Divine enfant (1989) de Jean-Pierre Mocky

Dans un supplément qu’on trouve sur le DVD, Mocky explique qu’à cette époque il en avait marre que les femmes qu’il avait finissent toujours par partir avec les enfants qu’ils faisaient ensemble. Du coup, il cherchait à adopter, mais c’était trop compliqué. On comprend alors que c’est par frustration avec la vraie vie, qu’il a décidé de faire ce film, une course poursuite échevelée « à la Benny Hill », avec blagues foireuses, folle évadée de l’asile, flic qui prend feu, tout ça sur une musique de cirque, où Aurélien, le personnage que joue Mocky, ancien pilote de course à la fière devise « Un conducteur qui freine est un lâche ! », et la petite Sarah, une orpheline fugueuse parce que la SPA veut confisquer son chien Toto, interdit par le règlement de son institution pour enfants « de parents non-vivants » comme il est écrit au-dessus de la grille, tentent d’échapper à leurs méchants poursuivants.

Le critique du Monde a été déçu. Il écrivait : « Qu’arrive-t-il à Mocky ? Il tourne trop, ne soigne plus rien, radote. » Mocky lui-même a aussi été déçu, parce que ses fans ne sont pas venus : « Ils étaient habitués à du violent, du sexuel », il n’y a eu que les enfants, « si bien qu’on n’a plus passé le film qu’en matinée ». C’est difficile en effet de faire plaisir à tout le monde. En tout cas, la petite Sarah (Laura Martel) et le chien Toto, se sont eux bien amusés !

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