À propos de « La monnaie – Schémas d’écritures » de Jean Bayard, par Jean-Pierre Voyer

Billet invité. Egalement ici.

Dans La monnaie – Schémas d’écritures, Jean Bayard défend la règle : « toute augmentation de l’actif bancaire entraîne création monétaire ».

Je sais, par expérience, que ce n’est pas le cas pour les établissements non bancaires.

Je me propose donc d’examiner si l’augmentation de l’actif de la banque Mallet et Cie due à la construction d’une cabine de douche présidentielle pour la modique somme de 850.000 par l’entreprise générale Duchmoll et l’augmentation de l’actif de la banque Neuflize par achat pour 1.500.000 à la banque Mallet d’un paquet d’actions cotées, impliquent une création de monnaie.

Je me suis permis de remplacer, dans le texte de J. Bayard les, X, Y, Z, par des noms illustres moins rébarbatifs ce qui facilitera la lecture et la mémorisation.

Les écritures passées par J. Bayard sont bordées d’un épais trait bleu.

Les écritures passées par moi-même ! sont sur fond blanc.

D – La compensation et les règlements interbancaires

2 – PNS, compensation et règlements interbancaires

Examinons maintenant un exemple de compensation dans le système PNS, toujours en montants nets, en y introduisant des opérations d’ordre et pour compte propre des banques. A la différence du SIT, la compensation est ici multilatérale, non plus par paires de banques.

On prend pour hypothèse que :

a) la banque Mallet remet à la compensation un ordre de virement, pour son propre compte en règlement d’un investissement de 850.000 en faveur de son fournisseur Duchmoll, ayant un compte ouvert à la banque Neuflize ;

il s’agit là d’une transaction faite entre une banque et un agent non bancaire ayant un compte dans une autre banque, soit deux banques dont une agissant pour le compte de son client et l’autre pour son propre compte, avec création ou destruction monétaire selon le sens (ici création),

b) la banque Mallet remet également un chèque d’un de ses clients de 1.100.000 tiré sur la banque Schlumberger,

c) la banque Neuflize remet en compensation un chèque d’un client d’un montant de 900.000 tiré sur la banque Schlumberger, tandis que la banque Schlumberger remet un chèque d’un client d’un montant de 1.200.000 tiré sur la banque Mallet,

d) enfin, la banque Neuflize remet un ordre de virement de 1.500.000 en règlement d’un paquet d’actions cotées qu’elle a acheté à la banque Mallet ;

il s’agit là d’un ordre passé par une banque en faveur d’une autre banque, sans relation avec des agents non bancaires, soit deux banques agissant chacune pour compte propre, sans création de monnaie secondaire avec toutefois création d’une monnaie que l’on assimilera à de la contre-monnaie avec laquelle elle se confond,

e) la compensation fait apparaître les positions suivantes :

etude001

Vous noterez que ce compte est soldé. C’est la transmission d’une copie de ce compte à la BDF qui permettra à celle-ci de débiter le compte de Schlumberger et de créditer Mallet etNeuflize et de solder ces comptes par un virement de Mallet et Neuflize à Schlumberger.

etude002

Dans ce modèle, on suppose que la banque Schlumberger dispose d’une provision à la Banque de France de 800.000, ainsi qu’il lui en est fait obligation.

f) nos trois banques vont régler leurs positions sur le marché interbancaire, et dans l’hypothèse où elles ne sont que toutes les trois à intervenir sur ce marché, la banque Schlumberger empruntera 550.000 à Mallet et 250.000 à Neuflize.

Reconstitution des journaux à partir des données de J. Bayard

Si j’ai bien compris le système que je découvre ici, le journal de la banque est adressé tout écrit par le Centre de compensation, mandaté par ses clients, à la Banque de France qui valide puis enregistre aussitôt les écritures en un millième de seconde. Cela à l’air d’un simple enregistrement puisqu’il n’y a aucun ordre de virement compte à compte des banques. Mais ce n’en est pas un car les écritures sont passées en un millième de seconde et s’annulent toutes, mais les virements compte à compte sont réellement effectués. Il s’agit véritablement d’un virement compte à compte sans monnaie aucune. Ces écritures provoquent en parallèle des créations de créances et de dettes chez les banques comme nous allons le voir, car ces banques ont reçu les mêmes documents du Centre de compensation. C’est un couplage. Il n’y a pas production de monnaie – sinon un bref instant, un millième de seconde, monnaie aussitôt annulée, monnaie virtuelle, exactement – à la Banque de France – mais seulement production de crédit et de dettes qui s’annulent chez les banques. C’est parfait. Ces créations sont encadrées et ne peuvent donc monter ad libitum. Au delà d’un certain montant, il faut refinancer. Cela me fait penser aux fameuses particules virtuelles du Pr. Feynman qui sont annihilées en même temps que crées ou au nombre imaginaire i = -1½ (valeur absurde) que l’on emploie pendant le calcul mais que l’on doit éliminer avant la fin du calcul par élévation au carré i2 = (-1½)2 = -1, valeur parfaitement acceptable. Grâce à cela, les trésoreries des banques font du sur place, elles demeurent inchangées pendant toutes les opérations ce qui est bien le but recherché.

Le but de la compensation est de réduire au minimum les transferts de fonds. Il me semble que ce but est parfaitement atteint puisqu’il n’y a aucun mouvement de fonds sauf à la BDF, mais seulement des créations de créances et de dettes, au millième de seconde. C’est un exemple extraordinaire de l’augmentation de la vitesse de circulation de l’argent et J. Bayard envisage que ce petit jeu se répète au cours de la journée afin que les banques ne restent pas longtemps sur leur position. Après la trésorerie zéro, en route vers la position zéro permanente, compensation en temps réel.

etude003

Voici les soldes, pour cette opération, des comptes à la fin de l’opération : Schlumberger = 0 ; Mallet = 0 ; Neuflize = 0 ; Compensation = 0. Il en va de même dans les comptes des trois banques. Autrement dit le volume de cette prétendue monnaie est perpétuellement nul. Voilà donc une notable importance de quantité nulle. Cette monnaie de volume perpétuellement nul est de grande importance puisqu’elle permet d’effectuer des virements réels.

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Remarque : il n’y a pas d’argent sur le compte courant créditeur de Duchmoll. Il y a seulement un droit de tirage sur la trésorerie de Neuflize pour un montant de 800.000 (Cf. François Grua, Recueil Dalloz 1998. Le dépôt de monnaie en banque). La trésorerie de Neuflize n’a pas augmenté, son compte BDF est soldé (c’est aussi le cas pour les autres banques, leur trésorerie fait du sur place – jeu de mot sur « hors place » et « sur place »). Mais son actif a augmenté du fait de son prêt à Schlumberger.

Dès que Duchmoll voudra tirer sur la trésorerie de Neuflize, il faudra que cette banque se démerde pour trouver de l’argent sur le marché monétaire (à ne pas confondre avec le marché inter-bancaire réservé aux banques, comme on vient de le voir) ou bien se refinance auprès de la BDF.

etude007

Si l’on procède à la consolidation des banques, en neutralisant les comptes de DAV des divers clients (soldes = 0) pour simplifier, on aura :

etude008

L’examen de ce modèle permet de faire les commentaires suivants :

1) en augmentant son actif par l’acquisition d’un investissement (transaction a), la banque Mallet a créé 850.000 de monnaie secondaire mise à disposition de Duchmoll dans une autre banque, ce qui apparaît à la consolidation des bilans des banques (schéma 14/6) ;

bien que cela n’apparaisse pas, en raison de la compensation, de la contre-monnaie a été créée pour faire le lien interbancaire entre la valeur d’actif (investissement) chez Mallet à l’origine de l’émission monétaire et la monnaie mise en compte DAV chez Neuflize ;

la règle : toute augmentation de l’actif bancaire entraîne création monétaire s’applique bien ici aussi, mais indirectement,

Au point 2) ci-dessous l’auteur envisage le cas d’une transaction isolée. Ce cas me paraît excellent pour éclaircir mon propos. L’auteur a un mot heureux : il parle de troc. Or qu’est-ce qu’un troc sinon l’échange de biens sans argent !

Examinons donc ce cas. Quelle est la situation ? La banque Mallet se trouve devoir 850.000 à l’entreprise Duchmoll qui a un compte chez la banque Neuflize. Mallet est un peu juste en trésorerie. Elle va donc demander à Neuflize de créditer le compte de son honorable client Duchmoll en vertu de quoi Mallet signera une reconnaissance de dette à Neuflize de 800.000. Nous avons donc comme transaction l’échange d’une reconnaissance de dette contre un promesse de créditer le compte de Duchmoll. Quelle est la situation maintenant. Mallet est toujours endettée, mais auprès de Neuflize et moyennant paiement d’intérêts ; Duchmoll est crédité et Neuflize endettée envers Duchmoll. Il y a donc eu un transfert de dette et non pas un transfert de fonds. il n’y a pas eu paiement. Le paiement de Duchmoll, c’est Neuflize qui s’est engagée à le faire à la place de Mallet (substitution). Et Neuflizen’est pas quitte parce qu’elle a royalement crédité le compte de Duchmoll par une simple écriture comptable. Dès que Duchmoll tirera sur Neuflize, Neuflize devra payer et si elle n’a pas de trésorerie, elle devra emprunter. Le crédit du compte de Duchmolln’est pas de l’argent, mais seulement le signal que Duchmoll est autorisé à tirer sur Neuflize : « M. Duchmoll, tirez le premier » et Neuflize fera le reste. Il n’y a paiement que s’il y a transfert de fonds ou dépôt. Or ce n’est pas le cas ici.

Quelles sont les pièces dont disposent les comptables pour passer les écritures ? Chez Mallet, d’une promesse de Neuflize qui s’engage à créditer Duchmoll dès réception d’une reconnaissance de dette de Neuflize. Chez Neuflize, d’une reconnaissance de dette de Mallet. Voici quelles sont les écritures :

etude009

Le compte fournisseur de Duchmoll est soldé, ce qui ne signifie pas pour autant que Duchmoll est payé.

etude010

Le CC de Duchmoll est crédité, ce qui ne signifie pas que Neuflize a la trésorerie nécessaire pour que Duchmoll puisse retirer ses fonds instantanément.
C’est tout. Pas besoin d’argent, pas besoin de Centre de compensation. Où est le problème ?

Peut-être cette procédure n’est-elle pas légale, je n’en sais rien ; mais d’un point de vue comptable, c’est à dire d’un point de vue algébrique, elle me semble correcte. Les pièces ne sont-elles pas en bonne et due forme ?

Donc, nous avons assisté à un transfert de dette. La banque Mallet demeure endettée (mais envers Neuflize) ; Neuflize le devient (envers Duchmoll). Il n’y a eu aucun paiement : la trésorerie de Neuflize n’a pas augmenté, elle a fait du sur place. Il y aura eu paiement lorsque Duchmoll aura vidé son compte. Il y aurait eu paiement s’il y avait eu transfert de fonds, c’est à dire transfert de trésorerie à trésorerie via la BDF ou de Caisse à Caisse par coursier, foi de trésorier. Il n’y a pas seulement transfert de dette ; mais augmentation du volume total des dettes : avant il y avait un endetté, maintenant, il y en a deux. Comme quoi le crédit ne produit pas des dépôts mais des dettes.

Un transfert de dette, un transfert de créance, ne sont pas un paiement car ni la dette, ni la créance ne sont de l’argent. Certes, il est possible que l’argent soit une dette ou une créance (je n’examine pas cet aspect ici) ; mais toutes les dettes et toutes les créances ne sont pas de l’argent : il n’est d’argent que de trésorerie. Si vous aviez été petit patron pendant dix-huit ans, avec une faillite et une inscription en rouge à la BNF pour commencer, vous sauriez ce que veut dire « trésorerie ».

2) dans l’hypothèse où la transaction d) serait isolée, la banque Neuflize donnerait ordre de virer à la banque Mallet de la monnaie qu’elle n’a pas mais que cette dernière, qui en est tout aussi dépourvue, s’empresse de lui prêter !

ce n’est pas une blague ; même s’il s’agit là d’un cas peut-être plus théorique que pratique, il reste toujours possible ! et, ce qui est possible…

Voir ci-dessus.

il convient de préciser que la banque emprunteuse remet des titres en garantie à la banque prêteuse, titres acquis on l’a vu par création monétaire, ce qui n’est pas mal ! ainsi, la transaction s’apparente à une forme de troc exécuté avec de la monnaie virtuelle ! cette monnaie n’existe nulle part, puisqu’elle n’est pas recensée ; on l’assimile ici à de la monnaie de contrepartie puisqu’elle est créée de même : pour la circonstance, avec toutefois pour différence l’absence de cause (obligation de contrepartie) ;

3) les virements visés aux a) et d) ci-dessus, correspondant en partie ou totalement à des opérations de banque pour compte propre, sont noyés dans la masse des transactions traitées en compensation, échappant ainsi au contrôle des autorités monétaires ;

elles sont effectuées en monnaie de contrepartie ou en équivalent * ;

(*) Non, en stealth money, monnaie furtive, monnaie fugace ou de compensation.

4) enfin, la transaction d) est bien faite en monnaie virtuelle, puisque ce n’est pas la provision en compte à la Banque de France qui a servi au règlement des positions (*), mais bien l’appel au marché interbancaire (**)
;

(*) Exact ! Virtuelle ou imaginaire.

(**) Non, au Centre de compensation.

5) comme on l’a vu, il est fait obligation aux banques de disposer d’une provision en compte à la Banque de France (*) ; les autorités supposent ainsi garantir un règlement immédiatement irrévocable, ce qui serait parfait si les participants utilisaient cette provision pour solder leur position débitrice sans faire appel au marché interbancaire ;

(*) C’est le Centre de compensation, en accord avec la BDF et la loi je suppose, qui offre cette provision pour le temps d’une milliseconde.

ce qui n’est pas le cas, puisque la banque Schlumberger a emprunté sur le marché interbancaire en monnaie de contrepartie, c’est-à-dire dans une monnaie que les banques (*) ont elles-mêmes créée pour la circonstance.

(*) Pas les banques mais le Centre de compensation, en accord avec le règlement et la loi, je suppose.

Il faut bien voir, en outre, que les banques ne restent pas en position entre elles, et puis à quoi servirait le marché ? Aussi, est-il probable que les opérateurs de chambres de compensation, mandatés par les banques, procèdent tout au long de la journée au règlement des positions en intervenant pour leur compte sur le marché interbancaire, ramenant ainsi à tout moment les « compteurs à zéro ».

Ainsi donc, il apparaît que les banques peuvent opérer entre elles, en dehors des règles du droit élémentaire qui les lient à leur Banque centrale ; c’est qu’en effet, l’inscription de leurs positions en compte à la super-banque devraient être soldées avec celle-ci en monnaie centrale et non entre elles dans une monnaie créée pour la circonstance.

Non, puisqu’elle est déjà soldée au départ, elle est pré-soldée. Soldée au départ, elle est soldée à l’arrivée.

La Banque centrale n’est donc que la chambre d’enregistrement d’opérations exécutées par les banques, en toute liberté, dans une monnaie qui n’est pas centrale , contrairement à ce que prétend le pouvoir monétaire.

Effectivement puisqu’elle est de compensation. La Banque centrale n’est pas une chambre d’enregistrement puisqu’un virement réel de compte à compte – qui résout la compensation – a eu lieu par son entremise.

Des analyses qui précèdent, on peut avancer que :

– ce soit dans le SIT ou dans le PNS, la Banque de France sert de chambre d’enregistrement,

Non, elle assure le virement de compte à compte qui résout (n’oubliez pas que la comptabilité est de l’algèbre) la compensation. La pratique de la comptabilité est une équation permanente.

– la monnaie secondaire échangée en compensation n’appartient pas aux banques puisqu’elles doivent créer une monnaie de contrepartie pour solder leurs positions,

Je ne comprends pas le sens de cette phrase.

– dans les deux systèmes (SIT et PNS), la monnaie échangée entre les banques est de la monnaie de contrepartie ou contre-monnaie créée pour la circonstance, monnaie dont la seule fonction consiste à assurer la liaison interbancaire entre les valeurs d’actif qui sont à l’origine de l’émission et la monnaie secondaire en circulation,

Je ne comprends pas le sens de cette phrase.

– lorsqu’elle porte sur des transactions pour propre compte de part et d’autre (cas du d), la monnaie échangée est de la monnaie virtuelle (c’est-à-dire sans cause) créée pour les besoins du moment,

Je n’ai pas encore étudié ce cas.

– les banques font leur affaire en toute indépendance de leurs transactions réciproques, ce qui nous autorise à dire que les banques se re-financent entre elles dans une monnaie qu’elles créent pour la circonstance,

La compensation fut créée pour cela.

– la monnaie portée en compte à la Banque Centrale n’est pas de la monnaie centrale (*) comme le pouvoir monétaire s’efforce de le faire croire, à moins que par un coup de baguette magique cette monnaie de contrepartie ne se transforme soudainement en monnaie centrale, dès qu’elle s’inscrit au crédit du compte à l’Institut d’émission ! (**)

(*) En effet ! La monnaie portée en compte à la BDF est de la « monnaie » de compensation. Elle s’annule, ainsi que celle qui se trouve dans les comptes des banques, dès la compensation terminée ; comme la particule virtuelle de la mécanique quantique, cette monnaie virtuelle s’annule dès l’interaction terminée, comme le nombre imaginaire i, cette monnaie imaginaire s’annule dès le calcul achevé. Donc, il n’y a pas création de monnaie, sinon pendant un millième de seconde.

(**) Ce n’est pas nécessaire puisqu’elle s’annule instantanément.

Enfin, qu’il s’agisse du SIT ou du PNS, à l’issue de la compensation, banque par banque ou prises ensemble les positions débitrices des unes sont égales aux positions créditrices des autres. On en déduit qu’il y a égalité de l’offre et de la demande de monnaie. Il ne s’agit donc pas d’un marché ouvert à la concurrence.

Conclusion

En supposant que j’aie compris le système et que mes écritures soient correctes, je ne trouve pas trace de monnaie non centrale. Les trésoreries ne bougent pas. Où se cachent donc ces monnaies ?

Je ne comprends pas les arguments de J. Bayard. Pourquoi les banques opéreraient-elles « en dehors des règles du droit élémentaire » ?

N’ayant été comptable que dans des entreprises non bancaires et non financières, je n’ai jamais tenu ce genre de comptabilité. Il est donc possible que je commette ici des erreurs. Aussi, tous conseils ou critiques sont les bienvenus.

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