La Bourse, pourquoi c’est plus important quand ça baisse… comme aujourd’hui

© Dow Jones

L’un d’entre vous me pose la question : « Monsieur Jorion, je ne vous comprends pas : vous parlez de la Bourse quand elle est à la baisse mais vous ne dites rien quand elle grimpe ! Est-ce que vous ne pousseriez pas le pessimisme systématique un peu loin ? »

Ma réponse, c’est : « Déformation professionnelle ! », j’ai travaillé au département « Gestion du risque » (et « Validation des modèles financiers ») dans deux banques américaines importantes : Wells Fargo et Countrywide Financial. Aucun département « Optimisme béat » d’aucune banque ne m’a jamais offert de poste.

Quand la Bourse baisse, la capitalisation boursière des entreprises baisse, de l’argent semble s’envoler par les fenêtres mais surtout, des sommes promises dont le montant était basé sur la montant des cours de Bourse (la prix auquel il semblait que l’on pourrait revendre des actions) ne seront jamais versées, et comme A avait promis à B qui avait promis à C… l’effet boule de neige (pour la neige, voir l’actualité) n’est jamais loin : il suffit d’un d’entre eux qui passe son tour dans la chaîne pour que le reste de la chaîne ne vale plus un clou.

Pourquoi est-ce que ça rebaisse aujourd’hui ? Parce que – comme je vous l’avais dit il y a trois jours – il est habituel quand ça commence à baisser pour de bon, que ça remonte un peu de temps en temps : « Rassurez-vous, ça va remonter un peu avant de recommencer à baisser (c’est toujours comme ça). »

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