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Ceux qui espéraient un effet « Obama » sur les marchés financiers doivent déchanter : l’indice DJIA a perdu, en deux séances, 9,7 %, soit la dépréciation la plus brutale qu’ait connu la bourse de New York depuis le krach d’octobre 1987. Le CAC 40 a perdu lui, 8,2 % de sa valeur sur ces deux journées.
Le VIX, notre baromètre de la confusion des marchés, qui s’était récemment refait une petite santé, a subi aujourd’hui une rechute sérieuse, remontant à 63,68 soit un gain de 16,7 % par rapport à hier.
Quant au TED qui mesure la confiance dans les prêts interbancaires, il est pratiquement stationnaire à 2,08 %, encore près du double de son niveau du début septembre, et près de sept fois son niveau de vitesse de croisière, avant que le tarissement du crédit n’intervienne dans les premiers jours d’août 2007.
(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.
54 réponses à “L’effet « Obama » n’a pas eu lieu”