À propos de Frédéric Lordon : Coronakrach, Le monde diplomatique, le 11 mars 2020. Ouvert aux…
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*Godot est mort !*
À propos de Frédéric Lordon : Coronakrach, Le monde diplomatique, le 11 mars 2020. Ouvert aux…
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@P.Y. Dambrine « La plupart sont sincères et font ce qu’ils peuvent… surtout compte tenu d’une logique partisane à laquelle ils…
« Tombé dans l’âtre par la cheminée … »
« Votre observation a bien été enregistrée… » 😉
Tiens, confidence pour confidence, ce matin j’ai cueilli dans le jardin un nombre impair de lys pour faire un bouquet…
Grand-mère Michelle : « Interdisons la publicité sur les réseaux sociaux, ils disparaîtront d’eux-mêmes… Ce qui laissera peut-être une chance de…
Si vous avez un peu de temps, enregistrez votre observation sur ce site: https://enquetes.insectes.org/
Et surtout, ils sont influençables (et influencés) comme les autres, par la musique ultralibérale et consumériste que jouent les économistes…
ou se demander pourquoi ils ont les mêmes objectifs que les grandes firmes : la croissance.
@Ruiz Il me semble que vous inversez totalement les choses, en m’expliquant que quand des millions de gens recherchent du…
Aurélien Barrau : « se repenser par rapport aux autres êtres vivants, c’est quelque chose qui pourrait etc.. » Autrement dit Barrau…
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7 réponses à “Frédéric Lordon et la Bourse”
Une bourse ouverte une fois par semaine nous sauverait de la spéculation ? Elle redeviendrait un lieu d’investissement plutôt que de spéculation.
Non, l’économie réelle bouge plus vite que ça. La méthode que je prône – comme vous l’avez peut-être lu ici – est celle d’un clearing quotidien : les vendeurs et les acheteurs s’inscrivent durant la journée et la cote en clôture est celle du clearing, celle qui dispose entièrement de l’offre à la vente.
Les affects des boursicoteurs ne sont pas assez spinoziens.
Dit autrement, il ne voit que l’allocation « extractrice » de ressource que fait l’actionnaire, et suggère implicitement que quelque chose d’autre (via les obligations) pourrait faire mieux.
Appelons ce quelque chose SpinoMarx ?
La plus forte chute de l’histoire de la bourse de Paris, quelle sera la suite donnée à tout cela, les politiques s’expriment déjà un peu dans le sens de ce qui s’exprimait à la suite de la crise de 2008 où l’on était retombé dans la même ornière malgré les souhaits exprimés, alors qu’il faudrait profiter de l’‘opportunité’ actuelle pour reprendre le système en main dans une optique de plus de social et moins de cupidité; chose qui passe nécessairement par une réorganisation complète du système financier pour qu’il soit mis réellement au service d’une vie correcte pour tous, bref, qu’il soit socialisé !
J’ai relevé ce passage dans le long texte de Lordon… ( Blog de Paul Jorion )
(…) indépendamment de toute transmission à l’économie de production par le canal du crédit, ce sont les banques qui conservent les encaisses monétaires du public et gèrent l’infrastructure des paiements. Il s’en suit, si le système bancaire va à terre (et le problème est qu’à son niveau d’interconnexion interne, il y va, non pas par morceaux mais dans un bel ensemble) : plus de liquide au distributeur, plus d’accès à ses comptes, plus de paiement par chèque, retour au potager pour ceux qui en ont un et au stock de pâtes pour les autres. Indice parfait de ce que les élites néolibérales sont déterminées à ignorer les leçons les plus évidentes et les plus violentes de la réalité pour aller au bout du bout du profit, déterminées à ignorer le désastre environnemental qui vient comme le désastre financier qui revient, on se voit aujourd’hui à réécrire exactement ce qu’on écrivait il y a douze ans au moment de la crise des subprimes… (…)
Je souhaiterai faire réagir devant l’hypothèse d’un effondrement bancaire en posant des questions, comme toujours.
– Qui peut me dire si l’État devrait ( aurait dû ) prévoir une monnaie complémentaire à utiliser en temps de crise – mais pas seulement – pour permettre que les échanges de biens et de services puissent se poursuivre entre les citoyens les plus modestes dont nous sommes ?
– Qui peut me dire qu’il pourrait du jour au lendemain apporter la preuve de ses avoirs bancaires ( comptes courants et épargne ) dans l’hypothèse d’un effondrement bancaire doublé d’un effondrement technico-numérique ? ( J’utilise cette expression faute de pouvoir être plus précis ?
Je suis peut-être vieux-mais je reçois un ou deux relevés de compte mensuels relatifs à mes (modestes) avoirs bancaires. Bien sur, si la banque est fermée et les distributeurs de billets vides ça me fera une belle jambe (c’est d’ailleurs exactement ce qu’expliquait Lordon lors d’une émission télé dont je me souviens encore.)
Ceci dit vous n’abordez qu’un des aspects d’une question bien plus vaste: dans le cas d’un effondrement financier total (entrainant d’ailleurs un effondrement économique difficile à évaluer mais peut-être tout aussi radical) quels pouvoirs disparaitraient et quels pouvoirs resteraient en place ?
Il me semble que c’est seulement la peur de la perte drastique de pouvoir des 0,1% qu’entrainerait un plantage complet du système financiers qui lui ont permis de rester jusqu’ici debout malgré la crise en cours depuis 2008.
Super-rich jet off to disaster bunkers amid coronavirus outbreak : https://www.theguardian.com/world/2020/mar/11/disease-dodging-worried-wealthy-jet-off-to-disaster-bunkers
Que leur restera-t-il quand ils ressortiront de leurs bunkers ?
Traditionnellement, la réponse est « sonnante et trébuchante ».