Je réponds à la question : « Traité budgétaire européen : étrangleur ou sauveur de croissance ? », aux côtés de Christian Saint-Étienne et de Jean Peyrelevade.
Atlantico : Le traité budgétaire européen est présenté ce mercredi au Conseil des ministres. Doté d’une « règle d’or » interdisant les déficits structurels à 0,5% du PIB pour les Etats, va-t-il pénaliser la croissance et la sortie de crise en favorisant les hausses d’impôts et les coupes drastiques dans les dépenses afin d’atteindre l’équilibre budgétaire ?
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P.S. : On me fait dire : « Il n’y a pas d’alternative ». Ce n’est pas le genre de phrases que j’ai l’habitude de prononcer. Ne serait-ce qu’en raison de son sinistre précédent historique.
Quand je dis : « Ce traité budgétaire a au moins une vertu : il contient des objectifs d’harmonisation et de convergence fiscale. Mais ils n’apparaissent qu’en troisième place dans l’ordre des priorités alors qu’ils devraient y figurer en première position », j’avais ajouté : « La première priorité est l’unification fiscale de la zone euro. Telle qu’elle est aujourd’hui, la zone euro permet à quiconque de pratiquer l’« arbitrage fiscal » en se déplaçant d’à peine 300 km. La deuxième priorité, c’est la fermeture des paradis fiscaux, question que l’on a déclarée « réglée », sans même y avoir touché ».
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