Je suis coupé dans mon enregistrement à quelques secondes de ma conclusion, mais vous ne perdez pas grand-chose.
Le nouveau rapport Attali
À ma droite PIMCO, la Federal Reserve Bank de New York, Fannie et Freddie, à ma gauche, les banques commerciales américaines
251 réponses à “Le temps qu’il fait, le 22 octobre 2010”
Les autorités ont-elles réquisitionné votre hotel…tous ensemble…tous ensemble…
Ai réussi à capter message de Paul de très mauvaise qualité ,enregistré je pense dans le placard d’un improbable hôtel miteux non connecté,de toute évidence notre maitre à penser a du passer à la clandestinité.J’ai peur.
Paul otage groupe postpétrolier stop.
Parvient à transmettre par ligne ficelle-boite stop.
Prière faire parvenir urgence fond de teint marque Courchevel stop.
Ici radio Liberté,le Belge parle au Monde,voici les messages du jour:
Paul est dans le placard,je répète Paul est dans le placard 2 fois.
On a l’impression que vous avez enregistré votre vidéo suite au big CRASH tant attendu, ambiance fin du monde … Belle simulation avec peu de moyens, Hollywood vous tend les bras !!!!!!!
On dirait que vous êtes allongé , en train d’essayer de rentrer dans la galerie souterraine où nous n’y voyons goutte et craignons d’être pris au piège par un éboulis : restez donc à l’air libre pour que nous puissions continuer à communiquer et réussir à nous en sortir .
oO
le paul ,
il est allongé et il a les yeux rouges ,le teint vert …
en lieu et place de fin du monde , je vois plutot une biture entre potes (yvan,jacob , f leclerc et les autres ) !
🙂
Au premier clic, l’image de votre visage à dominante jaune, m’a connecté aux tournesols de van Gogh
Je vous ai vu en tournesol cher professeur.
…L’impression de cette vidéo reste jaune, les spots de Courchevel auraient pu être utile, mais il semble que notre vénéré haut dignitaire improvise avec les moyens du bord, cela nous aura au moins permit de comprendre les difficultés du moment pour nos émetteurs toujours présent et ainsi, de saluer et de mettre en scène les possibilités nombreuses, créatives et récréatives du blog de Paul et François tant dans l’écriture que pour l’image drôle à souhait ( vous ressemblez sur cette vidéo, au petit garçon qui parle doucement pour ne pas éveiller l’entourage, donc tout le contraire d’une propagande, et alors là quel talent, Hollywood pourrait bien vous envoyer un contact…Telle Marie-Line (HUM…).
Merci à vous deux, camarades de route, surtout tenez bon…La suite…
Paul est au G20 en Corée il nous parle depuis un PC caché dans un bol de riz au curry.
Bon allez on la refait.
Il est tout jaune avec les yeux légèrement bridés, sa voix est différente…m’étonnerait pas qu’il ait soit « retenu » quelque part et remplacé par un sosie aux ordres d’un puissance asiatique pour nous enfumer !!?
C’est un test.
Attention, dans la prochaine vidéo il va nous annoncer des mesures exceptionnelles prises au G20 ainsi que la reprise.
c’est la fin du monde, les temps sont durs.
Paul Jorion obligé de devenir correspondant de guerre pour pouvoir manger !! Pas de doutes: la phase finale de la Grande Crise Systémique est là.
Bonjours
Ceci est un billet d’humour
Comment ce fess-il notre lumière Sreeencth, notre guide,sreuuutch, outrager réduit au silence. Mais que fait la police?
l’élu de notre sympathie prêt a la vendre a n’ importe quelle hedge found.
Que ce passe-t-il?
Bon courage
mort de rire. 🙂
C’est un chœur de cœur-joie, alors deux autres tours de lecture, Paul Jorion travaille un jour de grève, c’est un jaune. La crise de foi dans le bancor lui donne la jaunisse.
Yvan?
Si, tu m’entends, sois raisonnable!
Ce n’est plus drôle. Libère Jorion!
c est la sratégie du bricolage , ici ^^!!
Faudra nous la refaire, mais.. garder le premier jet.
Les commentaires sont trop bons !!!! 🙂
C’est vrai, 54 seconde, aucune information mais on ne regrette pas le voyage…
Douche (deux fois) + salle de bains (une fois) : c’est de l’information codée, aucun doute !
c’est comme la fois en Pologne, il nous fait une vidéo debout
ce n’est pas parfait mais c’est bien toutes ses vidéos.
en Roumanie il nous fait rêvez avec son église magnifique perdue dans les montagnes.
dommage qu’il n’y est pas de photos de l’église.
» les sanglots longs des violons de l automne blessent mon coeur d une couleur jaune atone… » !!!
Je vais faire un tour à la plage!
Prends ton cache-nez!
Vous êtes si près de l’écran que j’ai cru que vous vouliez me faire la bise …
N’y songeons plus , çà ferait velcro , j’ai de la moustache .
la 1ère vidéo est là ( précision possiblement utile , sinon les commentaires qui précèdent non plus de sens).
http://www.dailymotion.com/video/xfbj7c_le-temps-qu-il-fait-le-22-octobre-2_newsundefined
La ou est Paul, la crise a déjà frappé durement, il a fait cette vidéo en plein désordre civil cacher dans un placard, mais ou êtes vous donc Paul ?
Si c’est ça que vous appelez un « désordre civil », accrochez-vous pour la suite.
C’était à prendre au 2eme degré.. parce que la vous prêcher à un converti.
Quelque chose me dit que « Paul, son blog, ben il l’aime plus comme avant »…(avant quoi, au fait ?)
Et dire qu’en 1969, on entendait mieux Neil Armstrong: « That’s one small step for man, one giant leap for mankind »
On a gagné la couleur, mais pour le reste… il faudrait peut-être « That’s a small step for the manking, one giant leap test for man »
😉
Et qu’est-ce que tu fais-là au fond de ce tonneau ? Le péril jaune te fait peur ? Petit petit , gili gili , reviens ici gentil vivi , gentil Vivigneronronron !
Provisoire jusqu’à quand ? Ah le provisoire…
Là, clairement, c’est la fin.
Quelles sont les revendications, on peut se cotiser avec le bouton paypal pour payer la rançon?
Vraiment dommage que la première vidéo n’y soit plus, les esprits sont en verve ce soir, les commentaires louf savoureux. 😀
Les britanniques victimes de la mode
http://www.rtbf.be/info/economie/chronique-de-paul-krugman/les-britanniques-victimes-de-la-mode-267971
Merci…
Une juste vision des choses là où l’on attendra en vain hélas, j’en ai peur, une solution « mathématique » du professeur Ivar Ekeland par exemple, ou de J.C. Casanova et de toute une équipe bien connue de rédacteurs de presse. Selon la théorie du « travailler plus pour gagner plus », le travail produit du travail, le travail est le « carburant » de l’économie selon Ekeland, et l’on peut « produire » du travail. En pratique l’on ne peut que constater l’échec de cette vision de l’économie, qui prend l’économie par le bout trivial du « travail » laissant de côté la valeur ajoutée par exemple. S’il est si simple de créer du travail, pourquoi ne le fait-on pas ?
Krugman est encore trop optimiste, car il pense qu’il y aurait un moment favorable dans le futur pour réduire la dette de la Grand Bretagne :
Elle ne le sera jamais. Pourquoi laisser planer ce doute ? Pas mal de gens sont stupidement trop optimistes et ne disent pas la gravité de la situation, c’est tout ! Cela commence à m’exaspérer. A part Zerohedge, le reste est édulcoré.
Oui, la Grande Bretagne va faire faillite, comme tous les pays de la zone euro, et autour :
De loin, le remorqueur a sifflé; son appel a passé le
pont, encore une arche, une autre, l’écluse, un autre
pont, loin, plus loin… Il appelait vers lui toutes les
péniches du fleuve toutes, et la ville entière, et le ciel et
la campagne, et nous, tout qu’il emmenait, la Seine aussi,
tout, qu’on n’en parle plus.
(Céline)
Bien quand c’est la fin il faut le dire !
Lisztfr il y a la version optimiste, plus délibérée, de Gary Sneider,
Nous actionnons les grosses rames
et fonçons droit vers la tempête
Nous l’offrons à tous les démons et esprits
Puissent-ils tous être rassasiés et satisfaits.
Aum makula sai svaha !
La Belgique a une chance incroyable: vu qu’il n’y a plus de Gouvernement, nous échappons (pourvou que ça doure…) à toute politique d’austérité organisée. L’économie tourne normalement, les déficits sont un peu élevés mais cela ne gène personne et la crainte de la population pour l’avenir institutionnel du pays n’a pas de répercussion sur la fièvre acheteuse des ménages. Évidemment, cela risque de faire mal quand les gens très sérieux voudront se rattraper, sauf si la mode est passée, comme dit Krugman, ou sauf si la saignée imposée à d’autres pays malades prouve qu’elle affaiblit encore plus le patient.
Même que ces jours-ci le secteur pétrolier en plein boum avec les cohortes de camions-citernes français qui viennent faire la file devant les grossistes et unités de production de carburants. Nous ne sommes pas des jaunes en Belgique (même si Paul laisse planer un gros doute dans sa version temporaire) mais difficile de refuser de servir. ou alors, faudrait que l’internationale syndicale mérite son nom.
Hhmm… Alain…
Je connais évidemment la Belgique pour y avoir une partie de ma famille et quelques amis.
Et, là, ils constatent tous qu’une poignée de gens intéressés par l’effondrement du pays sont en train de gagner.
Il se pourrait qu’il y ait des lendemains qui déchantent.
@ Yvan
Il est vrai que les tenants du « Divide ut imperat » sont en pleine action. Le leader des nationalistes flamands sécessionnistes a lui même reconnu que le VOKA (la fédération des entreprises flamandes) était son patron. Certains verraient bien la Belgique se retrouver dans 10 ans avec la Flandre devenue une Slovaquie occidentale, avec champ libre aux multinationales, une Wallonie devenue une Albanie (du temps d’Enver Hodja), avec lumpen prolétariat paupérisé et assisté et une région bruxelloise devenue district fédéral européen (une sorte de Brussels DC).
Scénario catastrophe contre lequel les syndicats, partis progressistes et intellectuels de gauche se battront avec détermination. La suite à l’écran…
Notre camarade et chef de file Paul Jorion en est à son premier jour de détention…
Je suis soudain étonné de la piètre qualité de l’humour des commentaires à l’intervention de ce vendredi de Paul Jorion, et de la médiocrité du contenu de la plupart d’entre eux, je n’en vois pas la pertinence, j’attendais mieux des réactions à ce site d’excellente et compétente tenue. Chacun est sans doute fatigué.
La tension à cause de l’attente de la vidéo du vendredi. Sans aucun doute !
A simoniver…
Nous attendons vos réactions à la deuxième mouture de la vidéo du vendredi .Peu être n’avez vous pas visionné la première?
Nous vous savons intellectuellement très bien armé et ne doutons pas de la qualité de vos futures interventions.
Libérez la première vidéo, elle a toute sa place dans la Grande Messe du Vendredi! 😀
Un gouvernement d’union nationale, oui, mais à condition de n’y faire figurer que des gens intègres, d’une honnêteté intelectuelle incontestable comme Bruno, François, Martine, Cécile, Eva, Jean-Luc et Paul bien entendu.
C’est pour quand ?
Merci Papimam ; trop aimable.
@moi
Ce n’est hélas qu’un pis aller à court terme car cela ne règlera pas l’essentiel dénoncé par ce blog, Susan George et heureusement bien d’autres.
La fin a-t-elle été censurée par Julien Alexandre?….
Sinon pour Attali qui a commis un bon livre sur « les juifs, le monde et l’argent »… s’il défend l’Etat c’est en reculant et comme peuvent le défendre le socialisme libéral actuel représenté magistralement par Strauss, le Khan des sondages et des hommes politiques accusant la politique d’être trop chère. Cette politique qui jusqu’a maintenant limitait le pouvoir de la phynance,
Une bien bonne…. ces derniers jours une directive européenne conseille de porter le congé maternité à 20 semaines , en France pays de la sécu la meilleure du monde et patati et patata il est de 16 ( la Suéde en est à 75 et l’Angleterre conservatrice déjà à 20 ou 22..) et bien la secrétaire d’état à la famille Madame Morano trouve que c’est encore trop….. CHER.
Nos bébés et leurs parents auraient certainement appréciés d’être un peu plus ensemble plutot que prématuréments séparés et de voir leurs nouveaux nés confiés à la garde de professionnels débordés.
???
Ce qui est en cause, mais jamais avoué, c’est le travail des femmes.
bon, ben histoire de mettre mon grain d’sel quant à la forme de la vidéo, c’est la meilleure prise de vue que j’ai eu l’occasion de voir sur votre site.
Vous avez l’air en super forme.
Sur le fond, concernant le rapport de J Attali, il me semblait que vos positions sur la « rigueur » qui risquait de plonger les pays dans la récession, me paraissaient claires ; mais bon …
@ edith
« Vous avez l’air en superforme »
Il y a l’altitude (Courchevel, non ?) mais aussi un petit détail dans la pose
de l’intéressé:
Après 8h de cours,
on est en « pilote automatique » au niveau nerveux somatique,
et on ne gesticule moins ou pas avec les mêmes mouvements que « à froid »,
.. et ce tout en restant affuté du bulbe.
A propos du nouveau rapport de Jacques Attali :
Ce rapport a été écrit par des personnalités qui avaient toutes pris position pour le oui au traité de Maastricht, pour le oui à la Constitution européenne, pour le oui au traité de Lisbonne.
Mais, en revanche, dans les membres de cette commission Attali, nous ne trouvons aucune personnalité qui avait pris position pour le non.
Je rappelle que 55 % du peuple français a voté non à la Constitution européenne le 29 mai 2005.
Pourquoi la commission Attali n’a-t-elle invité AUCUNE personnalité favorable au non ?
Pourquoi ?
Peut-être parce qu’ils voulaient rester entre eux.
Dernière chose : 55 % du peuple français a voté non à la Constitution européenne le 29 mai 2005. Mais pour le oui ? Qui a voté oui ?
Quels sont les cinq endroits de France où le oui fait ses plus gros scores ?
Réponse :
Ce sont les cinq endroits les plus riches de France !
– Neuilly-sur-Seine : 82,51 % de oui !
– Paris, 7ème arrondissement : 80,52 % de oui !
– Paris, 16ème arrondissement : 80,03 % de oui !
– Paris, 8ème arrondissement : 79,67 % de oui !
– Paris, 6ème arrondissement : 79,41 % de oui !
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/index.html
C’est le genre de « détail » que je goûte d’apprendre sur ce blog ! encore, encore,
L’Europe ne sera bientôt plus sous protectorat américain, BA.
Garde espoir en elle.
Oui, c’est ça, je garde encore espoir en l’Union Européenne … pour mes amis les riches.
Mais pour les classes moyennes, je ne garde plus aucun espoir en l’Union Européenne.
Et pour les classes pauvres, je ne garde plus aucun espoir en l’Union Européenne.
Quand à l’Union Européenne vassale des Etats-Unis, cela a été gravé dans le marbre de tous les traités européens depuis 18 ans : je recopie le traité de Lisbonne :
« La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »
Traité sur l’Union européenne, Titre V, Chapitre 2, Section 2, Article 42.
« dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) » : et qui trace le cadre ?
Qui ?
Barroso ?
Van Rompuy ?
Bien sûr que non.
Le cadre de l’OTAN est tracé aux Etats-Unis, et nulle part ailleurs.
Longtemps je fut Européen convaincu.
Je le suis encore, du reste. Mais pour bâtir une Europe plus solidaire, il faudra malheureusement commencer par détruire l’existante, car le cancer néolibéral s’y est trop bien métastasé : le malade est incurable.
L’Europe est en effet le meilleur avenir que nous puissions envisager mais à condition qu’elle soit une démocratie. Les institutions actuelles ont chois la voie inverse. Je pense aussi qu’il faudra une refonte complète et un sacré nettoyage des écuries d’Augias pour qu’elles puissent déboucher sur autre chose que le chaos et la ruine. Pas très optimiste malheureusement.
Laurent K : l’UE n’est pas une démocratie selon vous.
Mais alors :
1/ par qui sont élus les députés européens ?
2/ par qui sont élus les chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Conseil
3/ la Commission elle même tient sa légitimité des nominations faites par des élus (cf. question numéro 2) et les Commissaires sont auditionnés par le Parlement.
4/ pour être membre de l’UE, il faut être une démocratie
Il est vrai que quand on veut tuer son chien ,on l’accuse d’avoir la rage n’est ce pas !
Dès mon jeune âge, j’étais fédéraliste européen.
Je le demeure, mais résolument opposé à cette Europe des coups de force
(Traité de Lisbonne), anti-démocratique, réactionnaire et impérialiste.
Elle va d’ailleurs s’effondrer dans la crise sur les ambitions de ses politiciens,
dont la base est nationale, quand ce n’est pas nationaliste, xénophobe ou raciste.
Sur ses décombres, il sera possible de construire une Europe débarassée du capital,
celle de l’héritage des Lumières et des peuples:
les Etats-Unis socialistes d’Europe.
@ Didier,
Si vous croyez que l’Europe actuelle est une démocratie, lisez donc le traité de Lisbonne (pas les succédanés ouiouistes, le traité lui-meme) avec un oeil critique (genre séparation et équilibre des pouvoirs par exemple). Des que les domaines abordés sont sensibles, le parlement est écarté -c’est ce que veulent dire les phrases creuses du genre « le parlement est tenu informé »- et la décision appartient au conseil et à la commission (ou la BCE). Et regardez également comment ce traité a été ratifié en évitant au maximum d’avoir à demander directement aux peuples concernés. J’ai cru dans cette Europe mais il y a un moment ou il faut regarder la réalité en face. Ce n’est pas une démocratie.
Ma crainte est notamment que ce dévoiement de l’idée européenne fasse reculer la construction européenne de plusieurs générations.
Charles A. : le coup de force concernant le traité de Lisbonne est il du à l’Europe ou au Président Sarkozy ? Soyez honnête svp ! je suis étonné que des commentateurs aussi informés puissent faire ce genre de raccourci disons le malhonnête intellectuellement !
@Didier
Les députés européens français sont élus par les français, les députés allemands par les allemands, les députés anglais par les anglais etc. Voyez-vous où je veux en venir? Le fait est que le Parlement Européen induit de par son mode de conception une grande nouveauté dans la démocratie: Il n’est plus besoin d’être citoyen d’un pays pour avoir du pouvoir sur sa politique.
Notez au passage que cela se fait dans un contexte d’hétérogénéité sociale, fiscale et patrimoniale (au sens très large – j’y inclus notamment les différentes cultures) extrême qui rend pour un citoyen français certaines décisions européennes parfaitement inadmissibles, car elles n’ont de fondement que d’un point de vue strictement « non-français » (ou encore européen).
Ce n’est peut-être pas une formulation très claire, précisons le propos : L’Europe de l’Est est – de manière tout à fait légitime – traumatisée par les effets du stalinisme, assimilé qu’on le veuille ou non au communisme (la question n’est pas ici de savoir si cet amalgame est pertinent ou pas, il s’agit juste de constater que cet amalgame existe).
Il n’est dès lors pas étonnant qu’un polonais ou qu’un lituanien se laisse bercer par les sirènes libéro-capitalistes, l’alternative historique, ce qui se traduit dans sa représentation au parlement, et par tant dans les orientations politiques de ce dernier.
Le Royaume Uni, dont je rappelle qu’il se soumet aux jeu européen selon son bon gré (l’euro n’est toujours pas sa monnaie, par exemple) dispose néanmoins du même nombre de sièges que la France.
Vous allez me dire que la lecture nationale ne permet pas de décrypter correctement le jeu politique européen, ce qui est vrai. Mais alors pourquoi confiner les élections à cet échelon (ce que je décris dans mon introduction, précisément)?
Par ailleurs, voyez la composition de ce parlement: Majorité conservatrice et (néo)-libérale. Ça ne s’invente pas. Et il n’y a pas de raison que ça change en vertu des conditions que j’ai décrites.
Même réflexion que précédemment: Mme Merkel ou Mr Berlusconi ne se sont jamais soumis à mon suffrage, de même que Mr Sarkosy n’a pas été élu par des Grecs ou des Néerlandais.
Dois-je continuer la démonstration plus avant ou cela vous suffit-il?
@ Laurent K : je ne dis pas que le traité de Lisbonne est parfait mais je trouve excessif de dire que l’Europe n’est pas une démocratie. Dites vous que la France n’est pas une démocratie parce qu’il y a l’article 16 ?
@ Dissonance : vous raisonnez comme si l’UE était une fédération à l’américaine ou à l’allemande. L’UE est une fédération d’États Nations.
Pour reprendre vos exemples qui ne démontrent rien, à ma connaissance, le gouverneur de Californie n’est pas élu par les New-Yorkais. Dites vous que les US ne sont pas une démocratie ?
C’est cette structure d’États Nations qui a fait capoter le TCE en 2005, vous devriez vous en féliciter de cette structure si je comprends bien votre point de vue
@BA
Bien vu, mais Paul Jorion ne veut pas se fâcher avec Jacques Attali ce qu’on peut comprendre ; d’où son attitude gênée avec sa main gauche sur sa joue gauche sur la vidéo. Il se détend par la suite lorsqu’il aborde des sujets moins personnels.
@Didier
Donner un nom à la chose ne suffit pas à la rendre efficace ou même pertinente. La fédération d’États Nations implique ainsi que des gens qui ne reposent pas sur le même terreau culturel soient néanmoins soumis à des lois communes – ce qui n’est absolument comparable en rien avec la construction américaine – Ceci dit la démocratie à l’américaine a eu plusieurs fois l’occasion de me faire rire jaune, et même grincer des dents, pas vous?
A propos du TCE, il me semble que vous vous trompiez d’enjeu: Le résultat ne pouvait être que celui là dans un contexte de « fédération d’États Nations ». Le TCE, outre son orientation résolument libéro-capitaliste, était le fruit du fantasme d’une Europe unifiée en État, une sorte de grosse France, qui n’avait de fait aucune existence. Le TCE ne pouvait aboutir à rien dans la mesure ou les plus élémentaires institutions, telles qu’un gouvernement commun, susceptible de faire appliquer les lois à l’échelon fédéral, n’existait et n’existe toujours pas.
L’un des écueils récurrent de la construction européenne prend corps dans l’expression suivante: « Mettre la charrue avant les bœufs ». En différentes étapes, on a institué des outils qui ne pouvaient fonctionner correctement sans l’établissement préalable de structures adéquates. L’exemple le plus flagrant est celui de la monnaie européenne et de la BCE, mis en place sans qu’une gouvernance économique n’existe. Une aberration.
@Didier,
La France est loin d’être parfaite en matière de démocratie mais lorsque on veut changer de politique,
on sait qui remplacer: Président et députés suffisent largement. L’Europe, vous pouvez élire un parlement à 100% contre la politique actuelle, il ne pourrait pas la changer. Dire que ce n’est pas une démocratie n’est malheureusement que constater une réalité.
@Paul Jorion: j’ai arrêté d’écouter la vidéo vers la minute 4 tellement j’étais énervé. Je n’ai pas du tout aimé cette justification à la langue de bois de Jacques Attali et je commence à douter de vous Paul.
1) Votre argument sur l’éventail large de la commission Attali est fallacieux, sophistique, politicien. Cette commission m’a semblé au contraire assez homogène idéologiquement parlant. Et vous le savez, vous dites « certes, il n’y a pas d’extrêmes… ». Il ne s’agissait là aucunement de rapprocher des points de vues divergents.
2) L’argument que ce rapport prône la défense de l’Etat-Providence est un argument tout aussi puant (je ne trouve pas d’autre mot). Encore une fois, ou vous êtes très naïf Paul, ou vous nous prenez vous aussi, comme les politiciens, pour des cons.
Je me pose de plus en plus de questions sur votre attitude. Votre amitié avec Jacques Attali est une chose, vous pouvez le défendre, je m’en fous. Par contre, vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes à propos de ce rapport en est une autre. Je croyais trouver ici du langage vrai et de plus en plus vous ressemblez à ces intellectuels mous médiatisés.
Désolé pour la franchise. Si je gêne, je pars.
Moi, avez-vous lu le rapport, ou bien le fait que la commission soit présidée par Attali suffit à le disqualifier ? Quant aux participants (annexe 6 du rapport de mémoire), ils vont de la social-démocratie à la droite la plus libérale. Pas exactement le grand écart, mais pas non plus des frères siamois.
A titre personnel, je trouve qu’il n’y a pas grand chose de révolutionnaire, c’est le lot commun de tous les compromis : trouver le plus petit dénominateur commun ne permet de faire évoluer qu’à la marge.
Est-ce que je sauverais des propositions dans le lot. Oui, 2 ou 3. C’est mince.
Ecoutez jusqu’au bout la vidéo, je vous en prie, et regardez la position de la main, l’attitude
et surveillez les intonations, le débit , certaines inflexions sur les mots et là vous comprendrez que le dialogue concernant le rapport Attali n’a pas la justesse du deuxième sujet concernant les banques. J’avais posté un courriel où je disais que J. Attali « roule pour lui-même » qui n’a pas été publié. On parle beaucoup du pouvoir de séduction des politiques et la brillante intelligence de J. Attali est passée maîttresse dans cet art. Notre hôte doit avoir une sérieuse raison pour donner à voir son embarras et cette faiblesse de discours.
Nous sommes des humains !!!
Restez pour moi MOI.
.
Hhmm.. Restes, Toi.
Il ne faudra plus beaucoup de temps pour se rendre compte, en Angleterre, que l’état-providence avait une certaine utilité.
Quoique… déjà, au niveau médecine, chez eux, c’est Trafalgar…
Alors, attention. Je ne suis pas nationaliste, certains ici le savent. Mais tuer le peuple (économiquement ou politiquement) a toujours rapporté de gros ennuis aux trop riches ou aux dictateurs.
BA : un jour il faudra que tu nous expliques que vu ce qui se passe aux US, les états ont aussi intérêt à faire sécession…
Car des zones non encore dévastées économiquement feraient mieux d’avoir un dollar fort…
Mais… je prends de l’avance sur l’histoire.
Tiens, d’ailleurs, Toi.. Regardes :
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=10063
Comme disait ma défunte grand-mère : « la confiance règne,… mais ne domine pas… »
Merci Yvan. En attendant ce que dira Paul, on ne m’a (pas encore) demandé de partir donc je ne pars pas. 🙂
Bon, je me suis calmé, j’ai juste eu un coup de sang parce que la langue de bois m’énerve.
Julien, j’ai feuilleté le rapport, je ne me suis pas arrêté à le lire attentivement et en détail, ça m’énervait trop. 🙂
Il y s’agit d’une cure d’austérité, vous ne pouvez le nier. Il y a dedans beaucoup de blabla sur le social et puis des mesures concrètes pour diminuer les dépenses de l’Etat. Dans l’ensemble c’est du libéralisme modéré, mais du libéralisme quand même. On va pas nous refaire le coup du flic gentil (PS)- flic méchant (UMP). Un coup je te mets du Bush, un coup je te mets de l’Obama. Ils poursuivent le même but par des méthodes différentes et au final on se retrouve quand même au même endroit. Il ne s’agit pas là d’un compromis entre idées, juste un différent sur les méthodes. De plus en plus de gens (de droite et de gauche) en ont je crois marre de ce petit jeu entre personnes de l’establishment et veulent quelque chose de réellement différent.
Où est dans ce rapport le compromis entre libéraux et anti-libéraux? Y’a t-il là le moindre soupçon d’avancée dans une autre direction que le libre-échange, la construction libéral-européenne, le démantèlement de l’Etat, la précarisation des travailleurs, le productivisme, etc? Y’a t’il en fait le moindre compromis entre l’élite qui a dit oui au TCE et la majorité qui a dit non? (aujourd’hui cette majorité serait même plus importante et si l’extrême-gauche et l’extrême-droite se donnaient la main ils gagneraient aisément les élections, c’est un signal fort non?)
@Moi : il faut savoir écouter entre les lignes. Paul se démarque nettement du rapport d’Attali, et sa critique en langage diplomatique vaut condamnation sans appel. Dans l’ensemble, il risque fort de devenir, comme vous dites, un de « ces intellectuels mous médiatisés », mais dans la forme seulement. Sur le fond, sa critique du capitalisme reste très forte, radicale, et je le vois mal changer de cap.
Oui, Mariange a raison, j’ai noté moi aussi la différence d’attitude de Paul Jorion entre les sujets traités. Ce doigt sur l’oreille mais surtout cette main couvrant légèrement la bouche, c’est étrange, comme le signe d’un malaise.
Il y a un petit article bizarre sur le sujet dans le Canard de cette semaine. Bon, il traite plus de la façon dont ce second rapport a été rendu à Sarko que sur le fond même, mais il dit aussi que cette mouture ne plait pas en haut lieu. Alors a qui plait-il au juste de rapport ?
MOI, il faut rester évidemment, rien que parce que nous avons besoin de vous pour écrire des commentaires comme celui-là. Mais pas seulement.
@ Moi
Je suis intimement persuadé que ce rapport a été bénéfique au moins dans un sens, non voulu : il a permis d’illustrer de façon très efficace ce que vous soulignez : les différences entre la social- démocratie et les libéraux purs se comptent sur le doigt d’une main (soyons charitables, disons deux), et de fait, cela ouvre un boulevard à tous ceux qui auront l’intelligence de se démarquer d’un pragmatisme froid qui sous prétexte de prendre de la hauteur de vue « à dix ans », reste bien terre à terre. Pour ou contre l’austérité ? Contre, évidemment…
J’adore quand le fougueux Crapaud Rouge se met à défendre le langage diplomatique. C’est vraiment un batracien déroutant. 😉
C’est vrai on voit un embarras de Paul au début de la vidéo.
Attali c’est le petit caillou dans la chaussure, mais il n’empêche pas Paul de tracer sa route.
Pour le reste je pense comme Crapaud Rouge.
Paul dit en langage diplomatique que ce rapport ne vaut pas grand chose si ce n’est de dire que l’Etat providence ce n’est pas rien.
J’ai juste une appréciation différente sur un point. Quand Paul évoque les gouvernements d’union nationale et qu’il y associe l’idée de compromis. Je ne suis pas certain d’un tel gouvernement qui émergerait à la faveur de la crise ferait dans le compromis. La situation exigerait des mesures radicales. Il faudra donc bien trancher dans le vif. Ou alors il faut penser que les partis prenantes du dit compromis auraient évolué si bien que les points de vue se rapprocheraient.
@Julien: tout à fait, mais cette non-différence, les gens la voient depuis des années (au grand dépit du PS).
Jacques Attali invité de la Rumeur du monde ce jour : http://www.franceculture.com/emission-la-rumeur-du-monde-la-croissance-francaise-2010-10-23.html
La commission aurait songé à intitulé un temps le rapport : « Pour nos enfants ». Ses membres ont de l’humour… Cela dit, Attali n’est pas le diable, dit évidemment des choses intéressantes et pourrait constituer un jour un levier pour les idées de Paul Jorion – d’où peut-être ce léger malaise visible sur la vidéo. Le problème de ce genre de rapport – et il l’admet lui-même – est que les quelques mesures que nous pourrions juger utiles ici n’ont aucune chance d’être appliquées. Le tiers – c’est lui qui le dit – des mesures mises en oeuvre du premier rapport étant d’inspiration néo-libérale ou neutres. Le rapport est sans doute équilibré en termes de compromis et de rapport de forces momentané mais il participe sans le vouloir totalement à la Grande Régression dans laquelle nous sommes engagés depuis trente ans.
Je vois un parallèle entre le foreclosuregate et le procès que vous décrivez contre BOA : dans les deux cas, il existe un doute sur les droits de propriété.
On n’est pas sûr que les maisons appartiennent aux ménages ou aux banques. Pour certains cas limites, cela dépendra de l’évolution du marché immobilier. On n’est pas sûr non plus de qui doit supporter les pertes associées à Bear Sterns, de BOA ou de PIMCO & al. Cela dépendra du montant exact de ces pertes, et donc de l’évolution du prix des actifs.
Le fait de savoir à qui appartient le capital, les actifs, les biens durables etc. permettrait aux gens de prendre rapidement de bonnes décisions. Dans le doute, certaines décisions seront reportées, ce qui a des conséquences sur l’économie. Mieux vaut savoir où l’on est qu’être dans le doute, car dans ce dernier cas on a tendance à moins entreprendre, moins investir, moins embaucher.
Comment un ménage peut-il se projeter dans l’avenir si il ne sait pas si sa maison sera saisie dans les 3 ans qui viennent ? Comment une banque peut-elle accorder des prêts si elle ne sait pas si elle devra absorber une perte de $100 millions sur ses actifs ? etc. etc. Quelle que soit la procédure retenue (favoriser plutôt les débiteurs, ou au contraire les créanciers) il vaudrait mieux qu’elle soit annoncée clairement et mise en oeuvre rapidement. C’est justement ce qui manque, et qui fait craindre un scénario à la japonaise où les actifs toxiques continuent de mijoter dans les bilans des banques depuis 20 ans.
Un fermier devait couper la queue de son chien et lui dit : « Pauvre bête ! Tu vas souffrir. Je ne peux pas t’éviter cette peine, mais pour que tu souffres un peu moins je ne couperai qu’un petit bout tous les jours »…
Ouf ! fausse alerte Paul a été relaché ! 🙂
Je coyais savoir qu’il s’agissait de dépasser le capitalisme en cours de se terminer ; il s’agit de fait de le refonder, avec Jacques Attali. Le motif oblige de la protection de l’état-providence importe peu.
Je m’e vais. Lire ailleurs d’autres textes, d’autres commentaires.
BA et Moi sont dans l’air du temps… ils ignorent la réalité du monde en refusant des faits. Un peu comme pour la problématique des retraites actuellement, on peut comprendre la réaction des gens face à ce type de nouvelle mais peut-on vraiment faire autrement ? C’est seulement au bout de six mois que certains disent qu’il faudrait changer le système et d’autre vont nous parler de l’héritage du conseil de la résistance, un héritage détourné depuis bien longtemps et par des catégories finalement privilégiées.
Ces réactions humaines c’est tout le problème de faire la réforme dans la démocratie française.
Étrange impression d’être à la veille d’un désastre, de voir le danger monter et d’être confondu par l’aveuglement, la résistance des autres à la réforme… un peu comme en 1938 mais là il n’y aura pas de recours.
« Ces réactions humaines c’est tout le problème de faire la réforme dans la démocratie française. »
Oui. C’est ça le souci : la Démocratie est faite d’Humains…
Maintenant qu’on a trouvé le problème, on n’a plus ka…
Au 20 h de France 2 il y avait un reportage sur comment faire des petits plats sympas à partir de ce qu’on trouve dans les poubelles. Une émission TV anglaise fourbit le sujet avec maîtres queues débauchés pour l’occasion. Le lendemain de l’annonce du plan d’austérité U.K. Tout de même quel gâchis, dans les poubelles. Dommage qu’il n’y ait pas de gasoil, je serais allé faire mes courses dans les beaux quartiers. C’est un coup à créer des émeutes à la fermeture d’Hédiard et de Fauchon. Mais qui sera poursuivi pour incitation à la mendicité voire exploitation de, plus atteinte à la dignité de la personne ?
C’est étonnant comment vous construisez votre réalité en sélectionnant ce que vous appelez vos faits (bruts sans doute) avec vos interprétations.
Mais bien sûr Antoine, la catastrophe arrive et c’est précisément des gens comme vous qui en accélérez la survenue en écartant l’idéal de solidarité d’un revers de main, en le maquillant grossièrement comme du corporatisme de nantis, au moment même où les financiers eux, les exploités gardiens de la sagesse, souffrent tellement des restrictions qu’ils imposent au reste de la population (qui a malheureusement tendance à oublier qu’elle a un avantage numérique qui pourrait suffire à plier toute contestation en quelques jours, si toutefois la possibilité du collectif était encore présent dans les consciences).
On se demande souvent si le genre de propos que vous tenez est purement cynique, stupidement sincère ou tout simplement dénué de toute forme d’humanisme. Les trois sans doute…
Antoine B. écrit : « BA et Moi sont dans l’air du temps. »
C’est une blague ?
Non, franchement, c’est une blague ?
Je suis un noniste.
J’ai voté non au traité de Maastricht en 1992, non à la Constitution Européenne en 2005, et j’aurais voté non au traité de Lisbonne si on m’avait demandé mon avis par référendum.
Or, qui gouverne la France depuis 36 ans ?
Qui dirige la France depuis 36 ans ?
Je vous rappelle que tous les présidents de la République depuis 36 ans sont des ouistes.
Je vous rappelle que tous les Premiers Ministres depuis 36 ans sont des ouistes.
Tous ces ouistes nous disaient que plus d’Union Européenne, ce serait plus de prospérité économique, plus de richesse, plus de croissance, plus d’emploi, moins de chômeurs, et patati, et patata, …
Ils nous ont mentis.
Ils nous ont trahis.
L’Union Européenne profite uniquement aux classes les plus riches.
L’Union Européenne profite uniquement aux grands éditorialistes, aux grands journalistes, aux grands noms de la politique française, aux grands patrons … aux grands patrons qui possèdent les chaînes de télévision privées, les radios privées, les grands titres de la presse écrite, les moyens de propagande.
L’Union Européenne est une construction pour les riches, qui a appauvri les classes moyennes, qui a appauvri les classes pauvres.
Exemple : le libre-échange mondial généralisé est gravé dans le traité de Lisbonne :
« Par l’établissement d’une union douanière conformément aux articles 28 à 32, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres. »
Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Cinquième partie, Titre II, Article 206.
Qui en subit les conséquences désastreuses ?
Le « souci », Nicks, est que pour avoir des amis de droite… Si si.
Ils sont tellement bien formaté dans le sens où « Aides-toi, le ciel t’aidera », que la crise est de LA faute des gouvernements.
Et que, chose marrante en tout point, même une hyper-inflation ne pourrait même pas les déranger…
Alors. Sérieusement. Car on ne peut que parler de choses que l’on a vécu.
Certes, la guerre est arrivée « à point nommé » en 1939…. Si j’ose, évidemment, avancer une telle horreur… MAIS!
Cette guerre a effacé des mémoires les CAUSES qui l’avaient produite!!!
Telles que les dettes doivent être recouvertes par de pires dettes, des faits doivent être recouverts par de pires faits.
Sur ce, bonne nuit à tous.
@Antoine B. : « BA et Moi sont dans l’air du temps… ils ignorent la réalité du monde en refusant des faits. » : oui, oui, c’est tout à fait ça. D’ailleurs, c’est bien simple, ils soutiennent que la Lune est bleue et que la Terre est plate. Evidemment, ça ne peut pas coller avec les gens comme vous qui disent que le monde est en sucre.
@Antoine B. (suite) : votre com’ m’a bien fait rire, plus que le déluge des commentaires humoristiques qui précèdent, et qui sont du reste, n’en déplaise à simoniver, d’une excellente qualité. Dame, c’est qu’en parlant de « réformes », vous n’avez pas besoin d’en dire plus pour que l’on sache dans quel sens iraient les vôtres.
« confondu par l’aveuglement, la résistance des autres à la réforme » : « la » réforme ? Mais qu’attendez-vous, monsieur Antoine B., pour placarder sur le Web vos « 95 thèses » qui viendront révolutionner le monde comme vous l’espérez ? Le choix du singulier pour parler d’une situation qui exige de très nombreuses et profondes réformes, me semble caractéristique de votre philosophie : il ne s’agit pas de réformer dans un but donné, (humaniste ou non), mais de réformer par principe, au prétexte d’apporter des « solutions », et des solutions qui « marchent » bien sûr, qui permettent aux uns, les élus de Dieu, de s’enrichir un peu plus. C’est dire que l’hypocrisie, la tromperie et la cupidité sont inscrites en filigrane dans « la » réforme que vous espérez.
@Yvan
La seconde guerre mondiale est le produit des effets politiques de la crise. L’hyper-inflation n’a concerné que 1923 et si elle a marqué durablement les esprits allemands, elle n’est qu’un élément pour expliquer ce qui est arrivé ensuite. Le principal problème, comme toujours, est le partage des richesses. Je ne défends aucunement le principe d’une inflation échevelée. Mon terrain, c’est L’Etat et son réinvestissement par des forces politiques nouvelles qui réhabiliteront la notion de bien commun. C’est sans doute ce qui me sépare le plus du raisonnement de Paul Jorion qui croit, après pourtant 30 années d’expérience réformiste au résultat que l’on connaît, que l’on peut convaincre les dominants d’être gentils pour l’intérêt de tous. En vérité, ils n’agissent dans cette direction uniquement que quand ils ont peur…
Si on poursuit sur cette dynamique d’austérité inégalitaire, la guerre aura lieu…
@Nicks
Ok, mais il faut bien voir qu’aujourd’hui dans une démocratie comme la France, les dominants élus, s’ils sont très loin de défendre les intérêts de tous et donc de la Nation, défendent bel et bien, en sus des gros intérêts des plus puissants, les intérêts sécuritaires et bourgeois d’une majorité réelle d’électeurs qui ne votent absolument pas contre leurs intérêts (en tout cas de court terme), comme pourrait le prétendre Moi.
Quand Paul parle de réforme vs révolution, au delà de ses propositions concrètes, c’est bien de réforme de l’esprit citoyen dont il parle en fin de compte, réforme qui constituerait effectivement une révolution démocratique comme la réforme de la finance par l’interdiction des paris sur les prix serait une authentique révolution économique. C’est réformer, reformer, reformuler le code-source du logiciel démocratique ou économique qui entraine, de fait, une révolution dans leur fonctionnement.
Je prétends donc que la démocratie, dans le sens de régime de conflit tout comme de représentativité majoritaire, est effective dans ce pays. Hélas ! si vous voulez, j’en conviendrais à la limite. Et la limite, c’est en ce moment qu’elle est atteinte.
C’est dans ces moments là que l’on voit la vraie nature des hommes, des peuples, des institutions.
Le déni du référendum de 2005 n’était qu’un amuse-gueule, encore ambigu eu égard à la spécificité du scrutin européen, aujourd’hui il n’y a plus place pour l’ambiguïté. C’est au feu qu’on juge les soldats, les généraux, la stratégie d’approche, l’intendance… comme l’ennemi.
Mais c’est bien la démocratie qui est en jeu. Rien d’autre.
@Vigneron
Il faudrait encore définir la notion de court terme. Je crois que pour 80% de la population , moins payer d’impôts c’est amputer son confort de vie pour les cinq années qui suivent (on le voit très bien dans le domaine de la santé en ce moment). Ce n’est pas ce que j’appelle du long terme et ce n’est pas ce que j’appelle préserver ses intérêts…
La démocratie a besoin d’être aidée en ce moment et je suis plus que jamais convaincu que le réformisme politique en est incapable, bien au contraire, puisqu’il est systématiquement phagocyté par le lobbying des puissants. Je pense d’ailleurs que la méfiance de certains commentateurs à l’égard d’une certaine « notabilisation » de Jorion vient confirmer ce fait. Lordon a souvent justifié son manque de visibilité médiatique par la volonté de garder son indépendance. Je le trouvais peut-être un peu trop prudent quand j’ai entendu ses arguments, mais je crois qu’il avait encore une fois raison…
Je pense également qu’aujourd’hui la démocratie est menacée, que c’est même l’aboutissement du système néolibéral qui ne peut survivre sous respiration artificielle qu’à condition d’être imposé par une oligarchie maîtrisant tous les rouages du pouvoir. Je ne vois pas comment, elle pourrait être démise de l’intérieur. Encore une fois, le réformisme par son échec total sur les trente dernières années en offre un exemple implacable.
L’objet de ce blog comme d’autres, est d’être un laboratoire d’idées alternatives. Or, je crois que des propositions concrètes, il y en a désormais suffisamment pour commencer à penser à la façon dont peut les mettre en application. Mais pour cela il faudrait un peu parler politique !
Chers amis du grand soir révolutionnaire, ce qui est fascinant est votre incapacité à créer de la valeur mais simplement la capturer comme vos confrères du capital. Vous ne jouez que le rapport de forces, ce n’est pas la démocratie.
Pas sympa les gars. On a capturé de la valeur et on ne m’a rien dit? Où est le pactole?
Après la video de 54 secondes , la suivante était décevante et génante dans sa première partie .
Même si ma remarque gêne , je vous le dis franchement , je reste .
Grâce au rapport d’Attali, la France va être sauvée.
Les pieds dans le désordre
3*** au guide michelin des manifestations, -3 *** au guide de la démocratie
une jurisprudence sur les réquisitions inacceptables pour gagner du temps chez les langues de bois.
Une gueule de bois sur les piquets de grève.
LA CONTESTATION MANQUE DE CARBURANT.
Idéaliser l’économie, l’utopie marxiste chez les libéraux
Libérons la réalité
Au centre, à droite l’argent & le pouvoir
Juste au milieu le partage
Antagonisme
3 écus ou un poulet
Un funambule ne connaissant pas Jean Genet
n’avouant pas son ambiguïté
De derviche tourneur
L’Europe n’est pas prête
à la rigueur.
@Antoine B
Refuser des faits ou refuser une présentation biaisée de ces faits?
En l’occurrence, voici d’autres points de vues, que ceux que vous semblez défendre:
La retraite selon Friot et la scop Le Pavé.
La relation temps de travail/niveau de vie selon Pierre Boisard
Oui Dissonance,
Mais pour l’histoire de la productivité, et donc les « richesses supplémentaires » (dans lesquelles il n’y aurait qu’à ce servir) , j’ai eu posté antérieurement qu’elle me gêne. Elle s’appuie sur des richesses non comparables, ou en tout cas pas par la simple compensation de l’inflation.
Si j’ose dire elle fait fi de l’ »illiquidité de la technique » , on ne remplace pas une voiture d’aujourd’hui par une d’hier multipliée par l’inflation, je ne cherche pas l’exemple le plus frappant, je veux souligner le léger vice méthodologique.
Même lorsque Paul (ou Attali ?) me vendent la plus grande productivité des ordinateurs, j’ai comme un doute.
Beaucoup de feuille Excel = beaucoup de richesses ? Certes on peut brasser vite et très bien d’immense tas de données, mais quand on ne pouvait pas on produisait la richesse autrement, et on évitait un marais de non information (« not even wrong » comme disent les scientifiques des articles les pires), parce que des humains avec leur cerveaux voyait ce qu’il y avait à faire concrètement pour produire lesdites richesses.
Et sans idéaliser, je sais bien qu’il y a eu dysfonctionnement et excès d’administration depuis l’aube de la république et avant sans doute, mais le taux de déperdition restait acceptable. En particulier par le faible nombre d’emplois très qualifié, et l’assez grand nombre « d’emploi à savoir-faire » manuel ou un peu plus que manuel qui équilibraient la répartition de li’nformation (je ne me lasserai pas de citer Richard Sennett sur ce type de sujet).
Pour être plus incisif, quand on parle de la superbe productivité des travailleurs français, on ignore le plus souvent deux paramètres qui modèrent la portée du propos :
Primo : La pyramide d’âge de l’emploi, trop centrée sur l’optimum 35-45 ans, évidemment le maximum de la variable euro/heure travaillé (plus vieux, même performance, mais plus d’euro, plus jeune, moins d’euro, mais moindre performance)
Secundo : Notre facilité hexagonale a accepter le « do it yourself », la caisse automatique, donc un nombre d’emploi de services faible. Je ne veux pas une France de caissières, mais quand vous allez au Japon, le bougre qui prend soin de votre parapluie mouillé à l’entrée d’une grande surface n’est pas déconsidéré, il a sa place dans la société. Et les autres bougres qui règlent la circulation des piétons et voitures à la sortie du moindre chantier ne sont pas non plus déconsidérés ou « desdichados ». Il me semble plus patent en France que dans beaucoup d’autres pays que les petits jobs conduisent à une forme d’invisibilité sociale indigne. ce contre quoi la profession des garçons de café a d’ailleurs un rempart assez au point : ne pas donner le moindre signe de servilité, bien au contraire, est aussi une caractéristique assez française.
Ces entrelacs du paysage social me servent surtout de prétexte à remettre en perspective que derrière les questions de productivités, les questions de respect mutuel sont cruciales. Il va de soit qu’elles n’ont aucune chance d’émerger chez celui qui pense à son « yacht supplémentaire » (deux mots que PJ a aligné un jour…) . Et, comme on dit, c’est pas quand il y a un ou deux bonhommes comme ça que ca ne va pas, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.
timiota, vous défendez quoi au juste ? le boulot des papis qui vous remplissent vos sacs à la sortie des supermarchés pendant que la jeune cliente blonde parle au téléphone ? le boulot des voituriers qui se gèlent à rester dehors en attendant la Porsche du trader ? Pensez vous sincèrement que ces jobs ont une visibilité sociale ?
Oui en France nous avons acquis l’instinct de non-servilité. Le prendriez vous pour un défaut ?
@timiota
Ah, parce que pour vous, le fait d’attribuer un job précaire, à temps partiel et sous payé est une preuve de respect et donne une place appréciable dans la société ? Effectivement, je n’ai aucunement goût à ce type de servilité !
@timiota
Je ne souhaite pas rentrer dans une discussion d’apothicaires avec vous, mais tout de même. Je m’interroge sur votre définition de la productivité. Pour moi il s’agit de la valeur ajoutée/temps de travail. Or il me paraît assez évident que pour beaucoup d’activités, le gain de ce rapport est assez évident. Un téléphone d’aujourd’hui offre des fonctionnalités parfaitement distinctes par le passé: répertoire, agenda, appareil photo ou caméra, connexion internet, sans oublier cette nouveauté devenue si banale pourtant: La mobilité. Autant de fonctions qui, si elles n’influent que très peu sur le temps de travail pour les produire, augmentent en revanche de manière considérable la valeur ajoutée du produit. Dans une moindre mesure, l’évolution de l’automobile suit le même type de schéma.
Une illustration sur l’ordinateur maintenant: Les solutions de traitement de texte et la démocratisation de l’outil informatique ont provoqué l’extinction pure et simple de l’activité de dactylo. Ou encore, cette activité a été totalement intégrée aux compétences exigibles pour toute activité de bureau.
Je vois même dans ces gains l’une des raisons du caractère structurel du chômage de masse, couplés à l’excès culturel. C’est ainsi que dans mon secteur d’activité, l’informatique, on voit quantité d’offres d’emplois destinées à des ingénieurs, mais pour une activité dont un technicien pourrait parfaitement s’occuper. L’ingénieur, ce « couteau suisse humain », permet de remplacer plus ou moins efficacement deux ou trois techniciens, par définition plus (trop?) spécialisés.
La profusion grandissante de personnels formés à ce niveau permet même de justifier les régressions salariales: Ces offres d’emplois sont proposées sur la base d’un salaire de technicien, voir même dans les cas les plus extrêmes, alignées sur le smic, et le candidat n’a même pas le loisir de protester puisque, comme on pourra le lui faire remarquer, si ça ne lui convient pas, ce n’est pas grave, dix autres, d’égales compétences, attendent leur tour.
Certes, j’ai essayé de prendre une tangente qui ne plait pas facilement.
1) Sur le « gisement de richesse » ramené par la productivité (les graphiques de Le Pavé), ça reste pour moi d’une faiblesse intellectuelle certaine. On s’appuie sur une comparaison des richesses passées et présentes, comme si elles étaient comparables.
1bis) Oui, on gère plus facilement N serveurs avec 1/4 de sous-ingénieur informaticien sous-payé qu’il y a 30 ans (presque pas de serveurs en réseaux!) ou 15 ans, mais est-ce que cela apporte des richesses « solides », des m2 d’immobilier, de la bouffe de qualité (pas de luxe, hein, de qualité). Je pense qu’il faut tourner 7 fois sa langue dans la bouche
2) Ma sortie sur les petits jobs avait deux buts partiellement raté, mais merci de m’avoir répondu :
2.1 faire bien comprendre pourquoi on apparait très productif. Ce n’est pas parce que le cadre moyen francais est un dieu par rapport à son confrère japonais anglais ou allemand, c’est parce que les boulots peu productifs ont été sabrés. Grace à notre consentement au « do it yourself »
2.2 Or je prétends que dans ce consentement, on a aussi laissé échappé la reconnaissance envers
des petits jobs, ce « on » étant collectif et incluant des patrons qui ne savent pas gérer ces petits jobs sans les regarder de très très haut, et peut être ma pomme quand je croise l’homme de ménage sur mon lieu de travail. Il y a encore un peu de savoir-faire et de savoir-vivre dans les petits jobs quand ils ne sont pas « prolétarisés » au sens de Stiegler (les femmes de ménage dans les hotels sont taylorisées, etc, ce sont des contre-exemples, l’exemple des garçons de café montre qu’en France on ne sait pas facilement faire cette place à un « petit savoir-faire ») . Et ces petits jobs il en faudra toujours un certain pourcent (10 , 20 ?), et ce sera acceptable modulo cette reconnaissance du petit savoir-faire. Si pour vous en deca d’une certaine sophistication intellectuelle, ca devient tout de suite « larbin » ou « servile », c’est que « notre » (votre ?) logiciel a peut etre une certaine cécité. Interrogeons nous au moins. Il faut par exemple accommoder un quasi illétrisme d’un pourcentage nonnégligeable de la poppulation, lié par exemple aux dyslexie et dyspraxies, pas qu’à la pauvreté.
@timiota
1/ La faiblesse intellectuelle que vous attribuez au schéma du Pavé est en réalité imputable à la logique – notamment gouvernementale, mais pas que – autrement nommée fort pompeusement le problème démographique.
Si ces schémas ne vous parlaient pas, l’analogie agricole aurait au moins du vous interpeler: Par le même type de raisonnement que celui appliqué aux retraites, on observe que le nombre de producteurs à fortement diminué depuis les années 40 tandis que la population a fortement augmenté sur la même période. Et pourtant, pas de pénurie à l’horizon.
Le fond de cette démonstration par l’absurde consiste en fait à dire qu’on ne peut pas appliquer un strict rapport de proportionnalité entre le nombre de personnes impliquées dans le processus productif et la richesse produite.
Le problème démographique n’en est pas un dans la mesure où il ne dit absolument rien de la quantité de richesse produite, ce qui est tout de même un comble pour traiter d’un problème qui appartient au cadre général de la répartition des richesses . Or le système de retraites « à la française » entre évidemment dans cette catégorie.
2/ Désolé, j’ai beau vous lire et vous relire, j’ai bien du mal à me représenter ce que peut être un « petit savoir faire ». Je le comprends d’autant moins que là non plus, rien ne figure dans votre analyse concernant la quantité de richesse produite. A moins que cette quantité soit corrélée à la « petitesse » du savoir-faire? Comme Didier, j’avoue ne pas voir ou vous voulez en venir.
2 bis/ Sur la dyslexie et la dyspraxie non plus je ne vois pas où vous voulez en venir.
Eh bien Dissonnance, je chercher quelques pilotis pour construire dessus.
1) Pas démographique, certes, mais dites moi un peu concrètement par quel schéma je vous paye une retraite en « unités absolues » de richesse.
Je vous octroie 6,5 quintaux de blé, et 2,5 fois la valeur d’une 2CV par an au lieu de chiffres moindres.
Pas lumineux comme gain.
En revanche, si vous me dites telle fraction du PIB, c’est un peu plus clair,encore que le PIB recouvre notre propension de sapeur Camember à faire des bouchons pour y dépenser de l’essence.
Bref, ne pas se faire enfumer par la démographie, oui, mais si on veut compter, je suius tout ouïe sur un système d’unité concret, et je vous soutiendrai sans problème s’il rogne sur les yachts supplémentaires de certains, et encore plus si la justice m’en semble pérenne.
2) Sur les « petits savoir faire », c’est pas très heureux, mais vous avez ce problème général que si vous prenez une courbe répartition des richesses quelconque (les pourcentiles de population en abcisses, les pourcentiles de richesse en ordonnées, ce genre de chose), on dit « ah, c’est le bas qui est le plus injuste », mais dès que je l’aurai réformé, il y aura encore le bas de la nouvelle distribution, elle sera un peu plus étroite, mais elle aura un bas.
Donc cette démarche à elle seule, bien qu’aujourd’hui la courbe soit très inégale, ne constitue pas une fin très claire.
Ce qui l’est plus à mon goût est de regarder dans la société entière comment on fait avec l’inégalité des talents par rapport à ce que nous jugeons bon de produire comme biens et comme service.
Et la notion de respect pour le « bas de l’échelle » , associé à des savoir-faire pas valorisé « naturellement » et qu’il faut apprendre à faire vivre (vivre, exister avec dignité) quand même est ce qui me semble recaler la démarche de façon plus saine que les chiffres.
Il faut aussi des savoir-faire simplement humains et d’une technicité hors-standard (hors standard scolaires disons) pour par exemple les dyslexiques à qui vous ne demanderez pas de faire des travaux liés à l’écrit de près ou de loin.
(Même mécanicien auto veut dire aujourd’hui lire des notices et des appareils…, photographe laisse plus de marge, etc.)
Si je prends l’exemple des Roms dans l’EU, eh bien, ils occupent le bas de la distribution économique, et la question de la délinquance plus ou moins importante qui leur est liée en arrive hélas à cacher la question n°1, qui est celle de leur trouver un ascenseur économique/social, ce qui est une ardente obligation. Si on ne sait pas le faire pour eux, c’est un symptôme qu’on est en train de lâcher petit à petit les tranches basses, et non seulement de les lâcher économiquement, mais aussi de les lâcher en terme de respect. De ne plus savoir ce qu’être solidaire veut dire.
Or pour moi, il convient de tisser les respects avec les savoir-faire, et de se situer par rapports aux savoir-faire qui ne sont pas ceux de l’Ecole idéale, mais ceux plus directement humains dont sont porteurs des pans de la société qu’on ne sait pas bien nommer (la preuve, je patine), ni via des populations (« les savoir-faire des auvergnats » (?) ), ni par la liste desdits savoir-faire… « et pourtant ils existent » .
En résumé, savons nous définir « le gâteau » (les richesses) d’une façon opérationnelle et pas théorique (« c’est comme l’agriculture « ??) ? et savons nous faire en sorte que les petites parts du gâteau ne soient pas des miettes tombées par terre , des parts dignes ?
Je partage l’avis de
quant à l’embarras de M.Jorion.En vérité ,au fil du temps cette crise qui donne l’impression de se chroniciser va être de plus plus clivante.On ne peut à la fois déconstruire avec un certain acharnement les concepts ,les paradigmes et dans le même temps cautionner un replâtrage qu’il soit orchestré ou non par M Attali ,grand amateur de musique.Personnellement je ne suis trop perturbé par cette tension entre intellectualisme un peu rêveur et ésotérique auquel je ne comprends pas grand chose et pragmatisme de bon aloi.
Mais je pense qu’un rééquilibrage serait honnête.
Cher
Vous vouliez dire MARIANGE ?
(Allez, j’appuie sur « Envoyer » …pourvu que ça marche, sinon j’aurai l’air fin !)
S’appuyer sur MARIANGE;on peut rêver quand même…
Monsieur Jorion,
comment pouvez vous ne pas condamner les préconisations du rapport Attali?Ca me semble quelque peu contradictoire avec la « philosophie » de ce blog, mais peut^-être que je me trompe… Et que pensez vous de la réforme des retraites votées ce soir au Sénat ? Le rapport Attali, pour sa part, y est pleine favorable. Cordialement
Je vais sonner comme un disque rayé, mais pour affirmer ce que vous affirmez, vous n’avez pas lu le rapport. Précisément sur la réforme des retraites, elle est jugée « injuste » et « inefficace ». Le seul point sur lequel le rapport va dans le sens du gouvernement, c’est sur la nécessité d’une réforme et un ajustement de l’âge de départ. Rien d’autre.
Et encore une fois, je ne partage pas 10% des préconisations de la Commission Attali, mais commander que l’on émette des condamnations comme d’autres émettent des fatwas ne me semble pas apporter quoi que ce soit de constructif à la réflexion actuelle.
« commander que l’on émette des condamnations comme d’autres émettent des fatwas » : d’après l’introduction de Paul, c’est bien à cette demande de ses « fans » qu’il répondait, et c’est pour ça que je me suis fichtrement ennuyé dans la 1ère partie. Pour une raison bien simple : je n’ai pas lu le rapport Attali, et je ne l’ai pas lu parce que je m’en tape, et je m’en tape parce qu’Attali est depuis belle lurette un pilier du système, au même titre que Minc, mais en plus subtil. La preuve en est qu’on lui commande des rapports à tour de bras…
Aux détracteurs d’Attali
Bien sur que ce Jacques est une girouette qui s’aligne sur les vents dominants mais il a une certaine force de frappe intellectuelle. Je ne sais ce qu’il pense puisqu’il a déjà tout dit et son contraire. Mais ce qui me rassure c’est que quand il était jeune (si, si, il l’a été), il était quasi anti-productiviste.
Supposons donc que c’est par la suite qu’il a compris que pour réussir dans la vie il faut dire ce qu’il convient de dire et pas ce que l’on pense.
Supposons aussi que ce n’est pas pour le plaisir de s’entendre parler et de se voir écrire que Paul produit ce qu’il produit. Ce serait donc plutôt pour faire changer les choses. Dans cette perspective, quand ses idées et les nôtres auront pris plus de place dans l’éventail politique, Attali sera probablement un allié, par conviction ou par opportunisme (on ne saura jamais). Mais si la réussite est le but, ne boudons pas Attali quand il dit ce qui nous aide. On parle moins ces temps-ci sur le blog des pensées chinoises si habiles en stratégie militaire. Retenons par exemple celles qui disent combien peuvent être précieux certains alliés objectifs, qu’on les aime ou qu’on ne les aime pas…
Mais comment osez-vous critiquer Attali?? Vous ne savez pas qu’il est « l’un des cents intellectuels les plus importants du monde »??
Si vous ne le croyez pas, lisez les deux dernières lignes de sa Biographie sur son site:
http://www.attali.com/biographie/biographie-de-jacques-attali
@Alain A : vous avez raison sur un point : Attali est une « force de frappe intellectuelle ». (Jolie formule.) Mais c’est très regrettable qu’une telle « force de frappe » soit utilisée à des fins si convenables, et qu’elle ne produise rien de fondamental, rien de vraiment critique, rien de vraiment neuf. On le retrouve sur Slate.fr aux côtés d’un Eric Le Boucher, second couteau de la propagande néolibérale. Attali, c’est un type comme Philippe Sollers : brillant sans aucun doute, mais creux. Les intellectuels de ce genre ont la vie trop facile pour saisir quoique ce soit qui puisse nous faire réfléchir.
J’ai lu les commentaires de la première vidéo au boulot sans pouvoir la lire car l’accès en est interdit. Et vous m’avez bien fait rire tout en me donnant une représentation précise de ce qu’elle était. Beau travail.
Vous êtes en forme, ce soir, Mr Jorion : clair, incisif, ad rem, froidement ironique, l’une de vos meilleures vidéos.
Vous-aurait-on fait boire de ce breuvage Autrichien, ce taureau rouge en canette qui donne des ailes, comme dit la pub? 😀
Par contre, à constater la véhémence de certains commentaires s’offusquant d’une ‘défense’ de Mr Attali, défense bien relative tout de même, je crains devoir constater que le climat de quasi-guerre civile qui semble s’installer en France (pour autant que je puisse en juger depuis mon perchoir en dessous du niveau de la mer…), fait des incursions sur ce site d’ordinaire si affable. Espérons que cela ne dégénèrera point.
Bel essai, Amsterdamois. Bel essai.
Peut-être que le souci de la France est de voir de plus en plus clair… , non?
@ Yvan
Notez bien que je ne serais point marri d’une réédition de la prise du palais d’hiver, dans les ors du cabanon de la Pompadour. Je n’irais pas jusqu’à souhaiter que Rolex 1er perde sa tête, mais il est par contre bien temps qu’il soit éjecté de son trône : lorsqu’un monarque bafoue les principes républicains avec autant d’impudeur, il s’ôte lui-même toute légitimité.
Franchement, Béatrix chez nous a plus de classe que ce foutriquet; il serait temps que les Français (re)proclament la République, la vraie.
Monsieur,
s’il y a quelque chose de constructif dans le décor présent, c’est bien l’opposition d’une très grand majorité de la population à une réforme considérée comme inique, et cette opposition porte en grande partie sur un refus clair et net de l’ajustement de l’âge de départ. Mais c’est, comme le savez, le grief est encore plus large, et concerne directement dans les domaines de la protection sociale, de la santé, de l’éducation, des services publics, de la précarisation et de la flexibilité de l’emploi ce que visent les préconisatons de M. Attali. Mais vous ne m’avez pas répondu sur votre soutien au mouvement actuel contre la réforme des retraites ?
Bien cordialement
Je plaide pour que Paul Jorion soit plus naturel même quand il s’agit de Jacques Attali. Il est vrai qu’on l’a vu toujours courtois mais bien moins prévenant et précautionneux. Cette fois il n’aborde pas vraiment son sujet (première partie de la vidéo) pour ne faire qu’une sorte de prévention du contentieux. On perd du sens, à mon avis.
Je plaide aussi pour éviter toutes sortes de fatwas (cf J. Alexandre), il vaut mieux encourager la sincérité que céder à la paranoïa et mettre trop vite tout le monde dans le même sac (à linge sale en l’occurence).
Ces petites lignes critiques ne visent donc pas à laver le linge sale en famille mais sont un encouragement.
Je n’ai fait que corriger une observation erronée de votre part.
Puisque vous me sommez de répondre sur mon soutien actuel au mouvement contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement, il est entier, partiellement pour les mêmes raisons qu’Attali : le projet est injuste et inefficace.
Quant à engager un débat sur le reste des propositions du rapport Attali, encore une fois au combien critiquable, je veux bien le faire, mais uniquement avec celles et ceux qui ont lu le dit-rapport, et ne se contentent pas des raccourcis des dépêches AFP en réclamant des condamnations sur cette seule base.
commission Attali, « cadre relativement vaste » dites-vous Paul J., c’est vrai vous êtes en forme, relativement et vaste vont bien ensemble quand on est léger, et le cadre précisez-vous, s’est mis à l’abri des extrêmes ; lorsque je vous écoute ou Lordon je n’ai pas l’impression d’un diagnostique qui soit extrême, par contre le comportement l’aveuglement des décideurs en règle général m’effraie. bon de toute façon ni lui ni vous y auriez été appelés. « cadre relativement vaste » à l’intérieur quelques mesures qui feront long feu… un faux semblant ? pas la peine de s’y coller, on risque de lui ressembler, ce n’est qu’un événement commisionné, une com’ qui donne l’illusion d’une direction à prendre, que les aléas d’intérêts personnels et calculs politique et l’intervention brutale ou quelconque de l’histoire qui n’est jamais finie archiveront vite (ou en décoction froide pour un PS au gvt.? ). Attali est un commis de l’état très intelligent, utile et très habile. Ado il y a longtemps ses lectures m’ont fait rêver, sa lumière blanche maintenant asphyxie.
Vu la façon dont le rapport a été accueilli par ses commanditaires, je crois que le tour de piste est déjà fini pour ce qui concerne l’application des mesures qui y sont préconisées !
Il aura au moins eu le mérite de remettre à l’ordre du jour une de ces expressions qui tombe en désuétude faute de justification dans un espace médiatique bardé de contradictions où plus personne n’assume de manquements ou de passages à vide : le « coup d’épée dans l’eau », illustrée de façon très didactique.
La crise ? Quelle crise :
Décidément nous vivons une époque formidable ! Et tout le monde s’en fout. Mais si tout le monde s’en fout, et en fait c’est rassurant. A se prendre trop au sérieux on devient vite dangereux.
le mérite d’un « coup d’épée dans l’eau » … quand bien même l’image n’en est que plus brouillée? on y devine une version PS extrême!
Jacques Debronckart – J’suis HEUREUX
http://www.youtube.com/watch?v=vuSmm0-wAZs
Ne cherchez pas des inquisiteurs et des fatwas et des sommations dans toutes les phrases. Mais c’est sans doute l’effet des antagonismes qui apparaissent inévitablement par l’effet de la crise…
Merci de votre réponse.
J’ignorais que M. Attali, qui souvent pense que M. Sarkozy fait une politique de gauche, soutient le mouvement contre la réforme des retraites.
Comme quoi vous avez raison : il m’arrive de parler sans savoir
Nous avons sur le blog des rhétoriciens de grand talent. Alors, votre petit jeu qui consiste à prendre un propos où je rappelle qu’Attali trouve la reforme des retraites injuste et inefficace, et à transformer ce propos en :
me fait juste sourire, tellement la ficelle est grosse comme un immeuble de 15 étages.
Rassurez-vous, je n’appelle personne à « condamner » vos propos 😉
Je ne vois pas ce qui vous fait sourire. De trouver la quasi loi du gouvernement « injuste et inefficace », et de ne pas soutenir le mouvement qui la conteste ? Ce n’est pas drôle, c’est juste une des positions du conservatisme actuel qui voudrait se donner des airs de progrès. Dans le sinistre bal des désignations brouillées la prédation et ses soutiens ont chaussé le masque d’une soi-disante pédagogie du bien commun.
« Les Californiens fendaient le bois avec un coin en andouiller qu’ils enfonçaient à l’aide d’un maillet en pierre brute ». Etait-ce dans le but de construire des immeubles de quinze étages?
C’est vous qui me faites sourire. Pas le gouvernement, pas la réforme. Vous dites une bêtise en prétendant qu’Attali est pleinement favorable à la réforme des retraites de Sarkozy, et plutôt que d’assumer, vous noyez le poisson en m’accusant de tous les maux. Je vous l’ai dit, nous avons des rhétoriciens hors pair ici, vous vous heurtez à un mur.
Paul,
Préalable: Comme plusieurs autres intervenants ici, je ne suis pas un grand fan d’Attali. Ceci étant dit, je ne pense pas que ce soit à vous d’assumer ses points de vue pas plus que ses actes.
Mais par ailleurs, je viens de réécouter cette deuxième vidéo attentivement, et je vous entends dire deux choses:
Premièrement:
– « Le cadre de la commission Attali n’est pas celui d’une refondation du capitalisme ».
Jusque là, pas de problème, ça me paraît tout à fait correct, Attali&Co s’occupent effectivement de la continuité du dysfonctionnement.
Deuxièmement:
– « La refondation du capitalisme est une étape nécessaire ».
Là je ne suis plus certain de vous suivre. Vouliez-vous dire exactement cela ou avez vous confondu le système avec son dysfonctionnement?
En clair, ne s’agirait-il pas plutôt de refonder le système économique, et non pas le capitalisme?
Dissonance, vous qui êtes très politisé, (ai-je cru comprendre), je m’étonne que vous n’ayez pas fait remarquer que l’expression « refonder le capitalisme » a d’abord été employée par le Big Boss de l’Entreprise France dans son célèbre discours de Toulon. Cette formule n’a évidemment pas la même portée ici, mais quand même…
Refonder? Parle-t-on des fondements, des fondations ou des fondamentaux du système.
Bon, j’avais aussi tiqué sur cette formule de Paul… Demandons lui donc ce qu’il veut dire par là. Détruire le système économique jusqu’à ses fondations et ensuite construire quelque chose de nouveau? Ou bien étançonner le capitalisme et éviter qu’il ne fasse choir sur nous les pierres de ses murs branlants? (c’est pour nous, les petits, « tout ce qui tombe, la pluie, les coups, les bombes… » l. Paul, rassurez-nous…
– « Le cadre de la commission Attali n’est pas celui d’une refondation du capitalisme ».
En effet, mais c’est un cadre bien étroit. Il suffit de lire la lettre de mission, tout un poème. Petit florilège :
« Commission pour la libération de la croissance »
« déserrer les contraintes qui pèsent sur le développement économique »
« libérer les initiatives en faveur de la création d’emplois »
« augmenter la concurrence »
« lever les obstacles réglementaires »
« simplifier les procédures qui pèsent sur l’activité économique et les entreprises »
« Vos propositions devront s’inscrire pleinement dans le cadre du rétablissement de nos finances publiques. Vous pourrez proposer toutes les mesures que vous jugerez pertinentes pour réduire la dépense publique et améliorer l’efficacité des services publics. »
@Crapaud Rouge
Je ne sais pas ce qu’il faut comprendre par « très politisé »: Si c’est un synonyme « d’encarté », c.à.d. membre d’une quelconque organisation politique ou syndicale, c’est non. En revanche j’admets tout à fait m’intéresser au débat politique, et pire, j’y vois même un devoir citoyen.
Pour ce qui concerne notre cher président, ainsi que sa majorité, je suis de ceux qui n’affectionnent pas particulièrement de tirer sur les ambulances, et par ailleurs j’estime que si l’on considère la phrase « personne ne peut avoir toujours raison » comme valide, l’inverse doit également être vrai « personne ne peut avoir toujours tort » – j’admets aussi toutefois que cette hypothèse reste totalement théorique, puisque je n’ai jusqu’à présent trouvé aucun point d’accord avec le gouvernement. 🙂
@fujisan
Effectivement, quand le cadre fixe comme objectif le maintien du dysfonctionnement, la moindre des choses est de ne pas partir dans une critique de celui-ci, ce qui serait nécessairement hors-sujet. A ce titre, je pense que Paul fait bien de préciser qu’il ne pourrait pas se prêter à ce genre d’exercice.
A propos d’une possible nuance entre l’action politique, la réflexion phylosphique et la place de, au hazard, Paul Jorion, dans tout ça…
http://www.dailymotion.com/video/x3dh4t_clash-entre-attali-et-onfray-1-sur_news
http://www.dailymotion.com/video/x3dhao_clash-entre-attali-et-onfray-2-sur_news
… cela date un peu (2007, crise déclarée), c’est quand Attali démarrait sa première mission pour l’Elysée, pour la remise de son premier rapport. Toujours fâcheux quand se fâchent entre-elles des personnes qui sont loin d’être les pires qu’on connaisse. Les pires, elles, se pourlèchent pendant ce temps.
Par ailleurs, je serai curieux de savoir ce que pense Paul Jorion de Michel Onfray, notamment quant à sa position vis à vis de la psychanalyse de Freud.
…Il semble qu’Ofray, malgré son immense érudition n’est point lu tout Attali…Mais comme le fait remarquer si justement Marcelle…Chauffe Marcelle…Ceci reste des enfantillages pour adolescents…finalement très proche de camaraderie et même peut-être de coeur…Qui c’est?…
Onfray: « j’agis, j’ai créé une université populaire »
Réponse d’Attali (en gros): « oui mais moi j’agis vraiment, j’ai aidé des banlieusards à créer leur entreprise »
Un peu plus tard:
Onfray lui dit « nous avons deux conceptions du monde différentes, vous êtes libéral, moi pas »
Attali répond, vexé: « je ne suis pas libéral ».
J’en suis resté sur le cul. Le pense-t-il vraiment? Est-il hypocrite? Est-il aveugle sur lui-même?
Il y a une autre possibilité que je n’ai pas envisagé: Attali a-t-il raison de dire qu’il n’est pas libéral? Là tout de même, c’est difficile à admettre.
Monsieur Attali est avant tout un homme de vision et de champs d’optique, surtout en ce qui concerne son dernier interview sur public sénat (la lunette).
N’oublions pas, qu’il est aussi un orateur et homme de théâtre et qu’il a su réglé sur « public sénat » le grand thème du blé (apport céréalier) en Europe.
Mais il est vrai, que je fus surprise de retrouver le blog de Monsieur Attali dans la colonne de droite du blog de Paul Jorion.
Monsieur Attali reste quand même très « Star » dans le monde des médias et Paul Jorion notre Marie-Line Hollywoodienne.
J’adore le cinéma…
…en images :
http://www.youtube.com/watch?v=T1C30ddYM30
…Blog P.Jorion contre…Le blog J.Attali…
… http://www.youtube.com/watch?v=XYeili1_beA
…Un début de réponse et la conclusion du débat… http://www.youtube.com/watch?v=j5lU52aWTJo
On adore les marxistes…
Toutes tendances confondues…
Bonjour,
Pour le Forclosure Gate voici un article assez explicatif et bien fait.
Quant à l’Etat Providence et sa défense, si en théorie cela semble intéressant, cela va d’après moi, tout de même à l’encontre de la diversité des conditions et des envies humaines.
Tout incite à sortir de l’uniformité. Pour être quelqu’un, la société pousse à être différent. La concurrence fait le reste.
Un gouvernement d’union nationale, c’est le plus démocratique de prendre toutes la gammes des opinions. Son seul défaut, c’est que cela crée un gouvernement à petite vitesse.
Un gouvernement comme en Suisse avec une démocratie directe. Un gouvernement à la proportionnelle comme en Belgique. Deux fédérations qui soit ressemblent à une confédération ou qui voudrait y arriver pour certains et on s’en éloigne de l’union nationale?
Je me pose tout de même candidement des questions.
Vous avez toujours annoncé la fin d’ »un système en bout de course, et maintenant j’entends « refondation du capitalisme ».
Alors, il me manque votre chainon (ou alors je n’ai rien compris en tant qu’analphabète en questions politiques et économiques) : comment refonder un système selon vous, et moi, déliquescent ? en décortiquer les miettes pour les réorganiser ? J’ai bien suivi sur la proposition de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, et ce qui me manque, c’est la méthode et les prédictions sur son impact sur le système en place, bancal ou non.
Je suis pour l’instant sur la même longueur d’onde que ceux qui vous critiquent plus haut, et suis frustrée parce que vous n’avez pas répondu du tac au tac comme d’habitude, mais peut-être êtes vous encore une fois dans un tunnel ou devant des auditoires.
Je nage dans la confusion
L’existence du rapport de la commission Attali n’a au moins pas été passé à la trappe sur le blog ! Car c’est le sort qui lui a été réservé par ailleurs, venu à total contre-temps de la politique de Nicolas Sarkozy. Dont l’objectif, au-delà de la réforme des retraites, est de préparer l’opinion à de nouvelles mesures d’austérité en faisant subir une défaite à ceux qui manifestent leur opposition.
Sa publication y a suscité des tentatives passablement comminatoires d’exiger une clarification politique de Paul Jorion, en essayant d’enfoncer un coin en quelque sorte.
J’aurai attendu que son choix sur la manière de formuler son appréciation du rapport soit respecté. Ce qui n’est pas exclusif de celui que chacun peut faire pour lui-même.
Commenter, contester ce n’est pas ne pas respecter !
@ François Leclerc,
bonjour,
Le texte complété du rapport cité est disponible en téléchargement gratuit ici:
http://avocats.fr/space/bernard.kuchukian/content/dossier-societe—le-deuxieme-rapport-attali—texte-complete-_459DF80C-18A6-4625-9D9D-BD72B48F7E49
Le côté touche-à-tout polymathe de monsieur Attali, son intelligence « supérieure » partout clamée- et reconnue même par ses détracteurs-, et la rondeur de ses expressions et comportement en font un personnage bien difficile à « cataloguer » de façon classique, politiquement ou même intellectuellement.
Alors, question de foi au fond, il s’agit, ainsi que le titre l’annonce de :
« Une mobilisation générale pour libérer la croissance et donner un avenir aux générations futures »
Celui-ci serait donc à définir et construire (l’avenir des générations futures), celle-là (mobilisation générale) conditionnerait la « libération de la croissance », apparente condition sine qua non dudit avenir?
La croissance en % du PIB, instrument relatif de mesure, activement critiqué en période de remous importants, y est ici repris à coeur joie, d’une certaine façon le langage et la structure du rapport paraît construit pour « enfoncer un coin » dans le champ décisionnel politique; en servant un langage-synthèse et politiquement correct, acceptable pour les « élèves élus » en carence d’idées et de résultats..Preuve d’intelligence alors? formaliser l’écart virtuel, conceptuel et « réel » sur le papier par convaincante tournure? Probablement, le capitalisme s’inscrit bien dans « l’investissement et le pari », il faut savoir y causer comme il aime entendre…
La perspective annoncée de gains de productivité de 2% / an comme remède indispensable, garant d’un taux de chômage à 4,5%, a comme un parfum d’alchimie statistique, ossature de « légitimité et d’équité ».
Ne serait cette position-posture de commission consultative d’experts internationaux et nationaux, qu’elle aurait aura de force de frappe de relève politique en scénario post effondrement. Le pouvoir meurt-il, vive le pouvoir !
L’alignement du discours systématique sur les points politiques médiatisés, et inscrits au « conscient ou connu politique » de la population, renvoie à de multiple interprétations, de la sclérose du pouvoir en place, à la panurgie médiatique, en passant par l’indécente frivolité du corps électoral, cocktail moderne et très en vogue à tous zincs…
L’action politique va singer la finance, synthétiser des CDS en forme de risques et prestations réelles sous forme de mille feuilles législatifs en grande représentation théatrale, il est vrai que la scène internationale incite à la grandiloquence figée.
Statufions les idées, tête tournée au miroir du réel subjectif perçu, afin de présenter relatif meilleur profil, et en avant pour apprendre le pas de l’oie, après la danse de l’autruche effrayée, une continuité intéressante il est vrai, tant qu’à force de parler de ces plumes à perdre et perdues déjà, on se fierait au premier édredon de passage.
Que penser, que faire?
Rammassage d’oeufs frais et omelette en forme d’entraînement dégoustatif alors?
Le point de fusion des retraites, F. Lordon,
dont l’analyse colle à l’incroyable mouvement de désobéissance civile qui se dessine (voir:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/23/retraites-ce-mouvement-est-une-sorte-de-guerilla-sociale-durable-et-pacifique_1430079_823448.html )
F. Lordon
http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites
(…) la question des retraites offre une caractéristique singulière, c’est bien celle de faire passer avec une parfaite continuité des questions les plus techniques de la plomberie financière des pensions aux questions les plus politiques des formes mêmes de notre vie sociale – de ce point de vue, on ne pouvait pas mieux, ou plus mal !, choisir le lieu de l’affrontement, selon le degré, au choix, de rouerie ou de bêtise qu’on prêtera aux « réformateurs (…) »
40 Mn de Neil Young – Le Noise – The Film http://www.youtube.com/watch?v=wU5B53b9ntQ&feature=player_embedded#!
bon WE à tous!
Attali a, depuis déjà longtemps, accepté de faire fi du quand dira-t-on. Il ne surfe pas sur la vague mais l’affronte volontier s’il pense que c’est pour le bien de la communauté, même si les vérités ne sont toujours faciles à entendre.
La notion de « coin » me gène. Participation n’est pas soumission. Bien sur cela reste un choix personnel, respectable, mais voilà une nouvelle perche tendue non saisie.
J’aurais aimé un positionnement moins « en-dehors », un système peut aussi évoluer de l’intérieur.
Le commentateur a certes un peu de poids mais celui qui participe à l’élaboration d’un compromis en a, je pense, beaucoup plus.
Ce choix, encore une fois, est respectable.
@François Leclerc
« Car c’est le sort qui lui a été réservé par ailleurs, venu à total contre-temps de la politique de Nicolas Sarkozy. Dont l’objectif, au-delà de la réforme des retraites, est de préparer l’opinion à de nouvelles mesures d’austérité en faisant subir une défaite à ceux qui manifestent leur opposition. »
J’ai pris un moment hier soir pour parcourir ledit rapport et je ne vois pas en quoi il se démarque de la préconisation de mesures d’austérité budgétaire. Avec des promesses de lendemains libéraux qui chantent évidemment. « Après l’effort, le réconfort ». Mais c’est le baratin habituel.
S’il se trouve que ce rapport est véritablement enterré, je ne pense pas que ce soit à ce niveau qu’il faille en chercher les raisons. J’ai lu tout à l’heure sur Marianne2 que la droite le trouvait trop libéral, et que Christine Boutin l’estimait « inégalitaire »; ça m’a fait sourire.
Tiens, Lordon is back! J’avais fini par croire qu’on l’avait enfermé au laboratoire et qu’on avait perdu les clefs.
J’ai écris que ce rapport venait à contre-temps ! Je n’en partage pas nécessairement la teneur générale, mais je le prends pour ce qu’il est: le résultat des travaux d’une commission de 46 membres, rapporteurs compris.
Cela ne m’empêche pas non plus de remarquer qu’il se démarque effectivement de la politique gouvernementale sur plusieurs questions fiscales : nécessité de trouver 25 milliards d’euros par des hausses d’impôts, augmentation des droits de succession, suppression du taux de TVA réduite pour la restauration, contribution des revenus les plus favorisés…
A propos des retraites, il reproche entre les lignes de ne pas avoir mis sur pied un système par points, proposé par une partie de la gauche.
Au lieu de les rejeter, je m’efforce d’être attentif à tous les propos qui divergent des discours officiels. En France et ailleurs.
@François Leclerc
Pardon s’il y eu quiproquo, je ne sous-entendais pas que vous sembliez approuver la teneur de l’ensemble du rapport. J’avais noté moi aussi les points qui divergent d’avec la politique gouvernementale que vous rapportez. Mais pour me dire également qu’avec l’application de la totalité des mesures préconisées, ce que les riches perdraient éventuellement par le biais de la fiscalité, il le récupèreraient aisément par ailleurs.
Ces détails ne me paraissent pas peser bien lourd au regard de l’orientation d’ensemble du document, en plein, d’après moi, dans la doxa libérale. Il y est en effet tellement question de compétitivité, de concurrence, de flexibilité, de contraction des dépenses de l’Etat,….., et d’arguments à mon sens fallacieux comme celui relatif à la conditionnalité des allocations familiales, qu’on ne sait plus où donner de la tête. Et puis c’est un rapport, un gouvernement pourra y puiser ce que bon lui semble, laissant de côté les aspects qui ne lui conviendraient éventuellement pas.
C’est tout ce que je voulais souligner. Possible que j’en ai fait une lecture un peu partiale, je ne partais pas avec un a priori favorable. Et aussi partielle, je ne disais pas que j’en avais fait une lecture absolument détaillée; j’avoue notamment n’avoir que survolé toute la partie relative à l’environnement.
Cordialement
Souvarine.
Le but du rapport d’Attali est de sauver l’état. si tu penses que l’idée sous-jacente de ce travail est de permettre de manière fallacieuse aux vilains riches libéraux de croquer les pauvres sans défense, tu te trompes de bonhomme.
La concurrence, la compétitivité, la flexibilité… c’est le monde qui nous l’impose, pas lui.
Pour rétablir le budget, la suppression des allocations familiales ou le non remboursement des frais médicaux légers aux ménages qui déclarent par exemple plus de 150K€ ne me choquerait pas, pas plus que la loi de finance qui consisterait à remonter les TMI à 45%, etc etc.
Ceux qui gagnent plus et qui possèdent plus doivent être plus mis à contribution, ce qui ne veut pas dire non plus que les autres ne doivent faire aucun effort. Attali n’est pas le vilain libéral auquel tu fais référence, tu es peut être trop jeune pour le juger.
Il est à l’origine d’Action Contre le faim, tiens, va voir ce que PlaNet finance a apporté en terme de micro-crédits aux « petites » gens à travers le monde, ou EurêKa etc etc etc va voir son oeuvre, c’est incroyable tout ce que ce type a pu faire comme bien. On ne peut que regretter qu’il n’y en ai pas plus comme lui et je félicite P.Jorion d’avoir un lien avec ce grand monsieur.
Mais il dérange, à droite, comme à gauche. Il est donc depuis 40 ans, surtout depuis sa collaboration avec François Mitterrand et son engagement pour la collectivité, constamment attaqué, et pourtant, depuis bien des années, il est toujours là, près à servir l’état et, comme la caravane, il a vu passé beaucoup de chiens.
Dans ce billet il est question de la nécessaire refondation du capitalisme.
Mais la refondation est déjà sur les rails du FMI de DSK et de l’OMC de Lamy.
Les attali, minc, DSK………. sont déjà à l’ouvrage pour ce qui est de la partie théorique, pour la pratique on peut compter sur les sarko, zapatero, papandréou, cameron & Co.
Le libéralisme nous a mis dans la merde, mais peu importe, l’oligarchie s’engouffre d’avantage dans cette voie sans issue, avec toujours plus de morgue, d’arrogance et de mépris.
Jusqu’où ils veulent aller comme ça? Est-ce qu’on va les laisser faire encore longtemps?
On va bien pouvoir vous faire patienter avec quelques manoeuvres dilatoires : quelques flics donnés en pature aux casseurs avec des procès rouverts, une loi votée contre une niche fiscale qui aurait pu être utile aux pme si elle n’avait été grandement détournée (la défiscalisation des aides aux PME retranchée de l’ISF mais qu’on retrouve dans des « caves à vin » selon un député ump, donc pâs très porteuse d’emplois industriels) etc. puis la nouvelle bulle drainera son lot d’affolés par la ruée vers l’or…Bref, la caravane passe. Seul risque : un pourrissement social exponentiel, un ras le bol au quotidien dû aux grèves, pénuries, histoires de l’irrésistible ascension de Jean Sarkozy etc. Faut dire Sarkozy n’est pas très habile pour ne pas susciter la colère du français moyen : hey Sarko, le népotisme les français n’aiment pas ça…
Jusqu’au contrôle total du monde et de l’histoire avec eux,
Les Marchands de Sommeil d’un monde,
En complément, les excellentes analyses de Marcel Gauchet dans la matinale de F Inter ce jeudi 21/10
Partie 1 : la réforme des retraites ***
« Un problème dont la techno est complexe mais les principes simples »
« Un exécutif qui embrouille » (je dirais enfume)
Partie 2 : constats et prospective *****
dérive oligarchique ou plutôt une variante : pilotage par des « élites », fracture entre instruits et les autres.
Le sarkozisme c’est surtout de la com., superficiel, « il ne marquera pas l’histoire ».
La gauche n’a pas de projet crédible (social, sécurité)
La mondialisation est la source de tous les problèmes, elle doit être organisée, c’est la question MAJEURE.
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/sept-neuf/index.php?id=96864
Le Monde des Livres nous présente sa dernière oeuvre.
« …..Depuis, il avait, entre autres choses, offert de brillantes analyses des révolutions modernes et de leur legs, ainsi que des réflexions plus synthétiques sur l’expérience démocratique. Tout cela ne dissonait pas, mais était écrit sous une autre clé que celle de la partition de 1985. Tel n’est pas le cas de la tétralogie intitulée L’Avènement de la démocratie, dont paraît aujourd’hui le troisième opus : A l’épreuve des totalitarismes. »
Gauchet. Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 660 p., 24 €.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/10/21/l-avenement-de-la-democratie-a-l-epreuve-des-totalitarismes-de-marcel-gauchet_1429098_3260.html
Conclusion:
« La servitude était-elle religieusement volontaire ? Voilà un mystère que ne dissipe pas ce livre, d’une ambition et d’une puissance intellectuelles à la hauteur de son sujet ».
http://www.acteurspublics.com/article/18-10-10/les-suppressions-de-postes-rapportent-moins-que-prevu
Les suppressions de postes rapportent moins que prévu
L’État reverse à ses agents plus de la moitié des économies dégagées via le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique. C’est ce que constate la Cour des comptes dans un rapport remis aux députés.
Il y a tout ce que l’on voit et tout ce que l’on ne voit pas, lorsqu’on veut trop faire le bien en premier de l’économie et de la réforme dans le monde, mais quelle grande désolation morale de plus.
Je viens de prendre connaissance de votre vidéo ce matin,
Votre démarche est vraiment courageuse et singulière en France, celle de vouloir refonder tout ce bordel financier, personnellement je préfère plutôt le terme remettre un peu plus d’éthique, si le premier démon distingué de la bourse le veuille bien !
Pour le cas Attali je comprends votre propre point de vue, Mr Attali semble également s’expliquer sur son blog à ce sujet, enfin ce qui est bien c’est que les peuples ne sont pas
tout-à-fait livrés à eux-mêmes .
L’intervention de Mr Leclerc soulève également une autre question, pourquoi demandez à
des gens de rédiger continuellement des rapports, pour mieux voir ensuite où cela finit, la contribution de l’homme politicien à la crise, pauvre monde qui en est déjà bien affecté comme ça moralement.
Les dirigeants modernes se nourrisent souvent de rapports, vivent de rapports, se confortent même davantage à plusieurs à la lecture de certains rapports, car sans ces mêmes rapports et statisques de plus à l’égard des êtres, comment pourraient-ils encore mieux envisager de faire le bien de leur monde, comment pourrions-nous encore avoir le dessus idéologique ou alors de la bonne morale de conduite sur les autres,
Tel est le sort de ceux qui ne sont pas comme nous, mieux aurait-il fallu alors faire le bien d’un peu plus de familles, le premier citoyen touché par la crise il est là dehors, mais qui donc l’écoute en premier de nos jours ?
Tout homme qui a les yeux bien ouverts sur la crise n’est pas totalement inutile pour une société et contrairement à tant d’idées reçues venus de la part de nos élites mondiales. Enfin à chacun sa conception du bien et de la sagesse en société, éloignez surtout tous ces pauvres gens de ma vue, de ma société, de mon monde qui m’appartiendra toujours, à moi et mes ami(e)s d’abord, vive alors la liberté pour le banquier sans aucun scrupules et les autres démons de plus de la bourse, vous connaissez l’histoire ils veulent réformer les choses :
L’avare crierait famine sur un tas de blé. [Proverbe français]
Ceci n’est pas encore l’ultime préjudice moral causé à l’humanité comme à leur religion,
Celui dont le ventre crie famine ne peut converser avec celui qui est repu. [Proverbe chinois]
Ceci n’est pas encore la rigueur de la sécheresse, de la famine attendons de voir la suite, pour mieux encore nous glacer les os.
Comment témoigner de la crise et du monde d’en bas à un homme devenu beaucoup trop riche et intouchable sur terre, et se trouvant bien encore protégé tout en haut d’une tour et
bien loin des autres, tout ça n’a pas de sens au regard de ma propre conscience d’homme
et de citoyen, enfin à chacun sa conception du bien, de la vertu et de la droiture en société.
La vérité des puissants réside souvent dans les belles formules vertueuses à base de rigueur de plus, surtout à l’égard des autres mais jamais à soi d’abord c’est tellement plus facile, les belles figures médiatiques et autres politiciens en vogue du moment, les gens du système ne changent en rien bien évidemment le quotidien moral des plus fragiles, des plus touchés, c’est tout l’art de ces gens là nous amener le plus longtemps possible en bateau.
Je pourrais poursuivre, mais vous pressentez déjà bien la suite de l’histoire.
« à base de rigueur de plus, surtout à l’égard des autres mais jamais à soi d’abord ».
La parole est à la défense : à soi aussi, mais à dose homéopathique comme la piécette dans la sébile.
Celui dont le ventre crie famine ne peut converser avec celui qui est repu. [Proverbe chinois]
«Si un homme a beaucoup plus qu’il ne faut, c’est que d’autres manquent du nécessaire.»
[ Léon Tolstoï ]
«Qui a de l’argent met dans sa poche qui n’en a pas.»
[ Léon Tolstoï ]
En évoquant la cohabitation d’Attali et de Mitterrand, des révélations récentes de Benjamin Stora indique que celui-là approuva la décapitation de militants nationalistes algériens.
Mitterand est en quelque sorte un » Heidegerrus politicus » comme il a convenu a beaucoup de français.
On peut aussi évoquer le cas de Fernand YVETON.
Avant le 2ème tour de mai 81, avec quelques compagnons de travail nous avions eu un débat à la cantine. Globalement nous étions enthousiastes à l’idée que le PS prenne le pouvoir sur la base du programme commun. Un seul parmis nous était à contre courant, je me souviens de sa position : – Je ne voterais jamais Mittérand, associé à guy Mollet, il nous a envoyé au casse pipe en Algérie, il a du sang sur les mains.
A l’époque, comme le reste du groupe, je pensais qu’il était à côté de la plaque.
Avec le recul, je me demande si ce n’est pas lui parmis nous qui avait les idées les plus claires.
Beaucoup viennent ici demander que l’on passe à l’action ou que la critique y soit plus radicale. Je pense qu’ils sous-estiment grandement ce qu’on appelle une « crise », et surtout celle-ci qui touche tous les aspects de la vie humaine, et tous les continents du fait de la mondialisation. On est très loin des crises qui ne secouent que les marchés, en faisant seulement fluctuer, pour ce qui nous concerne, celui de l’emploi. Et s’il m’arrive de piaffer d’impatience devant la « tiédeur » de Paul, force est de reconnaître que parfois aussi il tape fort, par exemple dans Le capitalisme et l’économie de marché en tant que dysfonctions. Mais, curieusement, il n’y a personne pour remarquer que la critique est puissante, et surtout pas ceux qui sont prompts à critiquer le blog.
Critiquer la « tiédeur » de Paul ne rime à rien, c’est même une position absurde eu égard à la situation mondiale qui voit toute l’humanité embarquée dans un bateau ivre. Le dernier rapport d’Attali ? Une goutte d’eau dans l’océan ! L’Etat Providence ? Au temps de sa splendeur, ce n’était jamais que la reconstruction politique des solidarités sociales « naturelles » disloquées par les structures de production/consommation. Cela conduit à ne voir dans l’avenir que deux paris impossibles, restaurer l’état providence ou restaurer les solidarités « naturelles », ou une troisième voie dont on ne sait strictement rien. Dans ces conditions, faut être vraiment naïf pour croire que quelques blogueurs pourraient changer les choses. Il y aura des changements bien sûr, mais ils viendront lentement et résulteront de l’ensemble de la blogosphère, pas de X ou Y en particulier.
Il faut toutefois critiquer les blogueurs, c’est une question de débat démocratique et le sort « naturel » de quiconque publient ses idées. Mais les critiquer en perdant de vue l’échelle des problèmes qui se posent à l’humanité, j’appelle ça pinailler et se chamailler.
D’accord avec toi crapaud mais qu’il est dur de garder de la hauteur alors que le fonctionnement de la société exaspère, irrite voire de donne envie d’en découdre et ainsi réduit ton champ d’analyse.
@Crapaud: « L’Etat Providence ? Au temps de sa splendeur, ce n’était jamais que la reconstruction politique des solidarités sociales « naturelles » disloquées par les structures de production/consommation. Cela conduit à ne voir dans l’avenir que deux paris impossibles, restaurer l’état providence ou restaurer les solidarités « naturelles », ou une troisième voie dont on ne sait strictement rien. »
Excellent commentaire. Sur ce passage que je reprends: ne sait-on vraiment rien de cette troisième voie? A quoi sert ce blog et le travail de Paul alors? Ce n’est tout de même pas pour dire ce que Marx ou Polanyi avaient déjà dit il y a des décennies hein…
Bravo Crapaud, et merci.
Merci pour Julien Alexandre qui se voit contraint de répéter (« Je vais sonner comme un disque rayé » dit-il ci-dessus) que, précisément, certains sujets – le rapport Attali en ce moment – sont des gouttes d’eau dans l’océan, mais que ces gouttes d’eau font partie, qu’on le veuille ou non, de l’océan.
Merci pour Paul Jorion a qui certains commentateurs réclament, comme une antienne et jusqu’à la nausée, d’entonner un discours réducteur et de faire le ménage dans les intervenants.
Merci pour ceux qui comme moi se lassent que certains commentateurs fassent l’objet d’un ostracisme de principe totalement inutile aux débats.
L’échelle des problèmes est à l’image d’un océan, et le verbe ramer continue de signifier avancer.
Ces derniers temps, vous apparaissez moins souvent il me semble, Crapaud Rouge, mais lorsque vous prenez place, ce n’est toujours pas pour enfiler des perles ou beurrer les sandwichs.
Crapaud R. le rapport Attali agite ce blog, qque chose d’épidermique, par exemple quand on lit dans le rapport pour la libération de la croissance française: « Décision 101 : Multiplier les initiatives communes entre les enseignements supérieurs et les institutions financières dans le financement de chaires dédiées aux recherches sur la modélisation financière », on ne se pose pas forcément la question d’Attali ou pas, même si y reconnait sa patte rhétorique, on se dit qu’on perd son temps à lire, et à… commenter, ce qui redouble la rage; ce rapport que j’ai picoré en diagonal donne un aperçu du monde de ses auteurs qui ont sur nous l’avantage ne pas pinailler ni se chamailler; goût pour le compromis, qui est plutôt fait de concessions mutuelles sous le mode patchwork, pourvu que chacun y aille de sa touche, le goût du produit final est parfait, 316 décisions (décisions ! ) je suis sûr qu’aucun ne se fait d’illusion sur une application, ce sera tout de même une vitrine, pour moi le rideau de fer. je n’ai pas plus de solution, et pas par complaisance, croyez-moi.
HE ANDADO MUCHOS CAMINOS
Jamais je n’ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j’aime les mondes subtiles
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J’aime les voir s’envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater.
A demander ce que tu sais
Tu ne dois pas perdre ton temps
Et à des questions sans réponse
Qui donc pourrait te répondre?
Chantez en coeur avec moi:
Savoir? Nous ne savons rien
Venus d’une mer de mystère
Vers une mer inconnue nous allons
Et entre les deux mystères
Règne la grave énigme
Une clef inconnue ferme les trois coffres
Le savant n’enseigne rien, lumière n’éclaire pas
Que disent les mots?
Et que dit l’eau du rocher?
Voyageur, le chemin
C’est les traces de tes pas
C’est tout; voyageur,
il n’y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n’y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer.
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Antonio Machado
@Crapaud Rouge
Avez-vous lu ce commentaire? J’y fais remarquer que précisément, il y a une divergence nette entre ce qu’on trouve dans Le capitalisme et l’économie de marché en tant que dysfonctions et le contenu de la vidéo, qui ne parle pas du capitalisme comme dysfonction mais comme système.
Je ne préjuge pas de la position de Paul, son concept est peut-être encore trop neuf pour que lui même l’ai parfaitement intégré dans son discours – pour le dire simplement, sa langue a peut-être simplement fourché. Mais il s’agit peut-être d’autre chose, auquel cas j’aimerais, comme d’autres manifestement, connaître les tenants et les aboutissants de cette étonnante variation.
@Dissonance : j’avais lu votre commentaire, et lui avais même apporté une réponse. Il s’agit d’une « étonnante variation » de la part de Paul, je suis d’accord. En toute rigueur, si « le capitalisme est mort », on ne peut pas le « refonder », idem si on le voit comme un « défaut structurel ». Mais je ne prends pas ces variations au pied de la lettre, tout simplement parce que le capitalisme, jusqu’à preuve du contraire, a encore de « beaux » jours devant lui, et parce qu’on ne voit personne, sur la scène internationale, qui soit disposé à le « refonder ». Pas de Bretton Woods en vue. Les déclarations de ce genre ont pour rôle de situer leur auteur sur la scène politico-médiatique, pas de dire la vérité.
@Moi : certains imaginent ce que l’on va devenir, (tiers mondisation de l’Occident, etc.) mais comment l’on vivra d’ici dix ans, c’est impossible à dire. Hormis le modèle scandinave qui fait encore un peu parler de lui, il me semble qu’il n’y a plus de modèle crédible. Donc pas de troisième voie dessinée, ce qui ne veut pas dire que la vie va s’arrêter.
@Jean-Luc : j’ai trouvé un job loin de Paris, 12 heures par jour hors de mon sweet home. Le soir, je n’ai même plus la force de lire.
@roma : merci infiniment pour ce magnifique poème. Décidément, chaque fois que je vous croise sur ce blog, c’est pour constater avec plaisir que nos goûts littéraires s’accordent.
Beaucoup de lecteurs se posent des questions sur l’hotel, la position physique de « Paul », sa vie privée : il est en phase de gouroutisation ou je me trompe ? Bientôt nous révèrerons le GRAND PHARE, « paul » pour les intimes. C’est exaspérant de voir à quel point l’esprit critique recule facilement en temps de crise et aussi en temps de prospérité.
Difficile de contrôler l’empathie de chacun. De là a y donner de l’importance et la prendre au sérieux, voilà un pas que je suis certain Paul Jorion ne franchira pas !
@pougnard : pourquoi mettez-vous Paul entre guillemets ? Quand on fréquente un blog depuis plusieurs années, il est plus que normal d’en arriver à cette forme de familiarité, très courante par ailleurs, et qui relève du dialogue. Dans les livres, où il n’y a pas de dialogue possible, on désigne les auteurs par leur nom, sans même citer leur « civilité ». Tout ça relève du style et des conventions. Faut pas être bien malin pour en tirer une quelconque conclusion. Cela dit pour parler poliment parce que moi aussi je suis exaspéré de voir à quel point l’esprit critique peut s’avancer stupidement sur des présomptions superficielles.
@ pougnard
Avoir l’esprit critique, c’est être capable de s’interroger avec exigence et rationalité sur la réalité ou la probabilité de faits et de relations prétendus, puis sur leurs interprétations. En particulier, le fait a-t-il l’importance décisive qu’on lui accorde ? source Wikipedia.
Le fait que vous décrivez a-t-il l’importance décisive que vous lui accordé ?
A vous lire, je ne décèle guère d’esprit critique, un peu de critique facile et pas du tout d’humour.
Sacré coktail. A votre santé!
Le fait que vous décrivez a-t-il l’importance décisive que vous lui accordez?
Ménager chèvre et choux
Pas de vagues
La révolution oui mais après les vacances de la Toussaint
Les réformes elles sont simples c est pour que la France soit compétitive avec les chinois comment faire c est très simple
Ramener le salaire et les protections sociales au niveau des chinois
Tout les blablas sont la pour nous endormir
Ramener le salaire et les protections sociales au niveau des chinois
Je ne pense pas que cela sera suffisant.
Entièrement d’accord sauf que la majorité de nos concitoyens ne l’a pas encore compris.
Dans les manifs, je fus surpris d’entendre des »durs de chez durs » penser que lorsque la chine sera à notre niveau, la pression sociale se réduira en Occident.
Ils n’ont pas encore compris que le nivellement se fera au plus bas possible.
Et pendant que certains se font casser la figure sur des piquets de grève, d’autres pensent à leurs vacances chéries …
Vous aussi, vous aimeriez expliquer les choses de la vie en face à face avec quelques responsables syndicaux ? Je leur suis très reconnaissant d’avoir fixé la prochaine journée d’action aussi loin la semaine prochaine, d’avoir interrompu de fait notre mouvement de grève qui avait besoin d’échéances proches pour se maintenir sous pression, de permettre aux gens de s’installer tranquillement dans les vacances et de s’assoupir à nouveau. Une belle attitude raisonnable dont le progrès social profitera sans nul doute…
@Piotr : je ne sais pas si vous êtes assez calé en économie pour savoir si « ce sera suffisant » ou non, mais une chose est sûre : vous êtes vraiment calé en humour ! 🙂
Pour que la France devienne plus compétitive, acceptable, fréquentable, désirable, recommandable, estimable, honorable, bonne, potable, il faudrait déjà qu’elle fasse davantage commerce de son corps, de sa langue, de son esprit, de ses intitutions comme de son histoire et de sa culture par dessus tout et dans l’esclavage de plus, il faudrait surtout qu’elle écoute d’abord la parole des meilleurs maquereaux de l’Ame humaine en société.
Allez allez va donc te vendre encore au plus offrant ma Grande, ne pense plus toi aussi qu’à l’argent te vendre encore au plus offrant de ces vieux Monsieurs de la Bourse, du Marché ?
On se demande d’ailleurs à quoi servent les êtres qui n’ont pas du tout l’esprit du commerce
et du calcul dans ce monde, ah rien sans doute de mieux pour la principale culture du calcul.
.
Le fait que vous décrivez a-t-il l’importance décisive que vous lui accordez ?
le fait que vous … bla bla bla est une erreur d’attribution de ma part et ne vous est pas destiné. Désolé pour le dérangement.
http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=20
Donc, le néant n’a pas de portes. Il suffit d’aller dans les gares, de s’asseoir sur un banc et on y est. On peut parler avec les gens, pour ne rien dire d’ailleurs
J’héberge chez moi, dans 43 m2 quelqu’un qui est, techniquement, un SDF. Une longue histoire. Le mettre à la porte serait le tuer, par ailleurs je ne le supporte plus… Combien de gens sont en réalité sans domicile, hébergés par des parents, amis etc …
C’est très intéressant ce dont vous témoignez là Lisztfr. Je crois même que cela résume presque tout de ma compréhension de la vie des Hommes, il y a là quelque chose d’irréductible, d’essentiel, et de triste à la fois. J’aime l’Humanité, mais les hommes un peu moins… Je ne vous connais pas, mais je vous soutiens.
Est-ce vraiment nous qui ne supportons plus l’autre d’égal à égal, ou plutôt ces funestes valeurs mercantiles et consuméristes actuelles qui nous poussent tant à juger et étiquetter les êtres, évidemment la plupart de nos élites mondiales ne nous aident guère mieux parfois à mieux voir notre prochain autrement, tout va si vite combien de gens de nos jours sont-ils davantage exclus et mis au banc de la société et cela afin de pouvoir mieux répondre à l’esprit de richesse, d’importance et de rigueur de plus et dans le même temps on se réunit et on se fait la bise au G20 mais quelle grande mascarade du bien.
En espérant quand même pour l’humanité ne pas avoir tout le temps à subir cela à l’antenne.
@ Lisztfr
Et vous, vous n’êtes pas loin d’`être un SDF, puisque quand on clique sur votre pseudo on voit: « Adresse introuvable »… 😉
à Pablo 🙂
Oui car je n’ai pas référencé de site.
J’avoue que dans ce post j’ai délibérément mélangé vie privée et vie publique, alors que le blog est dédié aux questions générales…
Une histoire à dormir debout… cette personne a été hébergée chez moi à l’insu de mon père, pendant 10 ans. Le secret dont mon père était victime, de la part de toute la famille, je l’ai finalement brisé… traumatisme pour lui, cette révélation. Il n’en dormais plus le pauvre, ces derniers jours.
Pour les membres de la commission Attali, allez voir là, édifiant.
La finance sur-représentée (Santander, HSBC, BNP -2 représentants avec Delpla…, Rothschild & Cie, Bébéar…), un ancien syndicaliste passé dans le conseil (Kaspar) pour les syndicats, la « PDG » de l’INRA pour l’agriculture, deux représentants d’Areva- demandez-vous pourquoi, deux journalistes économiques « comme il faut » pour la presse (de Kerdrel et le Boucher…), une inamovible du Conseil de la Concurrence pour les consommateurs, un beur plus 9 femmes sur 45 membres pour faire joli et « paritaire », plus quelques obscurs hauts fonctionnaires ou hauts membres de conseils divers de circonstance et enfin Zeldin, Cyrulnik, Orsenna pour le fun.
Ha, j’oubliais Lebras pour la caution démographique !
Hè, Jorion, quand t’auras vendu plus de 200 000 livres, tu seras p’têt convié à collaborer comme les trois invités-gadgets. Et là tu pourras refuser, ce dont je ne doute pas. 🙂
Mais c’est bien aussi de le dire avant. C’est ce que j’ai retenu de la vidéo, même si, pour au moins contenter Moi, le mépris aurait pu être plus manifeste, moins aimablement dit. Moi, ça m’a bien fait rire.
Pour le différent Jorion vs Attali, j’en reste à l’échange de décembre 2008 avec les questions de Popol et les réponses de Jacquouille.
C’est assez clair.
Tu as raison vigneron. Je fais un mea culpa. A froid je me rends compte que j’ai projeté de manière infantile ma colère (les libéraux mous m’énervent plus que les purs et durs) sur Paul alors qu’il disait déjà qu’il n’était pas d’accord (et qu’il l’a dit maintes fois). Il doit avoir ses raisons d’être diplomatique, ça ne me concerne pas et, finalement, c’est même louable et montre ses qualités humaines.
Merci Vigneron d’avoir rappelé cet échange.
… http://www.youtube.com/watch?v=ainB3iF3ehU&feature=related
Exact au plus bas le nivellement
Les responsables syndicaux des « élites »
Se sont des casseurs de mouvement trop peur de perdre leur place
Les grévistes qui en prennent la gueule sur les piquets de grèves
Attendent l appel au soulèvement
Ne pas oublier qui sont les plus nombreux
Mais des a présent les dés sont jetées le peuple a du carburant donc tout vas bien
Comme « le pain et les jeux »
Tant pis pour ceux qui ont compris ils peuvent crever
Bon peuple de France dormez tranquille
« La question n’est pas ce savoir ce que l’Amérique peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour l’Amérique. »
J’ai bien peur que cela ne soit trop tard pour elle, elle me rappelle trop la vénalité de mon ex, caractère d’une personne qui n’agit et ne pense principalement qu’à l’intérêt d’argent, non je
vous assure je ne peux vraiment plus rien faire pour elle, sans doute un autre plus riche que moi.
…Elucidons l’affaire avant No..Oïlle…Tout est dans l’optique je vous dis…Comme Attali sur LCP…
http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=20
Ce qu’il y’a d’amusant avec le rapport Attali, c’est que cela pourrait donner l’impression que les politiciens n’ont plus d’agenda et qu’ils cherchent des idées, tandis que les deux boutiques UMP et PS sont sensés disposer d’un programme pour diriger la France d’en bas.
Deux travaux récemment publiés par des économistes du NBER [3], institution peu portée à l’insurrection, jettent un éclairage assez cru sur la situation des fonds de pension publics des états fédérés étasuniens.
Le total des engagements non financés des caisses de retraite (capitalisée) de la fonction publique des états atteint… 3300 milliards de dollars. Auxquels il convient d’ajouter 574 milliards de dollars d’impasse financière pour les municipalités et les comtés [4].
Les fonds de pension maison des cent plus grosses entreprises étasuniennes sont pour leur part short de 460 milliards de dollars [5].
C’est que la crise financière attaque les fonds de pension des deux côtés de leurs bilans. Leurs actifs sont évidemment dévalorisés par le plongeon des cours. Mais plus insidieusement, dans le même temps où leurs actifs se contractent, leurs passifs (c’est-à-dire l’ensemble de leurs engagements) gonflent par un effet actuariel lié à la brutale baisse des taux d’intérêt décidée par la banque centrale pour tenter de réanimer les institutions bancaires.
Notes :
[3] NBER : National Bureau of Economic Research. Robert Novy-Marx et Joshua Rauh, “The Risks and Liabilities of State Sponsored Pension Plans”, Journal of Economic Perspectives, vol. 23, n° 4, 2009 ; “The Crisis in Local Government Pensions in the United States, Working Paper.
[4] Le travail de Rauh et Novy-Marx examine 77 plans de pension de 50 agglomérations et comtés majeurs. Pour ne couvrir que 3 % des plans municipaux, ils n’en concernent pas moins les 2/3 de la fonction publique municipale. Ces 77 plans de pension présentent une impasse financière (excès des engagements à payer sur la valeur des actifs réalisables) de 383 milliards de dollars, qui par extrapolation (sur la base de l’impasse moyenne par pensionné calculée pour les 77 plans) conduit à une impasse de 574 milliards de dollars pour la totalité du système des pensions municipales.
[5] John Detrixhe, « “Silent Heart Attack” for Pensions Driven by Yields », Bloomberg, 14 septembre 2010.
Frédéric Lordon, sur son blog.
http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites
« Qu’elle a été grande, la France ! De l’individualisme et du culte de la liberté pour lesquels, autrefois, elle avait versé son sang – elle n’a retenu, dans sa forme crépusculaire, que l’argent et le plaisir… Quand on ne croit à rien, les sens deviennent religion. Et l’estomac finalité. Le phénomène de la décadence est inséparable de la gastronomie… Depuis que la France a renié sa vocation, la manducation s’est élevée au rang de rituel. Les aliments remplacent les idées. Les Français depuis plus d’un siècle savent qu’ils mangent. Du dernier paysan à l’intellectuel le plus raffiné, l’heure du repas est la liturgie quotidienne du vide spirituel. Le ventre a été le tombeau de l’Empire Romain, il sera inéluctablement celui de l’Intelligence française… Rien n’est plus gênant que de voir une nation qui a abusé – à juste titre – de l’attribut « grand », grande nation, grande armée, la grandeur de la France -, se dégrader dans le troupeau humain haletant après le bonheur… La France n’a plus de destin révolutionnaire, parce qu’elle n’a plus d’idées à défendre… Les peuples commencent en épopées et finissent en élégies. »
Cioran, De la France (inédit) – éd. de l’Herne, 2009
(4ème de couv.)
Un petit livre, génial, écrit en 1941 !
Que deviendrait la France sans les fameux rapports de Jacques Attali ?
@ salsa
Que deviendrait la France sans sa particularité ? Sans son histoire ? Sans ses défauts ? Sans ses faiblesses ? Sans son souci de l’autre ? De l’humain où du calcul d’abord dans l’économie ?
Mettons un peu les pieds dans le plat et essayons naïvement de crever l’abcès.
Je trouve qu’il y a sur ce blog de plus en plus d’impatients. Il me semble que l’Impatient oublie l’essentiel: que ce blog est un site d’information, d’échange de données, de diagnostic. Et pas un congrès de parti politique où on discute des actions concrètes à mener et des solutions immédiates à trouver. Ce n’est pas en pinaillant sur les mots, en critiquant les attitudes ou en déversant sa bile parce que l’autre ne pense pas comme il devrait penser selon notre petit ego boursouflé qu’on analyse une situation.
Les idées politiques ou philosophiques de chacun on s’en fout un peu à partir du moment où il apporte des informations qui aident à comprendre la Crise. Pour moi, un ultra-libéral qui me raconte ce qui se passe vraiment dans un domaine qu’il connaît à fond est bien plus intéressant qu’un énervé qui me raconte ses idées politiques et l’idée qu’il se fait de la moral, même si elles sont les mêmes que les miennes. Reprocheriez-vous à votre médecin ses opinions politiques ou ses amitiés? L’essentiel c’est qu’il fasse le bon diagnostic et vous donne le bon traitement. Le reste on s’en tape.
Plus de Faits et des discussion sur les Faits, et moins d’opinions personnelles, donc.
Il me semble que ce que P.Jorion et F.Leclerc font ici c’est avant tout de l’information pointue et du commentaire objectif sur elle. C’est-à-dire l’essentiel. Ce qu’ils font ou ne font pas dans la vie et même ce qu’ils pensent politiquement ou ne pensent pas, on s’en fiche. Je trouve étrange, d’ailleurs, qu’en faisant les deux la même chose, de l’Analyse de Faits, on critique P.Jorion beaucoup plus que F. Leclerc. C’est parce que le premier va à la TV et à la Radio et publie des livres, et pas le deuxième? Le succès ça a toujours énervé les ratés, même quand c’est celui des personnes qui défendent les idées qu’ils défendent eux-mêmes. Et il me semble que par ici il y a pas mal de ratés avec des sérieux problèmes de nombril (il suffit de voir le style de certains).
Les Impatients devraient créer leur blog, dont le titre pourrait être « Gueuloir » (en hommage à Flaubert et au ton exaspéré de sa si lucide Correspondance). Et ils devraient aller s’énerver là-bas (moi-même j’irai gueuler de temps en temps, étant souvent un Impatient dans certains thèmes – surtout s’il n’y a pas de Julien Alexandre dans les parages pour me « modérer » ;-)).
C’est un excellent résumé Pablo, je partage vos observations.
Moi également (à quelques formulations irrespectueuses près), en espérant que vous n’allez pas attirer la foudre sur moi !
Pour aller jusqu’au bout, vous pourriez donner des pseudonymes, qu’on se figure bien de qui et de quoi vous parlez… En tout cas votre intervention témoigne de bien peu de patience et de pas mal d’énervement, si je puis me permettre… :-p
Je sais pas, oui peut-être que vous avez raison, à vrai dire c’est peut-être parce que les moins habiles de ce monde ne savent plus comment faire, pour mieux exprimer cela autrement les ratés pour reprendre vos propres termes, oui à chacun son style pour mieux parler de l’autre en société.
Qui n’a jamais eu aussi un problème de nombril même en période de crise ?
@ F.Leclerc
Vu l’énorme travail de diagnostic que vous faîtes ici (vous êtes une clinique économique à vous tout seul) il faudrait être très frivole pour critiquer vos très rares critiques, faîtes toujours, d’ailleurs, avec un calme (pour ne pas dire une élégance – si française !) que j’admire – et j’envie – souvent.
Cette impression que vous décrivez et à votre propre manière, je l’ai également ressenti l’autre jour à la lecture du blog, pour mieux prendre le pouls, et comprendre le point de vue des autres sur la crise, cela vient sans doute du grand épuisement psychologique de la société actuellement,
Vous savez la crise est terrible pour beaucoup de familles, cela aussi ça fait parti des faits divers d’une société, je peux bien sur me tromper sur le coté impatient de beaucoup de gens actuellement, jeunes et moins jeunes sur la question des retraites, mais pas seulement sur cela mais aussi sur les mesures d’austérités mises en places déjà en ce moment.
@ Dissonance
On dirait, à lire votre remarque, que vous ne suivez pas très bien les débats ici. Quant à votre « en tout cas votre intervention témoigne de bien peu de patience », elle montre que vous n’aimez pas le jeu d’Échecs, dans lequel avant de bouger une pièce il faut bien réfléchir à TOUTES les raisons qu’il a votre adversaire de jouer comme il joue et ne jamais oublier de se méfier des apparences. Si vous l’aviez fait vous auriez pensé sans doute que peut-être je fais preuve d’une grande patience en écrivant ça aujourd’hui après l’avoir pensé depuis de mois… Quant à l’énervement, j’ai déjà dis plus haut (mais le message n’était pas encore en ligne quand vous avez réagi) qu’il n’est pas François Leclerc qui veut…
@ pablo75
Je ne suis pas d’accord avec vous.
Paul Jorion est un chercheur en sciences sociales certes doublé d’un excellent technicien de la finance dont le parcours professionnel et la qualité d’anthropologue se conjuguent heureusement pour lui permettre d’aborder les faits de manière particulièrement pragmatique. Pour autant, je ne qualifierais pas son analyse « d’objective » au risque, précisément, de lui ôter son caractère théorique. Paul Jorion n’est pas à proprement parler un journaliste et, de ce point de vue, sa complémentarité éditoriale avec François Leclerc sur ce blog me parait excellente. Il n’en demeure pas moins que son analyse intellectuelle de la crise est logiquement « dérangeante » pour ceux qui gardent des repères du côté des anciennes grilles de lecture, notamment politiques. Au fond, que son positionnement singulier suscite régulièrement sur ce blog et probablement ailleurs, des interrogations, des doutes, des critiques et des agacements, me parait le meilleur signe de la radicalité novatrice de sa pensée.
Le seul défaut de Paul et François est leur lucidité.
Tandis que les médias mainstream nous leurre avec leur logorrhée tellement prévisible, les gens ordinaires et même les « insiders » diffusent leur opinion sur leur blog (Paul Jorion, Zero Hedge par exemple). Les impatients aimeraient voir le blogueur qui les informe comme un leader d’opinion : c’est tellement plaisant de comprendre le dessous des cartes.
Le seul défaut des politiciens de métier est de ne pas nous informer sur la réalité de la crise : alors les citoyens Paul et François nous instruise tous les jours, un blog est-il un parti politique ? Non, en cette période quasi pré-insurrectionnelle ce blog joue le rôle de la presse lors du printemps des peuples : 1848 !
@Pablo
Dans ta réponse à Dissonnance, il semblerait que ton couroux ait un peu fait se relâcher les liens de ta syntaxe. Qu’importe, le sens est bien passé. Et je soupçonne même que les écarts orthographiques, les maladresses ou les lourdeurs pourraient ne pas être totalement innocentes ou involontaires. 🙂
Cela dit, et pouvant légitimement me sentir concerné un peu plus qu’un peu par ta mise au point, je suis obligé d’avouer, mea maxima culpa et sans lêche aucune, que je ne peux que m’incliner respectueusement devant ton diagnostic objectif, forcément objectif. Puisque le partage. Quelquefois.
@Pablo75
Là effectivement je ne comprends absolument rien de ce que vous tentez de me dire.
En revanche je vous reconnais un certain talent en matière de sophisme: Déduire de mon précédent commentaire mon désamour pour le jeu d’échecs, il fallait oser… Manque de pot, vous êtes tombé à côté 😉
@vigneron: ah non, non, c’est pour ma pomme (« ego boursouflé »). J’y tiens. De rien. 🙂
PS: « le style de certains » c’est peut-être bien pour toi, remarque. 😉
C’est samedi !à mon avis Pablo a fumé la moquette et trop impressionné par la première vidéo, il n’a pas vu la deuxième. Non Pablo reprenez vous Jorion est en vie..Ce n’était pas une jaunisse juste un hotel mal équipé
Com-prendre la Crise. C’est important en effet que se tenir au plus près d’elle pour l’appréhender, c’est à dire de nous saisir d’elle pour ne pas en être les sujets passifs, les simples spectateurs. Pour ce faire, rassembler des faits significatifs, les hiérarchiser est indispensable.
Mais il me semble que le blog ne fait pas que cela. La crise n’est pas expliquée seulement pour elle-même. A travers elle ce sont les fondements de l’économie, de la civilisation matérielle, et même nos existences particulières, qui sont interrogés. Ainsi il me semblerait incongru que des options philosophiques, des idées politiques ne puissent s’y exprimer pleinement. Les faits bruts n’ont pas de sens. C’est seulement en prenant du recul, en proposant des réflexions de toutes natures, et notamment politiques et philosophiques, les juxtaposant, les voyant confrontées les unes les autres, que l’on parvient à sortir du cadre des explications convenues. Une idée qui a été souvent avancée sur le blog n’est-elle pas que l’économie est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux seuls économistes ?! A ce propos livre la très joronienne analyse de Jean-Pierre Dupuy : DSK une bulle politique
Personnellement, les questions d’ ego ne me posent pas de problème.
L’avantage de l’écrit, c’est que l’on peut pratiquer une « écoute » silencieuse.
Chacun peut ainsi trouver sa place sans empiéter sur le voisin.
La diversité des styles et des personnalités contribuent à la dynamique du blog.
Les coups de gueule, les irritations — y compris celle de Pablo –, les piques, les traits d’humour, en font partie. Les affects portent ou stimulent nos raisons.
@ pablo75
Ne vous illusionnez pas trop, je ne crois pas que Paul rencontre un aussi grand succès que ça dans les médias, aussi bien à la Télé qu’à la Radio et pour ses livres je ne sais pas.
Au début peut-être lorsque Paul a débarqué en France, merveilleux pour les journalistes un nouveau visage intellectuel à présenter et à interroger sur la multi-crise du monde,
Mais aujourd’hui je me demande si c’est toujours bien le cas, oui peut-être de temps en temps içi où là, allez on va être sympa on va quand même un peu l’inviter, histoire de bien faire notre travail de journaliste, informons les gens sur les éléments primordiaux de la crise,
Il est vrai que le blog de Paul Jorion, n’a pas à servir de plate-forme de relais partisan aux
plus impatients pour la révolte populaire, néanmoins en laissant la parole aux plus oubliés du quotidien, cela peut déjà permettre aux intellectuels comme vous de mieux tater le pouls de la société à froid, d’avoir paradoxalement un peu plus de grain à moudre, sortir de son habitus
ce n’est pas moins négligeable et important pour l’aspect plus intégral et anthropologique du moment.
Si la tournure des débats ne vous semble pas non plus satisfaisante sur le plan intellectuel, vous pouvez très bien aller faire un tour sur le forum des ultra-libéraux peut-être que là vous vous sentirez plus à votre aise, surtout par rapport aux nombreux ratés sociaux de ce monde pour reprendre vos propos, oui pardonnez moi mais j’ai toujours eu un peu de mal à parler comme la plupart de nos élites mondiales, rien que des chiffres toujours que des chiffres.
Comme si l’aspect humain n’était pas suffisamment mis de coté comme ça de nos jours
dans le seul monde de la pensée économique, oui parlons-nous toujours bien de l’essentiel aux autres sur le blog ou pas d’ailleurs ? Comment mieux comprendre la conduite des impatients de plus de ce monde si nous préférons avant tout les juger, les cataloguer ?
Pour moi, un autre qui me raconte aussi ce qui se passe vraiment dans un domaine qu’il connaît à fond est tout aussi intéressant qu’un ultra-libéral qui me raconte continuellement
ses mêmes désirs obsédants de chiffres supplémentaires.
Vous l’aurez compris je ne partage pas l’ensemble de vos propos, à vrai dire pour un tiers seulement, je me demande aussi si je ne ferais pas parti et à vos yeux de l’ensemble des cons impatients qui fréquentent le blog, sans doute on n’est tellement bien jugé par les gens qui réussissent de nos jours, si c’est bien le cas, rassurez-vous je n’interviens pas tout le temps sur le blog, ne donne pas toujours de mon temps pour des gens comme vous.
Bien sur on peut pas toujours tout demander à Paul, Francois et Jacques, vu que le monde d’aujourd’hui c’est uniquement le champ de la pensée économique dans l’esprit des êtres, vous savez les gens qui s’impatientent de plus en plus de nos jours comme sur le blog,
n’ont pas tant je crois à être jugés, étiquetés, ultra-gauchistes ou pas, le monde est déjà suffisamment élitiste comme ça, le pauvre monde s’identifie tellement trop à toutes ces choses je trouve, pourquoi tant d’exclus, tant d’oubliés.
Pourquoi le monde devient surtout de plus en plus impatient à l’usure ? A quoi bon parler
aussi de la réussite de Paul à se faire connaître alors que le monde est au bord de l’Abime ?
@ Pierre-Yves
Merci pour le lien vers le Point de vue signé Jean-Pierre Dupuy dans le Monde.
Je termine justement en ce moment son La marque du sacré et bien qu’un certain nombre de points les distinguent clairement, je trouve la confrontation Jorion/Dupuy intéressante, autrement plus dynamique en un sens que la proposition plus habituelle Lordon/Jorion.
@ Vigneron
Critiquer la Forme, quand elle dépend du temps qu’on a pour écrire (et pour Dissonance j’étais pressé – regarde l’heure du message) n’est pas très sérieux (je ne sais plus quel grand écrivain disait à un directeur de revue en lui envoyant un article: « Excuse-moi de sa longueur mais je n’ai pas eu le temps de le faire plus court »). Déduire de la Forme un état psychologique (« ton courroux ») c’est un truc d’ado, qui m’a déjà étonné de toi dans d’autres réponses que tu as fait à des commentaires où tu te sentais visé.
Quant à ma syntaxe et « les écarts orthographiques, les maladresses ou les lourdeurs » de mon style, là tu deviens comiquement paranoïaque ([ils] »pourraient ne pas être totalement innocentes ou involontaires »), puisque tu n’as pas l’air d’avoir compris encore que je ne suis pas Français et que ma lange de naissance et de travail n’est pas le français (que je n’écris qu’ici) mais l’espagnol. J’ai pas mal traduit du français à l’espagnol dans ma vie mais je n’ai jamais osé faire le contraire.
André Breton n’a pas voulu apprendre l’anglais dans les 5 ans qu’il a passé à New York pendant la guerre pour ne pas « abîmer son français », comme il disait; moi je n’ai jamais voulu apprendre à fond le français pour ne pas succomber à la tentation de changer de langue comme notre ami Cioran, qui disait toujours quand il parlait de langues (thème qui l’intéressait beaucoup pour être quadrilingue) que changer du roumain au français était logique, mais de l’espagnol au français était un crime. Tu sais peut-être qu’en 1936 c’est la guerre civile espagnole qui l’a empêché de s’installer définitivement en Espagne et d’écrire, donc, en espagnol, langue qu’il aimait beaucoup (dans les dix dernières années de sa vie, à part d’écouter les mêmes oeuvres « déchirantes » de Schumann ou Brahms de façon obsessionnelle, peu de choses lui faisaient autant plaisir que d’entendre lire ses textes en espagnol).
Alors, tu me pardonneras mes insuffisances stylistiques dans ta langue de naissance, qui est la langue dans laquelle on peut écrire le plus « parfaitement » et donc la plus difficile à « dompter » (impossible, par exemple, d’écrire de la prose en espagnol aussi bien que Pascal, Saint-Simon, Rousseau, Chateaubriand, Flaubert, Proust ou Valéry l’on fait en français).
Quant au fond de l’affaire (mais en France, en tout, la Forme est toujours aussi important que le Fond, sinon plus -« L’esprit français met toujours l’école, la formule, le conventionnel, l’a priori, l’abstraction, le factice au-dessus du réel et préfère la clarté à la vérité, les mots aux choses, la rhétorique à la science. Ils ne comprennent rien quoiqu’ils ergotent sur tout » disait le suisse Amiel dans son excellent Journal) je crois que tu sais très bien, comme tout écorché vif, où est l’Essentiel. Et je me permets de te redire que tu devrais utiliser ton talent littéraire pour faire de la Littérature au lieu de perdre ton temps à polémiquer ici sur des détails qui ne le méritent pas.
Difficile parfois de mieux suivre l’ensemble des débats ou des discussions sur le blog,
Faut pas trop ruminer ou garder certaines choses trop longtemps pour soi, car vient un jour ou l’on se montre pas mieux capable de les exprimer autrement envers bobonne ou alors en face envers un collègue de travail. Sinon on reproche inconsciemment quelque chose à la modération faut pas, la modération est bonne je trouve, elle n’est pas exclusive, elle fait bien attention aussi.
Rassurez-vous vous n’êtes pas le seul à faire parfois des ratés, vous devriez pas parler des gens comme ça, déjà pour vous ça me rappelle trop certaines personnes, pour le reste je crois vous comprendre à l’égard des plus mécontents et insatisfaits.
Il est vrai qu’FL se montre souvent très patient surtout dernièrement dans certains billets.
En réponse à pablo discussion du dessus
http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMTUwNDMxNjQ0M15BMl5BanBnXkFtZTYwMDI5NDI2._V1._SX450_SY321_.jpg
Il y a une ressemblance … troublante.
Pour en finir avec le rapport Attali , une devinette ; Le point commun entre le Président , Crapaud Rouge et moi (auguste) ?
Crapaud Rouge vous a pourtant mis sur la voie ,
« je n’ai pas lu le rapport Attali, et je ne l’ai pas lu parce que je m’en tape, »
Merci pour la réponse sur ces » forclasures-gate » qui semble ne pas être un danger trop toxique pour les autres banques en dehors des U.S.A.
Vous dîtes que cela va se gérer entre banques américaines. OK cela veut donc dire que ces trucs d’écriture ne sont pas titrisables.
Mais pourquoi cela déclenche-t-il une tempête ( peut-être pas un tsunami)? A cause des montants collosaux ?
Je viens de regarder ma propre vidéo pour voir si je comprends l’indignation de Moi quand il l’a vue. Je ne la comprends pas : j’exprime de manière très posée ma critique d’un rapport. Il est vrai qu’il m’arrive de m’indigner et que ce n’est pas le cas ici. Mais si vous faites un peu attention à ce que je dis et j’écris d’habitude, vous aurez noté que je m’indigne essentiellement devant la mauvaise foi, ce qui ne s’applique pas dans ce cas-ci. Il me semble que le nom d’Attali agit comme un chiffon rouge sur certains, comme d’autres noms le font sur d’autres. En ce qui me concerne, si je devais refaire cette vidéo, je dirais exactement la même chose. Non, ce n’est pas tout à fait exact, j’ajouterais deux choses : je parlerais – en bien – de la recherche d’emploi prise en charge comme un travail à proprement parler, et de la « TVA sociale » – en mal.
Non, ce n’est pas le chiffon rouge du nom qui m’a énervé, c’est bien le rapport. Donc, pour vous, il est juste mi-figue, mi-raisin?
Paul; la foi est toujours mauvaise conseillère……mais on les pardonnera pour cette fois.
TVA sociale en mal, je n’arrive pas à me faire ma propre opinion sur ce sujet, un jour pour, le lendemain contre, pourriez-vous argumenter, pour mettre de l’eau à mon moulin.
http://ecodistributive.chez-alice.fr/, produire d’abord et allouer la monnaie en conséquence. Couplé à une allocation universelle, si les 80% de citoyens qui n’aspirent qu’à vivre, voulaient se donner la main.
Bon dimanche à tous, très gris en suisse normande.
@ Moi
Paul Jorion distingue dans ce rapport ce qui lui parait aller dans le bon sens de ce qu’il considère aller dans le mauvais sens : il me semble que c’est une critique plus incisive au final que de rejeter le rapport en bloc parce qu’il est foncièrement ambivalent. En se désintéressant comme d’une guigne de la compotée, Jorion poursuit sa stratégie du tir ciblé sans être attiré ni à la marge des problèmes ni hors de son centre critique.
Ce rapport n’est pas du tout ambivalent. Ni les mesures que Paul donne en exemple. Même celle qu’il donne comme « bonne » et qui a été ici en Belgique rejetée par les syndicats (et facile de comprendre pourquoi, elle permettrait de fliquer les chômeurs et ce qui était jusqu’ici un droit acquis deviendrait conditionnel).
Au moins avec ceci et la non-réponse à ma question qui s’en est suivie, c’est clair. A chacun sa route.
@ Moi
Je prends les paris qu’à peine parti vous serez déjà de retour. Dix contre mille.
Vous n’allez quand même pas laisser Attali et son vieux monde nous priver d’un authentique gauchiste belge* en colère ?! Ce serait indigne d’un véritable combattant ! Prenez exemple sur l’indéboulonnable Jducac : toujours minoritaire, toujours fidèle au poste ! 🙂
* Je savais pas que vous étiez belge…
@Martine: « Je prends les paris qu’à peine parti vous serez déjà de retour. »
Mais qui a dit que je partais? « A chacun sa route » signifie que Paul a sa route idéologique et moi la mienne. Pas que je me barre. Sauf si on m’expulse, là je n’aurais pas le choix.
« Je savais pas que vous étiez belge… »
Eh oui. Par choix en plus. 🙂
On dit que les mêmes causes produisent les mêmes effets… Le parvis d’érudits pour lequel vous vous êtes époumoné, pourquoi serait-il plus compétent à éviter les affres que les érudits au pouvoir aujourd’hui, formés sur les mêmes bancs, dont vous faîtes curieusement partie, nous ont amené? Car il ne me semble pas que la logique de la transmission des connaissances ait fondamentalement changé… Et on sait jusqu’alors ou cela mène, et où cela va mener. D’ailleurs, même si vous avez eu le premier le discours de l’honnêteté, les GREENSPAN, PAULSON, SUMMERS, TRICHET, BERNANKE et compagnie n’étaient pas dupes…
Vous êtes d’accord pour refondre le capitalisme. Vous émettez des propositions en ce sens. Mais si vous estimez, comme vous le remaquez dans un précédent billet que le capitalisme est basé sur deux dysfonctionnements (situation monopolistique et circuit fermé pour la création et la distribution des richesses), pourquoi partir de nouveau sur quelque chose qui ne fonctionne décidément pas?
Selon moi l’essentiel n’est pas dans l’économie, qui est juste matière à glauser, et cache en réalité des rapports de force entre puissant. LEHMAN BROTHER pour parler de l’évènement tampon n’est qu’un règlement de compte.
C’est plutôt dans les relations travail, patrimoine et famille qu’il faut chercher si l’on veut que les révolutions et les guerres ne soient pas une fatalité.
La notion de travail: elle est polluée par la notion judéo chrétienne du prix à payer. Il convient de sortir la notion d’effort avec celle de la souffrance, et donner du sens à l’oeuvre de chacun…
Le travail, c’est se donner les moyens de sa subsistance. Cela demande effort, mais pas plus ce qu’exige l’instinct de survie. Le feu de Prométhée a longtemps permis aux hommes et aux femmes d’œuvrer pour leur existence (le chef d’œuvre ne date pas d’hier) et donc de se libérer de sa condition d’humain pour donner place au rêve.
La notion de patrimoine: elle est étroitement liée à tort à la notion de richesse. La richesse est la capacité de jouir de la vie. S’enrichir, c’est apprendre en vieillissant toujours pour reprendre une idée d’un vieux tribun. D’un point de vue matériel, il s’agit simplement de se garantir des aléas du monde extérieur (liés principalement aux effets climatiques).
La notion de famille: Voir une preuve d’amour en la procréation paraît absurde, tant il est vrai que ça n’empêche pas le divorce, et la haine familiale est l’une des plus prospère.
Sa progéniture, l’aimer, c’est avant tout l’éduquer. On ne travaille pas pour le nantir, ça ne sert à rien, car de toute façon, le bonheur ne se mesure pas à la quantité de matière détenu, et une fois mort, si l’enfant repose sur ce qu’il a seulement acquis pour parer sa condition humaine, sans aucun doute, cela sera plus un animal bienheureux qu’un humain.
Enfin, car il ne faut pas déroger aux bonnes habitudes, il faut sortir d’un système de pensée ou l’homme est centre de tout (le rationnalisme), car c’est créer des cow boys orgueilleux et égocentriques.
La religion est perçue aujourd’hui comme un mal pire, parce que le monothéisme crée un sentiment de toute puissance en une seule main, dont il en découle des systèmes de pouvoir despotiques. Et, par le jeu des intérêts des puissants, la souffrance et la punition ont été utilisés comme moteur de la foi. En outre, porter un être humain à la droite du seul et unique Dieu, le considérer comme son fils, c’est aussi encourager l’homme à se sentir supérieur à son prochain (plus proche de toi Seigneur…), et légitimer le droit de la famille sur celui de l’humain.
Désolé pour le ton péremptoire, j’écris au fil de la pensée.
Et désolé pour les fautes.
Oui c’est bien vu. P J dit parfois que le capitalisme est foutu, donc… il n’est pas seulement réformiste comme certains le pensent. Le thème de la religion fait écho a Weber à Gombrowicz, cités sur ce blog…
Antoine Le modèle Américain est-il vraiment bien le meilleur témoignage de vie ?
Antoine la souffrance et la pauvreté ont souvent été utilisés à des fins plus sociales,
Parfois nos dirigeants sont si exemplaires que les gens en perdent davantage la foi,
Parfois les gens sont si mal dirigés en matière de bien que la bonne foi du coeur s’en va,
Le sentiment de toute puissance peut également venir d’une plus grande somme de mains,
J’en veux tellement au chrétien d’hier que je n’entends plus guère la bonne parole du moment,
A si seulement tout le monde pouvait devenir athé à quoi servirait encore la foi d’untel à rien,
Et si l’athéisme n’était pas la meilleure forme d’expression humaine pour le pauvre homme,
Ah ne me parlez surtout pas de religion en premier sur le blog comme en période de crise,
Ah si seulement la crise pouvait rendre le monde plus terrestre moins d’opium alors demain,
Pourquoi prier ça ne sert à rien, pas du tout rentable se dit encore l’homme de notre siècle,
Parmi les banquiers on trouve aussi beaucoup de gens athés, sans foi, ni loi, ni sagesse,
Pensée d’un athé pour avancer je ne dirais jamais assez de mal sur la religion d’un tiers,
Pourquoi je suis devenu athé comme un autre, et bien c’est très simple c’était à cause de
mon professeur d’histoire qui préférait surtout me parler des guerres de religion avant tout,
Je me demande si ça ne serait pas plutôt l’homme athé qui éprouverait le besoin de parler d’abord religion aux autres dans l’espace public, à la maison ça ne suffit pas toujours.
Plus je recherche à m’éloigner d’une chose et plus cette chose nous rattrape tôt ou tard que
ce soit d’ailleurs la religion, le socialisme, le capitalisme, le libéralisme, le communisme,
On trouve même des athés dans ce monde qui doutent de plus en plus de leur athéisme
mais bon ça peut se comprendre, tant tout cela divise et déchire de plus en plus les êtres,
Je sentais tellement le judéo-chrétien à raz bord que j’en poussais davantage à l’athéisme,
Avez-vous déjà vu un athé occidental vous dire, pardonne moi toi le chrétien que je préfère encore mal et juger comme l’autre capitaliste de plus.
Comment voulez-vous parler de discipline, du corps et de l’esprit à des êtres préférant
surtout se laisser aller dans les septs péchés capitaux du capitalisme marchand sur terre,
Religion une affaire surtout de boucherie pour les gens de l’athéisme jamais de sagesse,
Pour beaucoup d’athés de nos jours la religion humaine ça se résume souvent aux USA,
Parfois je me demande quels sont vraiment les premiers principes de l’athéisme sur terre ?
Commerce ou moins de commerce ? Plus de choses ou moins de choses terrestres ?
Est-ce vraiment bien les gens de l’athéisme qui s’en sont bien pris les premiers aux gens du marché et du capitalisme dans l’histoire ?
La masse des gens qui ne croit plus en rien, et puis maintenant on pleure beaucoup sur son social terrestre perdu, le bel humanisme marchand du monde.
Un athé ne vous parlera jamais des meilleures fleurs de telle ou telle religion [ Jérémie ]
C’est bien connu la guerre contre la femme vient toujours des gens de religion [ Jérémie ]
Ha si seulement le monde était plus athé comme le monde serait moins souffrant partout,
En période de crise seul les capitalistes et les gens de religion sont des naïfs moi pas,
Pensée d’un athé ah comme le chrétien d’hier fait toujours du mal à l’homme [ Jérémie ]
Un jour viendra ou un autre athé de plus préféra plutôt lui aussi m’exclure de sa société,
Veux-tu que je poursuivre Antoine si tu me reparle encore de religion le premier ?
Dommage d’ailleurs que la plupart des athés dans ce monde ne recherchent pas principalement à voir en quoi ils servent tant bien les intérêts des marchands.
Le monde moderne n’a pas encore tout vu de la plupart de ses erreurs,
Car aujourd’hui nous nous penchons principalement sur les méfaits du capitalisme,
Pour certains il nous suffirait même de réclamer davantage de social pour résoudre tous
les problèmes macro-économiques terrestres, les bonnes oeillères du monde actuel.
Je ne crois pas le fait de vouloir en éloigner davantage des choses de la foi, rende les personnes plus humbles et modestes en société voire même plus sages en conduite.
Combien d’athés de nos jours d’un bord ou d’un autre se montrent-ils souvent plus habiles que vous dans les choses de ce monde ( plus proche de nous la pleine sécurité terrestre d’une vie, d’une emploi, d’un bureau, d’un salaire, d’une position, la bureaucratie mondiale )
et légitimer davantage le droit de vous faire principalement la leçon de vie terrestre en société.
Le pire c’est qu’aujourd’hui et en pleine crise spirituelle du monde, on veut encore faire entendre principalement les mêmes choses, en fait et surtout principalement du terrestre avant tout dans nos vies, hélas le monde ne s’est jamais aussi mal porté qu’aujourd’hui quand bien même avec les plus grands courants matérialistes de ce monde, si encore ça venait que des seules personnes du capitalisme mais même pas dans leur aveuglement et leur entétement le plus complet comme les autres,
Tu vois Antoine tu ne vaux guère mieux que moi ou les gens du capitalisme.
C’est étrange de nos jours comme hier, on reproche souvent aux gens de religion monothéistes d’être à l’origine de toutes les déviances possibles et inimaginables du tout capitalisme marchand sur terre, soit je veux bien l’entendre votre honneur,
Mais ça commence à faire beaucoup je trouve au regard déjà du grand dossier à charge contre les gens du capitalisme, membres du jury et de la haute cours de justice içi présente,
Ne vous êtes vous pas parfois posé cette question fort dérangeante tous les athés au regard de la crise ne sont pas tous des gens de mauvaise foi quand même, sinon ça se serait dédé.
Bien évidemment un athé occidental socialiste n’ira jamais recherché à se dire cela surtout
en pleine crise mondiale, c’est pourquoi je me demande si un plus grand courant social-terrestre et pour mieux prendre la relève à tout ce qui se passe de trop insatisfaisant de nos jours, pourrait réellement rendre le monde plus sur, moins marchand, conditionnel, plus léger et moins oppressif dans l’esprit des êtres, j’aimerais tellement vous croire les ami(e)s.
Enfin l’histoire nous le dira, à chacun surtout son mouvement de penser ou de propos le plus concret à partager dans la vie et en société. C’est important je crois de ne pas trop écouter les réveurs quand même !
Jérémie,
Je ne suis pas sûr de comprendre ou vous voulez en venir.
Je perçois à vous lire un sceptiscisime par rapport à mon propos, qui est sans aucun doute bien légitime, et pour lequel je n’ai rien contre, J’exprime simplement une réaction à la vidéo de M JORION…
Aussi, je n’ai rien contre les athées, mais force est de constater que le rationnalisme est un système de pensée qui leur est approprié. Je ne mets pas non plus en doute leur volonté de bien faire.
Et d’ailleurs, je dirai même que les PAULSON et compagnie pensent réellement oeuvrer pour l’intérêt général en réglant leur petits comptes. Il est ancré dans leur cerveau que leurs études et leur intelligence leur permettent d’agir raisonnablement, sous couvert d’une logique qu’ils maîtrisent. Mais au final, cela ne cache que des décisions primaires, qui relèvent du rapport de force existant entre les uns et les autres. J’ai donc tendance à penser que le néocortex bosse plus pour le cortex qu’inversement en la matière.
Enfin, la vie ne peut être menée par le rêve ça n’en fait aucun doute. Mais elle a vocation à permettre aux rêves de devenir réalité… Sinon, à quoi bon.
Je sais que vous êtes un habitué du blog, et donc vous ne me désavouerez pas, je pense, si j’affirme que, comme moi, vous rêvez d’un monde meilleur…
… http://www.youtube.com/watch?v=JkhX5W7JoWI
Bonjour,
De nouveau merci pour ce blog , pour vos interventions ainsi que d’autres contributeurs (François Leclerc & co et ceci n’est aucunement péjoratif)
Je prends autant de plaisir a lire les articles qu’a écouter votre point du vendredi que je dois confesser j’attends avec impatience.
Cela permet a mon esprit actuellement en révolte intellectuelle contre ce système de s’apaiser et de pendre du recul
En fait il me semble qu’actuellement on a un problème de référentiel : le rapport Attali est peut – être bon dans son référentiel a lui mais pas forcément dans celui que l’on voudrait avoir.
Aussi, c’est lassant de voir souvent toujours les mêmes têtes expertes – Attali est un bon exemple – qui ne peuvent penser que dans leur référentiel a eux.
Heureusement il y a internet et votre contribution parmi d’autres.
Je conclurais sur le fait que ce blog est tout aussi intéressant pour les articles que pour les commentaires qui sont eux mêmes des contributions avec des intervenants intéressants, cela m’a permis de trouver des liens, de réfléchir en regardant les discussions, de découvrir des artistes (et oui j’ai acheté un cd grâce a un lien sur une chanson sur youtube) !
La politique actuelle est un long monologue, ce blog symbolise la discussion et l’échange et c’est tant mieux !