L’actualité de la crise : Les zombies sont au pouvoir, par François Leclerc

Billet invité.

LES ZOMBIES SONT AU POUVOIR

A force de suivre les épisodes à rebondissement de l’actualité financière américaine, au prétexte que là se trouve l’épicentre de la crise (avec son corollaire, qu’il en viendra sa solution), il ne faudrait pas négliger celle qui court en Europe, même si elle n’est pas toujours aussi flamboyante. Le FMI a sonné il y a quelques jours le tocsin (le mot n’est pas trop fort), devant ce qui la menace, estimant que le vieux continent était très loin d’avoir accompli tous ses efforts d’assainissement, qui restaient donc devant lui. Dans son dernier « Rapport sur la stabilité financière dans le monde », il a estimé qu’il faudra encore injecter entre 325 milliards et 725 milliards de dollars dans le capital des banques de la zone euro (hors Grande-Bretagne donc) pour les sauver.

Il semble désormais acquis que le système financier américain est, dans son entièreté, dans un état de très fort délabrement. De plus en plus difficile à dissimuler, en dépit de la récente petite embellie boursière dont il a bénéficié à Wall Street, qui ne signifiait pas que les banques ont recouvert la santé, comme on a voulu y croire. A la veille de la publication des « stress tests » du Trésor US, déjà qualifiés de « danse des sept voiles » par des esprits facétieux, il n’en reste pas grand chose. Chaque échéance renvoie à la suivante, c’est pour l’instant du moins sans fin. Cela signifie-t-il pour autant que l’Europe n’est que marginalement touchée ?

Des banques anglaises et allemandes, néerlandaises et belges, puis suisses (j’espère n’avoir oublié personne), ont les unes après les autres défrayé la chronique ces dernières semaines. Dans cette actualité-là, il pouvait à tort sembler qu’aucun système financier national n’était atteint dans son entier, comme aux USA. L’accent des gouvernants était mis sur la solidité de leurs banques, sans que des informations ne viennent contredire leurs assertions. Des doutes s’exprimaient tout au plus, isolés et minoritaires, des interrogations apparaissaient, réservées à des cénacles d’initiés.

En réalité, c’est l’ensemble du système financier mondial qui est à terre. Les banques centrales, par leurs injections systématiques de liquidités, alimentent l’illusion qu’il fonctionne régulièrement. Ce ne sont pas, ici et là, des banques qui sont devenues des « zombies », comme l’a assené Willem Buiter dans sa chronique du Financial Times, terme qui a depuis fait florès, c’est toute « l’industrie financière » qui peut être en réalité qualifiée ainsi. Elle, qui connaît une déroute sans précédent, cette orgueilleuse qui ne veut toujours pas en rabattre et qui plaque au sol l’activité économique.

Bien sûr, les dégâts sont inégalement répartis mais plus l’on approche de ce qui était l’élite du système bancaire et financier international, plus on touche à ce qui étaient ses centres nerveux, à ses grandes places financières, plus ceux-ci sont selon toute probabilité étendus, même s’ils ne sont pas des plus apparents. Masqués grâce à des écritures comptables plus ou moins légales, travestis à grand renfort d’ingénierie financière, planqués dans ces refuges discrets que sont le hors bilan et les « paradis fiscaux » et dans ce cas-là externalisés dans de discrètes filiales, compensés partiellement grâce aux profits que les gros réalisent en mangeant les petits, aux excellentes affaires en tout genre que la crise suscite (dont le « carry trade » qui est de retour), et enfin, en raison de l’argent facile et quasiment gratuit que les banques centrales leur procurent sans compter, les marges opérationnelles des banques s’élargissant en conséquence. Sans oublier les aides sur fonds publics, les souscriptions d’actions, les prêts, les garanties, tout un arsenal mis à disposition sans véritables contreparties.

Plus la surface financière des banques est grande, plus les capacités d’absorption et de dissimulation des scories de leurs dérèglements sont importantes. En d’autres termes, l’arbre a pourri par la tête, pas par les pieds.

Mais, pour revenir à l’Europe, prenons donc le cas de la France, cette quasi miraculée dont on voudrait nous faire une sainte, dont il nous a été dit et redit qu’elle était largement prémunie de ces turpitudes d’origine yankees, faisant dire aux mauvais esprits que nous revivions cette étonnante situation qui avait voulu que le nuage de Tchernobyl s’était en son temps arrêté aux frontières, de part la seule grâce des autorités a-t-on par la suite découvert.

L’OCDE, dont il nous sera accordé qu’elle ne peut être suspectée de complaisance avec les critiques implacables du capitalisme financier qui enflent par ailleurs, vient de rendre public, le 28 avril dernier, son « Etude économique de la France 2009 ». Un exercice rituel, avec un contenu qui en général ne l’est pas moins. A l’exception de quelques petites phrases, et de commentaires de son auteur lors de sa présentation, qui ressemblent bien à des coups de pied de l’âne. Qui n’ont regrettablement pas fait la une de la presse.

« Il y a clairement des expositions à des institutions et à un certain nombre d’actifs dont l’évaluation est très difficile aujourd’hui, c’est pour ça qu’il faut rester prudent », a déclaré Alain de Serres, co-auteur de l’étude, à propos des bilans des banques françaises. Insistant, en ajoutant, « Il faut rester vigilant (…) tant qu’il y aura des doutes qui pèseront sur le bilan des banques françaises notamment reliées à la question du traitement des actifs toxiques ». La récession expose « les banques à de nouvelles dégradations de leurs actifs alors qu’elles sont déjà fragilisées », bien qu’elles semblent « en meilleure posture que dans d’autres pays » (propos repris par l’AFP).

Il y a peu de chance que les résultats du 1er trimestre 2009 de BNP Paribas et de la Société Générale, qui seront rendus publics mercredi et jeudi prochains, nous éclairent à ce propos. Ces banques ont fait des bénéfices en 2008 et vont continuer à en annoncer d’autres, et alors ? Il faut l’opiniâtreté de certains journalistes (je fais référence à Nicolas Cori, de Libération), pour soulever des lièvres comme cela a été dernièrement le cas à propos de la Société Générale, mais c’est resté, tout du moins pour l’instant, sans lendemain. A aller dénicher, dans des annexes de compte de bilan, certaines valorisations flatteuses d’actifs, qui ont été comme isolés dans des filiales qui ont toute l’apparence de structures de cantonnement dont on ne dit pas le nom. La banque, disent les banquiers, est une affaire complexe. Si l’on veut.

La banque d’investissement Natixis ne peut même plus afficher ce genre de santé. Elle est en toute première ligne, d’après François Pérol, le président du directoire de la Caisse nationale des caisses d’épargne et directeur général de la Banque fédérale des Banques populaires, ses maisons-mère. Elle pourrait en effet avoir à encore déprécier ses actifs illiquides, actuellement inscrits pour une valeur actuelle d’environ 50 milliards d’euros dans ses livres, sans qu’il soit précisé de combien. Natixis, qui a été à ce jour la plus touchée des banques françaises, a en 2008 reconnu 2,8 milliards d’euros de perte, et cela risque de ne se révéler que de la menue monnaie. Les deux réseaux, qui ont déjà dû fusionner pour faire face à leurs propres pertes, sont dans l’incapacité de faire face à cette situation par leurs propres moyens. En décembre dernier, Natixis avait cantonné dans une structure spécifique un « certain nombre d’actifs risqués, totalement illiquides (…) des actifs titrisés, de l’exposition aux réhausseurs de crédit essentiellement américains, de l’exposition à des véhicules sophistiqués » a reconnu, en guise d’évaluation provisoire des dégâts, François Pérol, devant une commission du Sénat le 29 avril dernier.

Va-t-il falloir envisager en France, comme il semble que cela puisse prendre tournure aux USA, avec la publication retardée à jeudi prochain des résultats des fameux « stress tests » (le temps de négocier avec les banques le bout de gras), une opération vérité ? Chaque gouvernement en retarde le plus possible l’échéance et ne s’y résout que lorsque ne rien dire serait encore pire. Les Allemands ont ainsi repoussé à septembre prochain, à après leurs élections législatives, la création de « bad banks ». Les travaillistes britanniques, selon toute probabilité, vont être en quelque sorte sauvés par leur prochaine défaite électorale et passeront ainsi le bébé à leurs successeurs. En France (et aux USA), la majorité politique ne dispose pas de cette ressource, et c’est bien embêtant pour ceux qui occupent les sièges du pouvoir.

Un article du 27 avril dernier de Dominique Mariette, dans slate.fr, avait à ce propos de quoi attirer l’attention. Sous le titre : « L’Elysée envisage de nationaliser les banques », l’ancienne rédactrice en chef de la Tribune, spécialisée dans les questions financières, écrivait : « L’Elysée explore toutes les pistes pour assainir la situation des banques françaises. Si la crise financière se prolonge, comme cela semble être le cas aux Etats-Unis, l’année 2009 pourrait se traduire à nouveau par de très mauvaises surprises avec de nouvelles dépréciations d’actifs, des pertes et pour finir des problèmes de solvabilité. Pour faire face à un tel scénario, l’Elysée étudie la possibilité de lancer un grand emprunt afin de financer des nationalisations temporaires qui permettraient d’isoler les actifs toxiques et de les cantonner dans une structure ad hoc. La Caisse des dépôts pourrait aussi être appelée en renfort. »

Aucune source n’a certes été mentionnée à l’appui de cette information, mais elle ne détonne pas dans le paysage, et elle ne devrait pas être démentie par la suite des opérations.

Depuis octobre dernier, l’Etat français pratique l’équivalent de l’art discret de l’endettement hors bilan, grâce à la Société de Financement de l’Economie Française (SFEF), que préside Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI. Cette structure avait été initialement dénommée Société de Refinancement des Activités des Etablissements de Crédit (SRAEC), mais il faut croire que son activité était ainsi trop explicitement décrite et qu’il fallait la baptiser autrement. La SFEF, société privée détenue à 66% par sept grandes banques françaises et 34% par l’Etat, est un intermédiaire entre les marchés et les établissements de crédit, avec pour mission de réaliser des émissions sur le marché obligataire, en lieu et place des banques, avec la garantie de l’Etat, et de leur prêter ensuite les fonds recueillis. A ce jour, elle a émis 35 milliards d’euros d’obligations libellées en euros et 18,5 milliards de dollars de titres libellés en dollars. Les émissions de la SFEF sont pour l’instant plafonnées à 265 milliards d’euros sur la durée de vie du programme, actuellement prévue pour la fin 2009.

Ce montage permet donc d’évacuer du budget de l’Etat la charge de refinancement des banques françaises, mais il est un peu scabreux. C’est la raison pour laquelle il a peut-être fait son temps. Il évite également de poursuivre l’émission par les banques d’actions subordonnées (sans droit de vote), souscrites par l’Etat mais politiquement insoutenables, si elles devaient se poursuivre.

Mais les ratios sont les ratios. Au fur et à mesure que des dépréciations d’actifs vont devoir inévitablement être enregistrées dans le monde bancaire, il ne va plus lui être possible de prétendre toujours être « dans les clous » de Bâle II, ces accords internationaux déterminant les réserves en capital dont les banques doivent obligatoirement disposer. Des recapitalisations vont donc être nécessaires.

C’est cette exigence à venir qui explique l’énervement manifeste que les estimations du FMI en matière de recapitalisation ont suscité, à l’occasion de sa récente « réunion de Printemps » de Washington, chez Jean-Claude Trichet, gardien du temple de la BCE, ainsi accessoirement que chez Christine Lagarde, ministre française de l’économie. Le doigt était en effet mis là où cela fait politiquement mal.

C’est dans ce même contexte qu’il faut aussi analyser les sourdes batailles en cours, dont il ne nous parvient que des échos très affaiblis, à propos de l’évolution des normes comptables d’évaluation des actifs, suite à celle qui est intervenue en urgence aux USA. Et pour laquelle l’« International Accounting Standards Board » (IASB), l’organisme en charge dont le siège est à Londres, traîne les pieds aux yeux de nos édiles. Sous l’étendard de la lutte contre la finance américaine, déjà dénoncée pour avoir exporté son mal, que les banques européennes ont pourtant été ravies de partager, elles prétendent protéger le système financier européen de dangereux déséquilibres concurrentiels. En réalité, Il est surtout cherché le moyen de minorer au maximum la nécessité de recapitaliser celui-ci, en raison des risques politiques redoutés qui en découleront.

Décidément, par quelque bout que l’on prenne les choses, nous sommes bien entrés dans l’acte II de la crise. Elle était financière et économique, elle va devenir politique.

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83 réponses à “L’actualité de la crise : Les zombies sont au pouvoir, par François Leclerc”

  1. Avatar de JJJ
    JJJ

    @°François Leclerc

    Je ne suis pas sûr que votre intervention soit très pertinente, cette fois-ci, concernant l’intendance. Vous avez adopté le ton du bedeau courroucé par la modicité de la quête, se hissant en chaire pour tancer paternellement la ladrerie des fidèles. Et leur promettre les tourments de l’enfer (à défaut, ceux de la mauvaise conscience) en cas de récidive. C’est plutôt infantile et contraire, me semble-t-il, à l’esprit de la « donation », tel que PJ l’a défini.
    Je comprends qu’il soit compliqué d’inventer un système à ce point raffiné qu’il « produise » spontanément et régulièrement les revenus souhaités, dans l’allégresse des donateurs. Je comprends aussi la déception dans la chute du « chiffre », après un premier résultat encourageant.
    Mais soit il faut accepter le caractère aléatoire d’un système de don discrétionnaire, soit il faut imposer un « péage ». C’est l’un ou l’autre. Car la donation sous contrainte est un mode bien particulier de contribution : cela s’appelle le tribut. 🙂
    Ceci étant dit sans intention polémique, et en toute sympathie.

  2. Avatar de BA
    BA

    Pour détendre l’atmosphère :

    1er février 2004 :

    Janet Jackson crée un scandale aux États-Unis le 1er février 2004 lorsqu’elle dévoile un sein lors du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, retransmise en direct sur la chaîne de télévision CBS.

    Cinq ans après, le lundi 4 mai 2009 :

    Etats-Unis : la Cour suprême va se pencher sur l’affaire du sein de Janet Jackson.

    La Cour suprême des Etats-Unis a accepté lundi 4 mai de se saisir de l’affaire du sein nu de la chanteuse Janet Jackson, qui était apparu en direct à la télévision lors d’une finale de championnat de football américain.

    La Cour suprême devra décider si la chaîne CBS doit payer une amende.

    http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-05-04/etats-unis-la-cour-supreme-va-se-pencher-sur-l-affaire-du-sein-de-janet/924/0/340387

  3. Avatar de Fracture
    Fracture

    @Ba,

    Ca ne détend pas vraiment l’atmosphère quand tu lis dans l’article des échos sur le même sujet :

    « Les Echos :
    Fin avril en effet, les neuf sages ont autorisé le gouvernement à poursuivre les chaînes de télévision non câblées et les radios qui diffuseraient des mots grossiers prononcés en direct. »

    on peut renvoyer sur le site « http://www.lesmotsontunsens.com/ » plus que jamais d’actualité avec cette citation :

    « « A vingt heures, à la télé, quand tous les pauvres sortent du travail, on ne peut pas dire toute la vérité. Sinon la majorité n’irait pas travailler le lendemain. » (Coluche) »

    Ca craint grave tu ne crois pas ?

  4. Avatar de david
    david

    Ce que j’avais trouvé d’indessant c’est de chiffrer les dons.

    Que ce soit pour les demandeurs (objectif: les dons du mois de mars. Qui correspondent à la plus grosse somme donnée. Et je me dit, tien, on tente une entropie ici? Et pourquoi cet objectif en particulier?) Et qui demande? Paul pour Paul, François pour Paul, Paul pour François? o.O

    Et ceux qui donnent. Quel objectif: Se vanter d’avoir donné ou d’avoir quelque chose à donner? Se donner en exemple? Trouver la juste rémunération pour un travail?
    Quand vous dites que vous donnez 10€ par mois et que vous soulignez que vous trouvez ça normal, par opposition je comprend que vous ne trouvez pas ça normal de ne pas le faire…

    Maladresse de part et d’autre je dirais. De la part de ceux qui ont ralés car ils ont étés choqués aussi (surtout? :-))
    Mais avant de « donner » j’aimerais bien savoir à qui? (qui est rémunéré, qui est bénévole et comment ça se décide)

  5. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ JJJ

    J’accepte bien entendu votre critique, bien que la religiosité que vous me prêtez me soit pour le moins étrangère, ainsi que la pratique d’un quelconque chantage moral.

    Tribut, puisque vous en parlez, vient du latin tribulum et signifie contribution. Celle-ci n’était pas nécessairement versée en signe de soumission, mais aussi de respect.

    Je n’ai pas d’autre objectif que de contribuer à assurer à l’éditeur de ce blog des dons réguliers. Si d’autres appels peuvent être plus convaincants que le mien, ils sont les bienvenus !

    Cordialement à vous

  6. Avatar de Lemar
    Lemar

    @ david

    Pourquoi autant de méfiance ?
    Quelle importance de voir son pseudo publié ou non, avec un montant à côté ? Peut-on un instant arrêter de classer les gens entre eux et de les mettre en compétition ? Pourquoi ne pas donner anonymement, sans arrière pensée et sans attendre de retour ? Serait-il grave que Paul fasse un « bénéfice » (on en est loin à mon avis) grâce à des dons ?
    Prenez vous autant de précautions pour tout ce que vous dépensez ? Restons simples.

  7. Avatar de Moi
    Moi

    Ha la la!, dès qu’il y a des histoires de sous, c’est toujours la même chose… 🙂

  8. Avatar de D.frami
    D.frami

    je suis pr^t a payer 5euros par pour la qualité de ce blog, la contribution exceptionnnelle en la personne de paul, dans tout le sens du terme ,francais , fier de pouvoir contribuer , même si je dois payer plus , ce qui est rare est cher , et les contributions de mr jorion , détone tellement dans ce paysage de gens anéantis par le suivisme et l’abêtissement provoqué par la massmédia , que cette aide est trop précieuse pour s’en passer et pour pouvoir lutter et faire avancer les choses côute que côute face au big méga lobbying bancaire américain comme européen d’ailleurs

  9. Avatar de LeClownBlanc
    LeClownBlanc

    Objet du billet: Les zombies sont au pouvoir

    à NuageBlanc

    Dominique Mariette, ancienne rédactrice en chef de la Tribune, spécialisée dans les questions financières,
    écrivait le 27 avril (slate.fr):

    « L’Elysée explore toutes les pistes pour assainir la situation des banques françaises.
    Si la crise financière se prolonge, comme cela semble être le cas aux Etats-Unis,
    l’année 2009 pourrait se traduire à nouveau par de très mauvaises surprises avec de nouvelles dépréciations d’actifs, des pertes et
    pour finir des problèmes de solvabilité.
    Pour faire face à un tel scénario, l’Elysée étudie la possibilité de lancer un grand emprunt
    afin de financer des nationalisations temporaires qui permettraient d’isoler les actifs toxiques et de les cantonner dans une structure ad hoc

    Un Etat — américain, anglais, français, etc. emprunte pour « renflouer les banques ».

    Il renfloue quoi et qui au juste ? … et comment ?
    A – Se met t-il en position de créancier à l’égard des actionnaires antérieurs de la banque,
    son « apport en dette » étant immédiatement avalé par une tranche d’actif sans valeur ?
    B – Se met-il en position de co-actionnaire à côté des actionnaires antérieurs de la banque,
    à la différence près que son « apport en capital (éventuellement négatif) est immédiatement avalé par une tranche d’actif sans valeur ?
    C – Vient-il se substituer à des créanciers existants cherchant à ne pas perdre leurs billes onshore ?
    D – Vient-il se substituer à des actionnaires existants cherchant à ne pas perdre leurs billes onshore ?
    E – Vient-il jouer directement dans les comptres d’actif de la banque sans être même présent au Passif ?
    F – Autre ?
    G – Serait-ce un petit mix d’un peu tout ça ? dans quelles proportions ?

  10. Avatar de NuageBlanc
    NuageBlanc

    à LeClownBlanc

    à: LeClownBlanc

    Les activités offshore que la loi rend inaccessibles aux Etats et les « Opérations quotidiennes de prix-de-transferts à effet de détournement-de-fonds » (par dizaines de milliards) sont approuvées par les 20 majorités parlementaires du G20.
    Très récemment, je survolais Neuf-Mondes.
    [ Le flash sur ce vol n’a pas été retenu par le blog, mais cela le sera un jour, ici ou ailleurs].

    Z, le neuvième et dernier des Neuf-Mondes, comprend la Couronne d’archipels Mardi
    déjà partiellement décrite par Herman Melville en 1849 (Voyage Thither).
    Avant l’existence de cette gerbe d’archipels le topMécène Vivo construisit, entre terre et ciel,
    un hyperboloide de 20.000 km de base tenant sur 30 pieds géants, dont
    [4] Delaware State, [7] Caraibe, [11] City-of-London, [13be] Bruxelles, [13lu] Luxembourg, [13ch] Genève et Canton-de-Vaud, etc. jusqu’à [29] Singapour] et [30] Mélanésie.

    Ce ruban Ohonoo constitutait la base de cet hyperboloide intercédant avec Mars et Vénus.
    Vivo, arrivé sur terre, commença par parcourir les parlements proches de l’anneau Ohonoo;
    écœuré par la perversion qu’il y découvrit
    retourna au ciel en détruisant les marches derrière lui.
    Les blocs tombèrent dans la mer et formèrent le chapelet d’îles Zardi
    qui comprend l’archipel Mardi exploré par Melville.

    Le nom Ohonoo signifie « territoires des topInnocents-criminels »
    dont les activités offshore et/ou prix-de-transferts scandaleux sont approuvées par les 20 majorités parlementaires du G20.

    Oppossùm, le 3 mai (à 16:57), fit une très juste observation

    De plus, comme vous le savez, malgré l’endettement prodigieux de tous les agents économiques, les liquidités sont bien là , en grandes quantités, attendant sagement que la déflation des actifs ait atteint son terme, pour se repositionner sur les actifs sains. Et alors là, il n’y aura plus besoin de monnaie fondante puisque l’hyperinflation jouera largement ce rôle, inutile d’en rajouter ! (Bien entendu, ce scénario suppose qu’on aille au bout de la crise pour identifier les maillons faibles et faire dégorger le système de ses créances/dettes qui ne peuvent plus être tenues)

    Du très vrai et du pas clair dans cette phrase importante.

    On se saurait être ultra-endetté et hyperliquide simultanément.
    … à moins que ce soit, pour ce qui est des banques (de toutes « cultures ») respectivement sur un Versant Nord et sur un Versant Sud.
    La Chine n’est pas endettée, les familles royales pétrolières ou émirales non plus. Ces ont deux exemples.
    Comment se présentent respectivement les liquidités offshore (Zf) et les liquidités onshore ? …
    … est-ce si différent vu l’efficacité des circuits de blanchiment ?
    … Alors que des établissements ON-et/ou-OFF-Shore croulent sous les liquidités,
    pourquoi les Etats emprunteraient-ils à nouveau massivement par centaines de milliards ?

    Un chiffre a circulé sur les trillions offshore des particuliers, près de 8 trillions.
    Dans le journal LesEchos.fr du 16 mars 2009

    « Selon le Boston Consulting Group, près de 2.000 milliards de dollars d’actifs étaient gérés en Suisse en 2007 pour le compte de fortunes étrangères. Cela correspondrait à 27 % du total offshore mondial

    Quel tri a effectué le Boston Consulting Group dans les comptes offshore ?

    Ni la BRI, ni la Fed33LibStreet (NY), ni John Lipsky (FMI, Usa), ni Trichet, etc.
    souffle un seul mot …
    – sur les autres trillions ($, £, €, Y, etc.) des transnationales
    – sur ces masses liquides (ou quasi liquides), par dizaines de milliards,
    dont les détenteurs attendent patiemment le moment d’investir,
    quand tout sera au plus bas … les détenteurs_Z, zardiques.
    Quelles ZarFiducies ?
    Zf1 : Fiducies (comme çi ou comme ça) de familles royales ou impériales
    Zf2 : Fonds souverains intouchables,
    Zf3 : Fiducies-caisses-noires de transnationales financieres ou bancaires
    Zf4 : Fiducies-caisses-noires de transnationales de l’industrie ou du commerce

    En dehors du palpable (pétrole, matières premières, munitions, etc.)
    quelles « masses liquides« , autres que des titres en or, sont comptabilisées offshore ?
    … ont intéressées, depuis des décennies, les géants de l’opaque ?
    … en dehors des titres d’entités de l’économie réelle (industrie, commerce, immobilier, services non bankass) cotés en Bourse.
    Pour rester dans ce qui est aisément compréhensible par tout un chacun :
    (La) Comptes-courants off-on
    (Lb) Emprunts d’Etat, (Lc) Treasury Bonds, (Ld) Municipalities,
    (Le) Titres de banques ou d’établissements financiers,
    (Lf) Obligations émises par des banques,
    (Lg) Papiers dénommés « monétaires » indexés sur un taux-de-base (sympa) « entre banques » (interbancaire, ça fait moins …),
    (Lh) Certificats de dépôts.

  11. Avatar de Auguste
    Auguste

    à LeClownBlanc


    http://www.intox2007.info/?post/2009/03/01
    Deux questions :
    Q1 : Y a t-il — oui ou non — 16.3 trillions de livres d’actifs pourris en Europe ?
    Q2 : Parallèlement, comment se porte l’offshore ?

    Pour la réponse à la question 2,
    ce qui nous intéresse ici c’est le Tableau Offshore des trillions
    avec
    en colonne les ZarFiducies Zf1, Zf2, Zf3, Zf4
    en ligne les classes de liquidités La, Lb, Lc, Ld, Le, Lf, Lg, Lh
    en totaux les trillions rendus inaccessibles pas les 20 majorités parlementaires du G20.

  12. Avatar de thomas

    Dissy,

    Pour ceux qui apprécient le copié-collé, l’information gratuite est un idéal, mais je doute que ce procédé survive à la période de vaches maigres qui s’annonce.

    Quand à notre hote ici même, personne ne vous oblige à quoi que ce soit, même si les messages ci dessus font un peu dans le et moi- et moi qui, avec la répétition donne un peu une sensation d’enchère…

    Enfin, votre message rejoins beaucoup d’autres, vous bouillez de faire enfin quelque chose, mais c’est justement le moment de consacrer du temps à la recherche, pour tenter de ne pas se tromper, ni de coupable, ni de solution, non ?

  13. Avatar de pyt
    pyt

    Pourquoi un premier message aujourd’hui ?
    Peut-être parce que cette polémique sur les dons, parce que vous êtes tous devenus très importants pour moi, comme pour bien d’autres, depuis bientôt deux ans. Il semble nécessaire de le dire quand arrivent les éléphants bâfreurs, quand M. Jorion exprime des besoins, demande un soutien légitime… Que pourra devenir ce blog sans l’effort de quelques uns ? Contraint par quels ‘partis de gouvernement’ perdus et déconsidérés, par quels intérêts ? Le risque existe de l’abandon, n’est-ce pas ?

    Pour le lecteur qui n’a pas pu faire d’études, M. Jorion, ce blog et ses contributeurs, ont été une ouverture extraordinaire sur la réflexion, la curiosité, la culture. L’université. Bien sûr, pour la compréhension de bien des sujets il manque des clefs, des sources, des méthodes… Mais quel plaisir que de découvrir la pensée, de vous découvrir ! Se casser la tête à tenter de peser les solutions évoquées, de faire quelques recherches ! Croyez-moi, cela change des ‘gratuits’ que l’on trouve dans tous les bureaux, ateliers, usines, en concurrence avec les tracts de la CNT, de LO, du PT… Et tout cela est précieux, même si on n’en dit rien, n’exprime rien de public. Personnellement, je tiens à vous tous, qui me rassurez et m’éloignez de la panique qui s’installe, par le bas, par la désinformation, par les manipulations en cours en direction des sans-grades (que je pense pouvoir mieux deviner aujourd’hui que je suis plus critique). La liberté, l’érudition qui s’expriment ici sont précieuses et nous le savons tous, à chacun donc de décider de l’expression de son attachement, selon ses moyens, ses envies, son savoir. C’est simple, non ?

  14. Avatar de frédéric retord
    frédéric retord

    @ Paul et François
    Je ne vois aucune maladresse dans le fait de solliciter la contribution de vos lecteurs. La qualité de vos travaux rédactionnels mérite à l’évidence une rémunération. Deux suggestions : renouveler la « piqûre de rappel » chaque mois, et publier les montants recueillis. Merci pour la qualité de votre travail, pour votre élégance et aussi votre générosité.

  15. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Franck

    Ne vous formalisez pas outre mesure. Paul n’a que je sache jamais exigé quelque argent que ce soit. Il a fallu l’initiative de François Leclerc pour que Paul consente à relancer ses lecteurs de façon régulière.
    Il dit simplement : je me suis consacré à plein temps pour éditer et animer ce blog, et je n’ai guère d’autres ressources de revenus en dehors de mes droits d’auteur, pour l’instant. Il ne dit pas autre chose. Paul n’a cessé de dire qu’il était dans une logique du don. Mais que les choses étant ce qu’elles sont, ce don ne peut être un sacrifice. Ce qui compte c’est ce que Paul nous donne ici.
    Je considère, après avoir consulté et écrit sur ce blog depuis de nombreux mois, qu’il donne beaucoup. Aussi serais-je attristé que l’expérience s’arrête de sitôt. Peu importe à la limite que Paul soit milliardaire ou millionnaire, ou qu’il soit à la limite de la pauvreté, là n’est pas la question. Ce qui importe c’est que Paul puisse continuer à faire ce qu’il fait, car j’estime que cela en vaut la peine.
    Estimons-nous que ce qu’il fait vaut nos encouragements ? A cette question je réponds oui.

    Libre à chacun de donner ce qu’il veut ou ce qu’il peut, en le disant publiquement ou en le faisant en toute discrétion.
    Je vous accorde que tous les contributeurs, comme leur nom l’indique, contribuent à ce qui fait la richesse de ce blog. Mais reconnaissez tout de même que sans l’éditeur en chef, Paul Jorion, et ses billets de grande valeur, pédagogiques, heuristiques, nous ne serions pas ici pour « contribuer ». Connaissez-vous beaucoup d’autres blogs qui ait la qualité de celui-ci ?
    Si chacun ici donne beaucoup de soi-même, comme vous le notez, c’est d’abord parce que Paul Jorion initie le don de soi.
    Il est vrai que beaucoup de personnes dans nos sociétés donnent de leur personne sans le faire savoir et n’en sont que peu rétribués, sinon parfois pas du tout. Mais, dans la vie, dans l’action il y a des priorités. Or ce blog, dans l’ordre des priorités, pour toute personne un tant soi peu préoccupé par la marche du monde, tient une place de choix, car d’une grande exigence intellectuelle, tout en demeurant dans l’ouverture. D’autre part, si effectivement vous aspirez à un monde meilleur où chacun pourrait voir ses talents rétribués, reconnus à leur juste valeur, ce blog n’est-il pas justement le vecteur — étant donné les thèses qui y sont défendues, que je qualifierais d’humanistes –, un des moyens à notre disposition pour que ce monde puisse effectivement exister dans un avenir plus ou moins lointain ? Et tout au moins, pour nous sortir de cette crise, dont les enjeux sont colossaux.

    Il me semble que ce qu’offre ici Paul n’a pas de prix, car le travail de la pensée qui est mené ici jour après jour n’est pas de l’ordre du dénombrable. IL ne s’agit pas de gagner quelque chose, matériellement parlant, mais mais de gagner une meilleure compréhension du monde, pour le cas échéant mieux le transformer. Ce qui est en jeu, ce dont nous parlons, c’est de notre monde, de ce qu’il est, de ce qu’il pourrait être. Certes ce sont autant de choses qui n’auront pas un impact immédiat sur l’état du monde — encore que chacun en participant au blog, en le lisant, peut voir ses idées approfondies, transformées et donc agir différemment–, mais qui parce qu’elles traitent de tout ce qui touche à la cohérence du monde. Or si l’on veut transformer notre monde il faut d’abord savoir de quoi il est fait, pour ensuite agir au mieux.
    Cette transformation du monde ne vaut-elle pas qu’on la soutienne ?

    Bref, Paul Jorion est un médiateur-initiateur de la transformation du monde. Il partage ici ses connaissances, et nous incite avec lui, grâce à lui, à participer à un travail qui revient à faire un travail sur soi qui en même temps profite à tous, car les écrits visibles pour le plus grand nombre, tout blog constituant une édition.
    En partageant ici ce qui n’a pas de prix, Paul fait un don. Cela ne vaut-il pas quelque contre-don de notre part ?

  16. Avatar de François Leclerc
    François Leclerc

    @ Opposum

    Les cours de la bourse sont l’équivalent de ce qu’était le mètre étalon en platine conservé sous double cloche au pavillon de Breteuil ! Une mesure qui n’en est plus une et qui appartient désormais à l’histoire de la science.
    Les embellies boursières que l’on observe sont le signe que pendant la crise les affaires continuent. De là à leur attribuer un rôle dans la sortie de crise, c’est un pas que je franchirais pas. Certains actifs ne devront pas être autant dépréciés, voilà tout.

  17. Avatar de rémi
    rémi

    j’essaierais de donner 5 e / mois à l’avenir…

    bonne idée de publier à la mi-mois l’état des comptes du blog …

    bonne nuit et merci .

  18. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Dissy

    Détrompez-vous. J’ai lu récemment qu’un des plus diffusés des journaux gratuits français — le journal Métro — connaît actuellement des difficultés financières. Les journaux gratuits n’ont de gratuit que le nom. Ils vivent de la pub. Ce ne sont donc pas des substituts aux journaux traditionnels, ni des oeuvres philantropiques. On ne peut comparer leur contenu à celui des journaux traditionnels, ces derniers avec tous leurs défauts, sont tout de même plus étoffés. Si la manne publicitaire baisse, les « gratuits » ne sont plus viables économiquement.
    Les gratuits sont « light » et les grands journaux traditionnels sont dépendant (de gros actionnaires) du pouvoir financier, il ne reste donc plus, en dehors de quelques petits journaux ou magazines, que les sources d’information du type blog pour offrir une info vraiment indépendante et surtout des analyses moins conventionnelles, car plus diverses.
    Evidemment il faut faire le tri, il y a blog et blog, comme en toutes choses. Et puis un blog tisse une relation personnelle entre son auteur et ses contributeurs ce qui incite à un engagement plus fort, plus exigeant. Les journaux ont leur édition web, mais l’interactivité qui s’y produit est surtout réactive, elle n’est pas de l’ordre de la contribution, dans une optique de progression personnelle et collective de la connaissance, ce qui fait toute la différence.

  19. Avatar de Pierre-Yves D.
    Pierre-Yves D.

    @ Le Clown Blanc-Nuage blanc

    Merci pour la clarté de votre présent exposé, vous êtes un des rares, sinon l’unique, à soulever en ces termes la question du off-shore. Je ne suis pas spécialiste des questions financières, comme vous le savez, mais ce que vous dites semble cohérent.
    Belle ténacité. En vous demandant de faire un billet sur la question je vous demandais l’impossible, car le « off shore » est opaque par définition. Vous semblez cerner plus en plus votre objet.

  20. Avatar de TARTAR
    TARTAR

    Comme son nom l’indique le Clown Blanc est clair.

    Et drôle.

  21. Avatar de Cécile
    Cécile

    en dessous de Z, c’est la panade zombique, les zombiers seraient-ils des mardisants zardistes (masqués) en partance pour la planète mars

    source
    http://moktaramablog.over-blog.com/article-29817712.html#marque5

    extrait
    Le plan Geithner, la FAS 157-e et le G20 sont dans un bateau…
    Le jeudi 2 avril a été votée une nouvelle réglementation comptable par le Congrès américain, la FAS 157-e, qui permet aux banques d’inclure dans leur bilan un prix pour leurs actifs qui n’est pas forcément celui du marché « lorsque le marché en question ne reflète pas les bons prix » [8] . Pour faire « simple » , ce qui aurait pu être à n’importe quel autre moment une réflexion approfondie sur le fait que le prix du marché est souvent loin de refléter la réalité – et donc qu’une comptabilité de la valeur des actifs se doit d’en être quelque peu détaché – ; se transforme devant le sauvetage désespéré du systême par lui-même en la permission explicite donnée aux banques américaines de mentir en surrévaluant leurs actifs, notamment leurs actifs toxiques dont une bonne partie avait une valeur totalement délirante il y a quelques mois sans que cela ne choque personne, le marché n’étant dysfonctionnel que quand il chute à écouter les élites de la finance. Cela permet donc aux banques de faire face en améliorant virtuellement leur bilan en attendant que le plan Geithner – dont nous allons parler plus loin – entre en action, surtout compte tenu du fait que leurs actifs dits toxiques grossissent de jour en jour avec la dégradation de l’économie [1] .

    Comment cela s’intègre-t-il dans le plan Geithner, et en quoi consiste ce plan Geithner pour sauver une seconde fois les banques américaines ? Le plan Geithner consiste à faire ce qui avait été jugé trop dangereux et trop coûteux quelques mois auparavant, lors du premier plan de sauvetage sous l’administration Bush. Finalement, il avait été décidé de donner de l’argent aux banques, en les laissant éponger elles-mêmes leurs actifs douteux.

    la figure
    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/500×221/1/90/56/67//Premier-plan-US.jpg
    Plan Paulson ou TARP, tel qu’il est voté le 11 novembre 2008 [flux d’argent frais]

    ……..

  22. Avatar de Cécile
    Cécile

    en dessous de Z, c’est la panade zombique, les zombiers seraient-ils des mardisants zardistes (masqués) en partance pour la planète mars

    source
    http://moktaramablog.over-blog.com/article-29817712.html#marque5

    extrait
    Le plan Geithner, la FAS 157-e et le G20 sont dans un bateau…
    Le jeudi 2 avril a été votée une nouvelle réglementation comptable par le Congrès américain, la FAS 157-e, qui permet aux banques d’inclure dans leur bilan un prix pour leurs actifs qui n’est pas forcément celui du marché « lorsque le marché en question ne reflète pas les bons prix » [8] . Pour faire « simple » , ce qui aurait pu être à n’importe quel autre moment une réflexion approfondie sur le fait que le prix du marché est souvent loin de refléter la réalité – et donc qu’une comptabilité de la valeur des actifs se doit d’en être quelque peu détaché – ; se transforme devant le sauvetage désespéré du systême par lui-même en la permission explicite donnée aux banques américaines de mentir en surrévaluant leurs actifs, notamment leurs actifs toxiques dont une bonne partie avait une valeur totalement délirante il y a quelques mois sans que cela ne choque personne, le marché n’étant dysfonctionnel que quand il chute à écouter les élites de la finance. Cela permet donc aux banques de faire face en améliorant virtuellement leur bilan en attendant que le plan Geithner – dont nous allons parler plus loin – entre en action, surtout compte tenu du fait que leurs actifs dits toxiques grossissent de jour en jour avec la dégradation de l’économie [1] .
    ……..  »
    (une figure illustre la perspective zombière du plan zombier )

  23. […] l’économiste Nouriel Roubini en parlant des banques US renflouées par les États-Unis, et promis à un fort bel avenir vu l’évolution de la situation économique… )) . C’est à […]

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