Blog de Paul Jorion

5 réponses à “« Dix-sept portraits de femmes » XXIV. La femme de mon ami”

1. 

   Pierre-Alain Dauzet

   13 juillet 2021 18h11

   Un vrai régal … loin d’être roide 🙂

   1. 

      Paul Jorion

      13 juillet 2021 18h41

      😀

      Merci : c’est un énorme boulot de rédiger un texte comme cela. Mais il y a sa récompense, comme le clin d’œil à Proust avec la phrase de 963 signes :

      Parce que si Macha devait venir frapper à ma porte, à la faveur de la nuit, le meilleur service que je puisse lui rendre ainsi qu’à mon ami, serait de la lui ouvrir sans rien dire, de lui signifier « Chut ! » de mon index touchant ses lèvres, et de l’enlacer aussitôt le seuil dépassé, avant qu’elle n’ait pu même prononcer un seul mot, et mes lèvres et mes mains tireraient alors parti sans vergogne des diktats d’une mode aujourd’hui complice de mes desseins, jusqu’à ce que les genoux lui manquent et qu’elle s’affaisse à l’endroit-même où nous sommes (d’où l’intérêt des tapis acquis récemment) pour lui faire l’amour sur le sol, faisant quelquefois mine au cours de la nuit de la laisser s’échapper, pour souligner ainsi à chaque fois la vanité de tentatives qui, étant celles d’une femme nue, et ne pouvant avoir lieu qu’à quatre pattes ou en rampant, constituent nécessairement autant de nouvelles provocations, autant d’huile fraîche versée sur notre feu.

2. 

   Hervey

   13 juillet 2021 19h28

   … s’appeler « Roberte » et se voir refuser « les lois de l’hospitalité » serait-il tout autant inavouable ?

3. 

   arkao

   14 juillet 2021 12h07

   Heureusement les enfants grandissent et quittent le nid un jour.
   Il n’est pas trop tard alors pour vivre de nouvelles aventures et retrouver l’exaltation de nos vingt ans.

4. 

   Daniele Briquet

   16 juillet 2021 17h33

   Devant Roberte, Georges n’a pas hésité. La preuve :