Nous entendrons aujourd’hui M. Gordon Sondland, ambassadeur américain pour l’Union européenne.
M. Sondland était sur le terrain en Ukraine le chef de l’équipe « parallèle », prenant ses ordres de Rudy Giuliani, avocat de Trump, qui prenait lui-même ses ordres directement de son client.
M. Sondland, qui ne doit son titre d’ambassadeur qu’au fait d’avoir acheté pour 1 million de dollars un siège à l’inauguration de Donald Trump, a beaucoup à perdre, ayant manifestement menti à de nombreuses reprises lors de sa déposition à huis-clos, au point d’avoir déjà dû se rétracter, avant même l’audition publique d’aujourd’hui, expliquant que les témoignages ultérieurs d’autres personnes lui avaient « rafraîchi la mémoire ». Il a également menti par omission, si l’on en croit le diplomate David Holmes, en ne mentionnant pas la conversation qu’il avait eue avec Trump dans un restaurant de Kiev, devant trois témoins (dont Holmes), apparemment pour leur en mettre plein la vue.
Ce monsieur a manifestement le sentiment d’être tombé dans quelque chose qui le dépasse de beaucoup. Nous en saurons plus cet après-midi (pour nous ; ce matin à Washington) : menacé de prison pour parjure va-t-il faire machine-arrière, ou bien, convaincu que Trump pourrait s’en tirer, va-t-il nier l’évidence ?

Il y a un mystère(s). Quelle orientation l »I.A. » et ses soeurs prendront-t-elles quand nous n’aurons plus la moindre possibilité d’influer…