« Dix-sept portraits de femmes » XXXVII. La femme qui chante et qui danse

Voilà ! C’est terminé ! Il me reste une chose à faire, recomposer tout cela pour en faire un vrai livre, parce que – certains l’auront noté – j’ai un peu bricolé le manuscrit de 2003, selon mon inspiration du jour, alors qu’il n’était déjà pas dans un ordre tout à fait logique. J’intégrerai aussi « Comment on apprend l’anglais » et « Silver Girl » billets publiés ici l’année dernière, et peut-être mon enquête sur ce qu’Antonioni pense des femmes. Bonne lecture en tout cas de cette conclusion, à l’intention de toutes et de tous.

Daisy est réapparue hier sous la forme d’une enveloppe bourrée de courrier qui m’est destiné, qu’un service postal trop zélé a décidé de détourner désormais entièrement vers sa nouvelle adresse. Elle me le fait suivre sans commentaire. Et je me réveille aujourd’hui en fredonnant un air qui me poursuit ensuite durant toute la matinée : 
« Et si je consacrais suffisamment de temps à t’écouter, 
Je trouverais le moyen de me convaincre que tout ce que tu disais était vrai, 
Mais je sais que tu mentais éhontément, pendant que je pleurais, 
Et tout ça ne m’empêcherait pas, une fois encore, 
De tenter de trouver des raisons de te croire. » 

C’est plus joli en anglais puisque-là, on peut faire beaucoup plus court et que ça rime : 

« If I listened long enough to you
I’d find a way to believe that it’s all true
Knowing that you lied
Straight-faced while I cried
Still I look to find a reason to believe. »

Et je reconnais les premiers vers d’un standard de l’immédiat avant-hippie : le Reason to Believe de Tim Hardin. 



Aujourd’hui, c’est le 4 juillet, jour de fête nationale ici. Raoul m’appelle pour me signaler que Macha, Léna et lui vont cet après-midi au Ghirardelli, une ancienne chocolaterie devenue centre commercial pittoresque dans l’un des quartiers sur-marchandisés de San Francisco. Pas vraiment ma tasse de thé, mais Raoul est d’avis que je ne vois pas assez de monde, et comme il s’agit de sa BA, difficile de lui refuser ça. Je les retrouve donc là-bas et notre première activité ensemble c’est d’écouter religieusement un chœur de fillettes texanes en uniforme rural entonnant Deep in the Heart of Texas : 

« Les étoiles la nuit, sont grosses et brillent (clap ! clap ! clap ! clap !) Au cœur profond du Texas.
Les cowboys s’écrient ‘iaï ïippî iaï’ (clap ! clap ! clap ! clap !) Au cœur profond du Texas. 
Etc. »

Quand Armel m’a rendu visite à la Noël 1999, nous avions fêté l’avénement d’un nouveau millénaire au sommet d’un gratte-ciel de downtown Los Angeles : le centre-ville, invités par Don dans les bureaux de l’agence Reuters dont il assure la direction. Et dans la matinée, nous avions assisté à la « Parade des Roses » dans les contreforts de la montagne où Pasadena est lotie, un corso fleuri datant de 1890, une initiative des bourgeois huppés venus à cette époque de la côte Est, et qui n’en revenaient pas du climat souvent estival de Los Angeles le jour de l’An, parade qui occupe traditionnellement sur les principales chaînes de télévision américaines, la matinée, l’heure du déjeuner ou l’après-midi du premier janvier, selon que vous habitiez le Farwest, le Midwest ou l’Est des États-Unis. 

Ce qui avait fasciné Armel, ce n’étaient pas tant les chars que les harmonies et leurs majorettes, les fanfares, les « brass bands » en provenance de divers trous perdus de l’Ohio, de l’Iowa ou de l’Idaho : le professionnalisme de ces gamins et gamines, leur sérieux, la fierté qu’ont de l’Amérique ces enfants ou petits-enfants d’immigrants dont, pour les Blancs en tout cas, les parents furent le plus souvent chassés à coups de pied au cul d’un pays n’ayant plus rien à ficher de paumés de leur sorte. 

Je me tâte toujours quant à exercer ou non l’option de devenir Américain qui me sera offerte dans quelques mois. Je regardais hier un film belge appelé La Promesse, et j’étais fier d’être Belge, pas au vu de la crapule de négrier qui en est le principal protagoniste, mais en raison de la qualité humaine du film. Je me disais, oui, c’est bien ça la référence morale de mon pays : la réplique de la statue du mineur épuisé de Constantin Meunier sur le bureau de l’instituteur. Cela dit, à d’autres moments, comme en voyant les petites Texanes en cowgirls, chantant America the Beautiful, je me dis « Observe-les bien ! C’est avec des gens comme toi qu’on a fait au fil des siècles des colons américains : de grands enfants, des optimistes indécrottables ! ». 

Et au moment de quitter Raoul et Macha je me rends compte que je ne suis en fait qu’à deux pas de Tower Records, un disquaire de légende, et je décide d’aller voir s’ils ont en stock une compilation de ce Tim Hardin dont je me suis souvenu ce matin, où je serais d’ailleurs certain de retrouver également l’air qui a fait sa réputation mondiale : If I Were a Carpenter, devenu outre-Atlantique : « Si j’étais un charpentier ».

Je trouve l’album sans difficultés et par association d’idées me reviennent bien entendu en mémoire d’autres morceaux par d’autres interprètes, tant et si bien qu’au bout d’un moment, mon imposant butin à la main, je me dirige vers la caisse. La musique d’ambiance, comme souvent chez les disquaires, noie sans vergogne le chaland. Et ce qui passe à l’instant, ce sont Crosby, Stills, Nash et Young chantant Teach your Children, morceau-culte à plusieurs voix de l’album mythique Déjà vu. Et la caissière se découvre à mes yeux chantant à l’unisson des quatre héros de la contre-culture avec une admirable détermination. Une jeune femme du même style que la « femme de profil », ou pour le dire tout uniment : tout à fait mon genre. Grande, brune, mince mais pas longiligne pour autant. Personne devant moi à la caisse, ce qui me permet d’aller droit au but, alors qu’à ma vue – délicieux spectacle s’offrant à mes yeux et mes oreilles désormais en alerte, elle s’est mis en tête d’accompagner maintenant son chant d’un petit pas de danse. En partie certainement pour son plaisir égoïste mais, Salomé improvisée ayant à l’instant rencontré son Hérode subjugué, sans nul doute également pour le mien. 

Un jour à Glendale, au pied des San Gabriel Mountains qui bordent Los Angeles au nord, à l’Ouest de Pasadena, je me trouvais dans la boutique locale de Whole Foods : une chaîne de produits bios. Ce qui me fait immédiatement penser à ces deux filles qui, dans le magasin de Santa Monica cette fois, s’interrogeaient devant moi : « ‘Myrtilles sauvages’. Tu crois que c’est vraiment bio ? On va demander à quelqu’un ! ».

Toujours est-il que je me présente à la caisse de cette boutique à la saveur tout particulièrement « comptoir du Far West » et la préposée me regarde avec insistance pendant que je retire mes emplettes du panier. Elle est très musclée, un peu fermière, sans être pour autant trop forte : on l’imagine sans difficulté en chapeau de cowboy et en bottes, chantant des airs Country & Western. Et, sondant effrontément mes prunelles, elle se met non seulement à chanter mais à ondoyer également de cette manière que l’on qualifie de lascive, manifestement pour mon seul bénéfice car derrière moi, il ne se trouve absolument personne. Et cela en lieu et place, Messieurs-Dames, de faire le décompte de mes articles pourtant sagement alignés sur le comptoir. 

Je n’ai pas gardé le souvenir du morceau qu’elle chantait, bien que j’aie dû reconnaître l’air au moment-même : emprunté au répertoire de Tammy Wynette ou quelque chose à l’avenant, très probablement parce j’étais quelque peu perplexe, charmé d’une part – je l’avoue toute honte bue -, d’autre part sensible au malaise qui n’avait pas tardé à envahir clients et personnel pour la raison évidente que le show qu’elle avait décidé de m’offrir était ici mis en scène dans un cadre très éloigné de celui qui lui est naturel. L’aide-caissière – une institution très US -, une Extrême-Orientale d’une quarantaine d’années qui rangeait consciencieusement mes victuailles dans de grands sacs en papier, rompit le charme en faisant la moue à mon intention, hochant vigoureusement la tête pour me faire entendre que le numéro n’était ni à son goût personnel, ni surtout du style coutumier de la maison. Et c’est sa mimique à elle, l’empaqueteuse, qui déclencha mon rire et me fit dire à la cantonade : « Eh bien ! On ne s’ennuie pas tous les jours au Whole Foods de Glendale ! ». 

Mais comme il n’y avait que ma jeune Salomé et moi à la caisse du Tower Records sur Columbus, et qu’aucun tiers n’était là pour personnifier par son sourcil froncé un ordre moral soumis à rude épreuve, je me contentai de dire : « He ! He ! He ! Ce n’est pas votre époque ça, Mademoiselle ! Crosby, Stills, Nash et Young : c’est la mienne, rendez-les moi ! ». 

« Ça m’est égal, répondit-elle, c’est génial ! »

– Oui, mais nous, nous étions là : c’était nous ça ! Le seul ennui, c’est que cela ne date pas d’hier ! 

Je présente néanmoins à son évaluation marchande ce que j’ai collecté dans les rayons, et en voyant Between the Lines de Janis Ian, elle réagit : « Ça, ce n’était pas de la petite bière non plus ! ». Je commente : « Vous avez compris ce que j’essaie de faire : reconstituer en CD la collection que j’avais en vinyle ». Et j’ajoute : « Vous ne chantez pas mal du tout, vous ! Vous êtes chanteuse ? » 

– Euh… ben oui, on pourrait dire « en quelque sorte ».
– Vous chantez quelque part ? On peut aller vous écouter ?

Je suis en tenue de fin de semaine, fort décontractée, des pantalons vert-de-gris très larges avec des poches partout, un sweatshirt gris de la côte Est faisant la pub d’un café à Martha’s Vineyard, disons « Cabourg », et des Ray-Ban genre Manfred Mann 1963, les mêmes qui avaient fait dire à Lucie il y a quelques jours, quand nous nous étions cognés au détour d’un couloir au bureau : « Oh ! Tu m’as fait peur ! Je me suis demandée un instant ce que faisait dans nos locaux un homme à l’allure aussi cool ! » Et, interprétant ma tenue, elle se dit : « Alerte rouge : voilà un client qui a la gueule d’un producteur, faut que je fasse gaffe à ce que je vais dire maintenant ! », et elle se tourne d’abord vers un gars qui vient d’apparaître et est en train d’ouvrir l’autre caisse, en quête soit d’un soutien moral pour ce qu’elle s’apprête à dire, soit pour s’assurer à l’avance de son futur silence.

  J’ai un projet d’enregistrement…

Je lui dis : « Vous connaissez une chanteuse qui s’appelle Nicolette… Une Britannique, noire ? »

– Nicolette, oui, bien sûr !
– Je l’ai connue dans la vie quand elle en était exactement à la même étape que vous : quand elle s’apprêtait à enregistrer.

[« Nicolette, tu venais chez moi rue Saint-Paul, en 1986-87. On n’était pas, ni toi ni moi, à l’apogée de notre carrière. On n’avait pas beaucoup de ronds, j’en avais un tout petit peu plus que toi parce que toi, tu n’avais vraiment pas un radis. Rosella m’avait dit « On répète en ville que vous êtes en train de vous clochardiser ». On s’était rencontrés rue de l’Université à une soirée de poètes américains à Paris ; Dieu sait ce que j’étais aller y faire : aller à ta rencontre probablement. Tu restais sur le divan et moi j’écrivais ; on ne se disait rien. Puis quand le soleil s’était couché, je t’invitais à Piment-Café, rue de Sévigné, de l’autre côté de la rue Saint-Antoine. Il y a quelques années j’ai lu une interview de toi dans un magazine anglais, tu disais : « Une chose est sûre : à aucun moment, à aucun moment, vous dis-je, je n’ai douté de moi-même ». Ah ben tiens, il vaut mieux entendre ça que d’être sourd. Mais t’as raison, Nicolette, tu as raison : moi si on me posait la question, sur moi à cette époque, je dirais exactement la même chose. » (« La vie d’Artiste » in Comprendre les temps qui sont les nôtres, Odile Jacob 2014 : 48]. 

Je dis : « Vous chanterez sous quel nom ? »

– Tina !

Imaginant que ce sera « Tina » suivi d’un nom de famille, je lui dis : « Vous pouvez me l’écrire quelque part ? »

Et elle arrache un bout du rouleau de tickets de caisse où elle écrit en très grand : « TINA », énergiquement souligné.

Et en rentrant chez moi, remontant Polk sur la moitié de sa longueur, je pense aux étudiantes américaines à qui autrefois au pays, quand j’avais vingt ans, je contais nonchalamment fleurette à l’Auberge de Jeunesse d’Amsterdam ou à celle de Holland Park à Londres. Grandes, avec leur mâchoire carrée germanique, curieuses de tout, sans peur et sans reproche, avec leur sac-à-dos technologique duquel pendaient des poêlons. 

Et je me dis : « Bon, tu ne vas pas la laisser filer, la fille qui chante et qui danse, comme la Vitelloise. Quand tu seras rentré à la maison, tu cherches le numéro de téléphone du magasin et tu l’invites vite fait à bouffer. » [Nota bene : en 2003 le portable était à peine né ; le niveau d’une personne sur cinq en possédant un serait atteint quatre ans plus tard, en 2007].

En fait, je ne dois pas même me donner toute cette peine parce que le numéro s’étale là sur le ticket de caisse. Et son nom aussi s’y trouve, au cas où je n’aurais pas eu le cran de mener l’enquête : « OPR : Tina ».

Et, preuve s’il en fallait que les dieux ont souvent à cœur de favoriser les entreprises des hommes, c’est elle qui décroche : « Tower Records : ici Tina ! » 

– Bonjour Tina. J’étais dans la boutique il y a une demi-heure. Et vous chantiez et ça m’avait complètement scié [« you knocked me off my feet », littéralement : « vous m’avez cogné hors de mes pieds »]. J’achetais Tim Hardin, Janis Ian et Nick Cave.

– Oui, je vois très bien qui vous êtes.
– Alors voilà : est-ce que vous prendriez en considération une invitation à dîner ?
– Ah ! Ça c’est du neuf ! (je l’entends rire) On parle de « platonique », on est bien sur la même longueur d’ondes ?

Je me dis : « Elle est canon, je vais éviter de m’engager d’une manière ou d’une autre ; on pourra toujours transformer l’essai en temps utile ». 

– Si vous préférez une invitation à déjeuner, ça me convient aussi.
– Oui, c’est bon. Passez à la boutique à l’heure du déjeuner, un jour de semaine. Après le 17, parce que la semaine prochaine je ne suis pas là… Ou si on veut un peu plus de temps, un samedi.
– Oui, c’est très bien : on fera ça un samedi.
– Vous me rappellerez qui vous êtes ?
– Oui, oui, ne vous inquiétez pas : je vous écrirai même une petite bafouille pour confirmer tout ça.

J’ai sorti les CD de leur emballage et j’ai placé le Tim Hardin sur le lecteur. Quand on s’est retrouvés il y a trois ans, Daisy et moi, elle m’a rappelé quelque chose de vingt ans plus tôt : « La dernière fois qu’on s’est vus, tu avais compris que je ne reviendrais pas et tu me chantais une chanson. Tu te rappelles ce que c’était ? » Oui, c’est vrai, ça me disait vaguement quelque chose, j’ai dit « Oui, oui, je me souviens : « Qu’est-ce que je peux dire ? Elle est en train de s’éloigner, Qu’est-ce que je peux faire ? Elle dit que c’est fini entre nous » ». 

Et j’ai cherché. je me suis d’abord dit que c’était Stevie Winwood avec le Spencer Davis Group. Et j’ai lancé une recherche sur l’un de ces ordinateurs-bases de données qu’on trouve chez les disquaires. Mais ça n’a rien donné. Alors j’ai pensé : c’est lui, mais à l’époque de Traffic. Toujours rien. Puis je me suis dit, ce sont les Zombies. Ensuite les Troggs. Peine perdue ! Et le disque démarre et, à ma stupéfaction, c’est le même Tim Harden qui entonne : 

« Que pourrais-je encore ajouter ? 
Elle est en train de quitter ce que nous avons vécu ensemble
Que puis-je faire ? je t’aime toujours, 
Ce n’est qu’un rêve, 
Comment pouvons-nous nous accrocher à un rêve ? »  

Ou la même chose avec les rimes, mais dans une langue étrangère :

« What can I say, she’s walking away
From what we’ve seen
What can I do, still loving you
It’s all a dream
How can we hang on to a dream? ».

Le deuil de ma mère, morte il y a six mois, s’effiloche en fin de parcours : l’envie réprimée à tout bout de champ d’allumer des chandelles devient moins pressante. On dit de la période qui s’ouvre pour moi que c’est « le meilleur moment des amours » et ce « meilleur moment » est lui en réalité un deuil à l’envers. Dans le deuil, fin est mis peu à peu à cette présence d’un autre que moi qui avait trouvé à se loger cependant dans mon âme. Le système est purgé de sa partie morte qui a cessé de pouvoir servir, tandis que la partie vivante est intériorisée : on la fait sienne pleinement et pour tout le temps qui nous reste à vivre. Et dans un cas comme celui-ci, c’est exactement l’inverse : nous apprenons à connaître une nouvelle personne entrée dans la sphère dont nous sommes le centre, en conversant avec elle dans des répliques imaginaires, en constituant une réserve de remarques spirituelles anticipées pour des occasions qui se présenteront ou non. Nous nous construisons ainsi petit à petit la familiarité avec l’objet du désir, c’est-à-dire justement l’autre ayant été absorbé au sein de nous-même. 

Il faudra peut-être que je fasse un jour aussi mon deuil de Tina. À moins que la chance ne me sourie enfin, et que je connaisse le bonheur de mourir avant que notre amour ne soit mort lui de sa belle mort. Certains s’interrogent candidement pourquoi les hommes se trouvent au fil du temps des femmes de plus en plus jeunes, alors que c’est pour la raison que je viens de dire, qui va en réalité de soi : pour augmenter leurs chances de quitter la scène le premier. 

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3 réponses à “« Dix-sept portraits de femmes » XXXVII. La femme qui chante et qui danse

  1. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    […] Certains s’interrogent candidement pourquoi les hommes se trouvent au fil du temps des femmes de plus en plus jeunes, alors que c’est pour la raison que je viens de dire, qui va en réalité de soi : pour augmenter leurs chances de quitter la scène le premier.[…]
    Oui, ou ne serait-ce point au contraire, une façon (illusoire!) de se prolonger la vie par adaptation à un corps et un esprit plus jeune que le sien au moment considéré ? 🙂

    1. Avatar de Paul Jorion

      Oui : la psychologie de bazar a certainement encore de beaux jours devant elle 😉 .

      N’oubliez jamais : it takes two to tango !

  2. Avatar de Zoupidou
    Zoupidou

    La version de « A reason to believe » par Wilson Phillips (2 Wilson, filles de… et 1 Phillips, fille de…) :

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