« Le Sens des Choses » de Stéphanie Bonvicini et Jacques Attali.
Le rôle des banques dans la crise : Patrick Combes et Paul Jorion
Podcast : ici.
*Godot est mort !*
« Le Sens des Choses » de Stéphanie Bonvicini et Jacques Attali.
Le rôle des banques dans la crise : Patrick Combes et Paul Jorion
Podcast : ici.
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Énergie et hypocrisie environnementale: De plus en plus de ville moyennes de province investissent dans des réseaux de chaleur urbains…
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51 réponses à “France Culture, le dimanche 2 août de 19h à 20h”
émission du 20 juillet
« L’économie en questions par Caroline Broué et Olivier Pastré le lundi de 11h à 12h
Paul Jorion. Anthropologue de l’économie, spécialiste de la formation des prix, auteur notamment de La crise : des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard, 2008). A paraître: Comment la vérité et la réalité furent inventées (Gallimard, nov. 2009) et i>L’argent, mode d’emploi (Fayard, nov. 2009).
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/economie/fiche.php?diffusion_id=75660
Mr Jorion
Quand une personne comme vous ne cesse de nous dire qu’il faut changer de paradigme et que vous citez en référence Mr Attali, laissez-moi rire. C’est a personne le plus pro-étatique (PS, UMP) de ces 30 dernière années (pro mondialisation , politique malthusienne, et j’en passe,…)
Vous citer égalelement J. stiglitz comme nouveau modèle, l’ex directeur de la BM qui a ruiné bon nombre de pays en voie de développement en concordance avec le FMI.
Une pomme pourrie ne redevient jamais saine…
Mon but n’est pas de vous discréditer puisque je suis très régulièrement votre blog mais de poser un débat contradictoire.
je rappelle tout de même que les sommes que nous versons à paul représentent pour lui un « salaire brut »; il doit donc lui-même se préoccuper de sa protection sociale; les prélèvements représentant 45 % du brut, c’est de cette façon qu’il faut estimer de combien il dispose;
ceci pour répondre à sa remarque : « qui ne s’en sortirait pas avec 2000 E; »; tout le monde s’en sort avec 2000 E net ;
En attendant…
Tout le monde (présidents compris) semble dire que la récession est terminée.
Les bourses s’envolent…
Le chômage aussi mais, ca ne semble déranger personne.
En gros, ce qui se dessine pour 2010: business as usual.
Serait-ce à dire que tout ce que l’on a lu sur ce site, sur leap2020 ou sur les sites de doomers est exagéré? Que les fondamentaux sont autres? Que les pessimistes se sont plantés?
C’est d’autant plus important, pour nous, néophytes, que la crédibilité de ces experts « subversifs » est en jeu et qu’ils risqueront de subir longtemps les conséquences d’un « pétard mouillé ».
On aimerait des explications 😉
Non ,c’est fini : l’ére du mensonge s’est achevée de 2007 à octobre 2008 …
Bien sûr il y a des fumerolles ,parce qu’on avait affaire à une pléiade d’ »etna »…
Les pompiers pyromanes sont également à l’oeuvre…protégés par les forces de l’Ordre !
Bref ,tout cela ,avant l’arrivée (?) du père Noël aura « vécu » et on goûtera enfin,vraiment,un noël nouveau,sans miasmes .
@ Yann.
« Tout le monde (présidents compris) » a la responsabilité de ne pas angoisser le consommateur/investisseur.
Si le le consommateur/investisseur se prépare au pire, alors il le précipite plus sûrement que si il n’était pas déja si sûr. (Le vieux paradoxe de la prophétie autoréalisatrice).
Pour 2010, ce sera donc business as unusual.
PS: Le pétard n’est pas mouillé, il est juste à mèche plus longue que prévue.
@ Yann
A y regarder de plus près …
Démêler ce qui relève du « pétard mouillé » de ce qui relève de problèmes devenus aussi urgemment « vitaux » « qu’inéluctables » n’est pas si subtile qu’il n’y paraît ; il suffit de prendre du champ et de hisser l’analyse sur un niveau plus englobant : les crises financières et économiques ne sont que des composantes parmi d’autres de crises plus fondamentales à résoudre ensemble sous la pression d’alertes scientifiques de plus en plus clairement établies et de plus en plus communément admises !
Si l’on accepte de se situer dans une perspective encore plus large, à l’échelle des convulsions existentielles et socio-économiques les plus brûlantes, il suffit de considérer par exemple les caractères « très fermés », très limités et très vulnérables de notre petite biosphère ou de notre atmosphère respirable déjà bourrée de molécules ou de particules douteuses et déjà copieusement infestée de retombées radioactives héritées de cinquante années d’essais nucléaires anarchiques ou d’accidents nucléaires de type Tchernobyl (et ce n’est pas fini) et de notre petit village planétaire global bientôt habités de 7 milliards d’humains, pour comprendre que « les fuites en avant » hyper-spéculatives, hyper-saccageuses et hyper-irresponsables des dominants dans tous les domaines vont inévitablement buter sur des limites génératrices par exemple, d’insurrections et par représailles s’ils restent au pouvoir, de tyrannies insoutenables dans lesquelles ils vont finalement se saborder ou sombrer et qu’il va falloir alors leur apprendre au pas de charge à « occuper » leurs existences de grands prédateurs autrement !
Dans la foulée, ce sont aussi nos propres conceptions du « pouvoir-vivre-ensemble » qui devront être totalement repensées !
A ce stade, on on se situe même, très au delà des crises de civilisations survenues dans le passé puisqu’il s’agit de « crises existentielles hautement interdépendantes », comme jamais auparavant on n’en a connu, qu’on ne peut plus résoudre réellement qu’en s’accordant de plus en plus et de mieux en mieux, …/… à solutionner à l’échelle de ce qui peut franchir le cap délicat des raisons de vivre réellement conciliables et des projets humains économiquement interconnectables, métaphysiquement interconciliables et écologiquement ecosoutenables, pour tenter de le dire avec des néologismes totalement neufs !
A l’image de ce que parfois, l’on parvient déjà à esquisser ici sur ce blog !
@ yann
@ blackhole
» Une pomme pourrie ne redevient jamais saine… » au sujet d’Attali
Il ne me semble pas être la pomme la plus pourrie du système il donne souvent matière à réflexion sur la matrice, cela ne veut pas dire que je suis souvent d’accord lui sur ses spéculations futures, on ne sait jamais de quoi le futur sera fait.
@ jack evols
Sommes-nous donc dans une dialectique théorique vs pratique? Que les doomers seraient théoriciens et les jovialistes des opportunistes?
Mon coté sadique aimerait bien que tout tombent. Mais j’ai comme l’impression que cela ne se produira pas. Les opportunistes semblent pleins de ressources, parce qu’ils ont trop à perdre. Les doomers, rien.
@ Paul Jorion
N’est-ce pas la seule raison de l’existence?
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090731-2019.html
« Nous aimerions beaucoup analyser la composition de l’air qui flotte dans certaines salles de marché. Nous avons eu vent de rumeurs selon lesquelles les traders seraient dans un état second, extatiques, ne ressentant plus aucune turbulence psychologique, le doigt crispé sur le bouton achat — tout comme certains adeptes de jeux vidéo finissent par tomber en syncope à force de fixer leur écran. »
« A quoi servira-t-il à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? » Mt 16.26
Peut-on indéfiniment jouer à des seuls jeux d’argent ou d’adultes en société ? Pourquoi nous n’aimons plus voir jouer aussi nos enfants ? Pourquoi nous nous connaissons toujours très mal à cause de l’argent ? Pourquoi le monde devient-il de plus en plus fou ?
LE CARACTERE PLUS LUDIQUE et EXCITATIF DES JEUX D’ARGENT ( source wikipédia )
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_pathologique
1. Préoccupation par le jeu (exemple : préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer).
2. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
4. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
5. Joue pour échapper aux difficultés ou pour soulager une humeur dysphorique (exemple : des sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour « se refaire »).
7. Ment à sa famille, à son thérapeute ou à d’autres pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
8. Commet des actes illégaux tels que falsifications, fraudes, vols ou détournement d’argent pour financer la pratique du jeu.
9. Met en danger ou perd une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu.
10. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pourquoi-le-message-de-ce-genre-d-39474
Il m’arrive parfois d’écouter cette radio, divers aspects pas toujours très flatteurs de la vaine pensée contemporaine…
@Paul
Bonjour et merci pour cette petite vidéo. Je me suis bien marrée en ce dimanche matin.
Cela m’a presque mis du baume au coeur après lecture du dernier « Temps qu’il fait ».
Au sujet de l’émission de ce soir, je me demande si la cause réelle de la crise actuelle, telle qu’elle est expliquée dans le film de Paul Grignon ( lien), sera donnée clairement.
Plus généralement, je me demande si les émissions sur la crise insistent assez sur sa cause réelle et donc ne contribuent pas suffisamment à chasser des esprits un sentiment fataliste considérant la crise comme imprévisible.
Concernant les solutions qui s’offrent à la société, il y en a une qui attire mon attention et qui prône une révolution du système de crédit. L’emprunt serait délivré sans demande d’intérêt par un gouvernement qui régulerait les flux d’argent. Cela signifierait la fin des banques privées.
A mon sens, la vrai question de ce soir concernant le rôle des banques dans la crise est : Pourquoi accorde-t-on le droit aux banques de créer de l’argent et de nous le faire payer très cher (par des intérêts) ?
Depuis quand la vaine pensée contemporaine de nos médias et de nos bobos médiatiques se soucie t-elle d’abord de mieux refléter la réalité d’une société, nous n’avons surtout pas les mêmes valeurs à France Culture ou ailleurs dans les médias. La pensée, l’artiste, l’auteur, l’écrivain, l’architecte et la culture que je préfère surtout faire d’abord entendre d’abord à l’autre à longueur de temps. Oh bien sur de temps de temps nous essayons quand même de faire venir des gens un peu plus différents, surtout lorsque la crise mondiale en finit par en toucher un plus grand nombre c’est surtout bon pour l’audimat mais qu’on en vienne à ne plus parler de la crise demain, penseront-ils encore à vous, à votre quotidien, à votre réalité bien plus différente de la leur à l’antenne pensez donc … Non ce qui prime d’abord dans une société c’est d’abord de pérenniser plus longtemps le même esprit de conduite à la radio comme dans la plupart des médias contemporains, ils sont d’ailleurs si bien formés ou déformés par leur métier qu’ils en finissent même par ne plus s’en rendre compte au fil du temps, à se montrer guère peu différents à voir et à entendre que d’autres enfin le principal ce que nous puissions toujours faire venir des gens bien à l’antenne surtout en période de crise …
à Cyril [11:11]
Le taux-de-base bancaire, la partie sans risque du taux d’intérêt,
est l’un des tous premiers problèmes, a
pas le fait que des « preneurs-de-riques
à Cyril [11:11]
Le taux-de-base bancaire, la partie sans risque du taux d’intérêt,
est l’un des tous premiers problèmes, avec les banques centrales opaques et mensongères
pas le fait que des “preneurs-de-risques dans l’économie réelle » s’interrogent sur l’opportunité
de s’engager ou non dans une opération présentant à la fois opportunité et menaces.
Autres problèmes majeurs ?
– défiance, dûment fondée, à l’égard des Parlements et Exécutifs
– des stocks et flux monétaires (eurodevises, offshore,…) sans aucune régulation qui échappent à la domesticité
– un système de crédit organisé par les Bankers Associations et les Exécutifs indignes de confiance (BBA, BRi,…)
– un système de crédit où toutes les formes de crédit — offshore||domestiques, tinatesques||liliputiennes, privées||prétendumentRépublicaines, courtTerme||longTerme, etc. — peuvent être conduites par les mêmes conglomérats incontrôlables de 200.000, 300.000, 400.000 netSlaves (grassement ou raisonnablement payés)
Les orgas inter-Etats sont des impasse tout autant que les BankersAssociations
Mr Jorion je vous en prie n’allez pas flatter davantage l’égo contemporain de ces personnes à France Culture cela n’y changera rien et en plus et si ça se trouve on ne vous remboursera même par les frais de déplacements…
Passez donc davantage de temps avec vos proches comme vous je ne vis pas dans les beaux quartiers chics de Paris …
Oui pendant que nous préférons surtout poser les mêmes questions habituelles sur les banquiers, pendant ce temps là on en oublie aussi de faire notre propre remise en cause à l’antenne… Enfin le principal c’est que cela ne se voit pas trop n’est ce pas ?
@ yann
Talking Heads – Crosseyed and Painless
Bonsoir Monsieur,
Votre intervention sur France Culture était en tout point remarquable.
Vous avez gardé votre calme face à l’organisateur et ce n’est pas là le moindre de vos mérites.
J’espère vous lire encore longtemps et vous entendre de plus en plus souvent.
Emission intéressante, qui s’arrête juste un peu trop tôt : avant que l’on n’ait pu demander à M. Combes comment recapitaliser les banques, ce qui lui paraît être la condition nécessaire et suffisante pour un retour à l’ordre…
Merci Paul pour cette intervention.
malheureusement rien de bien nouveau même pas l’inquiétante surdité masquée par un verbiage dénué de sens de votre co-invité…surtout sur la toute fin d’émission.
c’est un peu comme si on lui annonçait qu’il a un cancer de la peau (métastasé …) dû à un excès de vacances au soleil et qu’il nous expliquait qu’il faut qu’il change de marque de crème solaire….
@Yann :
@ Yann
Il semble que monsieur Combes n’aspire qu’à la prochaine bulle, et ainsi à sauter joyeusement de bulle en bulle. A l’en croire la seule chose à faire c’est d’organiser le système de telle sorte que ces exubérances éclatent (ce qu’elles ne manquent jamais de faire) à chaque fois sans trop de dégâts et de bruits avec une autre exubérance déjà prête à la remplacer. Tiens, la bulle verte, par exemple! Il y a bien eu la tulipomanie, en Hollande, au XVIIèm e siècle, où, paraît-il, un bulbe de Semper Augustus s’échangeait contre cinq hectares de terre…
Bonne tentative sur l’argent et les reconnaissances de dettes mais c’est tombé à plat et les autres soit n’ont pas compris, soit n’ont pas voulu aborder le sujet … Puis P. Combes a enchainé …. CROISSANCE CROISSANCE … pour nous sauver, of course. Bref, l’idéologie du progrès encore et toujours.
@Cyril
Votre message m’a fait pensé à un mail que j’ai envoyé à Paul samedi. Comme il m’a demandé de l’offrir en commentaires à un billet, je l’ai copié ici
Bonjour M. Jorion,
A vrai dire, j’avais trouvé la démarche curieuse la première fois que je me suis connecté à votre blog, il y a 4 mois
Et puis, j’ai commencé à avoir des scrupules car je m’instruis chaque jour…
Ce matin en lisant votre message, ce fut une évidence de faire un « don »
Je voulais vous dire que je suis cadre commercial dans une grande banque française, qui a défrayé la chronique ces derniers temps avec la « fraude » gigantesque, les subprimes, les stock-options… J’y travaille depuis 23 ans (dans la banque de détail en France). Alors c’est sûr, je lis avec intérêt certains articles et les commentaires qui suivent car nous ne sommes pas toujours les mieux informés….
Un personnage de notre établissement a récemment « claqué la porte » en affirmant haut et fort que notre vieille maison ferait mieux de se recentrer sur les fondements de notre métier : le financement de l’économie via la banque traditionnelle
Et oui, la course au ROE a amené nos dirigeants à développer certaines activités où – soi-disant – nous excellions…
Je ne partage pas toujours les points de vue caricaturaux de certains « commentateurs », mais je les lis avec intérêt pour bien prendre conscience de ce que les Français pensent des banques en général…. Malheureusement aujourd’hui, les « banquiers » sont traités de voleurs, et quand une personne ne le dit pas, elle n’en pense pas moins !
L’histoire nous montre que les banques ont souvent été jugées responsables des crises économiques majeures (à tord ou à raison)
Les personnes influentes et lucides ont un rôle important à jouer : de pédagogie accessible au plus grand nombre, et de tempérance
Le plus grand danger serait de monter les uns contre les autres :
Les débiteurs contre les créanciers cupides (les « vampires »)
Les salariés licenciés contre les patrons voyous (par définition)
Les locataires contre les propriétaires
Les salariés du privé contre les fonctionnaires (au sujet des régimes de retraite par exemple)
Les personnes en difficulté face aux riches (dont la situation est parfois indécente par rapport à la détresse de certains)
C’est pourquoi j’apprécie votre blog : vous faites attention à ne pas exacerber les ressentiments
Depuis que je pratique le crédit, je peux vous dire que j’ai rendu beaucoup de services – y compris aux personnes défavorisées
Car contrairement à ce qui se dit, on ne prête pas qu’aux riches
Et on ne devrait prêter qu’aux personnes physiques ou morales qui ont la capacité de remboursement
Je me suis toujours attaché à essayer d’aider, d’accompagner : bref de participer à la vie économique en tâchant de la stimuler
Cela na pas toujours fonctionné car si le crédit peut enrichir, il peut aussi appauvrir (effet de levier ou effet de massue)
Et le « partenaire » peut rapidement devenir… un simple créancier qui cherche à recouvrer sa créance par tout moyen légal
Cela dit, nos services de recouvrement savent conserver dans bien des cas une approche humaine des dossiers
Aujourd’hui, je pose un regard très critique sur le crédit
Il est indéniable qu’il a un effet dopant sur l’économie dans une première phase
Si l’on observe le budget d’une famille, celle-ci augmente son pouvoir d’achat et investit en ayant recours au crédit, mais « s’appauvrit » durablement en acceptant la charge de ses dettes
Si le montant des crédits contractés est disproportionné face à ses revenus actuels et futurs, c’est la catastrophe…
Le problème, c’est que notre économie repose pour une part trop importante sur le crédit
C’est « l’argent-dette » (décrit par ailleurs dans un film de Paul Grignon)
Mes parents partaient du principe qu’ils ne dépensaient que ce qu’ils avaient…
Le seul crédit qu’ils ont contracté fut pour leur maison, et ils l’ont remboursé en 7 ans…
C’était dans les années 70 sur la Côte d’Azur – une belle villa avec terrain à la campagne
Et je le précise, avec des revenus très modestes et sans héritage !
Aujourd’hui, les jeunes sont obligés de s’endetter sur 30 ans pour acheter un F2 sur la Côte d’Azur (je suis bien placé pour le savoir)
Comment en-est-t-on arrivé là ?
Le crédit n’a t’il pas favorisé une bulle immobilière ?
Si c’est le cas, il a appauvri les jeunes générations par :
– la hausse des prix
– la durée de remboursement
– l’aggravation des taux d’endettement
– la baisse du pouvoir d’achat des jeunes ménages
Sans oublier la dette publique !
Dans un monde idéal (utopique ?), l’être humain – outre ses droits fondamentaux, devrait avoir gratuitement sa part de terre et de capital
De terre car il y vit tout simplement, et qu’il devrait avoir le droit de se nourrir comme tout un chacun en la cultivant
De capital car il devrait avoir la chance d’exploiter ses capacités et de réaliser ses aspirations dans son intérêt et pour le bien commun
Et s’il doit s’endetter pour cela, pourquoi lui faire payer un intérêt ?
Si vous voulez sortir du capitalisme, il faut supprimer l’intérêt
Car à l’origine, ce sont ceux qui ont détenu le capital qui ont imposé l’intérêt…
Asservissant ainsi un peu plus ceux qui ne le possédaient pas !
Raisonnement paradoxal pour un « banquier », non ? 🙂
cela ne vous gène pas M.Jorion,d’être interviewé par M.Attali , l’ancien et sulfureux président de la BERD?
le podcast de l’émission est disponible sur le site de France Culture
Moi aussi je suis perplexe devant les annonces de « crise en phase terminale », prétextant que le chômage a toujours un cran de retard.
C’est comme si la blogosphère se séparait en 2 : ceux qui pensent que la crise est terminée, et ceux qui pensent le contraire.
Nous serons fixé en octobre, puisque le 30 septembre marque la fin de l’année fiscale aux USA.
Pour ma part, je pense qu’il ont peut-être réussi à stabiliser l’économie mais que la moindre pécadille (comme une grippe mondiale par exemple) refera tomber cet édifice qui est devenu beaucoup trop fragile.
A Laurent
Enfin un « banquier » lucide !!!
Il est clair que le credit .. doit etre remis a sa place .. il suffit de voir le cout de celui ci 🙂
la disparition des interets doit etre mise en place ( taux ZERO et autres systemes )
c est tres simple techniquement ..
à laurent & félicitation
Mais y aura-t-il des prêteurs à ce taux zéro? Le taux d’intérêt (réel) n’est-il pas globalement le reflet du rapport de force capital / travail?
J’aurais tendance à dire que c’est ce rapport de force qu’il faut modifier. Et cela passe par des choses autrement plus « pragmatiques » de redistribution massive des richesses (genre réforme fiscale et détricotage des paradis fiscaux qui permettent de s’y soustraire, développement ou défense de l’état social actif dans les domaines de la santé, l’éducation, la culture, réforme monétaire, etc…). Le taux d’intérêt me semble être plus le symptôme que la cause du problème.
@ Laurent
« Dans un monde idéal (utopique ?), l’être humain – outre ses droits fondamentaux, devrait avoir gratuitement sa part de terre et de capital
De terre car il y vit tout simplement, et qu’il devrait avoir le droit de se nourrir comme tout un chacun en la cultivant
De capital car il devrait avoir la chance d’exploiter ses capacités et de réaliser ses aspirations dans son intérêt et pour le bien commun »
D’accord avec vous. Une question subsidiaire est: donnez-vous cela en « une fois » (par exemple à la majorité à 18 ans), ou versez-vous une rente (annuelle ou mensuelle). La première option ne me semble pas désirable (un mauvais investissement, et oupla, plus de capital et vous vous retrouvez à devoir vivre à crédit – alternativement, si tout le monde met ensemble son capital reçu à 18 ans pour diversifier le risque d’investissement, la rente de ce méga-fond devient essentiellement la seconde option). La seconde option est essentiellement « l’allocation universelle » défendue par Van Parijs, André Gorz (vers la fin de sa vie), etc…
@ Paul Jorion
Intéressant, mais dommage que vous ayez passé tant de temps à expliquer les mécanismes et si peu de temps à envisager les changements à apporter. C’est « La crise » d’Attali, mais j’aurais apprécié des avis contradictoires sur « Et après », d’Attila dont la vision « Nouvel Ordre Mondial » m’indispose (pour employer un doux euphémisme).
Petite leçon d’économie avec le dalaï lama à Francfort
Patrick Combes semble insister sur le fait que les actifs toxiques reprendraient de la valeur à la fin d’un cycle de 5 à 10 ans, certes… l’idée est généreuse, mais il faudrait l’étayer, n’est-il pas ?
vous sembliez accorder du crédit à l’ingénierie financière pour créer de nouveaux « concepts » et sauver la finance, ce serait super de développer, non ?
enfin, si votre activité de « jeune » papa vous en laisse le temps
à bientôt
@felicitation
Les banques pratiquent le taux zéro … pour les dépôts à vue!
Ce n’est pas en prêtant gratuitement à des personnes sans revenus suffisants qu’on va résoudre quoi que ce soit, que du contraire. Pour mémoire, c’est exactement ce qui c’est passé depuis des décénies aux USA … jusqu’à l’éclatement de la bulle de crédit.
Encore une fois, à l’exception de Paul, nos gentils protagonistes restent la tête baissée sur le guidon de la finance, de la banque et des formules économiques qui siéent à leurs spécialistes. Le contexte humain et bassement matériel passe à la trappe de « l’économie qui explique tout ». Pas un mot sur l’énergie, pas une allusion aux ressources naturelles et fossiles grâce auxquelles depuis deux siècles a pu se bâtir la société industrielle. Ces dernières viendraient un jour à manquer et dans un premier temps ne pourraient être produite au delà d’un certain seuil (maximum de production ou « pic » de production) ? Pas un mot ! Nada ! Nitchevo ! Nichts.
La croissance, la croissance ! le mot n’est pas souvent prononcé, mais on devine chez ces même individus l’espoir en son retour, tel le messie salvateur et rédempteur… Paul laisse entendre qu’il pourrait-être judicieux d’écouter ceux qui ont aussi des choses à dire sur la crise, mais qui par malheur médiatique ne sont pas des spécialistes de la finance, voire des penseurs officiels tels que les médias français les adorent (ça c’est ma version). Mais cela ne semble pas émouvoir le responsable de l’émission.
A propos de croissance, je rappelle une réalité bêtement mathématique : prenez un m3 d’eau (1000 l) consommez en un litre par jour, en 1000 jours (un peu moins de trois ans) la citerne est vide, logique. Prenez cette même citerne en Chine ! pourquoi la Chine ? Parce que ce pays nous éblouis de ses 10% de croissance… La croissance, la croissance, hurlent tels les cabris chers à De Gaulle à propos de l’Europe, nos zéconomistes zofficiels !
Alors ? on sort sa calculette… et petit calcul bébête… en combien de temps elle est vide notre citerne ?
Hum ?
Alors ?
Au bout de 7 jours vous consommez 2 litres/jour, au bout de deux semaines… 4 litres, trois semaines ? 8 litres, quatre semaines ? 16 litres, etc. A ce rythme en moins de trois mois (septante deux jours à la louche) la citerne est siphonnée ! Basta !
Tant que nos Attali de service et autres n’auront pas intégré, 1° la finitude de notre planète, 2° la réalité physique de la notion de croissance, nous ne seront pas sortis de l’auberge. Accessoirement on pourrait soulever le problème humain (chômeur à 50 ballais chez Caterpillar par exemple) ou environnemental (GES, océans, pollutions…), mais pour ces gens là c’est de la grossièreté !
Exellente émission, où l’on y apprend au final que cette crise est due à une perte de « bon sens ».
Les responsables insensés ? une vulguaire association de haut-dirigeants des principaux établissements de crédit américains, qui ont réussi à faire en sorte que cette politique de l’endettement des ménages à risques continue de plus belle.
Ca leur a coûté la bagatelle de 500 millions de dollars (dixit Paul) en lobbying certes, mais quel spectacle merveilleux il nous ont offert en retour. Une crise systémique rafinée de l’ordre de dizaines de trillions de dollars, doublée d’un quasi-hold up planétaire. Des bonus de milliards de dollars, pour couronner le tout, à ces braves gens, puisés dans les poches des contribuables venus les secourir.
Joli travail.
@Paul
félicitations
Banques: le triomphe des coupables par Jacques Attali
En 1929 une réglementation très stricte avait été imposée aux banques responsables de la crise, ce n’est même plus le cas.
parfait pour le lien
J.Attali en appelle à une « Révolution politique »…..
Intéressant mais on sent une certaine réticence à évoquer certains faits qui peuvent sembler crus mais n’en demeurent pas moins vrais. A 500 millions d dollars, on parle de lobbying, en français ça signifie corruption à outrance et achat de politiciens. Un exemple parmi d’autres qui lève le voile du décor et des coulisses : on y trouvent les multinationales qui tirent par les ficelles les « politiques » et ces 2 compères tirent les ficelles des médias, notre Pravda capitaliste. Le pauvre salarié qui aurait envie de tirer la sonnette d’alarme, encore faudrait-il qu’il puisse se faire entendre dans les médias verrouillés, sera prier de se taire contre éventuellement récompense ou se verra éjecté vers la sortie. Un phénomène actuel nous échappe encore, s’agissant de l’attachement des patrons, je veux dire managers, à l’égard de leur entreprise. Nous ne sommes plus au temps du Comité des Forges, la vision de l’entreprise est la vache à lait, tant que ça coule c’est bon : bonus, stocks, salaires, parachutes et tutti quanti ; ce qui compte c’est le court terme peu importe l’avenir, on se tire avec la caisse car on ne croit plus soi-même au système. La vache à lait s’est transformée en poule aux oeufs d’or pour connaître le sort de la fable.
En parlant de Jacques Attali mentionné en début d’article, je vous suggère de lire cet article si vous ne le connaissez pas déjà :
http://www.slate.fr/story/8747/banques-le-triomphe-des-coupables-par-jacques-attali
intitulé :
Banques: le triomphe des coupables par Jacques Attali
En 1929 une réglementation très stricte avait été imposée aux banques responsables de la crise, ce n’est même plus le cas.
qui se conclut par ces mots :
Ces lobbys sont si puissants qu’on n’en sortira que par une révolution politique. Une révolution, vous dis je.
Attali qui parle de révolution …
je sais pas vous, mais moi, ca me rassure pas !
Je me décide à intervenir dans le débat car certains posts sont pour moi difficilement supportables dans la mesure où ils relèvent du « tous pourris ».
Dans les commentaires qui suivent les deux émissions de France culture auxquelles a participé Paul Jorion, certaines réflexions visant Olivier Pastré, Jacques Attali ou Patrick Combes sont pour moi totalement injustifiées.
Je réside en Chine depuis quinze ans et je reste très au fait de l’actualité française grâce à Internet et surtout, maintenant, grâce au podcasting. L’économie s’est imposée dans notre quotidien et « L’économie en question » est sans contestation la meilleure émission sur le sujet, je n’en rate aucune.
Olivier Pastré et Jacques Attali ont à mes yeux le très grand mérite d’avoir donné à Paul Jorion l’occasion de s’exprimer très longuement et en toute liberté, ces deux émissions sont de loin les meilleures que j’ai écoutées depuis plus d’un an, elles furent pour moi une grande et heureuse découverte, celle de Paul Jorion.
A chaque intervention, il s’est montré posé, didactique et totalement subversif, dans la mesure où paisiblement, sans passion (apparente) il a démonté méticuleusement les mécanismes implacables qui nous conduisent irrémédiablement à l’abîme. Son constat est froid, lucide et factuel, pas de place à l’émotionnel ou au jugement rapide. Sur le plan de la subversion, c’est pire que tout, car cela ne laisse aucune place à la polémique stérile.
Pour les commentaires sur Patrick Combes, je suis également en désaccord, j’ai trouvé remarquable son absence totale de langue de bois tout au long du débat, non, de l’émission car à aucun moment il n’y a eu de contradiction ou d’opposition. Comme Paul Jorion, il a exposé paisiblement toute la froideur cynique du système. Il a parlé en technicien et dit des choses terribles, comme par exemple le fait que le véritable problème est que les banques aient conservé dans leurs comptes les actifs pourris et n’aient pas pu les transférer totalement aux petits investisseurs, ce qui selon son commentaire, aurait été « désagréable » pour eux.
Il a totalement raison lorsqu’il explique que dans le système actuel l’activité industrielle et commerciale n’est pas en mesure de créer suffisamment de « richesse » et que l’activité financière remplie cette fonction, à ce stade le problème n’est pas de savoir qui en profite plus ou moins, la question est de savoir s’il est possible de s’en dispenser.
En fait, le modèle du saut de bulle en bulle me semble trop limité et peu productif. Les chiffres donnés par Patrick Combes nous donnent plutôt le modèle d’une multitude de microbulles, ce qu’en physique on nomme émulsion, la nuance est importante, car la structure d’une bulle interdit de supporter tout effort autre que celui de se maintenir, alors qu’une émulsion présente une réelle consistance. Quelle est la taille de cette émulsion ? un calcul rapide, certainement trop simpliste, nous donne 80 trillions moins 4 trillions (on peut se permettre d’arrondir) nous donne 76 trillions, c’est la valeur crée artificiellement, « la mousse », cela représente aussi la surexploitation de tous les acteurs économiques. Il est tout de même notable que rapporté aux 6,7 milliards d’humains cela représente une valeur de 11,3 milliards par tête de pipe. Qui est en mesure de rééquilibrer un tel système, sur combien de millénaires ?
Dans un de ses ouvrages (je pense que c’est la réalité de la réalité, mais je n’ai pas le temps de vérifier), l’immense Paul Watzlawick cite l’exemple de cette peuplade primitive qui utilise des pierres comme monnaie d’échange et dont la plus haute valeur est représentée par une sorte d’énorme meule en pierre. Au cours d’un échange, une de ces meules se retrouve accidentellement au fond d’une rivière et n’est plus récupérable. D’un commun accord, tous les protagonistes ont continué à s’en transférer la propriété comme si elle était toujours tangible.
Depuis combien de temps utilisons nous les 76 trillions comme si de rien n’était ? Ce que Patrick Combes nous a dit froidement et sans détour, comme Paul Jorion, c’est que le système est impossible à réformer et que la fuite en avant était la réponse la plus logique.
Je n’espère qu’une chose, c’est que d’autres donnent maintenant à Paul Jorion l’occasion de s’exprimer le plus souvent possible sur le plus de media possible.
Cher Monsieur Jorion,
La prochaine fois que vous irez dans les locaux de France Culture, faites leur savoir qu’il serait bienvenu de leur part de ne pas utiliser un format propriétaire comme Real Player pour leur podcasts.
Real Player, je croyais que cette saleté avait disparu en 1998.
Je suis sous Linux, et impossible de trouver un lecteur pour ce dernier format [.ivr]
C’est vraiment trop dommage de rater vos émissions, si quelqu’un part hasard était assez gentil pour transformer ce podcast en mp3, je suis plus que preneur.
@folklo-rioter,
Il existe une version de realplayer pour linux ici:
http://www.real.com/linux
Ou Helixplayer ici:
https://player.helixcommunity.org/2005/downloads/
Tu trouveras également des versions antérieures sur le site rpmfind par exemple: (la 8 chez moi fonctionnait mieux que la gold actuelle)
http://www.rpmfind.net/linux/RPM/freshrpms/redhat/misc/add-ons/real-player/RealPlayer-8.0-1.i386.html
Kafeine arrive aussi à lire les fichiers ram pour peu que les bons codecs soient installés.
Les deux solutions cela dit ont chacune leur défaut mineur que je te laisse découvrir:
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Quant à enregistrer le streaming real en fichier mp3 ou oggvorbis en live, il m’est arrivé à une époque d’utiliser vsound (petit bijou que je te laisse trouver toi-même), bladeenc ou oggenc à l’aide des commandes suivantes:
# de streaming vers wav
vsound -v -d -t –file=sortie.wav realplay entree.ram
# de wav vers mp3
bladeenc entree.wav sortie.mp3
# de wav vers ogg
oggenc ./entree.wav -t « TITRE » -a « ARTISTE » -o sortie.ogg
Mplayer peut remplacer realplayer si nécessaire mais avec des commandes un peu différentes.
@folklo-rioter,
J’avais lu trop vite ton post mais du coup je ne comprends plus quel est ton problème.
Pour les podcasts, as-tu essayé Amarok ?
Je n’ai pas l’habitude de podcaster mais cela semble fonctionner impeccablement. Je vois directement des fichiers mp3 en passant par leur site et aucun de ces fichiers [.rvi] qui semblent t’ennuyer ?!
De là, pas de souci pour enregistrer et bien plus facile et direct encore que mes manips, effectivement.
@Ken Avo
Merci de ton aide.
Je vais essayer ces programmes, mais j’avais lu que ce nouveau format de RealPlayer, .rvi, n’était pas compatible sur Linux et Mac.
@folklo-rioter,
Avec Mplayer, tu peux faire les manipis suivantes pour enregister un flux real sur ton disque: (mais Mplayer ne te permet pas d’écouter en même temps)
# Pour enregistrer un flux ram avec mplayer:
mplayer rtsp://…entree.rm -dumpstream -dumpfile sortie.rm
# Pour convertir un flux ram en wav avec mplayer puis le convertir en mp3 avec lame:
mplayer entree.rm -ao pcm:file=tmp.wav -vc dummy -vo null && lame -quiet -h -b 128 tmp.wav sortie.mp3 && rm tmp.wav
# Pour enregistrer un flux ram directement en wav avec mplayer:
mplayer -ao pcm:file=sortie.wav -playlist http://…entree.ram
# Pour enregistrer un flux ram directement en wav avec mplayer:
mplayer -ao pcm:file=sortie.wav rtsp://…entree.rm
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Pour les podcasts, tu as Icepodder qui te permet de rappatrier les fichiers sur ton disque contrairement à Amarok (sauf erreur)
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Quant aux [.rvi] en effet je n’ai pas trouvé ! Même le realplayer sous linux ne les lit pas.
Quant à audacity doté d’une interface graphique, il te permet les conversions facilement également, ainsi que du bidouillage élémentaire dans les fichiers son. Couper des morceaux, en rajouter etc etc. A la portée du premier venu.