France Culture, samedi 18 juillet, Journal de 12h30

18 juillet 2009 18h18

Je suis interrogé sur la crise budgétaire en Californie.

Ici.

J’interviens de 4m55 à 7m05.

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16 réponses à “France Culture, samedi 18 juillet, Journal de 12h30”

Karluss

18 juillet 2009 20h03

impossible d’obtenir le lien, peut-être une faille dans mon système.
la Californie, parcelle de notre village global !
Petit-Boutien

18 juillet 2009 20h46

@ Karluss

VLC (videolan) permet d’accéder à un tel flux réseau. Il faut donc l’avoir installé et aller dans le Menu MEDIA\Ouvrir un Flux réseau… Puis, préciser l’adresse suggérée par dans le fichier de Paul: à savoir, cette adresse-ci:
pnm://son.radio-france.fr/chaines/itema/2717/2717_18072009_2009C2717S0199.rm
Jack Evols

18 juillet 2009 20h54

Certes, la Californie peut trouver les rafistolages économiques de très court terme qu’il lui faut d’urgence sans trop sabrer dans les dépenses « d’assurance sociale » mais ceci ne nous dispense pas de raisonner plus largement sur la simultanéité systémique des crises à surmonter tout autour et sur l’incapacité quasi-générale des organisations à velléité démocratique A S’IMPLIQUER sur le moyen et le long terme.

Absence dramatiquement persistante de nouveaux modèles de « savoir-vivre-ensemble », de « pouvoir-vivre-ensemble » et de « vouloir-vivre-ensemble » pour s’exprimer simplement ?

Toujours est-il que les trafics, manipulations, concentrations, trucages et rackets les plus machiavéliques que nous donnent à voir les dominants en se servant de leurs instruments politico-économiques en dépit du bon sens, tout comme le mensonge institutionnalisé et la « défiance relationnelle généralisée » ne peuvent pas donner INDEFINIMENT l’impression de tout arranger !

La procrastination politico-économique sur les grandes ententes, les décisions de reconstruction et les changements civilisationnels à obtenir ne suffit plus, pas plus que d’agiter de manière récurrente l’épouvantail d’une guerre de tous contre tous ou d’une série de pandémies que les arsenaux militaro-pharmatico-industriels et leurs services spéciaux surentraînés ne sauraient même plus contrôler, comme par hasard !

Plus prosaïquement et plus proche de nous, entre les acrobatiques rafistolages économiques proposés par des « repentis » de l’industrie financière ou de la déréglementation sans limite à la recherche d’une nouvelle assise sociopolitique, le suivisme angoissant des populations laborieuses désinformées qui ne voient plus d’autres issues aux crises de civilisation engagées que d’en aggraver l’ampleur par leur propre « toujours-plus de tout », et l’immoralité ravageuse des « jusqu’au-boutistes » du sacro-saint « libre-échange-fantoche » au pouvoir qui comptent bien continuer avec le plus délirant des cynismes, à maquiller leurs pillages en règles (cf. à grands renfort de camouflages de CDS, CDO, d’une multitudes de produits dérivés indécryptables, etc) derrière des campagnes d’asservissement médiatico-politico-boursières de l’opinion publique, qu’y a-t-il de commun ?

Qu’ils seront contraints tôt ou tard (et mieux vaudrait « tôt » que « tard ») POUR SURVIVRE de « sacraliser » l’intérêt général au lieu de le piller, le saccager, le polluer à outrance, d’épuiser ses ressources vivrières, de contaminer toujours plus ce qui nous est le plus vital chaque jour dans notre santé psychosomatique … d’aller même jusqu’à tuer « l’inventivité humaine » …

Ce qui signifie que simultanément, ils seront contraints pour survivre d’apprendre à se protéger enfin efficacement des grands prédateurs en col blanc et plus fondamentalement, du grand banditisme des dominants de tous poils !

N’en déplaise à ceux qui persistent à affirmer qu’il n’y a pas de propositions nouvelles vraiment émancipatrices et réellement partageables à l’échelle de toute notre biosphère à partir de l’indispensable pluralisation de nos projets de vie et de la facilitation grandissante de nos partages au sein de notre NOOSPHERE commune, voilà donc au moins deux mobiles incontournables qui constituent à eux seuls, deux embryons d’alternative aux désastres annoncés sur lesquels nous pouvons de plus en plus nous impliquer !

De plus, c’est sous doute à ces deux conditions que nous deviendrons enfin capables de cesser de prendre nos enfants en otages à travers les dettes publiques monstrueuses qui s’amoncellent et s’amplifient de semaines en semaines et de cesser de démolir toujours plus nos perspectives de futurs viables !
lenz

18 juillet 2009 22h51

http://www.daily-bourse.fr/analyse-OR-Un-scandale-en-perspective-vtptc-7853.php
le retour au moyen-âge, bientôt sur vos écrans !
Jean Louis Bars

18 juillet 2009 22h54

@Jack Evols

A la suite de la prestation naturellement pertinente de Paul Jorion,
votre analyse a le mérite,à mes yeux de débutant , d’être claire et cela m’évite,car j’y souscris à quasiment cent pour cent,de pérorer une fois encore malhabilement.
Merci donc.
Et combien je pense ce que vous dites…avec des centaines de milliers de Personnes d’ailleurs !
Le Yéti

18 juillet 2009 23h50

@ Paul Jorion

Pas aussi sûr que vous, Paul, que cette crise californienne aigüe se dénoue par « un accord » (comme vous le dites dans l’interview). Quel accord ? Avec qui ? Seule une augmentation draconienne des impôts pourraient apporter un peu de liquidités fraîches pour soulager ce budget mal engagé. Mais,

1/ pas sûr que ceux qui peuvent payer se laissent faire aussi facilement (cf. l’affaire du référendum du 17 mai). Qui placerait sans rechigner son fric dans une entreprise aussi mal engagée ? C’est comme de demander aux Chinois de financer nos plans de relance ;

2/ combien même les contribuables fortunés californiens seraient-ils contraints de participer au pot commun, pour quel but final ? Mettre du gasoil dans le réservoir d’un véhicule en panne de carburateur, ne fait pas redémarrer celui-là.

Non, je crois, comme vous le dites si bien dans d’autres articles, que trop de choses sont détériorées depuis trop longtemps, en Californie comme ailleurs (la première lettre d’alerte du gouverneur Scharzenegger date de janvier 2009) pour que les choses puissent s’arranger aussi facilement par un simple et providentiel « accord ».
Paul Jorion

19 juillet 2009 0h10

@ Le Yéti

Ce qui est passé à la radio doit représenter à peu près un tiers de ce que j’ai effectivement dit, et le montage a été dans ce cas-ci très perturbateur : bouts de phrases appartenant à différents paragraphes collées ensemble. C’est la loi du genre et il faut s’y faire. C’est pour cela que je préfère de loin le direct ou bien les interventions longues, qui offrent davantage de garantie que le produit final restera proche de ce que j’entendais dire.

Dans ce cas-ci en particulier, mon analyse s’articulait autour de la spécificité de la Californie du point de vue de la très grande flexibilité d’adaptation aux circonstances économiques changeantes que lui offre la main d’œuvre en situation irrégulière en provenance d’Amérique Centrale – spécificité exploitée cyniquement depuis toujours pour réguler le marché du travail. Rien de cela n’a été retenu. Sans cette analyse, mon intervention ne veut pas dire grand-chose. Il va falloir du coup que j’explique tout cela un jour posément dans un billet…
Jack Evols

19 juillet 2009 0h10

@ Jean Louis Bars

« Avec des centaines de milliers de Personnes » dites-vous ?

Quoi qu’il en soit, votre réaction bienveillante dont je vous remercie, illustre déjà étonnamment bien à quelle vitesse et avec quelle intensité (les concentrations de serveurs ultra-puissants de google semblent déjà nous en faciliter la construction bien mieux qu’ils ne le feront jamais pour la « foire d’empoigne » journalière des traders de toutes les places boursières asservis aux acrobaties financières de la City et de Wall Street à la solde de bonus toujours plus indécents ou de rentabilités sur capitaux investis qui ravagent tout ce que nous avons de plus précieux) à partir d’un site aussi ouvert que celui de Paul et de ses meilleurs contributeurs, nous pouvons ENTRER EN ACCORD à plus grande échelle sur des plans d’action fondamentaux qui soient réellement à notre portée !

Et, dans l’esprit que vous décrivez implicitement, nous allons sans doute de plus en plus et de mieux en mieux en faire la démonstration !
Le Yéti

19 juillet 2009 0h18

@ Paul Jorion

« le montage a été dans ce cas-ci très perturbateur »

Dont acte. (Désolé pour le post-scriptum écrit avant d’avoir pu prendre connaissance de votre réponse.)
xav

19 juillet 2009 1h59

fichier sous format protégé.
Impossible à lire depuis ubuntu.
Meme vlc bloque…

Du libre s’il vous plait!
Jack EVOLS

19 juillet 2009 10h11

@ xav

Pour écouter en différé ce type d’émission émanant de France Culture, le téléchargement et l’installation totalement gratuite de la version du « Real player » dans son option la plus basique et la plus simple vous pose-t-il problème ?

Ce player est bien évidemment compatible avec les autres tel que Windows Media Player et VLC …
herve33

19 juillet 2009 10h27

moi aussi impossible de lire , sans doute car je n’ai pas installé Real Player
iGor milhit

19 juillet 2009 10h36

@ Paul Jorion
De ma petite position qui est la mienne, je voudrais vous encourager à préférer les formats qui vous permettent de faire passer vos idées, c’est mieux pour tout le monde. Ne vous laissez pas mettre en boîte, on perd toute la saveur, jusqu’à la substantifique moelle…
Si la loi du genre est de transformer les propos jusqu’à faire dire ce qui n’a pas été dit, voire carrément l’inverse, alors il faut, à mon humble avis, refuser de se prêter à ce genre pour préférer des genres plus honnêtes, puisqu’il se trouve, à mon grand étonnement 😉 , qu’il y en a, par exemple le Parlons net de France Info, et peut-être la prestation de demain sur France Culture…
Margarita

20 juillet 2009 13h02

Comment pouvez-vous accepter une interview dans ces conditions de rafistolage ? Elle est où la déonthologie ?
En un mot comme en cent, c’est participer au mensonge politique ambiant. Et ce n’est pas l’honneur d’un penseur qui cite Socrate, Bouddha ou Jésus !
D comme David

20 juillet 2009 18h02

@ Igor et Margarita
Paul vous a dit en radio le montage est la loi du genre, n’y voyez pas de mal, je connais bien comment tout cela fonctionne. Les monteurs ne sont pas forcément des connaisseurs des discussions en question. Pour en avoir fait pas mal je peux même vous dire que l’on peut monter sans rien comprendre du tout à ce qui se dit, on peut même en poussant un peu le faire (monter) sans le son (avec juste le graphe de la voix).
Ensuite juillet étant, peut être que les meilleurs sont en vacances etc etc, le journaliste monteur ou non ne peut pas vouloir transformer ce qui est dit. On en revient toujours cette question d’incompétence. Pour l’eviter ( en radio) il faut faire des phrases courtes , 1 phrase , 1 idée (un bon exercice). C’est juste de la radio, cela n’a pas vocation à être exhaustif que l’on se donne 1minute ,1h , 1jour ou 1 an.
joelle

22 juillet 2009 2h43

Je suis mac, 10.5.7 ,et impossible d’ouvrir, ni même de télécharger l’application; Pourtant je suis plus qu’équipée. tant pis