Rions un peu – Les banques centrales (I)

Tout le monde aura compris maintenant que la crise est due au fait que les investisseurs et les dirigeants d’entreprises n’ont pas su réfréner leur cupidité et ont fait monter toujours davantage la pression sur les salariés – avec la complicité des banques centrales. Cela, tout le monde l’a compris… tout le monde, enfin… sauf un :

Lors d’une récente visite à Dublin, Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, a appelé les gouvernements « à poursuivre des politiques de dépenses courageuses, en particulier en matière de salaires dans le public ». Pour lui, l’Irlande, et tous les pays de la zone euro qui ont connu une expansion rapide ces dernières années, ont intérêt à réduire les salaires, afin de regagner en compétitivité, sans vivre au-dessus de leurs moyens. « L’accumulation de pertes relatives de compétitivité et de déséquilibres domestiques nécessite, à un certain moment, d’être corrigée », selon M. Trichet.

Face à la crise, plusieurs pays réduisent les salaires de leurs fonctionnaires par Philippe Ricard.

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