Je disposais d’une semaine creuse avant les deux que durerait mon…
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*Godot est mort !*
Je disposais d’une semaine creuse avant les deux que durerait mon…
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… et le feu aux portes de Marseille … https://www.youtube.com/watch?v=71gasRXMlR8
@Thomas Vaison la Romaine 1992 que tu cites. https://youtu.be/0CFPPq2Fr2U?feature=shared Pour mémoire
@arkao Est-ce que les PPRi prennent en compte une élévation de l’eau de plus d’1m ? Pas sûr qu’on ait…
A vu de nez, les dégâts avaient été plus géologiques en Caroline du nord en 2024 (déplacement massifs de minéraux,…
@Thomas jeanson Pour mémoire , 1979 ! https://youtu.be/tPjHLRYZiHM?feature=shared
@Cloclo Avant que de belles âmes viennent nous dire : on ne pouvait pas savoir ! Haroun Tazieff nous avait…
« La une des journaux, les reportages télé oublient de dire que ces crues centennales sont provoquées par des nuages saturés…
Une page avec de beaux nuages et de nombreux liens sur les nuages : https://hervey-noel.com/ces-beaux-ces-merveilleux-nuages/
J’ai oublié de dire pourquoi un facteur 2 : parce qu’il n’est pas tombé 5 ou 6 pouces mais 10…
Malheureusement ce drame ne sera pas » le moment Pearl Harbor », on continuera de prendre l’avion pour aller aux Seychelles,…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
2 réponses à “My own Britain III. The Highlands”
Ah, mes souvenirs de route écossais sont plats mais pas beaucoup plus tranquilles.
Vers Strontian (côté ouest), presqu’île où mer et terre s’emmêlent, sur une de ces routes à voie unique avec « passing place » tous les 200 ou 300 m, afin de céder le passage à une camionnette rouge, j’ai engagé ma Pigeot 104 un peu trop loin et j’ai débordé sur le talus qui chanfreine la « passing place » en moins de distance que je ne l’avais estimé . Et je suis donc au final sur 2 roues arrières et une seule roue avant, le différentiel faisant donc tourner la roue en l’air et me privant de traction pour repartir (en arrière de préférence). Argh. Mais 3 mn plus tard , le véhicule rouge revient en arrière, il a vu le problème dans son rétroviseur, a fait demi-tour, et prendra 15 mn pour aller chercher de la corde à Strontian (ou par là) et enfin revenir me tracter et me remettre le pied à l’étrier. Bout du monde = force collective, un atome de Houat en somme.
Ailleurs, je franchis un loch sur un bac (bac très court, loch très pincé et très long ; forte marée, spectaculaire…) , et je prends un « wee tea » au bar d’en face avant de repartir.
La route est en courbe sur la droite, je suis seul (les autres du ferry sont déjà partis, et pas d’arrivée, pour des raisons d’horaires sans doute) … et que fait un continental rêveur sur une route où il est seul ? Il roule … à droite, à allure raisonnable, dans ce grand virage à droite bordé de hauts rochers. Bon, vous devinez quoi : un véhicule arrive pile en face, et mon adrénaline me fait alors changer de file … au galop. On se rend compte alors de ce qu’est un fait social collectif (comme le côté où conduire). Et qu’on conduit mieux en présence des autres qui à leur façon, nous indiquent des informations utiles que nous intégrons dans notre « négociation de l’espace ».
J’ai en revanche osé dormir dans la caravane qu’on me proposait pour quelques pounds (5 ?10 ? 15 ?) , caravane qui faisait sans doute son avant dernière saison, rongée par la moisissure dedans et la rouille dehors, mais OK pour le passant que j’étais.
Pour ce qui est des ballades à pied un peu en hauteur dans le « nulle part » , quand il n’y a pas de barrière (donc assez rarement, moutons oblige), j’ai fini par développer une théorie analytique de la trajectoire optimale : au début, je me suis dit qu’il y aurait moins d’eau sur la partie du haut de la petite montagne (dont les vues qu’elle offrait d’en haut étaient le prétexte à la ballade), puisque l’eau du haut ne demande qu’à être drainée en bas. Que nenni ! ça fait « flotch » de partout là haut. Donc j’ai ensuite cherché les endroits les plus pentus sur les flancs 10-20 m en contrebas du haut, pensant que l’eau s’y écoulerait le plus. (donc viser le maxi de {dz/dx ,dz/dy} au lieu de z[x,y], l’altitude locale ). Gasp, même résultat flotchesque. Troisième tentative : je marche à la rupture de pente du plateau, là où le vent est le plus manifeste. Et là bingo, c’est enfin marchable, sinon sec. Donc il fallait maximiser {d²z/dx² ,dz²/dy²} (la courbure locale, je ne prends pas de notation rigoureuse…). Tout ça fait réfléchir au « land use » pour les 30 années qui suivent, si si, aux choix des abbayes cisterciennes dans les vals, etc.
Pour revenir à l’Ecosse, la dernière chose récemment entendue (sans doute pas via Monbiot pour une fois) sur les régions intérieures tout au Nord des Highlands (que je n’ai pas visitées), c’est que les landes de là-haut contiennent des marais à tourbe qui sont de bons pièges de carbone. Une certaine entité semi-privée a voulu profiter des lois « vertes » du moment pour planter des arbres à exploiter dans cette zone, avec un argument {« puits de carbone » + économie favorisée}, mais cela fait partie, semble-t-il, des N pièges des idées simples sur le « vert » : le marais-tourbière-lande préexistant était un optimum de stockage et de biodiversité, qu’on commence à restaurer.
Enfin, agrément des Highlands pour le Glasgwegian de passage que j’étais : on comprenait ce qui se disait fort aisément, contrairement au parlé Glasgwegian (populaire, l’élite intellectuelle de l’université parlait un anglais londonien ou oxbridgien) tout étiré en sifflantes et diphtongues. « hoggh aaayyy , Two Mailes frrrom heerre » était une indication routière captée de suite, tandis que (coller la langue au bout de la bouche) « ttchou meiiiiljjes flom hiir » n’avait pas le même succès (dur à rendre, ce Glasgwegien…).
Pas très dur à retrouver avec Google street (mais que va devenir notre culture du souvenir savamment remixé ?)
https://www.google.com/maps/@56.6900093,-6.1263389,16z
Ardnamurchan
On voit des vieux mobile homes sur G_Street (photos 2010…)
Et le ferry c’était à Corran, et les hauts rochers à droite (au nord-ouest ) de la route vers l’ouest étaient en fait un gros massif d’arbre, au temps pour moi.
Les courants :
http://www.velvetadventuresailing.com/blog/whirlpools-and-overfalls-in-corran-narrows-oban-to-corpach/
Les vieux treuils (winches) rouillés étaient très graphiques, posés à la transition lande-littoral :
https://www.alamy.com/old-rusty-boat-winch-at-roberts-haven-near-the-ness-of-duncansby-east-of-john-ogroats-caithness-scotland-uk-image345092695.html