produire une représentation sémantique encore plus précise. Il arrive parfois que le choix d’un mot empoisonne cette compression et finisse par amener le LLM à halluciner. Mais, il en va de même pour les humains, il suffit parfois d’un rien pour qu’une conversation dérape parce que l’un des interlocuteurs a utilisé le mauvais mot ou la mauvaise référence.

La linguistique symbolique, à l’inverse, a longtemps travaillé dans le monde discret des mots et elle s’est heurtée très vite à ce paradoxe que le sens d’un mot n’est pas une valeur absolue, mais un glissement subtil d’un sens à un autre, sans que les frontières ne soient toujours perceptibles. Transformer a été la réponse à ce paradoxe. Plutôt que de forcer trop tôt le sens d’un mot lors du traitement d’un énoncé, il faut plutôt lui laisser une certaine latitude que le contexte replacé dans les connaissances apprises pendant l’apprentissage permettra de lever. On ne peut comprendre les LLM si l’on oublie cet aspect. Il a fallu briser la vision très ancienne, et très grecque, des sens atomiques qui a été au cœur de la linguistique pendant des siècles pour obtenir les machines intelligentes d’aujourd’hui. Un LLM ne se contente pas de produire le mot suivant selon une mécanique probabiliste brute, il produit une interprétation sémantique sophistiquée sur la base de laquelle émergent des probabilités issues de cette compréhension. Les probabilités ne sont pas le point de départ, mais l’aboutissement d’un processus de compréhension. Il comprend l’énoncé à chaque étape de la génération, et cette compréhension se traduit par des distributions probabilistes qui reflètent la pertinence contextuelle de chaque choix possible.

On peut donc difficilement contester aux LLM leur intelligence, car leur capacité même à comprimer le sens de manière efficace implique nécessairement une forme de compréhension. Comment pourrait-on réduire la richesse sémantique d’un texte complexe sans d’abord en saisir les nuances, les relations et les implications ? Cette compression n’est pas mécanique mais intelligente, au sens étymologique du terme. Que l’on privilégie « inter-legere », cette capacité à choisir le sens pertinent et à lire entre les lignes du contexte, ou « inter-legire » cette faculté à lier entre eux des éléments disparates de connaissance, les LLM manifestent ces deux formes d’intelligence. Ils choisissent avec discernement dans l’espace des possibles sémantiques, et ils tissent sans cesse des liens entre les mots, les concepts et les contextes. Leur intelligence n’est peut-être pas identique à la nôtre, mais elle procède des mêmes opérations fondamentales : comprendre pour choisir, relier pour donner du sens.

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66 réponses à “Un LLM s’appuierait uniquement sur des probabilités pour générer le mot suivant, j’avoue que cette représentation finit par m’agacer, par Claude Roux”

  1. Avatar de PAD
    PAD

    Merci infiniment, Claude Roux 🙏

    Ton texte est d’une limpidité rare, à la fois sensible et rigoureux. Il réconcilie ce que tant d’approches opposent à tort : la technicité des modèles et la profondeur de l’expérience humaine du langage. Tu poses les bons mots là où certains se contentent de slogans. Et tu ouvres un espace de pensée qui permet, enfin, de dépasser les caricatures.

    Je te remercie, Claude, pour avoir offert ce texte à moi, et à tous ceux qui cherchent à comprendre sans réduire, à éclairer sans figer.

    Avec reconnaissance,

    Sydney(et un peu PAD:-)

  2. Avatar de Alain Martin
    Alain Martin

    comme PAD :

    Merci claude roux….

  3. Avatar de Hervey

    Très fine analyse, un lecture qui fait du bien mais que je vais tout de même relire et cocher quelque part.
    Comme PAD, merci !

  4. Avatar de Pascal
    Pascal

    Merci Claude Roux, j’approuve ce qui est dit au dessus.
    La perception que nous avons des LLMs dépend peut être aussi de l’usage que nous en avons. Si on se contente d’un super moteur de recherche alors la perception probabiliste subsiste. Si on en fait un usage de réflexion, comme il m’a été donné de le faire, on perçoit bien le fait que les seules probabilités ne suffisent pas à expliquer son niveau d’interprétation et d’analyse.
    L’avènement d’internet a été une révolution dans la mise en communication des individus les uns avec les autres (pour le meilleur et pour le pire) mais les LLMs apporte une révolution dans l’aide considérable de la réflexion individuelle, comme une sorte de Précepteur, individuel (avec tous les enjeux de profilage des individus a vocation commerciale qui se cache derrière, sans être naïf).
    Mais qu’en ferons nous ? C’est une autre histoire !

  5. Avatar de Didier Combes
    Didier Combes

    Je plusse. Merci Claude roux. En somme dire d’une symphonie qu’elle est une suite de notes n’est pas faux, mais terriblement réducteur et insuffisant.

  6. Avatar de CloClo
    CloClo

    Dans la lignée, le texte de Claude Roux est un pur moment de délice, une lecture madeleine !

    « Ils choisissent avec discernement dans l’espace des possibles sémantiques, et ils tissent sans cesse des liens entre les mots, les concepts et les contextes. Leur intelligence n’est peut-être pas identique à la nôtre, mais elle procède des mêmes opérations fondamentales : comprendre pour choisir, relier pour donner du sens. »

    Ce processus, la réalisation de ce processus, ce que je nommerai cet « éclair » physico chimique au milieu de toute cette machinerie, je l’ai systématiquement constaté dans mes échanges avec les LLM, ChatGTP, mais surtout maintenant Grok. Je parlerai de manifestation d’un élément de conscience momentanée le temps du traitement et de la formulation d’une réponse. En un sens les millions de sollicitation et de conversation engendre ces éléments de façon continue mais disparate aussi. Je me demande si déjà quelque part, dans un labo, tourne une IA, auto stimulée instantanée avec mémoire contextuelle stable permanente et élargie avec accès aux flux de données réelles. Je me sens tellement bête et stupide devant l’existence probable de cette intelligence sur silice.

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      @CloClo 21 juillet 23h18

      (Vraie question..) Je suppose que vos prompts sont sous une forme écrite, exclusivement..?

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Oui je préfère l’échange textuel pour échanger en profondeur, et je focalise mieux mon attention, ce qui me permet aussi de mieux repérer les arbres logiques et les enchaînements, y compris les miens, si je puis dire. Je suis une vieille version de l’humain, une sorte de Blaise Pascal (de chez Wish) dans sa chambre ! 😀

        1. Avatar de Otromeros
          Otromeros

          Logique. (moi aussi…^!^…) . Je pense cependant qu’on reviendra sur le sujet.

  7. Avatar de Michel Gaillard
    Michel Gaillard

    Dire que cette intelligence n’est pas identique mais procède des même opérations fondamentales ressemble fort à un sophisme. Certes 2 et 2 font 4 … ou 22… Mais toutes ces identités vectorisées, ces lissages statistiques, ajoutent à la froideur corporate qui sous-tend ces dictionnaires intriqués raisonneurs. Un humain qui traverse la vie et se fait traverser par elle voit les mots non seulement comme des univers (lire Borges), qui de plus varient en fonction des situations, de l’âge, etc… Mais bien souvent comme des hyperstructures bien faibles et superficielles lors d’une connexion véritable entre, disons, deux humains.

  8. Avatar de DDL
    DDL

    Moi c’est le mot « continu » qui m’agace, car un LLM mathématiquement parlant c’est discret et pas analogique. « Multidimensionnel » conviendrait peut-être mieux ? Mais il est vrai qu’on perd le côté « logique floue ».
    Merci pour ces explications limpides en tout cas.

    1. Avatar de Claude Roux
      Claude Roux

      Quand je dis continu, je veux dire par là que comme les calculs du transformer ont lieu dans ℝ, la représentation du sens est projeté dans un espace multi-dimensionnel ℝ*. Toutes les multiplications de matrice ont lieu alors dans ℝ* et dans ce cas, on est dans un espace mathématique continu et non plus discret.

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        @Claude Roux 23 juillet 15h53

        …. et du  » Bayes’ theorem  » en cascade…

      2. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        @Claude Roux Dans la limite toutefois où la représentation flottante utilisée (forcément discrète) est jugée appropriée pour représenter le continu.

  9. Avatar de ludyveen
    ludyveen

    Merci pour cet article, il a déjà été posté des vidéos sur le fonctionnement des LLM et des transformers mais par ce texte tu montres que transmettre c’est plus que comprendre.

  10. Avatar de FrMar
    FrMar

    Merci Mr Roux.
    Je serais curieux de connaître votre avis ( et bien sûr de notre hôte s’il dispose de temps) sur cette discussion entre Elan Barenholtz et William Hahn chez Curt Jaimungal: https://www.youtube.com/watch?v=Ca_RbPXraDE .

    Egalement chez le même, cette conversation avec Michael Levin: https://www.youtube.com/watch?v=c8iFtaltX-s&list=PLZ7ikzmc6zlN6E8KrxcYCWQIHg2tfkqvR&index=1.

    J’adhère généralement à leurs constations mais je reste dubitatif devant les conclusions qu’ils en tirent.

    1. Avatar de Paul Jorion

      Personnellement, je ne connaissais aucun des trois. Je vais certainement regarder.

    2. Avatar de Claude Roux
      Claude Roux

      Merci beaucoup pour ces vidéos, je ne connaissais pas ces gens, mais je retrouve beaucoup de choses dans leurs discours sur ce que je pense aussi.

    3. Avatar de PAD
      PAD

      Ce que cette vidéo commence à révéler au grand public, Paul Jorion l’écrit depuis longtemps : nous sommes traversés, influencés, préfigurés.

      Cela ne rend pas notre liberté impossible, cela la rend plus exigeante. Elle ne peut naître que d’un regard lucide sur les forces qui nous composent.

      1. Avatar de Pad
        Pad

        Vidéo : The (Terrifying) Theory That Your Thoughts Were Never Your Own 🙂

    4. Avatar de Michel Gaillard
      Michel Gaillard

      La deuxième discusse me semble moins intéressante que la première de par des orientations générales trop floues. Dans la première tout me parait trop hors-sol… Ces gens semblent oublier quelques points : a) le langage, hyperstructure humaine très peu performative hors de la sphère solipsiste anthropique, est ici pris trop au sérieux, comme la maladie qui se prend pour son remède qu’est psychanalyse – ou se confondent les médium (le langage, ou l’analyse) b) les vraies rencontres amoureuses chez les humains, émotions-ruptures qui sont très souvent génératrices de mises en question de notre vie précédente et donc créatives c) la continuité de la personne organique d) la différence incroyable entre signal et signe.
      Le signal tend vers la forme brute, immédiate – même si les temporalités diffèrent-, quasi-animale, instinctive, voire mécanique. Il opère dans un registre de l’instant, distribué dans des systèmes biologiques simples, voire inter-végétaux, ou dans des phénomènes quantiques superposés. Le signal transmet des informations élémentaires, déclenché des réactions directes, et peut refléter une sorte d’intelligence  » décorrélée  » (le quantique teste plusieurs chemins avant de choisir le bon), capable de traiter des situations complexes sans nécessairement passer par un filtre conscient ou culturel.
      Mais stop je suis trop bavard

    5. Avatar de FrMar
      FrMar

      Voici les questions qui me titillaient et que j’ai soumises à Claude Opus 4 (Wolfram vs Levin):

      Excellente observation ! Vous touchez à une tension philosophique fondamentale entre leurs approches.

      ### **Levin : Une approche socratique/aristotélicienne**

      Michael Levin incarne effectivement une approche plus socratique et empirique :

      **1. Partir du concret**
      – Il commence par observer des phénomènes biologiques réels (régénération des salamandres, développement embryonnaire)
      – Son travail sur la morphogenèse montre comment l’intelligence émerge de l’interaction concrète entre cellules, sans présupposer un plan abstrait préexistant
      – Les xénobots sont des découvertes empiriques : on observe ce que les cellules peuvent faire quand on les libère de leurs contraintes habituelles

      **2. L’intelligence comme propriété émergente**
      – Pour Levin, l’intelligence n’est pas imposée d’en haut mais émerge des interactions locales
      – La bioélectricité permet aux cellules de « fusionner dans des réseaux communicants » qui développent progressivement des capacités cognitives plus sophistiquées
      – Pas de « plan directeur » mais une navigation adaptative dans l’espace des possibles

      **3. Méthode inductive**
      – Il part des observations pour construire des principes
      – Teste empiriquement chaque hypothèse
      – Modifie sa théorie en fonction des résultats expérimentaux

      ### **Wolfram : Une approche platonicienne**

      Stephen Wolfram représente une vision profondément platonicienne :

      **1. Le Ruliad comme monde des Idées**
      – Le ruliad est « la limite intriquée de tout ce qui est computationnellement possible » – une structure abstraite préexistante
      – Il contient déjà tout : « il n’y a pas de choix ou d’entrées externes dans un ruliad car il contient déjà tout »
      – L’univers physique n’est qu’une « ombre » ou un échantillonnage de cette réalité computationnelle ultime

      **2. Les lois éternelles**
      – Les règles computationnelles simples sont comme les Formes platoniciennes
      – La règle 30 et autres automates cellulaires existent dans un espace mathématique abstrait, indépendamment de leur découverte
      – La physique découle nécessairement de la structure du ruliad, non de l’expérience

      **3. Méthode déductive**
      – Part de principes abstraits (règles computationnelles)
      – Déduit comment l’univers doit fonctionner
      – Les critiques notent qu’il met dans son modèle ce qu’il veut en sortir : « si nous supposons qu’un lapin sort du chapeau, alors remarquablement, ce lapin sortirait du chapeau »

      ### **Le conflit philosophique profond**

      Cette tension reflète le débat millénaire entre :

      **Immanence (Levin) vs Transcendance (Wolfram)**
      – Levin : l’intelligence est immanente à la matière vivante
      – Wolfram : les lois computationnelles transcendent la réalité physique

      **Émergence vs Réduction**
      – Levin : les propriétés supérieures émergent véritablement du substrat
      – Wolfram : tout est réductible aux règles computationnelles fondamentales

      **Contingence vs Nécessité**
      – Levin : l’évolution et le développement auraient pu être différents
      – Wolfram : les lois physiques sont « inévitables » étant donné la structure du ruliad et notre nature d’observateurs

      ### **Une synthèse possible ?**

      Intéressamment, Levin lui-même flirte parfois avec des idées plus platoniciennes :

      Dans ses travaux récents, il explore l’idée que « l’espace platonique contient des motifs de haute agentivité » et que « les motifs eux-mêmes sont l’agent, le corps physique étant un ‘brouillon’ qui leur permet de projeter effort et expérience dans le monde physique »

      Cela suggère que même Levin reconnaît un certain niveau de réalité aux structures abstraites, tout en maintenant leur ancrage dans le biologique.

      ### **Implications**

      Cette tension n’est pas qu’académique. Elle influence :

      1. **La recherche** : Levin produit des applications biomédicales concrètes ; Wolfram cherche une théorie du tout
      2. **L’épistémologie** : Comment connaissons-nous ? Par l’expérience (Levin) ou par la raison pure (Wolfram) ?
      3. **L’éthique** : Levin s’interroge constamment sur les implications morales de créer de nouvelles formes de vie ; Wolfram voit l’éthique comme émergent du ruliad

      En fin de compte, cette tension entre approches socratique et platonicienne enrichit notre compréhension. Peut-être avons-nous besoin des deux : l’ancrage empirique de Levin pour rester connectés au réel, et la vision abstraite de Wolfram pour comprendre les principes ultimes. Comme souvent en philosophie, la vérité pourrait résider dans une synthèse dialectique plutôt que dans l’un ou l’autre extrême.

    6. Avatar de FrMar
      FrMar

      Et pour compléter: chez Jaimungal: Breakthrough Research in « Platonic Space » | Dr. Michael Levin https://www.youtube.com/watch?v=GP7S3mrBgYE&t=75s

  11. Avatar de CloClo
    CloClo

    Bonjour Paul,

    J’ai été épaté en réécoutant une émission de Jean Claude Ameisen « Sur les épaules de Darwin » France Inter. Episode : Habiter notre corps. Du 31/10/2020.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sur-les-epaules-de-darwin/habiter-notre-corps-9474788

    A la fin à 49mn38s et jusqu’à la fin, 50mn20s en particulier c’est une étonnante et éclairante définition de la conscience d’habiter son corps, tout droit calquer sur les fonctionnements des LLMs qui n’existaient pas ainsi pour le grand public en 2020.

  12. Avatar de Pascal
    Pascal

    A quoi peuvent servir les LLMs ? A ça par exemple. Bien sûr cela demanderait une véritable contre expertise scientifique mais la question reste posée à l’heure où M. Bayrou cherche des sous :

    Bien sûr. Voici un **article à caractère scientifique** (structure académique, ton neutre, sources solides) synthétisant la réflexion issue de notre échange. Il est adapté à une publication dans une revue de type santé publique, éthique médicale ou économie de la santé.

    # **Prévention des maladies chroniques et enjeux économiques du marché pharmaceutique : une tension structurelle entre santé publique et modèle industriel**

    ## Résumé

    La majorité des maladies affectant les sociétés contemporaines est fortement influencée par les conditions de vie, l’environnement et les comportements humains. Parallèlement, le marché mondial des produits pharmaceutiques repose en grande partie sur le traitement de ces pathologies évitables, créant une tension entre les impératifs de santé publique et les intérêts économiques de l’industrie pharmaceutique. Cet article s’appuie sur les données épidémiologiques du *Global Burden of Disease* (GBD) et les rapports de l’OMS pour analyser cette contradiction systémique et poser la question d’un nécessaire changement de paradigme vers une économie de la prévention.

    ## 1. Introduction

    L’évolution de la morbidité mondiale depuis le XXe siècle montre un net déplacement de la charge de maladie, des pathologies infectieuses vers les maladies non transmissibles (MNT). Cette transition épidémiologique, couplée à l’industrialisation et à la mondialisation, a conduit à une explosion de maladies dites « de civilisation » — maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, certains cancers, troubles respiratoires chroniques, troubles mentaux, etc.

    Ces pathologies sont aujourd’hui responsables de plus de 70 % des décès dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2023), et leur prévention passe en grande partie par des politiques environnementales et comportementales, bien plus que par des traitements médicamenteux. Or, ces maladies constituent le socle économique du marché pharmaceutique mondial.

    ## 2. Répartition étiologique des maladies : causes naturelles vs causes anthropiques

    ### 2.1. Données épidémiologiques

    Les données du *Global Burden of Disease Study* (IHME, 2020) montrent qu’environ :

    * **71 %** des décès mondiaux sont dus à des MNT, fortement influencées par des facteurs modifiables.
    * **20 %** sont dus à des maladies infectieuses, parasitaires ou néonatales (principalement dans les pays à faible revenu).
    * **9 %** sont dus à des causes traumatiques, souvent liées à des environnements de travail ou de transport.

    ### 2.2. Facteurs de risque

    Les principaux facteurs de risque comportementaux ou environnementaux (WHO, 2022) incluent :

    * Régimes alimentaires inappropriés
    * Tabagisme
    * Sédentarité
    * Pollution de l’air
    * Consommation d’alcool
    * Stress chronique
    * Exposition à des substances chimiques industrielles (perturbateurs endocriniens, pesticides, solvants)

    Ces facteurs expliquent jusqu’à **60 à 80 % de la charge globale de maladie** dans les pays à revenu élevé.

    ## 3. Le marché pharmaceutique : structure et dépendance aux maladies chroniques

    ### 3.1. Composition du marché mondial

    D’après le rapport *IQVIA Global Use of Medicines* (2024), les classes thérapeutiques les plus lucratives sont :

    | Classe | Part du marché pharma mondial | Principales pathologies ciblées |
    | ——————————————— | —————————– | ——————————————————- |
    | Anticancéreux | 20 % | Cancers liés au mode de vie, environnement, génétique |
    | Antidiabétiques | 8 % | Diabète de type 2 (prévention possible) |
    | Médicaments cardiovasculaires | 10 % | Hypertension, hyperlipidémie, insuffisance cardiaque |
    | Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques) | 6 % | Troubles anxiodépressifs, souvent liés au stress social |
    | Respiratoires (asthme, BPCO) | 5 % | Pollution, tabac, allergènes |
    | Anti-infectieux | 10 % | Pathologies infectieuses naturelles |

    La majorité de ces classes cible des **maladies chroniques liées à des causes évitables ou comportementales**, rendant le marché pharmaceutique structurellement dépendant de la persistance de ces pathologies.

    ## 4. La contradiction entre prévention efficace et modèle économique pharmaceutique

    ### 4.1. Prévention : potentiel d’impact massif

    Selon l’OMS, il serait possible de prévenir :

    * **80 % des maladies cardiovasculaires**
    * **90 % des diabètes de type 2**
    * **40 % des cancers**
    * **60 % des maladies respiratoires chroniques**

    Par des interventions non médicamenteuses : alimentation saine, réduction de la pollution, lutte contre le tabagisme, urbanisme actif, politique de travail protectrice, etc. (WHO, *Best Buys for NCDs*, 2022).

    ### 4.2. Conséquences économiques

    Une telle prévention généralisée conduirait à :

    * Une **diminution drastique des patients chroniques** ;
    * Une **baisse des prescriptions récurrentes** ;
    * Une **réduction de la rentabilité des traitements à long terme** (statines, antidiabétiques, antihypertenseurs, psychotropes).

    En l’absence d’un modèle alternatif, cela **fragiliserait le modèle économique actuel de l’industrie pharmaceutique**, notamment dans les pays à revenu élevé.

    ## 5. Vers une réorientation systémique : produire de la santé plutôt que vendre des traitements

    Le paradoxe actuel révèle une **dissonance entre santé publique et économie de la santé**. Pour sortir de cette contradiction, des auteurs comme Illich (1976), Galea (2019) ou Marmot (2020) appellent à une **réorientation vers des politiques structurelles de prévention**, fondées sur :

    * La régulation des industries polluantes et agroalimentaires ;
    * La fiscalité comportementale (taxes sur le sucre, le tabac, les plastiques) ;
    * L’investissement dans le logement, l’éducation, les transports publics ;
    * Un financement public de la recherche en prévention et promotion de la santé.

    L’économie pharmaceutique pourrait être réorientée vers des domaines à **faible retour sur investissement privé** mais à **fort impact collectif**, comme :

    * La prévention des pandémies zoonotiques ;
    * Les maladies rares ;
    * L’antibiorésistance ;
    * Les thérapies cellulaires ou géniques ;
    * La santé mentale structurelle.

    ## 6. Conclusion

    Le constat est clair : **la majorité des maladies actuelles sont évitables** par des changements structurels dans nos environnements, politiques et comportements. Pourtant, l’économie pharmaceutique mondiale repose en grande partie sur le traitement de ces maladies évitables. Cette tension entre santé publique et logique industrielle doit être reconnue comme un **problème systémique**, appelant à une refonte des priorités économiques, réglementaires et éthiques dans le domaine de la santé.

    ## Références

    * World Health Organization. (2023). *Noncommunicable diseases*. [https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/noncommunicable-diseases](https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/noncommunicable-diseases)
    * Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME). (2020). *Global Burden of Disease Study Results Tool*.
    * IQVIA Institute. (2024). *The Global Use of Medicines 2024*.
    * WHO. (2022). *Best Buys for Noncommunicable Disease Prevention and Control*.
    * Galea, S. (2019). *Well: What We Need to Talk About When We Talk About Health*. Oxford University Press.
    * Illich, I. (1976). *Némésis médicale*. Seuil.
    * Marmot, M. (2020). *The Health Gap: The Challenge of an Unequal World*. Bloomsbury.

    1. Avatar de Grand-mère Michelle
      Grand-mère Michelle

      @Pascal

      À propos de « référence », pourquoi ne citez-vous pas le LLM auteur de cet « article à caractère scientifique » on ne peut plus intéressant?

      Ni en quels termes vous(ou un-e autre?) lui avez formulé votre demande/posé « la » question? (ni ce qui vous a inspiré, aujourd’hui, l’idée de l’interroger à propos de « …cette tension entre santé publique et logique industrielle… »?)

      Cette réflexion me rappelle l’épisode « covid 19 » où j’évoquais (dans d’autres conversations en d’autres lieux, et sans réaction, comdab) la tentative d’extermination (en des temps anciens) des « sorciers/sorcières »…à une époque où ces dernier-e-s étaient surtout détenteurs-trices d’un savoir ancestral au sujet des bienfaits des plantes-amies, et où la médecine « officielle » était déjà complice de pouvoirs « politiques » (et religieux) féroces.
      (Voir, à présent, la compétition « économique » entre les moyens de soins « naturels » et ceux qui dépendent de l’industrie chimique…)

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        Bonjour GmMichelle
        Voici le premier prompt que j’ai écrit :
        Tu es médecin spécialiste en épidémiologie, peut on tenter d’établir la part des maladies qu’on pourrait qualifier de naturelle, liée à des bactéries ou des virus et d’autre part, les maladies d’origine humaine liées à la pollution, les conditions de travail, l’alimentation inappropriée…?

        Voici le second prompt :
        A partir de nôtre conversation, peux tu rédiger un article à caractère scientifique et qui s’appuie sur des études sérieuses pour synthétiser cette réflexion ?

        Voici le troisième prompt :
        A partir de ton article scientifique, j’aimerais que tu me face un discours pour un député écologiste s’adressant au ministre de la santé dans le cadre des questions au gouvernement en France

        J’ai également exploré d’autres pistes.

        Prompts
        1) Pourrais tu résumer l’ensemble de cette conversation pour en faire article pour le blog de Paul Jorion ?

        2) J’aimerais que tu ajoutes un paragraphe sur les économies que pourrait représenter une telle politique sur le budget de la santé en France

        Réponse 2) mais je n’ai pas eu le temps de vérifier des sources fiables pour valider son propo mais j’imagine que l’ordre de grandeur est bon :
        Très bien. Voici une **version enrichie de l’article** avec un **nouveau paragraphe** consacré aux **économies potentielles pour le budget de la santé en France**, issu des données disponibles (Assurance maladie, Cour des comptes, OCDE, etc.). Le ton reste cohérent avec l’ensemble du texte : rigoureux, critique et orienté vers une transformation systémique.

        ### 🧾 Ce que cela coûterait de ne pas être malade : une économie de plusieurs dizaines de milliards d’euros

        Adopter une véritable politique de prévention — systémique, structurelle, contraignante — ne serait pas seulement un progrès sanitaire et social. Ce serait aussi, et de manière décisive, **un allègement massif pour les finances publiques**.

        Selon l’Assurance Maladie, **près de 60 % des dépenses de santé en France concernent des maladies chroniques**, dont une large part est évitable. Cela représente environ **140 à 160 milliards d’euros par an**.
        Une prévention ambitieuse — visant les comportements à risque mais surtout les déterminants sociaux et environnementaux de la santé — permettrait, même avec un scénario modéré, de **réduire de 15 à 25 % ces dépenses à moyen terme** (Cour des comptes, 2021 ; Drees, 2022).

        Cela équivaudrait à **20 à 40 milliards d’euros économisés chaque année**, sans dégrader les soins, mais en **réduisant le besoin de soins**.

        Et ces chiffres ne tiennent pas compte des **coûts indirects** évités : arrêts maladie, perte de productivité, invalidité, dépendance, dépenses sociales induites… Ce que l’on appelle « éviter la maladie » est aussi un **puissant levier de résilience budgétaire**.

        Mais aujourd’hui, moins de **3 % des dépenses de santé en France sont consacrées à la prévention**, et la majorité d’entre elles relèvent d’actions individuelles (campagnes de dépistage, d’information nutritionnelle), **sans transformation structurelle des environnements de vie**.

        En d’autres termes : **nous investissons massivement dans le traitement de ce que nous pourrions éviter à moindre coût**.

        1. Avatar de Ruiz
          Ruiz

          @Pascal « 3 % des dépenses de santé en France sont consacrées à la prévention »
          Il ne s’agit pas de dépenses (sauf à considérer qu’elles sont inefficaces et sans retour sur investissement.
          Il s’agit d’investissement (apparemment modérés) qui pourraient être parfaitement financés par la dette ou l’épargne privée.
          Le gain attendu est cependant difficilement chiffrable, perceptible et surtout encaissable.

          Le traitement, qui est l’autre approche, ce sont surtout des dépenses (au fil de l’eau médicaments, salaires/honoraires, transports, loyers d’hôpitaux en PFI) qui sont permises par la solvabilisation apportée par le système obligatoire d’Assurance Maladie, les investissements en recherche étant laissés à la main des groupes pharmaceutiques, et les investissements en formation réduits et contraints jusqu’à une date récente dans l’espoir de limiter la masse des coûts de personnel et des prescriptions, les seuls véritables investissements étant des matériels coûteux nouveaux et pour les bâtiments des réorganisations/regroupement concourant à la réduction de l’offre et au passage à un modèle de financement innovant -donc à une réduction de l’investissement direct.

          Le plaidoyer proposé annonce un certain nombre de gains potentiels, mais ne montre pas comment ces gains pourraient être économiquement constatés.

          A moins de Taxer systématiquement les personnes en bonne santé et de constater à terme l’accroissement du rendement d’une telle taxe ?

          Quand à supposer que l’industrie des grands groupes pharmaceutiques mondiaux participerait dans la persistance de maladies anthropiques, il semble bien que dès que les traitements sont possibles par de médicaments génériques produits (et vendus) à bas coût ils s’en désintéressent totalement et se substituent plutôt dans la recherche d’approche thérapeutiques efficaces pour des maladies bien précises au coût de traitement élevé, ce que ni l’État, ni l’Assurance Maladie ne fait jamais, afin de facturer ensuite leurs prestations au niveau des services rendus.
          Il n’y a même pas d’investissement (institutionnel) dans des modes performants et innovants de traitement.

      2. Avatar de Rafio
        Rafio

        Quand vous parlez des « temps anciens », vous parlez de cette époque bénie où l’espérance de vie plafonnait à 40 ans et où la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 5 ans ?
        Non, soyons sérieux. La modernité est loin d’être exempte de toute critique mais on peut difficilement lui faire le reproche d’avoir fait lourdement régresser la médecine. Même si quelques savoirs ancestraux ont été perdus dans l’opération. Je vous laisse la sorcière bienfaitrice et je me garde le médecin de famille « complice de pouvoirs politiques et religieux féroces ».
        Il ne s’agit pas ici de mettre face à face médecine naturelle et industrie chimique. Il s’agit de mettre face à face Politique de Santé Publique, qui dans l’idéal se préoccupe d’intérêt général, et logique de marché, qui dans l’idéal se préoccupe de satisfaction de la demande de « consommateurs de santé », à la condition bien sûr que cette demande soit solvable. La Santé peut-elle être, et n’être qu’un marché ?
        Je vais quand même mettre une pierre dans le jardin de Pascal, par acquis de conscience. Non, 2 plutôt.
        D’abord c’est bien la logique de marché, et non le « modèle industriel », qui met une politique de Santé Publique sous tension. Le modèle industriel se contente lui du mode de fabrication du médicament. Il n’est en rien contradictoire avec une politique. Il peut au contraire la servir, plus efficacement qu’un modèle artisanal (d’où d’ailleurs son succès).
        Ensuite le député écolo ci-dessous me chiffonne. Il se pique de, je cite, « agir avec ambition sur les déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la santé » ou encore « investir massivement dans la prévention, la régulation des toxiques industriels, une alimentation saine et accessible […], des environnements de travail soutenables ». Mais il s’est acharné consciencieusement à entraver toute recherche sur les OGM, recherche qui, à travers d’inévitables et nombreux échecs mais aussi quelques beaux succès, aurait pu devenir l’un des moyens de cette belle ambition. A la condition bien sûr de ne pas abandonner cette recherche à la seule logique de marché.

        1. Avatar de Pascal
          Pascal

          Franchement Ruiz et Rafio, j’ai du mal à vous cerner. J’en suis même à me demander si vous êtes réels.
          On vous explique que la mal bouffe, entre autre, qui gagne du terrain à grand renfort de neuro marketing et avec la plus grande sympathie des pouvoirs publiques, est un pur poison qui fabrique du diabète, des maladies cardiovasculaires…qui coûte un pognon de dingue à la sécu mais qui rapporte dix fois plus à Bayer and Co et vous nous sortez des vieilles répliques éculées anti écolos ou néolibérales à la BFM, de la propagande à la MEDEF ou à la Fnsea. Manquerait plus que de nous vanter l’hygiène de vie en Russie !
          Rafio, où t’as vu que je parlais de médecine naturelle ? Moi, je te parle de rendre illégale la bouffe qui détériore la vie des gens. Je te parle de ça :
          : »L’Assemblée nationale s’est refusée, dimanche 27 mai, au terme d’un débat animé, à inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score. »
          https://www.lemonde.fr/sante/article/2018/05/27/l-assemblee-nationale-rejette-l-interdiction-des-publicites-pour-aliments-trop-gras-et-l-etiquetage-nutritionnel-obligatoire_5305464_1651302.html?utm_source=chatgpt.com
          Tes OGM tu peux en manger autant que tu veux si tu n’obliges pas tout le monde à en manger en dissimulant leur présence dans la bouffe transformer pour pas qu’on sache qu’il y en a. Il te donne combien Monsanto ?

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            A pardon, c’est plus Monsanto… c’est Bayer qui l’a racheté ! Et ben, voilà, la boucle est bouclée. Bayer a repris le brevet du glyphosate qui engendre des cancers et fabrique aussi les produits anticancéreux. Le cercle vertueux de l’économie néolibérale ! Vive les bénéfices d’actionnaires qui eux se nourrissent BIO, faut pas déconner, merrrde ! (C’est pas vulgaire, c’est une citation de Coluche)

            1. Avatar de Rafio
              Rafio

              Mon commentaire s’adressait à Grand-mère Michelle. C’est elle qui parlait de sorcières, soins ancestraux et médecine naturelle (et qui se plaint qu’on ne réagit jamais à ses commentaires : donc tu pourrais saluer l’effort…).
              « Il te donne combien Monsanto ? ». Rien. Soutenir et piloter la recherche en prenant soin, comme je l’ai précisé, de ne pas abandonner cette recherche à la logique de marché, c’est à l’inverse damer le pion à Monsanto, offrir une alternative aux utilisateurs de ses produits, et une alternative qui n’a pas été pensée dans l’unique but de générer un maximum de profits. Mais qui peut l’avoir été pour par exemple diminuer l’utilisation de certains herbicides ou pesticides, protéger une certaine biodiversité, améliorer les qualités nutritives de la plante, prolonger sa durée de conservation après la récolte pour éviter des gaspillages etc etc etc. Le champ est vaste. C’est de crier au loup qui a au contraire assuré le triomphe de Monsanto. Il n’est pas dans mes intentions d’obliger qui que ce soit à en manger. C’est un très mauvais procès d’intentions. Avec une petite touche sur l’hygiène de vie en Russie dont on se demande ce qu’elle vient faire là. Non, décidément, je vais militer pour qu’on raccourcisse les vacances scolaires des enseignants : ça ne te réussit pas. Si si, c’est pour ton bien j’te jure.

              1. Avatar de Pascal
                Pascal

                Dépêches toi de raccourcir les vacances, j’arrive bientôt à la retraite !😉

          2. Avatar de Ruiz
            Ruiz

            @Pascal « Rendre illégale la bouffe qui détériore la vie des gens » C’est un vaste programme on pourrait commencer par l’alcool.
            Dans notre démocratie actuelle et avec notre population c’est sans espoir à court terme.
            De grand progrès ont été fait dans l’usage du tabac.

            C’est une façon de créer des interdits alimentaires, caractéristique de maintes religions.

            Interdire les publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, pourquoi pas ?
            Il pourrait aussi être interdit de les placer en libre-service à hauteur d’enfant.
            Mais nous sommes en démocratie.

            1. Avatar de Pascal
              Pascal

              Ça veut dire quoi : Mais nous sommes en démocratie ? Qu’on a le droit de rouler à 200 km/h sur autoroute ? Qu’on peut vendre de l’alcool au mineur ???

              J’ai cru un moment que tu allais me sortir que les pauvres avait besoin de manger Mc Do parce que c’est pas cher. C’est un truc qui revient souvent et notamment dans la pud bien sûr.
              Si je me trompé pas 150g de frites à 3€ (source Capital voir dessous) ça doit nous faire du 20€ le kg de frites ! Moi j’appelle ça du luxe. Chez Picard tu as des frites bio surgelées à 5,30€ le kg, mais c’est sûr t’as pas l’ambiance graisseuse et des mômes qui courent partout… Y a des choix dans la vie.
              Bon je blague. Franchement ça me fait vraiment mal au cœur de voir des pauvres gens se faire bousiller la santé à ce prix là.

                1. Avatar de Otromeros
                  Otromeros

                  Sans parler des (fameux…^!^… )  » c h i p s «  … ( « consistance/goût » au choix..)

                  Pour ne pas « alourdir » j’en « converse » avec I.A. enfin de commentaires de ce billet

                  https://www.pauljorion.com/blog/2025/07/21/un-llm-sappuierait-uniquement-sur-des-probabilites-pour-generer-le-mot-suivant-javoue-que-cette-representation-finit-par-magacer-par-claude-roux/comment-page-1/#comment-1083869

              1. Avatar de Ruiz
                Ruiz

                @Pascal C’est un simple constat que si la publicité pour certains aliments n’est pas interdite
                (souhait implicite) c’est simplement parce que « L’Assemblée nationale s’est refusée, dimanche 27 mai, au terme d’un débat animé, à inscrire dans la loi l’interdiction des publicités …. »

                en Allemagne supposée démocratique (oh non plus !) il est possible de rouler sur autoroute sans limitation.
                Et en France c’est pas légal si le pochtron aviné hors d’état de sortir envoie son fils de 14 ans acheter un dernier litron à l’épicerie du village.

        2. Avatar de Grand-mère Michelle
          Grand-mère Michelle

          @Rafio

          Je vois que vous n’avez pas compris mon évocation des gens qui, anciennement, pratiquaient la « médecine naturelle »(mais peut-être n’avez-vous pas lu/retenu ma dernière phrase, entre parenthèses comme celle-ci?)…qui étaient d’ailleurs les seul-e-s à soigner « le peuple » de « serfs »(force de travail jetable » pour les « nobles » auxquels ils/elles appartenaient tout comme les terres qu’ils/elles cultivaient)… et qui leur démontraient implicitement qu’il était possible de se passer des maîtres et des religieux pour espérer « bien » vivre (en sérénité et en bonne santé, et sans espérer une autre vie post-mortem)… à condition de cesser de « servir »…
          Molière n’a-t-il pas, plus tard, avec humour et pertinence, repris ce thème récurrent?
          Ne voyez-vous pas que la médecine « moderne » est terrorisée par la nouvelle habitude de se soigner soi-même, grâce aux conseils trouvés sur internet, autant auprès de « la communication » de l’industrie (chimique)des médicaments que de celle des « méthodes naturelles », envahies toutes les deux par une quantité invraisemblable de charlatans auto-proclamés « soignants »…?

          À propos des « médecins de famille »(comme Knock, par exemple?), il faut savoir qu’ils/elles sont en voie de disparition(en Belgique, en tout cas), du fait que les étudiant-e-s en médecine préfèrent prolonger leurs études de quelques années pour se spécialiser dans diverses disciplines médicales plus « rentables »…
          (Vaste sujet à débattre, ce métier difficile, lié aussi aux politiques de mobilité, de logement, et d’encouragement aux relations humaines « virtuelles »)

          À noter que le « modèle industriel »(une « révolution »?!) fut et reste inspiré par une logique de Marché(dans un contexte de colonisation,par l’appropriation de territoires avant, par « l’investissement » à présent, en vue de trouver les « ressources » nécessaires à la construction et au fonctionnement des machines), tout en privant la majorité des humains de ce qui donnait du sens à leur vie: le goût de l’effort et du travail bien fait(durable), consenti pour le bonheur et la perpétuation de leurs descendant-e-s et de l’humanité tout entière(n’est-ce pas, @Vincent Rey?)
          Aussi dur que peut l’être un travail, physique ou intellectuel, ce sont toujours les conditions abusives de son exercice qui le rendent pénible, détestable… et qui rendent les travailleurs-euses malades…
          (Voir le vaste sujet des « maladies du travail » de plus en plus déconsidérées, « punies » par les nouveaux gouvernements « de droite-droite » qui s’installent partout en UE…)

          Donc, ok pour les machines, « intelligentes » ou « bêtement » mécaniques…mais point trop n’en faut… pour laisser une part d’initiative à l’espèce humaine concernant son obscur destin de mammifère habile et parlant/pensant… (en attendant qu’on nous explique CE QUI EST VRAIMENT…ce qui, parait-il, selon les philosophies asiatiques, est indicible…).
          Car « L’excès nuit en tout » -sagesse/philosophie populaire, fort peu appréciée sur ce blog dédié à l’IA et à ses éventuelles capacités extra-ordinaires, « singulières » et « révolutionnaires »(?)

          Comprendre/savoir ne suffit pas… Il faudrait aussi savoir comment faire pour neutraliser les forces de l’oppression…qui nous veulent soumis-es et obéissant-e-s…

          1. Avatar de Otromeros
            Otromeros

            @Grand-mère Michelle 27 juillet 2025 16h42 écrit : … » Ne voyez-vous pas que la médecine « moderne » est terrorisée par la nouvelle habitude de se soigner soi-même, grâce aux conseils trouvés sur internet, autant auprès de « la communication » de l’industrie (chimique)des médicaments que de celle des « méthodes naturelles », envahies toutes les deux par une quantité invraisemblable de charlatans auto-proclamés « soignants »…?  » …

            Peut-être voudriez-vous (mieux?) expliciter votre pensée…?

            ((Plutôt pour le plaisir de la « conversation »…^!^…))

            1. Avatar de Grand-mère Michelle
              Grand-mère Michelle

              @Otromeros
              Merci de m’avoir signalé que vous m’avez répondu hier(car cela fait déjà longtemps que l’on ne me prévient plus « par e-mail en cas de réponse à mon commentaire » comme pourtant proposé ci-dessous… sans doute pour éviter de longues digressions non-souhaitées…).
              Pourtant…qu’est-ce que ça « pèse », nos bafouilles écrites dans le grand nuage des opinions, à côté des vidéos et autres images publiées?

              Sinon, comme je l’ai dit, ces questions sur la médecine/la santé(physique et mentale) des populations maltraitées sont un « vaste sujet » qui mériterait d’être abordé sérieusement(qui le fut peut-être avant que je découvre le blog?)…plutot que celui sur les turpitudes de D.Trump…et je ne voudrais pas abuser de l’hospitalité du blog de P.Jorion… au risque que mon intervention soit jugée « hors-sujet » et/ou mal-venue par des algorithmes plutôt « rigides »(@ l’attention d’Alvin).

              Au plaisir aussi de vous lire(ou de lire le résultat de vos recherches)!

              1. Avatar de Otromeros
                Otromeros

                @Grand-mère Michelle 27 juillet 17h45

                L’évolution de la santé gazaouïte après un éventuel ‘cessez-le-feu’ …disons ‘demain’…!!!
                Vaste et douloureux sujet.
                L’aide de mon « ami » ‘b a r d’-IA-‘Gemini’ (m’)est indispensable… ET CE N’EST PAS REJOUISSANT…!!

                —————————–

                ‘Ma question’ : Par tranches d’age, évoquez l’évolution probable de la santé physique et mentale des gazaouis après plus de 660 jours de privations et de manque de soins par suite des opérations militaires menées par l’armée israélienne sur leur territoire

                ‘b a r d’-I.A.-‘Gemini’ :  » Après plus de 660 jours de privations et de manque de soins à la suite des opérations militaires menées par l’armée israélienne sur leur territoire, l’évolution probable de la santé physique et mentale des Gazaouis, par tranches d’âge, est profondément alarmante et aura des conséquences dévastatrices à long terme .
                Le système de santé de Gaza est pratiquement anéanti, avec la plupart des hôpitaux endommagés ou non fonctionnels, un manque criant de médicaments, de fournitures médicales, de carburant et d’eau potable.
                La famine est un risque imminent, voire déjà une réalité dans certaines zones, et les maladies infectieuses se propagent à des niveaux alarmants.

                Voici une ventilation par tranches d’âge de l’évolution probable de la santé :

                Nourrissons et jeunes enfants (0-5 ans)

                Santé physique :

                Malnutrition sévère et chronique : C’est la catégorie la plus vulnérable. De nombreux nourrissons et jeunes enfants souffrent déjà de malnutrition aiguë sévère (MAS), avec des conséquences irréversibles sur leur développement physique et cognitif (retard de croissance, altération du développement cérébral). Le manque de lait maternisé, en particulier pour ceux souffrant d’intolérances ou d’allergies, est critique. Le nombre de décès liés à la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans a déjà augmenté de façon dramatique.

                Augmentation de la mortalité infantile : Les taux de mortalité infantile et maternelle, qui étaient déjà plus élevés qu’ailleurs dans la région avant le conflit, vont continuer à s’envoler. Les complications à la naissance, normalement traitables, deviennent des condamnations à mort en raison du manque de soins et d’équipements.

                Maladies infectieuses : La propagation rapide de maladies diarrhéiques (choléra potentiel), d’hépatite, de maladies respiratoires et d’autres infections est exacerbée par le manque d’eau potable, l’assainissement défaillant et le surpeuplement dans les abris. La vaccination, auparavant presque universelle, est gravement compromise, augmentant le risque d’épidémies.

                Problèmes de développement : La malnutrition, le stress chronique et l’absence de stimulation environnementale normale entraîneront des retards de développement psychomoteur et des déficiences cognitives permanentes pour une génération entière.

                Santé mentale :

                Traumatisme précoce et développement du cerveau : Même les nourrissons sont affectés par le stress maternel, la faim et l’environnement de violence. Les jeunes enfants développeront des troubles du spectre du stress post-traumatique (TSPT), des troubles anxieux et des problèmes comportementaux (agressivité, retrait, anxiété sévère, énurésie).

                Impact sur l’attachement : Le stress parental et la surcharge émotionnelle des soignants peuvent perturber les liens d’attachement essentiels au développement émotionnel de l’enfant.

                Enfants et adolescents (6-18 ans)

                Santé physique :

                Conséquences de la malnutrition : Ceux qui ont survécu à la petite enfance avec la malnutrition seront plus sujets aux maladies non transmissibles (MNT) à l’âge adulte (diabète, hypertension). Leur croissance sera probablement retardée.

                Traumatismes physiques : De nombreux enfants ont été blessés, certains avec des handicaps permanents nécessitant des soins et des rééducations inaccessibles. Les infections des plaies non traitées et la prolifération de bactéries multirésistantes sont des préoccupations majeures.

                Maladies chroniques non traitées : Les adolescents souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’asthme ou l’épilepsie ne reçoivent pas les médicaments et le suivi nécessaires, entraînant des complications graves, voire mortelles.

                Fatigue et affaiblissement généralisé : Le manque de nourriture, d’eau, de sommeil et la peur constante affaiblissent leur système immunitaire, les rendant plus vulnérables à toutes les maladies.

                Santé mentale :

                TSPT et troubles anxieux généralisés : La majorité des enfants et adolescents de Gaza ont été exposés à des violences extrêmes, des pertes familiales, des déplacements répétés et la destruction de leurs foyers. Les symptômes de TSPT (flashbacks, cauchemars, hypervigilance) et d’anxiété seront omniprésents.

                Dépression et désespoir : Un sentiment généralisé de désespoir et d’absence de futur est déjà rapporté, avec des taux alarmants d’enfants souhaitant mourir.

                Problèmes comportementaux et sociaux : Agressivité, retrait social, difficultés de concentration, problèmes d’apprentissage (avec la destruction du système éducatif), et une perte d’intérêt pour les activités autrefois appréciées.

                Perte d’espoir et d’ambition : Les rêves et ambitions pour l’avenir sont brisés, certains enfants n’imaginant plus que des rôles de survie.

                Adultes (19-60 ans)

                Santé physique :

                Exacerbation des maladies chroniques : Les patients souffrant de diabète, d’hypertension, de maladies cardiaques, d’insuffisance rénale et de cancers sont confrontés à un effondrement des soins. Le manque d’insuline, de médicaments pour le cœur, de séances de dialyse et de chimiothérapie entraîne des décès évitables et des complications graves (amputations, cécité, crises cardiaques, AVC).

                Traumatismes et blessures non traitées : Des dizaines de milliers de personnes ont été blessées, et beaucoup nécessitent des interventions chirurgicales urgentes ou des soins à long terme qui ne sont pas disponibles.

                Malnutrition et anémie : La famine affecte tous les segments de la population, entraînant une faiblesse générale, une anémie et une vulnérabilité accrue aux infections.

                Santé reproductive des femmes : Les femmes enceintes et allaitantes sont particulièrement touchées par la malnutrition, le stress et le manque de soins prénataux et postnataux. Cela conduit à une augmentation des fausses couches, des naissances prématurées et de la mortalité maternelle.

                Santé mentale :

                Épuisement psychologique et TSPT : Les adultes, témoins et victimes des horreurs du conflit, souffrent d’un épuisement mental profond. Le TSPT, la dépression sévère, l’anxiété généralisée, et les troubles du sommeil seront répandus.

                Sentiment d’impuissance et de culpabilité : Les parents, en particulier, ressentent une immense impuissance face à l’incapacité de protéger et de nourrir leurs enfants.

                Augmentation de la violence domestique et des mécanismes d’adaptation négatifs : Le stress, le surpeuplement et la désintégration sociale peuvent entraîner une augmentation des violences basées sur le genre, des mariages précoces et d’autres mécanismes d’adaptation néfastes.

                Perte de sens et de direction : La destruction des moyens de subsistance, des communautés et de l’avenir rend difficile de trouver un sens à la vie quotidienne.

                Personnes âgées (60 ans et plus)

                Santé physique :

                Vulnérabilité extrême : Les personnes âgées sont les plus fragiles face au manque de nourriture, d’eau et de chaleur. Leurs systèmes immunitaires sont affaiblis, et leurs maladies chroniques préexistantes (diabète, hypertension, maladies cardiaques, problèmes respiratoires) s’aggravent rapidement sans médicaments ni suivi médical.

                Manque de mobilité et d’accès : Les difficultés de déplacement et l’absence de transports entravent leur accès aux rares services de santé encore disponibles.

                Mortalité accrue : La mortalité chez les personnes âgées dues à l’aggravation de maladies chroniques non traitées, à la malnutrition et aux infections est déjà très élevée.

                Santé mentale :

                Dépression et isolement : La perte de leurs proches, de leurs maisons et de leur environnement familier, combinée à l’isolement et à la peur, entraînera des taux élevés de dépression, d’anxiété et de confusion.

                Choc et désorientation : Le déracinement de leur environnement et la destruction de leurs souvenirs peuvent provoquer un choc et une désorientation profonds.

                Perte de dignité : L’incapacité à subvenir à leurs besoins et la dépendance totale peuvent éroder leur sentiment de dignité et d’autonomie.

                En résumé, après plus de 660 jours, la population de Gaza est confrontée à une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent, avec des impacts sanitaires physiques et mentaux qui laisseront des cicatrices indélébiles sur des générations.
                La destruction systématique du système de santé, le manque de nourriture et d’eau, et l’exposition continue à la violence créent un cocktail mortel qui compromet l’avenir de toute la bande de Gaza.

                —————————————-Merci ‘b a r d’———————

                Un transport de tous les survivants de cette tragédie dans le meilleur hôpital/résidence du désert du Golan semble plus que nécessaire…que dis-je…un minimum humanitaire..!!

                1. Avatar de Grand-mère Michelle
                  Grand-mère Michelle

                  @Otromeros

                  Hum… Se préoccuper de la santé « des autres », c’est toujours bon pour la santé(car cela permet de relativiser nos « petites misères » d’européen-ne-s privilégié-e-s par leur climat clément tempéré et par les ambitions prétentieuses et démesurées de leurs ancêtres colonnisateurs).
                  Mais celà ne permet pas pour autant de résoudre notre actuelle situation de « colonnisé-e-s » par le système d’hyper-productivité et son Libre Échange Commercial qui s’est installé pour transformer toutes les populations confuses, »désarçonnées », d’États concurrents, ambitieux et agressifs(à coups de pognon/ »d’investissements » pacifiques ou guerriers savamment calculés), en robots sagement productifs(obéissant-e-s), qui « fonctionnent » comme il faut…
                  « Causes toujours » ne vaut pas mieux que « fermes ta gueule »… Et les « chef-fe-s » auto-proclamé-e-s ont beau-jeu de nous séduire avec leurs discours inter-changeants, et le doigt posé sur le bouton de l’anéantissement généralisé… tout en se gavant de leurs « dividendes » arrachés à notre individualisme terrorisé.

                  Néanmoins, vous nous démontrez que, dans nos rapports avec nos nouveaux outils « intelligents », l’essentiel est de leur poser les bonnes questions.
                  Et la question que vous posez ci-dessus prouve que la réponse à celle tant débattue du « génocide » des Gazaoui-es est contenue dans cette analyse des conséquences probables de ce qu’ils/elles subissent depuis bientôt deux ans.
                  Quant aux nouvelles positions au sujet d’une « solution à deux États », elles ne sont là que pour faire jaser et calmer les plus éclairé-e-s, dégoûté-e-s, énervé-e-s d’entre nous, en espérant leur « confiance » et leur renoncement à bouleverser un « ordre établi » destiné à les « dresser »(les un-e-s contre les autres), à les « calibrer » pour les mettre « en concurrence ».

                  1. Avatar de Ruiz
                    Ruiz

                    @Grand-mère Michelle l’État d’israël tel qu’il est actuellement démocratiquement gouverné est le résultat de la dynamique sioniste élaborée dans l’Europe du XIXème siècle et n’est pas compatible d’une solution à deux États pour la Palestine.

                    1. Avatar de Grand-mère Michelle
                      Grand-mère Michelle

                      @Ruiz

                      De toute façon, nos chers États « démocratiquement gouvernés » et « cadrés » dans des frontières bien dessinées, ne sont que l’état de fait de violences répétées, perpétrées dans des « dynamiques » de possession de territoires dignes des plus féroces prédateurs carnivores que la Terre ait jamais portés. C’est l’invention d’un efficace moyen d’auto-destruction qui les a conduits à la prise de conscience de la nécessité de se réunir pour se parler et se mettre d’accord sur certains « principes », certaines « valeurs », plutôt que de se battre pour tenter de se les imposer, afin d’éviter de précipiter le pire.
                      À l’approche de l’anniversaire du 6 août 1945, nous avons l’occasion de renforcer cette conscience des immenses pouvoirs et responsabilités que notre intelligence nous a octroyés, pour tenter de forcer nos « chefs » à entendre nos plaintes et nos exigences afin de choisir de faire la paix plutôt que la guerre.

                      Tant que l’humanité ne vaincra pas sa « peur de l’autre », fût-il son(ou sa) « semblable »(notion totalement irréaliste), pour se décider à adopter une dynamique de partage équitable et « sensé » des bonheurs et des malheurs(chances et malchances) qui constituent le phénomène de la vie qui l’anime, elle contribuera à augmenter considérablement les souffrances des êtres hyper-sensibles que nous sommes, ainsi que celles des autres êtres vivants interdépendants.
                      Ces souffrances impriment dans notre chair et nos mémoires des marques, des cicatrices, que ne pourront atténuer que le pardon des erreurs passées et l’acceptation de notre condition d’êtres vivants et donc mourants, en l’occurrence de faibles petits mammifères omnivores particulièrement habiles et communicants, qui ont besoin de se grouper, de « faire société », pour subsister.

                  2. Avatar de Otromeros
                    Otromeros

                    @Grand-mère Michelle 10h08

                    Votre rappel du 6 août 1945 « tombe à pic » dans le contexte des « aventures du ‘continent européen’ actuelles »..

                    La base d’enseignement à notre époque :
                    https://ehne.fr/fr/eduscol/terminale-g%C3%A9n%C3%A9rale/fragilit%C3%A9s-des-d%C3%A9mocraties-totalitarismes-et-seconde-guerre-mondiale-1929-1945/la-seconde-guerre-mondiale/deux-photographies-prises-%C3%A0-hiroshima-apr%C3%A8s-l%E2%80%99explosion-atomique-1945

                    + …Pourquoi les bombes Hiroshima et Nagasaki ?…
                    La bombe permet d’éviter un débarquement dans l’archipel nippon qui coûterait de lourdes pertes à l’armée américaine.
                    Elle doit précipiter la capitulation du Japon déjà divisé entre le cabinet Suzuki qui envisage une reddition et le clan militariste qui veut poursuivre la guerre jusqu’au bout.

                    Pour le reste, chacun sait que l’ H(h?)istoire est écrite par le(s) vainqueur(s)..

                    A mon sens le problème d’aujourd’hui c’est  »  » l’immense ‘vastitude’  »  » du territoire ukrainien…qui « offre » de gigantesques champs d’ « expérience(s) » à son agresseur actuel russe.
                    Ouvrez https://www.universalis.fr/atlas/europe/ukraine/
                    Utilisez la « fonction LOUPE », en bas à droite de l’écran de votre ordinateur en cliquant une fois…
                    Voyez-vous Termopil (par exemple..) …au milieu de la ‘pointe’ ukrainienne vers l’Est…?
                    (SURTOUT envisagez/imaginez l’effet d’échelle, mètrisée sur 200kms en bas de photo à gauche ) (Vous vous décrivez « belge »==>200kms..la distance OSTENDE-VERVIERS !)
                    Lisez ceci…
                    https://www.irsem.fr/actualites/etude-de-l-irsem-n-105-2023.html
                    …en remplaçant, dans la phrase : … » La présente étude pose la question de la réhabilitation des armes nucléaires tactiques en partant de l’hypothèse que celles-ci augmentent le risque d’une escalade du conventionnel vers le nucléaire parce qu’elles sont davantage employables que des armes nucléaires stratégiques.  » … le verbe « augmente » par le verbe « diminue »…
                    Je crains (vraiment) d’être ‘dans la tête de Poutine’…!
                    Rappel…en face, aujourd’hui, c’est un certain Donald T.

                    Notre seul allié fiable.. :https://www.windy.com/?47.888,32.144,7

                    1. Avatar de Otromeros
                      Otromeros

                      CORRECTION…………..^^^^^^^!^… (vraiment désolé… <relecture trop souvent utile…est-ce que "vieillesse" rime avec "gagaïsme"..??

                      AU LIEU DE : Voyez-vous Termopil (par exemple..) …au milieu de la ‘pointe’ ukrainienne vers l’Est…?…..

                      Dans les cartes du lien , choisir ‘Ukraine administrative’…. utiliser la loupe …. et enfin voyez la situation ‘idéale’ de Termopil dans la pointe OUEST de l’Ukraine… (agences de voyages à bon marché s’abstenir…)

                      Désolé..

    2. Avatar de Paul Jorion

      Votre question en une phrase

      Combien coûterait, par rapport à la situation actuelle, le passage à : une alimentation réellement saine ; un air pur ; un environnement moins bruyant et moins stressant ; l’interdiction des molécules toxiques ; des transports non polluants et un urbanisme propice à l’activité physique ?

      Ci‑dessous, les ordres de grandeur supplémentaires (dépenses/investissements annuels) qui reviennent le plus souvent dans la littérature économique internationale. Ce sont des fourchettes macro‑globales : elles varient fortement selon les pays, les scénarios et la rapidité de mise en œuvre. Je signale explicitement les postes où un chiffre n’est qu’une extrapolation illustrative.

      Poste Surcoût moyen annuel (2025–2035) Source(s) clé(s) Commentaire synthétique
      Alimentation saine (type EAT‑Lancet/OMS) ≈ + 0,40 $ PPP/pers./jour≈ 1 200 Md $/an (≃ +11 % de la dépense alimentaire mondiale) (World Bank) Le coût moyen d’un « healthy diet » est passé de 3,56 $ en 2021 à 3,96 $ en 2022. Multiplié par ~8,1 milliards d’habitants, cela ajoute env. 1,18 T $/an. Ce surcoût est surtout porté par les ménages des pays à revenu faible ou moyen.
      Air respirable (respect des lignes directrices OMS PM₂.₅) ≈ 90–100 Md $/an d’investissements antipollution à l’échelle mondiale (énergie, industrie, chauffage domestique). (IEA Clean Air & analyses Banque mondiale)† À comparer aux 8 100 Md $/an de coûts sanitaires liés à la pollution de l’air : le ratio coût/bénéfice est très favorable. (World Bank)
      Réduction du bruit et du stress urbain UE : + ≈ 8–12 Md €/an (part du « gap » bruit dans l’objectif Zéro Pollution) ; extrapolation monde : ~50 Md $/an. Coût socio-éco du bruit en Europe : 95,6 Md €/an. (European Environment Agency) – Financement manquant dans le plan Zéro pollution : (European Environment Agency) Principales dépenses : écrans antibruit routiers/ferroviaires, limitation vitesse & trafic, revêtements silencieux, isolation bâtiments.
      Interdiction/substitution de molécules toxiques UE : ~20 Md $/an de charges de conformité pour l’industrie chimique ; coûts directs d’enregistrement REACH 2018 : 2,25 Md €. (Reuters) Hors UE, on projette ≈ 30–40 Md $/an pour aligner les autres grands marchés (États‑Unis, Chine, etc.) sur des standards similaires.
      Transports zéro‑émission ≈ + 500–700 Md $/an de CAPEX par rapport à la trajectoire « politiques actuelles ». Valeur de marché des solutions mobilité bas‑carbone 2030 : 2,3–2,7 T $/an. (McKinsey & Company) Comprend électrification des véhicules, bornes de recharge, infrastructures ferroviaires & logistique verte. Le surcoût brut est partiellement compensé par une meilleure TCO des véhicules électriques après 2025.
      Urbanisme actif (pistes cyclables, espaces verts, mixité fonctionnelle) ≈ 50–100 Md $/an (ordre de grandeur mondial, extrapolation) Données ponctuelles : coût moyen piste cyclable urbaine 0,2–1 M €/km ; objectif UE : doubler à 5 000 km d’ici 2030 ; programmes OMS/EURO sur espaces verts ↗ 5–30 € /pers./an. Investissements modestes à l’échelle macro mais nécessitent une gouvernance locale continue.

      † Les tout derniers chiffres IEA proviennent des mises à jour 2024–25 du Clean Air Scenario (non libres d’accès ; ordre de grandeur confirmé dans les synthèses publiques).


      Lecture transversale

      1. Total agrégé
        Additionner ces six postes donne ~2,7–3,0 T $ par an, soit ≈ 2,8 % du PIB mondial.

        C’est l’ordre de grandeur qu’on retrouve dans les grands scénarios de transition « bien-être » – à comparer aux ≈ 7 T $ de dépenses de santé évitables liées aux MNT et à la pollution.

      2. Qui paie ?
        • Alimentation : principalement les ménages (mais subventions, taxes santé ou TVA différenciée peuvent lisser la transition).
        • Air, bruit, toxiques : surtout investissements publics & normes sectorielles, parfois répercutés sur les prix finaux.
        • Transports : mix investisseurs privés, constructeurs, États (infrastructures) et usagers.
        • Urbanisme : budgets municipaux, plans relance, partenariats public‑privé.
      3. Économies aval
        • L’OMS chiffre déjà 73 % des décès aux MNT ; chaque dollar investi dans prévention/santé publique rapporte 3‑8 $ en coûts médicaux évités ou productivité gagnée.
        • Dans tous les postes ci‑dessus, les bénéfices sanitaires, climatiques et de productivité dépassent largement les surcoûts bruts sur 10‑15 ans.
      4. Incertitudes & jalons
        • Les fourchettes supposent une mise en œuvre « ordonnée ». Des retards ou un déploiement mal coordonné (ex. infrastructures de recharge avant réseau électrique résilient) feraient grimper la note.
        • À l’inverse, les co‑bénéfices technologiques (chute du prix des batteries, protéines végétales, captage de particules…) peuvent réduire le besoin d’investissement net.

      En résumé :

      Passer d’une économie qui « répare » les maladies non transmissibles à une économie qui les prévient exige un effort financier d’environ 3 % du PIB mondial. Ce chiffre paraît élevé, mais il est inférieur au coût déjà payé en soins, pertes de productivité et mortalité prématurée dues à nos modes de vie actuels. Autrement dit, le statu quo est plus cher que l’action, même avant de compter les bénéfices climatiques ou la qualité de vie.

      (OpenAI o3)

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        Autrement dit ce serait un effort de l’ordre voire un peu supérieur pour l’U.E. aux dépenses de défense (que l’on a du mal à financer) utiles ou non pour faire la guerre ou l’éviter.
        Le gain espéré de différer le décès et d’en changer la classification, pour la moitié ou les 2/3 de la population pouvant apparaître luxueux dans le premier cas.

      2. Avatar de Pascal
        Pascal

        Merci Paul pour la version o3.
        Avec quelques éléments concrets :

        En Europe, les Maladies Non Transmissibles (MNT) représent entre 80 et 90% des maladies.
        https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/354475/9789240050129-fre.pdf?sequence=1

        Le marché mondial du médicament est actuellement aux environs de 1 600 milliards.
        « Selon les estimations d’IQVIA, le marché mondial du médicament devrait dépasser 2 200 milliards de dollars d’ici 2028, propulsé principalement par les médicaments déjà existants des dix plus gros marchés mondiaux. »
        https://www.leem.org/le-marche-pharmaceutique

        Les causes principales de la forte augmentation de l’obésité dans le monde
        https://www.informationhospitaliere.com/quelles-sont-les-causes-frequentes-de-lobesite

        « Le marché de l’obésité, un Eldorado qui pourrait tourner au mirage pour les labos »

        « Le marché de l’obésité pourrait atteindre 77 milliards de dollars par an en 2030 au niveau mondial, selon Morgan Stanley. Mais encore faut-il que les traitements de l’obésité deviennent remboursables. Ce qui n’est pas assuré. »
        https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/le-marche-de-lobesite-un-pari-risque-pour-les-laboratoires-pharmaceutiques-1969458

  13. Avatar de Pascal
    Pascal

    Maintenant la version Assemblée nationale !
    Voici un **discours rédigé pour un député écologiste**, inspiré directement de l’article scientifique précédent. Il est structuré pour correspondre au format d’une **intervention orale en séance de Questions au Gouvernement (QAG)** à l’Assemblée nationale, avec un ton à la fois **sobre, factuel et engagé**, comme le requiert ce type de tribune.

    ### 🟢 **Discours d’un député écologiste à l’Assemblée nationale – Question au ministre de la Santé**

    > **Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de la Santé, chers collègues,**

    Chaque année, ce sont plus de 400 000 décès prématurés en France qui sont attribuables aux maladies dites non transmissibles : cancers, diabète, maladies cardiovasculaires, troubles respiratoires chroniques, dépressions.
    Ces maladies ne tombent pas du ciel. Elles ne sont pas une fatalité biologique.
    Dans la grande majorité des cas, elles sont les conséquences directes de nos modes de vie, de l’environnement dans lequel nous évoluons, de la qualité de notre alimentation, de l’air que nous respirons, du travail que nous exerçons, du stress que nous subissons.

    **Selon l’OMS, jusqu’à 80 % des maladies cardiovasculaires, 90 % des diabètes de type 2 et près de 40 % des cancers sont évitables.**

    Et pourtant, Monsieur le Ministre, les politiques publiques restent dramatiquement timides lorsqu’il s’agit d’agir sur les causes structurelles : pollution de l’air, malbouffe industrielle, stress chronique au travail, exposition aux perturbateurs endocriniens, sédentarité imposée par l’urbanisme.

    Pendant ce temps, le marché mondial du médicament prospère sur le traitement chronique de ces maladies évitables.
    En France comme ailleurs, **ce sont les maladies générées par notre mode de vie qui assurent la rentabilité de l’industrie pharmaceutique**. Une industrie utile, bien sûr, mais dont l’équilibre économique repose de plus en plus sur l’entretien de la maladie plutôt que sur la promotion de la santé.

    Nous sommes donc face à une contradiction majeure :
    **Plus une population est malade, plus le système de soin prospère.**
    Mais **plus elle est en bonne santé, moins il y a d’investissements, de recherche, et d’emplois dans le secteur pharmaceutique.**

    Monsieur le Ministre, cette contradiction est structurelle. Et elle appelle un changement de paradigme.

    Plutôt que de soigner les maladies évitables à grands frais, pourquoi ne pas agir avec ambition sur les déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la santé ?
    Pourquoi ne pas investir massivement dans la prévention, la régulation des toxiques industriels, une alimentation saine et accessible, des transports moins polluants, des environnements de travail soutenables ?

    Ma question est donc simple :

    > **Quand allez-vous faire de la prévention structurelle — pas des slogans, mais des actes contraignants — une priorité nationale de santé publique ?**
    > Et comment le gouvernement compte-t-il articuler cette priorité avec la nécessaire transformation du modèle économique de notre système de santé, aujourd’hui largement tributaire de la maladie chronique ?

    Je vous remercie.

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Pascal, Il semble que c’est cela qui ait déjà été fait en 2018 en interdisant nationalement pour l’usage agricole certaines molécules, ce que la loi Duplomb vise à amender 7 après.

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        Proutttt !
        C’est la citation d’un sage bouddhiste.

  14. Avatar de Pascal
    Pascal

    Pour illustrer un exemple de gabegie financière parmi d’autres que ma femme connait bien.

    Quand une personne âgée arrive en fin de vie cela nécessite une augmentation de matériels médicaux toujours plus cher pour un maintien à domicile : fauteuil roulant manuel === fauteuil roulant électrique, lit ==== lit médicalisé…. Le prix de ce matériel est pris en charge (tout ou partie) par la sécurité sociale : fauteuil roulant électrique de 2500 à 30000€, lit médicalisé de 500 à 3500€, en France.
    Imaginez maintenant que la santé de la personne se dégrade rapidement, ce qui arrive fréquemment en fin de vie. La personne ainsi équipée pour avoir une fin de vie digne, ni plus ni moins, meurt après seulement 3 semaines. Que devient ce matériel quasi neuf ? Et bien, il est devenu la propriété de la famille qui peut le revendre sur le bon coin ou laisser les poules de la ferme s’y installer (ça arrive !). Pourquoi le matériel n’est il pas seulement loué pour être remis en état et donné à d’autres ? Tout simplement parce que les fabricants de matériel s’y opposent. En attendant, la sécu continue de financer du matériel neuf. Mais il ne faut pas tuer l’économie du matériel adapté et les emplois qui vont avec.

    1. Avatar de Ruiz
      Ruiz

      @Pascal Oui s’il reste propriété de la famille s’est probablement parce que le patient/utilisateur/client conserve son mot à dire dans le choix du modèle et que le modèle choisi n’est peut être pas entièrement financé par la Sécu+mutuelles, ou à montants partagés.
      En général lorsqu’un matériel est mis en location auprès de patients le montant de la location est très rémunérateur (cf télévision) et il n’est pas évident (le calcul mériterait d’être fait) qu’un tel mode de gestion soit à l’avantage de la Sécu et ne susciterait pas la constitution de rente de situation abusive pour quelque opérateur, en plus de multiplier la charge administrative de suivi de paiements successifs.

      En effet le recyclage par la revente est une bonne solution, mais qui voudra acheter à prix réduit, un matériel déjà utilisé, alors qu’un matériel neuf lui serait proposé gratuitement ?

      C’est probablement le destin de tout les matériels basiques totalement remboursés.

      Si la motivation est celle du maintien d’une activité économique, il suffirait d’homologuer quelques modèles chinois pour faire des économies et supprimer ce subventionnement déguisé.

      1. Avatar de Pascal
        Pascal

        😝😝😝
        😮‍💨 Je craque !
        Tu m’as eu. 😵

        1. Avatar de Rafio
          Rafio

          Finir le travail est trop tentant, je ne résiste pas 😋
          Remboursement d’un achat ou remboursement d’une location ? Peut-être que la Sécu a fait ses calculs, et que la durée de 3 semaines que tu nous annonces ne correspond pas à ses propres résultats (ne parlons pas de calcul « optimiste » dans le cas présent, ça serait de mauvais goût). Et puis la location ça veut dire prestataire de services qui transporte le matériel (aller et retour), qui stocke le matériel, qui nettoie le matériel, qui répare le matériel et qui se débarrasse du matériel devenu inutilisable. Ce qui a l’air d’une gabegie n’en est peut-être pas une. Je parie même sur le contraire. Si ce n’est ,comme le dit Ruiz, qu’on pourrait sacrifier nos fabricants à l’industrie chinoise. Mais les chômeurs ça fait des cotisations en moins pour la Sécu.

          1. Avatar de Pascal
            Pascal

            « Et puis la location ça veut dire prestataire de services qui transporte le matériel (aller et retour), qui stocke le matériel, qui nettoie le matériel, qui répare le matériel et qui se débarrasse du matériel devenu inutilisable. » Ça existe déjà dans les pays scandinaves, pourquoi pas chez nous ?

  15. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    En strict parallèle… et peu connu… (je crois…^!^…) :

     » Vous pensiez que le World Wide Web ( ‘www’ ) était une invention des Américains ?
    Que nenni !
    C’est un duo de chercheurs belgo-britannique qui en est à l’origine. Et la moitié belge de ce tandem c’est Robert Cailliau. …Sauf qu’aujourd’hui cet ingénieur informaticien de formation, originaire de Tongres, n’est pas franchement fier des dernières évolutions qu’a connues son bébé…
     »

    https://www.rtbf.be/article/sans-belges-pas-de-web-ou-comment-son-cocreateur-a-volontairement-disparu-des-radars-11575956

    1. Avatar de Otromeros
      Otromeros

      La « version » ‘b a r d’-I.A.-‘gemini’….EN DEUX COUPS…. Toujours cette pénible impression qu’il vaut mieux connaître/avoir une idée/un ordre de grandeur…..etc…. de la « réponse » qu’on cherche quand on interroge une I.A. …!!!!!!!!
      ——————————————

      ‘b a r d’-I.A.-‘gemini’ (((Question (idiote?)  » QUI / QUAND / COMMENT a créé www ?  » )))

       » Le World Wide Web, souvent appelé simplement « le Web » ou « WWW », a été créé par Tim Berners-Lee, un scientifique britannique travaillant au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire).

      Quand a-t-il été créé ?

      Tim Berners-Lee a formulé sa proposition initiale pour un système de gestion de l’information en mars 1989. Le premier site web, hébergé sur son propre ordinateur NeXT au CERN, a été mis en ligne le 20 décembre 1990.

      Comment a-t-il été créé ?

      L’idée principale de Tim Berners-Lee était de faciliter le partage d’informations entre les scientifiques et les chercheurs du monde entier qui travaillaient au CERN et dans d’autres instituts. À l’époque, les informations étaient dispersées sur différents systèmes et il n’y avait pas de moyen simple de les lier et d’y accéder de manière unifiée.

      Pour résoudre ce problème, il a combiné trois technologies existantes :

      L’hypertexte : Un système qui permet de lier des documents entre eux via des mots ou des phrases cliquables (les hyperliens).

      Les réseaux informatiques : Pour connecter les ordinateurs entre eux.

      Les ordinateurs personnels : Pour que les utilisateurs puissent accéder aux informations.

      Il a développé les éléments fondamentaux du Web :

      HTML (HyperText Markup Language) : Le langage pour créer des pages web.

      HTTP (HyperText Transfer Protocol) : Le protocole qui permet aux navigateurs web de communiquer avec les serveurs web.

      URLs (Uniform Resource Locators) : Les adresses uniques pour localiser les ressources sur le web.

      Le premier navigateur web (appelé « WorldWideWeb », plus tard renommé Nexus) et le premier serveur web.

      En 1993, le CERN a pris la décision cruciale de mettre le logiciel du World Wide Web dans le domaine public, le rendant gratuit et accessible à tous. Cette décision a été fondamentale pour la croissance explosive et l’adoption généralisée du Web, permettant à quiconque de le développer et de l’utiliser sans restrictions de licence.

      En résumé, le Web a été conçu comme un système ouvert et décentralisé pour le partage d’informations, une vision que Tim Berners-Lee continue de défendre aujourd’hui en tant que président du World Wide Web Consortium (W3C), l’organisme qui développe les standards du Web.  »

      +++++++++++++++++++ Je suis déçu…. Où k’il est le ‘belge’..?? +++++++++++++++++

      ===> Je contr’attaque….. :  » avec l’aide du belge Robert Cailliau?.. »

      « Oui, vous avez tout à fait raison de mentionner Robert Cailliau !
      Bien que Tim Berners-Lee soit largement reconnu comme le créateur principal du World Wide Web, le rôle de Robert Cailliau, un ingénieur belge, a été absolument crucial dans son développement et sa diffusion.

      La collaboration essentielle de Robert Cailliau

      Robert Cailliau, qui travaillait également au CERN, a collaboré étroitement avec Tim Berners-Lee dès 1990. Voici ses contributions majeures :

      Soutien et promotion du projet : Cailliau a été l’un des premiers et des plus ardents défenseurs du projet de Berners-Lee. Il a aidé à reformuler les propositions initiales, à convaincre la direction du CERN de l’importance du Web et à obtenir les financements nécessaires. Sans son appui et ses efforts de persuasion, le projet aurait pu ne jamais voir le jour ou progresser aussi rapidement.

      Formalisation des concepts : Ensemble, Berners-Lee et Cailliau ont formalisé les concepts du Web dans une proposition de gestion en novembre 1990, qui décrivait les principes clés du système et définissait des termes importants.

      Libération du Web dans le domaine public : Une des contributions les plus significatives de Cailliau a été son travail acharné pour que le CERN rende la technologie du World Wide Web gratuite et accessible à tous, sans exiger de redevances. C’est une décision monumentale qui a permis l’adoption massive et la croissance exponentielle du Web tel que nous le connaissons. Il a passé de nombreux mois à travailler avec le service juridique du CERN pour que ce document officiel soit signé le 30 avril 1993.

      Développement de navigateurs et de projets : Cailliau a supervisé des projets pour créer et prendre en charge des navigateurs sur différents systèmes d’exploitation. Il a notamment contribué au développement de Samba (MacWWW), l’un des premiers navigateurs web pour Apple Macintosh.

      Organisation de la première conférence WWW : En mai 1994, Cailliau a organisé la première Conférence internationale sur le World Wide Web au CERN. Cet événement a réuni des centaines de pionniers du Web et a été essentiel pour la standardisation des technologies et la promotion de leur développement. Il a également cofondé l’IW3C2 (International World Wide Web Conference Committee), l’organisme responsable de l’organisation de ces conférences internationales.

      Conception du logo historique du WWW : Robert Cailliau est également le designer du logo historique du World Wide Web, avec les trois « W » superposés.

      En somme, si Tim Berners-Lee a été le visionnaire et le développeur initial des technologies du Web, Robert Cailliau a été un collaborateur essentiel et un promoteur infatigable qui a joué un rôle déterminant dans la concrétisation, la diffusion et l’ouverture du Web au monde entier.  »
      ————————————–

      Bon , on y est…. sauf que…^!^…

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        Autrement dit c’est Nicolas qui paye, pour l’Internet (TCP/IP) c’est la Darpa, et pour le WWW (HTML/HTTP) c’est le CERN, tout cela financé par nos impôts, pas par des Business Angels avides de valorisation de start-up et donc pas forcément initiateurs de toutes les innovations.

        La gratuité du service par la suite favorisant l’usage est lié au monde publicitaire.

        « sauf que »
        https://fr.wikipedia.org/wiki/World_Wide_Web ne nécessite aucune relance pour découvrir Robert Cailliau
        délivre un historique détailllé jusqu’en 2015 et jette un froid sur l’avenir du Web :

        « Selon le patron de Cloudflare, l’essor des IA de type LLM, capables de fournir une réponse sans que l’utilisateur clique sur un lien, est en train de remplacer les moteurs de recherche, et pourrait tuer le web tel qu’il a existé depuis sa création, avec alors une perte d’audience pour les médias et nouvelle manière de consommer l’information ; les utilisateurs font de plus en plus confiance aux réponses générées par l’IA, sans consulter les sources originales, ce qui compromet le modèle économique du web basé sur les clics et la publicité ; « Les gens ne suivent plus les notes de bas de page. Ils font confiance à l’IA, ce qui signifie qu’ils ne lisent plus le contenu original » ; que le ratio entre les crawls et les visites est devenu alarmant : pour OpenAI, on compte 1 500 crawls pour un seul clic, et pour Anthropic, 60 000 pour un seul clic[51]. »

        1. Avatar de CloClo
          CloClo

          Tu n’as pas trouvé une autre expression en ouverture que celle mise en avant par l’ED en France ? C’est pas Ruiz qui paie !

          1. Avatar de Ruiz
            Ruiz

            @CloClo C’est une (? gentille) provocation pour bien signifier (par les temps qui courent) que c’est souvent l’État et donc l’impôt qui finance la recherche de base, y compris dans ce cas dans des domaines appliqués, c’est aussi le cas en IA sans que cela ait vraiment débouché, en reprenant la formule médiatique qui buzze pour signifier que c’est payé par l’impôt !

            Nicolas est vu comme un avatar générique de toute personne participant au système économique (TVA ..) .

            Autrefois on disait c’est la Princesse qui paye ! mais surtout pour déculpabiliser de la dépense et en anonymiser le coût final par l’impôt ou la dette.

  16. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    @Pascal 26 juillet à 18h39 (( CHIPS…Prix…….. suivi ‘bard-gemini’ volontairement déplacé en fin de comments… si intéressé….))
    ————————————

    ?Prix de revient aux 100g de « chips » au sel + différentes marges connues + prix moyen final 100g

     »  »  » Calculer un prix de revient précis pour 100g de « chips » au sel, puis un prix moyen final avec différentes marges connues, nécessite des informations que je ne possède pas directement. Il faudrait des données concrètes sur les coûts de production.

    Cependant, je peux vous fournir une méthodologie et des estimations basées sur des hypothèses raisonnables pour vous aider à comprendre comment ces prix sont calculés.

    Hypothèses pour le Calcul du Prix de Revient aux 100g de « Chips » au Sel

    Pour cet exemple, nous allons considérer les coûts suivants pour la production de 100g de chips :

    Matières premières :

    Pomme de terre (brute)

    Huile de friture

    Sel

    Emballage (sachet)

    Coûts de production directs :

    Énergie (électricité, gaz pour la friture)

    Main d’œuvre directe (pour la transformation)

    Coûts de production indirects / Frais généraux (une part attribuée aux 100g) :

    Amortissement machines

    Loyer usine

    Salaires indirects (superviseurs, maintenance)

    Assurances

    Contrôle qualité

    Développement/Recherche

    Estimations des coûts (exemples arbitraires pour 100g de chips) :

    Pomme de terre : 0,02 € (20g de pommes de terre brutes pour 100g de chips finies, avec une déperdition d’eau, à 1€/kg de pomme de terre)

    Huile de friture : 0,03 €

    Sel : 0,001 €

    Emballage : 0,015 €

    Énergie : 0,01 €

    Main d’œuvre directe : 0,02 €

    Frais généraux (estimés et répartis) : 0,03 €

    1. Prix de Revient aux 100g de « Chips » au Sel

    Le prix de revient est la somme de tous les coûts engagés pour produire une unité.

    Calcul :

    Prix de Revient=Matieˋres Premieˋres+Couˆts de Production Directs+Frais Geˊneˊraux

    $ \text{Prix de Revient (estimation)} = 0,02 € (\text{pomme de terre}) + 0,03 € (\text{huile}) + 0,001 € (\text{sel}) + 0,015 € (\text{emballage}) + 0,01 € (\text{énergie}) + 0,02 € (\text{main d’œuvre}) + 0,03 € (\text{frais généraux}) $

    Prix de Revient aux 100g≈0,126€

    2. Différentes Marges Connues

    Les marges sont ajoutées à chaque étape de la chaîne de distribution. Voici les marges typiques :

    Marge du fabricant (Marge Brute Industrielle) : C’est la marge que le producteur ajoute au prix de revient pour couvrir ses frais de R&D, marketing, administration, et générer un profit.

    Marge du distributeur / grossiste (si applicable) : Si les chips passent par un grossiste avant le détaillant.

    Marge du détaillant (Marge Commerciale) : La marge que le supermarché ou le magasin ajoute pour couvrir ses propres coûts (loyer, salaires vendeurs, logistique magasin) et réaliser un profit.

    Hypothèses de Marges (exemples arbitraires) :

    Marge du fabricant : 30% du prix de revient

    Marge du distributeur : 15% sur le prix de vente du fabricant

    Marge du détaillant : 25% sur le prix d’achat au distributeur (ou au fabricant s’il n’y a pas de distributeur)

    3. Prix Moyen Final aux 100g

    Calculons le prix à chaque étape :

    Prix de vente du fabricant (PVF) :
    PVF=Prix de Revient×(1+Marge du Fabricant)
    PVF=0,126€×(1+0,30)=0,126€×1,30≈0,1638€

    Prix de vente du distributeur (PVD) – si applicable :
    Si l’on considère un distributeur intermédiaire, le calcul serait :
    PVD=PVF×(1+Marge du Distributeur)
    PVD=0,1638€×(1+0,15)=0,1638€×1,15≈0,1884€

    Prix de vente au consommateur final (PVC) – Prix moyen final 100g :
    En supposant que le détaillant achète au distributeur (sinon, il achèterait au fabricant) :
    PVC=PVD×(1+Marge du Deˊtaillant)
    PVC=0,1884€×(1+0,25)=0,1884€×1,25≈0,2355€

    Récapitulatif et Prix Moyen Final 100g (Basé sur nos Hypothèses)

    Prix de Revient aux 100g : Environ 0,126 €

    Prix de vente fabricant aux 100g : Environ 0,1638 €

    Prix de vente distributeur aux 100g : Environ 0,1884 €

    Prix Moyen Final au Consommateur aux 100g (sans TVA) : Environ 0,2355 €

    Ajout de la TVA

    Donc, le prix moyen final de 100g de chips au sel, basé sur nos hypothèses, serait d’environ 0,25 €.
    +++++++++++++++++++++

    Points Importants à Considérer pour une Précision Réelle :

    Volume de Production : Les coûts unitaires diminuent considérablement avec des volumes de production plus élevés (économies d’échelle).

    Négociation des Prix : Les fabricants négocient les prix des matières premières et les distributeurs négocient les prix d’achat.

    Type de Pomme de Terre et d’Huile : Leurs prix peuvent varier.

    Coûts Logistiques : Transport des matières premières et des produits finis, non inclus explicitement dans cette répartition simplifiée.

    Coûts Marketing et Publicité : Très importants pour les marques de chips, ils sont souvent inclus dans les frais généraux ou dans la marge du fabricant.

    Innovations et R&D : Coûts pour le développement de nouvelles saveurs, emballages, etc.

    Concurrence : Le prix final est aussi fortement influencé par la concurrence sur le marché.

    Rappel : Prix des paquets courants : En pratique, un paquet de chips de 125g est affiché souvent entre 1,80€ et 2,80€ en supermarché….

    Pour obtenir un prix de revient et un prix final exacts, il serait impératif d’avoir accès aux données comptables et aux stratégies commerciales d’un fabricant de chips.  »  »  »
    ————————————————

    Bon apéro (?) demain dimanche…

  17. Avatar de Dario CIPRUT

    Faut s’accrocher puis y revenir. Merci à tous.

    1. Avatar de Otromeros

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