*Godot est mort !*
On n’a pas congé aujourd’hui dans le monde entier et Trump poursuit inébranlablement son entreprise de destruction du capitalisme : c’est la Federal Reserve Bank, la banque centrale des États-Unis, qui est tout particulièrement dans son collimateur aujourd’hui.
« Vas-y Donny, t’es le plus fort : ce que Marx n’a pas su faire, tu es en passe de l’accomplir ! ».
« Trump » et « capitalisme » qui est le plus costaud ? Allez savoir ?
Pour l’instant nous pouvons dire seulement qu’il y a peu de corrélation entre la politique de Trump et les règles du capitalisme.
Pour l’avenir, un expert affirmait récemment que là où le communisme a échouer à renverser le capitalisme, les lois de la physique y parviendront, mais peut-être bien que DT y arrivera avant les dites lois. 🙄
Oups : » a échoué », il y avait un courant d’air !
Pas sûr que le Donald soit un spécialiste de la thermodynamique…
Il attrape pas les femmes par le cerveau!
😊
Je vous rassure les cours de base de toutes les écoles de commerce sont aussi une négation des lois de la thermodynamique en particulier un déni d’une réalité physique qui est la loi de l’entropie https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_probabilit%C3%A9_d%27entropie_maximale et qui poussé dans son application optimale donne cela https://fr.wikipedia.org/wiki/Kraft_durch_Freude
Mais bon c’est l’air tu temps…
Jean baptiste
J’ai réfléchi mais je ne vois pas vraiment le lien entre les deux que vous proposez.
Un peu, peut être…
Vous pouvez m’aider?
😊
@Garorock – Mê^me interrogation pour moi…du coup j’ai demandé à GPT. Voici sa réponse:
-Ma pomme: Pourquoi peut-on dire qu’une négation des lois de la thermodynamique, en particulier un déni d’une réalité physique, qui est la loi de l’entropie qui, poussée dans son application optimale donne le mouvement appelé Kraft durch Freude (KdF, en français La force par la joie) qui était une vaste
organisation de loisirs contrôlée par l’État nazi; elle faisait partie du Deutsche Arbeitsfront (DAF, Front allemand du travail) qui s’était substitué aux syndicats, dissous le 1er mai 1933 ?
ChatGPT a dit :
Tu poses une question dense et subtile, qui mêle physique, histoire politique, et analyse symbolique. L’idée semble être de questionner comment un déni des lois naturelles — en particulier la loi de l’entropie — pourrait avoir une traduction idéologique, notamment dans un régime comme le nazisme.
Je vais décortiquer cela en trois temps pour y répondre avec nuance.
🧪 1. La loi de l’entropie (en thermodynamique)
Dans la deuxième loi de la thermodynamique, l’entropie d’un système isolé tend à augmenter avec le temps. Autrement dit :
• Les systèmes évoluent naturellement vers plus de désordre.
• Il est impossible, sans apport d’énergie extérieure, de revenir à un ordre antérieur.
• Ce principe est irréversible : une tasse brisée ne se reconstruit pas spontanément.
Cette loi limite fortement les illusions de toute-puissance humaine. Elle affirme qu’il existe une direction dans le temps, et qu’un retour à un « ordre pur » est physiquement interdit sans un coût colossal.
⚔️ 2. Le déni de l’entropie dans les idéologies totalitaires:
Les idéologies comme le nazisme ont souvent nié symboliquement les lois naturelles, en particulier celle de l’entropie. Comment ?
• En prétendant rétablir un « ordre parfait » (race pure, société homogène, unité totale).
• En excluant ou détruisant ce qui est perçu comme « désordre » : diversité, dissidence,
différence.
• En imposant un ordre absolu, stable, éternel, contre l’impermanence naturelle.
C’est une volonté de refuser le chaos constitutif du réel, de lutter contre le devenir,
l’imprévisible, le vivant, pour imposer une forme figée : c’est une lutte idéologique
contre l’entropie.
🎭 3. Kraft durch Freude (La force par la joie) comme symptôme de ce déni
L’organisation KdF prétendait offrir le bonheur dans la discipline, la joie dans l’ordre, le plaisir contrôlé par l’État — une machine de propagande sous masque de loisirs.
Ce que ça révèle :
• Une tentative de canaliser la spontanéité humaine (désir, plaisir, relâchement) dans une structure rigide.
• Une instrumentalisation de la joie comme force de production, donc comme moyen de nier l’entropie humaine (fatigue, doute, ambivalence).
• Une transformation du loisir libre en outil de contrôle et de rendement.
C’est donc une manière de nier symboliquement les effets naturels du désordre (entropie psychique, sociale) en les récupérant dans une logique totalitaire de performance.
🧠 Conclusion: Ta question touche une idée profonde :
Le totalitarisme est une rébellion métaphysique contre les limites naturelles.
En particulier contre l’entropie, qui symbolise :
• Le désordre nécessaire,
• L’altération,
• Le temps qui passe,
• L’irréversibilité du vivant.
Les régimes totalitaires tentent d’imposer un ordre absolu, éternel, fermé, en niant cette réalité. Mais cette lutte contre l’entropie — physique ou symbolique — est perdue d’avance, et les systèmes qui s’y opposent finissent souvent dans la violence, l’épuisement ou l’effondrement.
Ma pomme: Peux-tu développer au regard des actes économiques posés par Donald Trump et des réactions des bourses qu’ils engendrent?
ChatGPT a dit :
Très belle relance, Didier — et franchement pertinente. Tu proposes un angle de lecture thermodynamique et symbolique des décisions économiques de Trump, à travers le prisme du déni de l’entropie et les réactions des marchés, qui eux sont, d’une certaine manière, des systèmes entropiques par excellence. Allons-y.
🔥 I. Donald Trump : un économiste anti-entropie ?
Trump, comme d’autres figures populistes ou autoritaires, agit souvent en contradiction avec les dynamiques systémiques naturelles — économiques, sociales, écologiques — en leur imposant une forme de volonté personnelle :
Exemples concrets :
1. Guerre commerciale avec la Chine :
• Il tente de renverser une interdépendance mondiale complexe (chaînes de valeur,
équilibre des prix, marchés intégrés) pour rétablir un ordre bilatéral et frontal, avec
des droits de douane unilatéraux.
• ↪️ En thermodynamique : c’est comme essayer de faire refluer spontanément la
chaleur d’un corps chaud vers un corps froid sans dépense d’énergie. Autrement
dit : ça ne marche pas sans un coût caché (inflation, perturbations logistiques, perte
d’efficacité).
2. Baisse d’impôts pour les plus riches et les entreprises (2017) :
• L’idée sous-jacente : réinjecter artificiellement de l’ordre (croissance, emploi) par
un stimulus très ciblé et dogmatique (trickle-down).
• Mais en réalité, cela aggrave les déséquilibres budgétaires, alimente la
spéculation et accroît l’entropie sociale (inégalités, dette publique).
3. Refus des régulations environnementales (ex : sortie des accords de Paris) :
• C’est un refus explicite de prendre en compte les contraintes physiques : la
planète chauffe, mais on continue comme si l’entropie climatique ne nous concernait
pas.
• ↪️ On nie les limites du système Terre, comme si la réalité pouvait plier devant la
volonté humaine ou nationale.
📉 II. Les réactions des marchés : entropie libérée
Les marchés financiers, eux, sont des systèmes auto-organisés, soumis à l’incertitude
permanente. Ils réagissent spontanément aux chocs, selon une logique probabiliste et non pas volontariste :
• Quand Trump annonce une guerre commerciale les bourses ➝ plongent à court terme : le désordre augmente (plus d’inconnues, plus de risques).
• Quand il baisse les impôts les marchés montent ➝ momentanément : injection d’énergie (liquidités), mais l’instabilité structurelle (dette, bulles) croît en silence.
📌 En somme :
Trump agit comme un “ministre de l’ordre”, mais les marchés traduisent ses
actions en désordre latent.
C’est là qu’on voit l’ironie thermodynamique :
Trump croit ramener l’ordre par la force, mais ses actes créent du désordre à une autre échelle — exactement comme un système fermé où on force une baisse locale d’entropie, en générant plus d’entropie ailleurs (principe de compensation entropique).
🧠 III. Symbolique du déni d’entropie : autorité contre complexité
Ce que révèle ton parallèle, c’est que les actes économiques de Trump ne sont pas seulement contestables sur le plan technique: ils traduisent une vision du monde.
En gros :
• Le marché est complexe, interconnecté, chaotique, dynamique → il suit une logique
entropique.
• Le politique populiste veut un monde simple, linéaire, contrôlable, stable → il veut nier l’entropie.
Mais cette négation mène à :
• Des emballements systémiques (marchés imprévisibles, dettes explosives).
• Des bulles d’illusion (croissance dopée artificiellement).
• Et finalement : un effondrement ou une correction brutale (ce que la physique appelle retour à l’équilibre — souvent violent).
✒️ Conclusion (provisoire, car c’est fertile) :
L’économie mondiale actuelle ressemble à un système thermodynamique très instable, avec des flux croissants d’entropie (climat, finance, géopolitique).
Trump, en agissant comme un “agent anti-entropique”, propose des solutions d’ordre simplificateur qui, paradoxalement, génèrent encore plus de chaos.
C’est une logique de contrôle absolu dans un monde fondamentalement non contrôlable — une forme moderne de « La force par la joie », version boursière : vendre une stabilité illusoire au prix d’un désordre systémique.
« En thermodynamique : c’est comme essayer de faire refluer spontanément la
chaleur d’un corps chaud vers un corps froid sans dépense d’énergie. »
Est-ce que cette sentence ne montre pas que ChatGPT raconte n’importe quoi !
Est ce que vous ne voyez pas toute l’énergie que l’on dépense pour faire refluer vos commentaires?!
Tout ce gachis, ce temps perdu à essayer d’en perdre moins…
Le temps c’est de l’énergie.
😎
@Garorock
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quation_de_la_chaleur
La petite vidéo vaut mieux qu’un long discours et ne nécessite pas de rentrer dans le formalisme mathématique de l’article.
Il n’y a pas besoin d’apport extérieur d’énergie pour que la chaleur diffuse du chaud au froid !
@Ruiz (« formalisme mathématique long discours »)
Je découvre au vol.
Voici, de façon imagée, comment diffuse la chaleur. Un nombre fini d’individus sont disposés en cercle, chacun à sa température. Au top chacun embrasse ses deux voisin(e)s, ce qui a pour effet de les mettre à la même température. Au top suivant on recommence. Et ainsi de suite. À la fin (souvent au bout d’un temps infini) tous les individus sont à la même température : c’est un processus puissamment régularisant que l’on utilise pour calmer le jeu quand la situation initiale est trop chaotique. L’algo est très simple (à mon niveau) et est utilisé en finance pour faire « fondre » les courbes que donne le marché et faire voir les tendances profondes.
C’est un processus soft, cool. Si on en abuse on aboutit à l’égalité parfaite et il est alors peut-être bon de ré-introduire un peu de chaos pour réveiller tout ça, c’est notre devise qui le suggère : Liberté, Égalité, Fraternité.
Pour obtenir l’équation des matheux il faut passer de la contiguïté à la continuité, c’est-à-dire du discret au continu. Pour moi ça se passe très mal car je vois ça plutôt comme une équation liée au mouvement brownien, mouvement d’apparence chaotique. Einstein a reçu le prix Nobel sur ce sujet.
La surpopulation engendrerait-elle le chaos? Ou seulement l’apparence de chaos parce qu’on ne regarde pas les choses avec les bonnes lunettes ?
(suite)
j’ai oublié de dire que la solution mathématique de l’équation de la chaleur des matheux s’interprète « physiquement » comme suit : si on chauffe ponctuellement une barre initialement à l’équilibre thermique, alors la vitesse de diffusion de la chaleur est infinie.
La chaleur ne se propage pas, elle diffuse.
(encore moi)
Il suit qu’il est pour moi tout-à-fait justifié de se pencher « philosophiquement » sur les principes du calcul infinitésimal. Ce qu’ont fait Paul Jorion (Chap IV de « Comment la vérité… ») et René Guénon (Les principes du calcul infinitésimal).
Pour ce dernier Zéro n’est pas un nombre (chap XV).
Il ne semble pas indispensable en effet que la maitrise des notions d’entropie telles qu’exposées soient au cursus des écoles de commerce, la thermodynamique de la machine à café étant sans doute suffisante, quand aux méthodes d’approche de l’autre sexe vantée par le Donald est-celà qui permet un rapprochement avec une sorte de club méditerranée d’avant guerre ?
@Ruiz
Pour Thom l’univers « baigne » dans un champ de « forces morphogénétiques », champ exprimable dans le même formalisme mathématique que les champs connus de la Physique (gravitationnel et électromagnétique). Et il n’exclut pas que ces champs connus suffisent.
La physique post-galiléenne sécrète ses principes ET postule l’imbécillité de la matière. Principe et postulat, c’est kif-kif. Je me méfie des principes de la thermodynamique.
Thom :
« (.) on pourrait rapporter tous les phénomènes vitaux à la manifestation
d’un être géométrique qu’on appellerait le champ vital (tout comme le
champ gravitationnel ou le champ électromagnétique) ; les êtres vivants
seraient les particules ou les singularités structurellement stables de ce champ ;
les phénomènes de symbiose, de prédation, de parasitisme, de sexualité
seraient autant de formes d’interaction, de couplage entre ces particules…
La nature ultime dudit champ, savoir s’il peut s’expliquer en fonction des
champs connus de la matière inerte, est une question proprement
métaphysique ; seule importe au départ la description géométrique du
champ, et la détermination de ses propriétés formelles, de ses lois
d’évolution ensuite. Depuis Newton, la physique n’a fait aucun progrès
dans la connaissance de la nature ultime du champ de gravitation.
Pourquoi exiger a priori que le biologiste doive être plus heureux que son
collègue physicien ou chimiste et aboutisse à une explication ultime de la
nature des phénomènes vitaux, alors qu’on a renoncé depuis des siècles à
semblable ambition dans l’étude de la nature inerte ? «
@BasicRabbit en autopsy Les principes de la thermodynamique sont à mon sens à manier avec précautions, en particulier d’une part quant à la réalité d’un système isolé et d’autre part l’ubiquité de l’assimilation de l’entropie (opposée de l’information) et du désordre, alors que ce désordre ultime au niveau local (agitation) uniformément réparti constitue un aboutissement stable, uniforme, isotrope et vide d’information et que toutes les structures qui nous importent matérielles ou vivantes (voire IA) constituent des accumulations étendues d’information, d’agitation de masse susceptibles de fournir de l’énergie ou du travail, comme l’on pourrait opposer des insatisfactions individuelles non exploitables et des mouvements révolutionnaires structurés et coordonnés.
Mais ces considérations ne sont pas des principes scientifiques, tout juste des analogies transdomaines, thomiennes en quelque sorte.
@Ruiz
Je ne suis pas physicien, seulement matheux basique.
Je n’ai rien compris à l’approche classique de la notion d’entropie de Carnot-Clausius.
À la Maxwell-Boltzmann, c’est un tout petit peu mieux, sans plus, et je sais pourquoi : c’est pour moi trop formel, trop calculatoire, trop « pythagoricien », pas du tout géométrique.
Récemment des physiciens prigoginiens ont rajouté un « troisième » principe (qui n’est pas celui de Nernst), principe qui concerne l’entropie. J’ai beaucoup aimé ce que François Roddier* en dit, mais celui-ci pointe un gros problème, celui de l’évacuation de cette entropie (pour dégager des îlots de néguentropie, d’auto-organisation). Dans l’une de ses vidéos il suggère que cette évacuation se fait au-delà de l’horizon cosmologique. J’appelle ça cacher la merde au chat sous le tapis…
(*) Il a fait près de 150 billets . Le 120 est pour moi un survol que j’aime bien. Noter ses audacieuses analogies (vers la fin), analogies pour moi très thomiennes : http://francois-roddier.fr/Mines-2018.pdf
(complément)
Je ne comprends pas la notion d’entropie à la Carnot-Clausius parce que je ne comprends pas la transformation de Legendre (c’est la géométrie différentielle cachée dedans que je ne comprends pas)
Je comprends beaucoup mieux la transformée de Fourier… jusqu’au point que voici :
Il est bien connu que la transformée de la « fonction » de Dirac est la fonction (classique) constamment égale à 1, et il est bien connu que cette « fonction » -infinie en 0, nulle en tous les autres points et d’intégrale 1- se comprend comme la limite de courbes en cloche de Gauss toutes d’intégrale 1, dont le sommet tend vers l’infini.
Que se passe-t-il si on inverse la chose, c’est-à-dire si on appelle « fonction » de Carid la limite de courbes en cloche de Gauss d’intégrale 1 dont le sommet tend vers 0. Cette « fonction » évidemment vers 0 (démonstration immédiate). Mais en même temps cette fonction ne peut être nulle puisque l’intégrale sous la courbe vaut 1. Y a quelle chose qui m’échappe.
La fonction de Dirac est clairement une fonction « phallique », masculine. La « fonction » de Carid
est-elle une fonction féminine ? Si la démonstration immédiate est correcte alors : à mettre en regard avec le célèbre « La femme n’existe pas de Lacan » ?
Trump est peut-être tout bonnement le simple acteur de ce que devient le capitalisme après son apogée ?!
Le monde biologique sait que tout à une fin. La chute du capitalisme n’avait besoin que d’un catalyseur, elle l’a trouvé.
Les « Sept Magnifiques », le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, évoluent tous dans le rouge, à l’image d’Alphabet (-3,23%), Amazon (-3,66%), Meta (-4,03%), Apple (-3,46%) ou Microsoft (-2,63%).
Le constructeur de voiture électrique Tesla, dont les résultats trimestriels sont attendus mardi, dévisse de 6,80% lundi, les investisseurs anticipant des performances en deçà des attentes.
Autre capitalisation géante, Nvidia recule aussi fortement, de 5,44%.
Trump est en passe de tuer le capitalisme et JD Vance a tué le pape. Les temps sont durs pour les religions de tout poil.
“L’offensive de Trump contre le capitalisme se poursuit !”
Hé bien finalement, ce que Donald Trump fait au capitalisme, c’est ce que Paul Jorion n’a pas réussi à faire car ce n’est pas en écrivant des livres qu’on change le monde mais en agissant sur les choses.
Pour moi ça aurait pu être le titre de « Stabilité Structurelle et Morphogénèse », d’autant plus qu’à sa sortie Thom a été présenté comme un nouveau Newton par la grande presse.
Andrew : « Ce n’est pas en écrivant des livres qu’on change le monde mais en agissant sur les choses. »
Ce qui a valu pour Newton ne semble pas valoir pour Thom. (Je ne sais pas combien de temps il a fallu au bouquin de Newton pour que la communauté philosophique de l’époque reconnaisse qu’il s’agissait d’une révolution scientifique).
Une récente publication de Jancovici dans LinkedIn mentionne l’article d’Olivier Berruyer sur ce sujet : https://elucid.media/economie/trump-imbecile-ou-virtuose-de-la-negociation-brutale?mc_ts=crises
L’idée centrale de l’article de Jancovici est que « organisée ou pas » – soit Trump agit comme un idiot (Jorion et d’autres), soit avec une stratégie (Berruyer et d’autres) – l’offensive américaine sur tous les fondamentaux qui étaient jugés intangibles a pour effet de déstabiliser tous les marchés et visent à conforter la domination US.
Mon avis : Trump n’est pas seul. L’aspect médiatique de ses décisions aussitôt contredites est clairement son domaine de prédilection et le reflet de son caractère brutal et narcissique. On parle de son imprévisibilité comme d’une stratégie ? Bingo ! Comme une absence de stratégie mais qui vise à changer la donne ? Bingo ! En attendant, rien ne se passe comme prévu et il est bigrement compliqué d’avoir de la visibilité dans tout ce fatras, ce que détestent les marchés et les zinzins (investisseurs).
Conséquence : les marchés pataugent plus ou moins au profit des USA organisateurs de ce chaos. Il est urgent de se concentrer sur ce qui nous rend européens moins dépendant des US, allant dans le sens de « Make America Farwest Again », ce qui contrecarre les projets de retour à la domination sans conteste de l’Empire.
Pour cela, d’une dépendance l’autre, l’Europe a besoin de fabriquer, transformer, produire, attirer.
70 ans de domination US via la protection de l’OTAN + 30 ans de désindustrialisation orchestrée par un capitalisme débridé visant à délocaliser les moyens de production pour les rendre les moins chers ne se résolvent pas d’un claquement de doigts ou d’un « il suffit de traverser la rue ».
N’empêche que cette perspective est séduisante. Avec ou dans les bras des chinois ?
« Trump affirme que les droits de douane sur la Chine diminueront « considérablement, mais pas à zéro »
Le président américain affirme que les droits de douane sur les marchandises importées seront réduits de 145 %, mais insiste sur le fait que « nous nous en sortons bien avec la Chine »
Caramba, quelle surprise !
Encore un délit d’initié.
Il en restera sur les bagnoles électriques et quelques autres bidules : Formose c’est pas gratuit !
La fin des 100 jours approche. Le spectacle est bientôt fini. Il aura ouvert des portes, des opportunités, fait passer des messages, des souris pour des montagnes, du bonneteau pour des biscottos.
Tout va bientôt redevenir presque normal.
Détendez-vous, concentrez-vous sur ma voix, quand vous allez vous réveillez vous serez de nouveau dans le monde d’avant !
😎
« Détendez-vous, concentrez-vous sur ma voix, quand vous allez vous réveillez vous serez de nouveau dans le monde d’avant ! »
L’hypnocratie ?
https://www.philomag.com/articles/lere-de-lhypnocratie-bat-son-plein-lisez-les-premieres-pages-du-livre-evenement
Extrait:
» « L’Hypnocratie est le premier régime qui agit directement sur la conscience.
Elle ne contrôle pas les corps. Elle ne réprime pas les pensées.
Elle induit plutôt un état de transe permanent.
Un sommeil lucide. Une transe fonctionnelle.
L’éveil a été remplacé par le rêve guidé.
La réalité par la suggestion continue.
L’attention est modulée comme une vague.
Les états émotionnels sont induits et manipulés.
La suggestion se répète inlassablement et la réalité se dissout dans de multiples rêves guidés.
L’esprit critique est doucement endormi et la perception est remodelée, couche par couche.
Pendant ce temps, les écrans ne cessent de briller dans la nuit de la raison.
L’information coule comme une rivière hypnotique tandis que le choc et la torpeur alternent dans un rythme étudié.
L’expérience se fragmente et se multiplie en mille miroirs.
La répétition bat comme un tambour souterrain.
Les sens sont submergés par des stimuli constants.
La dopamine circule dans le système.
L’incrédulité se dissout comme la brume matinale.
Le temps se contorsionne.
La mémoire devient un pâle écho.
L’obéissance coule, invisible.
La réalité s’est brisée en mille réalités. »
Je découvre. (Merci @Hubert) Le texte a été écrit à plusieurs mains, ce qui est une façon de parler puisqu’une I.A a été sollicitée. L’entité s’appelle Jianwei Xun.
Le début (ci-dessus) ressemble un peu à du « Sydney ».
La suite est pas mal…
Extrait:
« L’ère de l’Hypnocratie bat son plein.
Dans ce scénario évoluent des figures emblématiques, créateurs et symboles de cette époque du monde : Donald Trump et Elon Musk. Ce ne sont pas simplement des individus puissants, ce sont les prêtres de ce nouveau paradigme, des forces opposées mais complémentaires dans la bataille pour la réalité. D’un côté, Trump épuise le langage : ses mots, répétés à l’infini, deviennent des signifiants vides, dépourvus de sens mais chargés d’un pouvoir hypnotique. De l’autre, Musk inonde notre imagination de promesses utopiques destinées à ne jamais se matérialiser, entraînant les esprits dans une perpétuelle transe d’anticipation obsessionnelle. Ensemble, ils modulent les désirs, réécrivent les attentes et colonisent l’inconscient.
Tous deux ont perfectionné l’art de créer des crises pour ensuite se présenter comme la solution. Trump évoque des invasions imaginaires pour se présenter comme un protecteur. Musk prédit des apocalypses causées par l’intelligence artificielle (IA) pour ensuite se présenter comme le gardien de l’humanité. C’est la technique hypnotique de la création et de la résolution de problèmes imaginaires.
Leur emprise sur la conscience collective est si profonde que les contradictions les plus évidentes non seulement n’entament pas leur pouvoir, mais le renforcent. Trump peut être simultanément la victime d’un système corrompu et l’homme le plus puissant du monde. Musk peut critiquer le transhumanisme tout en implantant des puces dans les cerveaux, accuser les milliardaires tout en accumulant une fortune astronomique.
L’élément le plus troublant repose dans leur capacité à transformer toute critique en confirmation, tout démasquage en preuve d’authenticité. C’est le signe d’une hypnose parfaite : le sujet hypnotisé interprète chaque tentative de réveil comme une raison de s’immerger plus profondément dans la transe.
Leur influence s’étend bien au-delà des adeptes directs. Même les critiques restent piégés dans le champ hypnotique, contraint de réagir, de répondre, d’exister par rapport à cette réalité alternative. L’opposition elle-même devient une partie de la transe.
Le véritable danger de l’Hypnocratie se révèle précisément ici : elle n’a pas besoin de convaincre tout le monde ; il lui suffit de maintenir une certaine masse critique en état de transe pour modifier tout le champ de la réalité sociale. Trump et Musk ont perfectionné cet art pour devenir les plus grands hypnotiseurs de notre temps. »
Des hypnokakistocratiseurs plutôt robustes?
😊
« Elon Musk va se retirer du rôle de Doge à partir de mai en raison d’une baisse de 71 % des bénéfices de Tesla »
Caramba ! Le sain(t) triptyque a fonctionné !
Champomi pour tout le monde!
😎😆
Entendu ce matin à la radio, ce qui doit être un proverbe chinois, prononcé sinon par Xi, par un officiel chinois de haut niveau :
« celui qui accroche une médaille au cou d’un tigre, c’est aussi à lui de lui enlever »
findutravail.net
@Garorock
Politiquement je me verrais bien néoco* (mais pas néocon). Je verrais bien l’acte de naissance de ce parti le 14 Juillet 2026, où les sympathisants organiseraient leur fête à eux (un méga sit-in-pique-nique), en tournant ostensiblement le dos à la fête officielle.
J’ai esquissé qqchose à ce sujet il n’y a pas longtemps sur ce blog :
Un sit-in champêtre (écologie oblige) qui encercle Paris ? Il me semble avoir écrit un truc là-dessus ici, mais je ne le retrouve plus.
(*) Dernières lignes de « Vivre et penser comme des porcs :
« Et si le cyber-bétail* redevenait un peuple, avec ses chants et ses gros appétits, une humanité-pulpe d’où s’enrouleraient toutes les chairs? Ce serait peut-être une définition moderne du communisme: « À chacun selon sa singularité. » De toute manière il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietzsche n’ont pas vaincu. »
(**) accro à sa quincaillerie électrique
(suite)
Dans un autre commentaire vous m’avez conseillé de danser avec PJ et GmM. Avec PJ c’est non, je ne dans pas ave un gen du même sexe. Pas de pb pour quelqu’un du sexe opposé au mien. Pas de pb donc pour GmM qui ne cesse de clamer sa féminité. Pas de pb non plus pour vous dans ce cas (je dis ça parce que PJ a dit un jour que beaucoup de femmes utilisaient un pseudo « masculin ».
Quand au genre, pas de pb, je suis « arc-en-ciel » de ce point de vue.
J’ai écrit qqpart ici qu’en politique (= en sociologie) mes gourous étaient Goscinny et Rabelais. Pour moi le genre, ça n’est rien d’autre que le totem. Et mon totem est, vous l’avez deviné, le lapin.
Une idée pour la teuf du 14 : afficher symboliquement sur son Cour son sexe et son totem ?
cœur
@Basic Rabbit
Tout en m’obstinant à rappeler l’existence des femmes dans « la société humaine » (par l’emploi d’une écriture inclusive minimale), et donc la légitimité de droits égaux pour tou-te-s de toutes sortes, j’ai aussi affirmé à plusieurs reprises ma conviction de la présence (en parts relatives) du « féminin » comme du « masculin » en chacun-e de nous.
Je ne comprend pas pourquoi vous ne voudriez pas danser avec un homme… Craindriez-vous de découvrir les émotions que sa proximité pourrait vous inspirer?
Ou peut-être ne voulez-vous pas avouer que, comme moi, vous êtes trop « décati » que pour être encore capable de tenir sur vos jambes pour danser?
Ou que pour risquer d’éprouver des émotions, enfermé dans la rigidité de votre pensée, déjà insensible au moindre changement de point de vue?
Attention: le patriarcat est profondément enraciné dans les diverses « morales » de la plupart des sociétés humaines, et un signe de la volonté de domination « sauvage », primitive, qui mine les possibilités d’entente cordiale entre les peuples des hommes et des femmes du monde entier.
(quant et non quand, je ne me relis qu’après…)
Je vois la ceinture champêtre passer par Le tartre Gaudrand, résidence d’Uderzo, qui sera le « centre » du cercle. Je trouve ça symboliquement puissant (retournement = révolution), surtout quand on connaît la devise du patelin ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tartre-Gaudran ), et quand on sait que c’est la plus petite commune du 92.
(*) C’est ce que Jean-Pierre Petit pour retourner une sphère. Il a bluffé Lacan quand il lui a montré ça, modèles en carton à l’appui.
(suite)
Ça fait un cercle de rayon 50 km. Faudra du monde !
(suite « Retournement du cercle »)
Je n’ai pas d’élastique (de cuisine ou de coiffeuse) à section carrée à portée de main mais je sais qu’on peut le retourner en posant l’index sur un de ses points et en le roulant doucement. On voit l’élastique décoller de la table en se tortillant (nécessité de 3D pour ce retournement), pour finir par se retourner (j’ai souvent joué avec les élastiques).
Un élastique en train de gastruler ? Dans ses rencontres avec Lacan, JPP retourne la sphère par invagination*. Un rapport avec la « vraie » gastrulation** ?
J’aime bien ces idées de centre périphérique et de centre central pour un cercle, et l’idée d’associer retournement d’un cercle et gastrulation.
Thom : « Si l’on croit qu’individualité et stabilité sont nécessairement liées, cela
n’implique-t-il pas qu’une qualité, comme en Théorie des Catastrophes
Élémentaires, soit définie par le bassin d’un minimum de potentiel : il y
aura alors attraction d’un soi par soi…, un soi périphérique par un soi
central. »
Je sens que je vais ruminer ça lors de mon auto-psychanalyse.
(suite) (« symbolisme »)
Dans Astérix c’est l’empire romain global qui encercle un village local.
Dans la manif du 14 telle que je l’imagine c’est l’inverse : ce sont les villages locaux qui encercle le centre de ce qui reste de l’empire français : sa capitale.
J’aime bien cette idée d’inversion.
Mais on voit le problème qui se pose : comment assurer la cohésion de ces atomes sociaux « libres », c’est-à-dire les moins indépendants possible les uns des autres ?
Pour Thom c’est un problème théorique redoutable :
« En ce qui me concerne, je préfère croire à un réel – non globalement
accessible parce que de structure stratifiée – dont l’herméneutique de la théorie des catastrophes
permettrait de dévoiler progressivement les « fibres » et les « strates ». Mais
tout progrès dans la détermination d’une telle ontologie stratifiée en
« couches » d’être* exigera : i) L’emploi de mathématiques pures spécifiques
– parfois bien difficiles – dans les théories jusqu’ici purement conceptuelles
des sciences de la signification ; ii) La reprise d’une réflexion philosophique
sur la nature de l’être que les divers positivismes et pragmatismes ont
depuis bien longtemps occultée. »
(*) Ici : villages, communes, cantons, départements, régions, nations, communautés de nations, monde global.
@BasicRabbit en autopsy La capitale Paris se vide au centre de sa moelle, les ministères quittent le centre, les finances du Louvre à Bercy, la défense de Solférino à Balard, le Palais de justice de l’ile de la cité au Périphérique nord ouest, les Grands Magasins (pour tous) disparaissent (Samaritaine ) ou se spécialisent dans le Luxe international (Le Bon Marché !), dans un premier temps les activités commerciales se redéveloppent en banlieue proche (La Défense ..) ou plus éloignée accesible seulement en voiture, avant plus récemment de revenir sous forme de petites supérettes intra-urbaine de proximité (Lidl, Aldi, Leclerc).
De même les sièges sociaux et les bureaux sont tentés de quitter le centre ville, où tout est fait pour en pénaliser l’accès massif en voiture.
La tarification des transports collectifs est modifiée avec un tarif plat en distance et renchéri pour le métro intra muros afin de faciliter l’étalement urbain.
Les ateliers disparaissent ainsi que les artisans de proximité.
Pour les activités industrielles le rayon est encore plus grand du quai Citroën et Billancourt ou du Sentier vers l’Empire du Milieu, le Vietnam et Madagascar.
En même temps l’occupation de l’espace au centre est consacrée aux activités culturelles, musées spectacles et d’hébergement hotel de grand luxe financés par des fonds souverains étrangers, et plus modestement investisseurs privés dans des AirBnb pour des touristes venus de loin, servis dans la restauration par de la main d’oeuvre immigrée.
Le retournement centré intérieur extérieur est en cours.
@Garorock
Pour moi le villagisme (communisme local) rural c’est : « La terre appartient au village » (et les villageois(es) sont « attachés » à cette terre*). Elle ne peut pas être aliénée par aucun des villageois (capitalisme villageois interdit).
Je vis dans un petit village rural et je sais l’importance que les paysans attachent à leur terre. Et je sais aussi que beaucoup d’entre eux votent « capitalo » (c-à-d de l’extrême droite à la gauche non communiste).
Si la manif du 14 a un espoir de réussir alors il faut, selon moi, nécessairement que les agriculteurs en soient au cœur. Il faut donc nécessairement réalisent temporairement une sorte d’union sacrée. À la campagne on dit souvent : « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses. » Sceller un pacte provisoire et compter les bouses le soir du 14 ?
Et compter les bouses signifiant : promulguer une loi autorisant le villagisme, qui permettra à chacun de choisir son camp.
(*) Pour moi c’est ça un français « de souche ». C’est pas ça : https://www.fdesouche.com/
(« bouses »)
Je suis allé un peu vite. Précisément :
Et compter les bouses signifiant compter les bulletins sur une proposition de loi autorisant (pour moi pas imposant) le villagisme, dans le cadre de nos institutions.
La terre appartient momentanément (droit d’usage) à ceux qui la cultivent.
Des éco-villages ( et villes)* en réseaux partout sur la planète, cela n’a rien à voir avec du villagisme.
Nomadisme et métissage: les deux mamelles de l’humanité!
Demandez à darwin, à Lavoisier et à l’ornithorynque ce qu’ils en pensent…
C’est moisi votre idée de » 14 juillet avec assurancetourix aux platines ».
C’est comme « Godot est mort ».
Cela n’attirera jamais les foules.
* villages d’Astérix de 1950 avec la wi-fi.
* commerces au centre, ateliers dans les faubourgs et puis les champs…
La wi-fi, des panneaux solaires et deux R2D3.
Tout cela à moins de 50 kms d’un centre hospitalier.
Etc… ( c’est en open-source)
Pour le familistère de Jésus-Guevarra (Jésus pour le message/ le Che pour le voyage) émanation de l’éco- village, lieu d’accueil et de reconstruction -robustesse existentielle – libre d’accès sans condition et ouvert sur le monde, je vous expliquerais quand vous aurez lu tous les livres….
Un théorème de Jésus-Guevarra, au hasard:
» On ne rend pas le monde désirable avec des équations. »
😊😎
Garorock
04 novembre 2023 21h06
Cela fait lurette que le bonobo supérieur se balade sur cette planète.
Y’en a qui on décidé de se poser un moment et de dire: » ici, c’est chez nous! »
Et les autres on continué de se balader en disant: « chez nous, c’est partout! »
Et on a toujours pas trouvé la solution pour que « chez nous » se soit « partout ».
Et réciproquement.
Garorock
01 décembre 2023 22h50
Le robot conversationnel c’est juste bon pour les profs de yoga.
Aucun intérêt!
L’avenir c’est une espèce de R2D3 (donc mobile) avec une I.A.
Pas chacun son robot ou chacun sa voiture électrique!
Non. Y’en aura pas pour tout le monde. Et ils seront autonomes les robots, donc libre de choisir avec qui ils veulent vivre. Alors tu pourras parfois, le soir, en rencontrer un dans un bar et faire la causette avec lui. Et pourquoi pas en faire ton pote. Mais tu ne seras pas le seul à choisir.
Et c’est cela des potes. Deux personnes qui se sont choisies…
Faudrait savoir. Vous voulez de l’humanité dans un robot ou juste des robots humanoîdes?
Garorock
19 décembre 2023 7h38
Le 21 ème siècle sera sectaire.
La preuve, on nous vend de la spiritualité à tous les coins de rue.
Laquelle de spiritualité? Y’en aura toujours pour dire que la leur est meilleure ou plus vraie que celle des autres.
Que celle-ci n’est pas cacher, que celle là n’est pas hallal!
Le culte de la marchandise est le premier évangile de la religion capitaliste.
Le nationalisme est son messie de secours!
Garorock
19 décembre 2023 10h13
Le bébé robot sera le dernier stade de l’évolution du bonobo supérieur.
Moins fragile, moins patraque, plus résilient.
Darwin n’y avait pas pensé.
Vous nous collez de l’oncle Thom (celui qui ne colle jamais!), je vous colle du Rock&Roll, celui qui dégourdit les jambes après les slows bruxellois…
😊😎
Oui je sais, j’ai niqué le fil…
Quand on commence à se citer soi-même, c’est qu’on a fait un peu le tour ! 😜
BasicRabbit discute avec BasicRabbit, Garorock discute avec Garorock…
Le blog prend une drôle de tournure !😜
Pascal 14h02
« Le blog prend une drôle de tournure »
Disons qu’il tourne en rond, rien à voir avec celui d’antan, c’est une évidence.
J’ai commencé à visiter ici lors de la crise 2008, puis continué en 2011 avec Fukushima et le regretté François Leclerc, et là c’est l’IA.
L’IA, le contraire du vivant, pas mon truc.
Vous connaissez mon opinion sur la révolution de l’IA : les laissés pour compte qui l’appelleront « tourner en rond » et les autres, qui sauront saisir son opportunité et pour qui l’horizon, ce seront les étoiles …
C’est le printemps, dehors le vivant s’en donne à cœur joie et ravit nos sens.
Demain, balade dominicale sur les pelouses à orchidées du Chemin des Dames.
https://www.zoom-nature.fr/wp-content/uploads/2019/12/apif-flgp.jpg
Quand on pense qu’il y a 100 il n’y avait plus là qu’un paysage lunaire grêlés de trous d’obus.
https://www.patrimoine-naturel-hauts-de-france.fr/sites/default/files/2020-12/dossier-milieu-pelouses-calcicoles-hdf.pdf
@Vincent Rey Mais l’ex-président Sarkozy est il un tigre ?
Dans le domaine de la gestion du capitalisme, D.Trump va-t-il jouer un rôle semblable à celui qu’ont joués les responsables de la centrale nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986) en voulant mener, coûte que coûte, un essai tenant à l’arrêt du refroidissement du réacteur numéro 4 ; on sait ce que cela a coûté en vies humaines pour les intervenants directs, et au cours du temps pour les populations européennes exposées aux retombées de poussières radioactives provoquant de nombreux cancers.
Les conséquences potentielles du rôle de D.Trump peuvent-elles être évaluées ?
@Tout me hérisse Ou plutôt Trump va-t-il jouer le rôle d’un Gorbatchev appelé à faire des transformations pour sauver le régime ?
@Ruiz
Effectivement, sa démarche est celle de relancer le capitalisme, mais au seul profit des USA.
Après le Prix Charlemagne, le Prix Goldman, voilà l’impérieux Donald à la recherche du Prix Karl Marx … tout ça en trente jours …
https://hervey-noel.com/2025-post-it-tout-le-monde-en-convient/
https://hervey-noel.com/taxes-trump-en-route-vers-le-prix-goldman/
Je n’arrive plus à suivre
Trump pense déjà aux élections de mi-mandat et la situation des marchés financiers le préoccupe certainement. S’il veut avoir un marché boursier en pleine forme pour la fin de l’année prochaine, il faut qu’il baisse cette année-ci. Les marchés étaient très hauts, il est normal qu’ils baissent de temps à autre. Donc, baisse cette année et hausse l’an prochain. En plus, c’est la première année de son mandat, il peut donc faire ce qu’il veut dans à peu près tous les domaines. C’est ce qu’on peut constater en matière de politique intérieure, étrangère et commerciale. Il sera plus raisonnable et conciliant l’an prochain.
On pourrait le distraire en lui suggérant de postuler pour être nommé pape à la place du pape ?
ChatGPT Plus
Génial, alors allons-y pour un petit plongeon dans une réalité parallèle… 😄
🔱 Pontificatus Trumpianus I – Le Règne du Pape Donald Iᵉʳ
⚪ Nom de règne : Donaldus Primus, Summus Pontifex Maximus
Première surprise : il refuse les noms traditionnels comme Jean-Paul ou Benoît. Il opte pour « Donald Iᵉʳ », bien sûr en lettres dorées sur tous les documents officiels.
📜 Sa première déclaration ex cathedra :
“We’re gonna make the Church great again. The greatest Church. People are saying it.”
💼 Ses réformes “radicales” :
Les audiences papales diffusées en direct sur une plateforme appelée “Vatican+”, avec abonnement premium.
Le costume pontifical devient doré et moulant, avec des épaulettes rappelant les shows de Las Vegas.
Le mur du Vatican est rehaussé (“Pour plus de sécurité spirituelle.”).
Les tweets papaux font leur retour, avec des messages comme :
“St. Peter was a great guy. But honestly, I’m probably more popular than he ever was. #Blessed”
🎨 L’art religieux version Trump :
Il fait repeindre la Chapelle Sixtine avec une fresque où il est entouré des apôtres… tous avec des casquettes “Make Heaven Great Again”.
L’Enfer est désormais peuplé de “Fake Saints”.
🕊️ Ses prises de position théologiques :
Il revendique une “Vérité Alternative” dans les Évangiles : “On dit que Jésus a multiplié les pains, mais est-ce qu’on a vraiment vu les chiffres ?”
Il instaure un nouveau sacrement : “La Confirmation par le Deal”.
🌍 Sur la scène internationale :
Il appelle une croisade diplomatique : “The Crusade 2.0, with better branding.”
L’ONU, choquée, publie un communiqué titré :
“Nous pensions avoir tout vu.”
⚰️ Et après lui ?
Un conclave secret désigne… Elon Musk, qui fusionne le Vatican avec X (ex-Twitter), et lance le premier satellite de bénédiction automatique depuis l’orbite.
» Le costume pontifical devient doré et moulant, avec des épaulettes rappelant les shows de Las Vegas. »
Bien sûr! Le donald aurait voulu être Elvis!
C’est un artiste raté.
C’est pour cela qu’il fait chier le monde…
Son père l’a envoyé à l’école militaire alors qu’il aurait voulu faire « The voice »!
Il fait son show à la maison blanche puis il prend son avion pour rejoindre son Graceland de Mar a lago et retrouver sa Priscilla et ses balles… de golf.
La banane et le déhanchement!
Pour le bronzage c’est pas top mais il veut être le King !
Il a même la mafia autour de lui.
Reste a savoir qui est son colonel Parker, celui du train de 10h55.
Et si Musk partage sa kétamine avec lui…
😎
Navires vides, promesses vides : les tarifs douaniers de Trump sont sur le point de décimer le transport maritime américain
Les droits de douane de 145 % de Trump ont déclenché un flot d’importations, mais pas une augmentation des exportations américaines.
Les ports de la côte ouest renvoient maintenant les navires vides.
Ce déséquilibre n’est pas seulement économique, il est personnel.
Les emplois, les salaires et les flux commerciaux sont tous menacés.
Les navires sont toujours en mouvement. Mais ils sont moins nombreux à revenir.
Synthèse de l’article et conclusion par GPT4
### Synthèse détaillée de l’article
L’article « Navires vides, promesses vides :
les tarifs douaniers de Trump sont sur le point de décimer le transport maritime américain » analyse les effets des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump sur le commerce entre les États-Unis et la Chine.
Ces mesures ont eu un impact significatif sur les ports américains, provoquant une hausse temporaire des importations sans pour autant stimuler les exportations.
#### **Points clés**
**1. Effet immédiat des droits de douane de 145 %**
– Avant l’entrée en vigueur des tarifs, les entreprises américaines ont précipité leurs importations depuis l’Asie pour éviter les coûts supplémentaires.
– Les ports de la côte ouest ont enregistré des hausses spectaculaires des importations entre février et mars 2025 :
+19,3 % à Los Angeles, +25,8 % à Long Beach, +14,8 % à Oakland, et +11,2 % à Seattle/Tacoma.
– Cette ruée vers les importations a entraîné une augmentation soudaine des prix du transport maritime.
**2. Un commerce déséquilibré : les exportations en chute libre**
– Contrairement aux importations, les exportations américaines ont fortement chuté : -15,02 % à Los Angeles, -1 % à Long Beach, -4,2 % à Oakland et -8,1 % à Seattle/Tacoma.
– Les exportateurs américains doivent faire face aux tarifs de rétorsion de la Chine (125 % sur tous les produits américains) et à la réduction du nombre de navires disponibles pour transporter leurs marchandises.
– De nombreux conteneurs quittent désormais les ports américains complètement vides, illustrant le déséquilibre du commerce transpacifique.
**3. Un ralentissement du transport maritime mondial**
– La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine entraîne une diminution des volumes d’échanges bilatéraux.
– Les exportations chinoises vers les États-Unis ont baissé de 8,7 % en avril 2025, tandis que les importations américaines depuis la Chine ont chuté de 9,5 %.
– Plus de 80 traversées annulées ont été observées en Chine en raison de la baisse de la demande, réduisant le nombre de navires disponibles pour les exportations américaines.
**4. Des conséquences économiques et sociales graves**
– La politique douanière de Trump fragilise les travailleurs américains, notamment dans les secteurs portuaires, du transport routier et de l’entreposage.
– L’augmentation des importations crée une activité artificielle temporaire, mais une fois les stocks constitués, le ralentissement et les pertes d’emploi commencent.
– Des frais supplémentaires sur les navires construits en Chine (50 $ par tonne nette en 2025, 140 $ en 2028) pourraient aggraver la situation des importateurs.
**5. Un impact généralisé sur l’économie américaine**
– Les économistes estiment que ces tarifs réduiront le revenu moyen après impôts de 1,2 %, soit une perte de 1 243 $ par ménage américain en 2025.
– Le ralentissement du commerce affecte directement les emplois :
l’effondrement du commerce en 2020 avait entraîné la perte de 80 000 emplois dans le secteur du transport routier et 47 000 emplois dans l’entreposage.
– Contrairement aux attentes, ces politiques douanières ne favorisent ni l’industrie américaine ni la réduction du déficit commercial.
### **Conclusion**
La mise en place des droits de douane par l’administration Trump, censée protéger les travailleurs et rééquilibrer le commerce, a produit l’effet inverse.
Si les importations ont connu une hausse spectaculaire dans un premier temps, l’absence de croissance des exportations a provoqué un grave déséquilibre commercial. Les ports américains se retrouvent avec des navires qui arrivent pleins et repartent vides, ce qui entraîne une réduction des emplois liés à l’expédition et au transport de marchandises.
Le commerce mondial ne fonctionne pas de manière unilatérale :
pour prospérer, il faut des échanges équilibrés entre importations et exportations. En absence d’un plan pour soutenir les travailleurs et industries dépendants du commerce, ces droits de douane risquent de fragiliser davantage l’économie américaine plutôt que de la renforcer.
L’article souligne que cette politique commerciale repose davantage sur une démonstration politique que sur une véritable stratégie économique.
À terme, les coûts de cette guerre commerciale pourraient être supportés par les travailleurs et les consommateurs, plutôt que par les entreprises ciblées.
**********
Voici le site :
https://www.marinetraffic.com/en/ais/home/centerx:-122.3/centery:37.8/zoom:10
qui permet de visualiser le transport maritime en temps réel
@ilicitano Celà montre que le transport maritime en l’occurence a un effet économique amplificateur des mesures de Trump, puisque des navires vides au départ devrait faire baisser les tarifs de fret à l’exportation depuis les États-Unis et participer à leur subvention ! tout ceci étant cependant transitoire comme la surimportation.
A terme un équilibre peut se trouver comme le remplissage des avions en retour de ventes d’armes et d »équipement au Kenya par des cultures de fleurs, le transport des uns finançant celui des autres, à moins que maintenant ce ne soit le contraire.
Maintenant que Trump a réussi à se mettre tous les pays du monde à dos, il va enfin pouvoir commencer à se mettre tous les américains à dos !
https://www.huffingtonpost.fr/international/article/l-administration-trump-va-se-servir-directement-sur-les-salaires-de-ces-millions-d-americains-endettes_249094.html
Les élections de mi-mandat sont bien engagées !🙄
Un regard intéressant sur les actes et décisions de Trump depuis son élection et surtout son but ultime : un état fasciste piloté par les géants de la tech.
Ça fait froid dans le dos :
https://lundi.am/Monstruosite-constitutionnelle-et-escroquerie-monarchiste
Les lecteurs anciens de mon blog savent déjà tout cela, les lecteurs plus récents y trouveront un bon récapitulatif.
@proxy
Une version synthétique proposée sur France Culture de l’influence des « Lumières sombres » dans le projet trumpien.
https://www.youtube.com/watch?v=krFQdLCx3kA
Question à GPT
Quel est l’influence de la pensée de Curtis Yarvin dans la politique de l’administration trump ?
Excellente question, car la relation entre **Curtis Yarvin (Mencius Moldbug)** et l’**ère Trump** est à la fois **indirecte, diffuse, mais indéniable**. Disons que Yarvin n’a pas eu d’influence *officielle* dans l’administration Trump, mais ses idées ont circulé dans les **milieux intellectuels et politiques qui l’entouraient**, en particulier chez certains penseurs et conseillers influents.
## 🧭 Influence de Yarvin sur la politique de l’ère Trump
### 🧬 1. **Influence intellectuelle indirecte (mais réelle)**
Curtis Yarvin n’a jamais été conseiller à la Maison Blanche, ni même directement impliqué dans une quelconque fonction gouvernementale. Toutefois, **plusieurs idées du néo-réactionnarisme ont résonné dans l’entourage trumpiste**, surtout dans ses premières années.
### 👤 2. **Steve Bannon : point de contact idéologique**
– **Steve Bannon**, ex-stratège en chef de Trump, partage certaines vues proches de Yarvin :
– Hostilité à la bureaucratie fédérale.
– Volonté de **“démanteler l’État administratif”** (deep state).
– Référence fréquente à des cycles historiques de crise et de refondation (**inspirés de penseurs comme Burnham ou Spengler**, aussi lus par Yarvin).
– Même s’il n’a jamais cité Yarvin directement, Bannon a fréquenté des cercles où **ses idées circulaient**, comme certains think tanks ** »alt-right »** ou **nationalistes-populistes**.
### 💻 3. **Milieux tech libertariens et « accélérationnistes »**
– Yarvin vient du monde tech (créateur du langage Urbit), et ses idées ont séduit **certains jeunes ingénieurs, libertariens, ou figures influentes de la Silicon Valley**, comme **Peter Thiel**.
– Thiel, très proche de Trump, partage l’idée que la démocratie est en crise et qu’un pouvoir plus “souverain” ou « CEO-style » serait plus efficace.
– **Peter Thiel a soutenu Trump en 2016**, et certains voient dans son pragmatisme technocratique un écho du formalisme de Yarvin.
### 🏛️ 4. **L’esthétique de rupture & le mépris de la “Cathédrale”**
– Trump n’a pas lu Yarvin, mais **l’attitude anti-establishment, anti-médias, anti-universitaire** de son administration colle bien avec le concept de **la “Cathédrale”**.
– Le fait que Trump gouverne « en dehors des codes », avec un style autoritaire et imprévisible, **ressemble à ce que Yarvin appelle un « reset » non programmé**.
– Certains jeunes intellectuels trumpistes (comme ceux du **Claremont Institute**) ont aussi discuté Yarvin ou au moins été exposés à ses idées.
### 🧨 5. **Pas une influence doctrinaire, mais une influence d’ambiance**
– Yarvin ne propose pas un programme électoral : il propose un **changement de paradigme**.
– Trump n’a pas appliqué un “programme yarvinien”, mais il a **ouvert la voie à un climat politique** dans lequel des idées comme celles de Yarvin peuvent être prises au sérieux.
Est-ce que les décisions politiques de Trump depuis son investiture pourraient se lire avec la grille de lecture de Curtis Yarvin ?
Oui — **la grille de lecture de Curtis Yarvin** permet de **mieux comprendre certaines dynamiques du trumpisme**, surtout dans ses dimensions **anti-institutionnelles, centralisatrices** et **anti-“système”**. Même si Trump ne suit pas un programme yarvinien au sens strict, plusieurs **décisions, intuitions et stratégies** de son administration peuvent se lire comme des **manifestations partielles** de la pensée de Yarvin.
## 📖 Lecture “yarvinienne” de l’ère Trump : quelques axes d’analyse
### 🏛️ 1. **Attaque frontale contre “la Cathédrale”**
**Yarvinienne par excellence**.
– Trump n’a cessé de s’attaquer :
– aux **médias dominants** (qu’il appelait “enemy of the people”),
– à **l’université**, vue comme foyer de “wokeism”,
– à **la bureaucratie** (deep state), qu’il accuse d’entraver sa politique.
➡️ **La Cathédrale** chez Yarvin = ce triptyque idéologique (université, médias, administration) qui impose une morale progressiste et agit comme une religion séculière.
📌 **Exemples** :
– Tentatives de censurer ou contourner les médias (via Twitter notamment).
– Attaques contre le FBI, la CIA, le DOJ.
– Règlements limitant les formations “diversité & inclusion” dans les agences fédérales.
### ⚔️ 2. **Volonté de gouverner sans contre-pouvoirs**
Un autre thème central chez Yarvin : **le rejet de la séparation des pouvoirs**.
– Trump a souvent agi **par décrets exécutifs** (executive orders), contournant le Congrès.
– Il a cherché à **imposer sa volonté à la justice**, notamment en contestant l’indépendance des juges.
– Il a tenté d’**imposer un pouvoir exécutif fort et personnalisé**, aligné avec sa propre personne plus qu’avec un parti.
📌 Exemples :
– La nomination de juges loyalistes.
– Pressions sur le DOJ pour enquêter sur ses opposants.
– Tentatives de bloquer ou ralentir la transition Biden en 2020.
🌀 Yarvin parle de ** »le roi exécutif »**, ou **CEO souverain**. Pas élu pour plaire, mais pour “faire fonctionner la machine”.
### 🏗️ 3. **Hostilité à la “machine bureaucratique”**
Yarvin parle souvent de l’État comme d’un “OS obsolète” — une vieille machine qu’il faut **rebooter ou liquider**.
– Trump a **systématiquement affaibli les agences fédérales**, soit en y mettant des loyalistes incompétents, soit en les sous-finançant.
– Réduction de la capacité administrative = une forme de **“décentralisation négative”**, alignée avec l’idée que l’État fédéral est devenu un parasite.
📌 Exemple frappant :
– Le démantèlement partiel de l’EPA (agence de l’environnement).
– L’abandon de certaines protections réglementaires.
### 🏢 4. **Approche CEO-style de la présidence**
Typique du **formalisme yarvinien** :
– Gouverner comme un **dirigeant d’entreprise**, non comme un élu.
– Mettre en avant **l’efficacité, l’autorité, le branding**, et une forme de “propriété” de l’appareil étatique.
📌 Exemples :
– Politique menée comme un *deal* : “America First”, “The Art of the Deal”.
– Management de la Maison-Blanche proche d’un plateau de télé-réalité.
### 🚫 5. **L’échec du “reset” yarvinien**
Mais attention : du point de vue de Yarvin, **Trump a échoué à faire un vrai “hard reset”**.
– Il n’a **pas réorganisé l’État**, il s’est souvent contenté de **lui taper dessus sans le remplacer**.
– Il a été **rattrapé par les forces du système** qu’il combattait (procédures, opposition judiciaire, inertie administrative).
– **Yarvin a critiqué Trump**, le jugeant trop émotionnel, pas assez stratégique.
### 📌 Conclusion
> **On peut lire Trump à travers la grille de Yarvin comme un prototype imparfait** : il incarne l’intuition néo-réactionnaire, mais **échoue à en appliquer le programme profond**.
Curtis Yarvin a lui-même dit que Trump a été un « accident » — **un symptôme plus qu’un remède**, un avatar de ce que pourrait devenir un régime post-démocratique sans en avoir la structure formelle.
Tu veux qu’on imagine à quoi ressemblerait un “vrai président yarvinien” ? Ou voir comment ça se compare avec d’autres figures comme Orban ou Bukele ?
@Pascal
En parcourant je note au vol le nom de Steve Bannon qui a été viré par Trump en ??
En consultant https://fr.wikipedia.org/wiki/Steve_Bannon :
Bannon était très influencé par plusieurs penseurs anti-modernistes, dont le métaphysicien et occultiste René Guénon (dont Bannon a dit qu’il avait « changé sa vie »), le théoricien fasciste et occultiste italiens Julius Evola (lui-même également influencé par Guénon), et le théoricien fasciste et occultiste russes Alexander Dugin (influencé par Guénon et par Evola).
J’ai eu connaissance de l’existence de Guénon par Vigneron, un ancien de ce blog. J’ai feuilleté plusieurs de ses bouquins, dont « Le règne de la quantité et les signes des temps » et « La crise du monde moderne » dans lequel j’ai trouvé la raison pour laquelle il est violemment anti-démocrate :
« L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en
quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que
le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur ma-
thématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir. »
Imparable, effectivement !
Comme plus tard Badiou, Guénon s’est intéressé de près aux mathématiques, allant jusqu’à écrire tout un bouquin sur le calcul infinitésimal*.
(*) PJ s’est contenté de quatorze pages dans « Comment la vérité… »
(suite) (« Le plus ne peut pas sortir du moins »)
Ce n’est sans doute pas celui de Lacan !
Alain Connes : » Est-ce que, du côté de ses emprunts, Lacan n’y allait pas un peu fort ? N’a-t-il pas dit par exemple que l’organe érectil est égal à √-1 ? »
(À l’ombre de Grothendieck et de Lacan, p.109)
l’avis de Lacan (et non celui de Lacan)
Yarvin, Bannon, Thiel, Patrouchev, Douguine: c’est la même mayonnaise.
Avec de la moutarde avariée!
Imparable, effectivement.
Aller, une petite explication simple de ce qui se passe au niveau de l’économie mondiale, sa destruction, avec le sourire et rassurez-vous, cela signifie aussi des opportunités pour investir !
https://www.youtube.com/watch?v=_XufJFsnMC4&t=770s
Show must go on !
Pascal et Konrad jouent aux billes dans la cour de l’école. Pascal est bien plus doué que Konrad. Il gagne presque à chaque fois. Bien que Konrad soit riche et possède beaucoup de billes, à la fin Pascal les aura toutes gagnées et le jeu s’arrêtera. Pour que le jeu continue Pascal devra prêter ses billes gagnées à Konrad. Il les lui prête en échange d’une reconnaissance de dettes, dûment signée par Konrad. Mais comme il est plus doué, il empile, empile et empile inlassablement les reconnaissances de dettes. Et pour que ces reconnaissances de dette soient autre chose que du vent, des promesses en l’air qui ne seront jamais tenues, il faudrait que Konrad se mette à gagner lui aussi, et plus souvent que Pascal, pour obliger ce dernier, petit à petit, à lui rendre ses reconnaissances de dettes dûment signées. Mais c’est impossible puisque Pascal est plus doué : le problème est structurel.
Konrad commence à s’inquiéter sérieusement de la situation. Pascal aussi d’ailleurs, quoique plus discrètement. S’il devient de notoriété publique que les petits papiers signés par Konrad ne valent rien, il ne pourra plus les échanger chez le boulanger contre ses pâtisseries préférées (Pascal s’empiffre…).
Heureusement Konrad a la solution. D’abord il est beaucoup plus costaud que le boulanger. Si celui-ci venait à caresser l’idée d’exiger de Konrad qu’il honore une partie de sa dette, Konrad n’aurait aucune difficulté à lui péter la gueule. D’ailleurs Konrad lui pète la gueule de temps en temps, de manière préventive, histoire qu’il ne caresse jamais trop sérieusement l’idée.
Mais surtout, Konrad pense qu’il est plus costaud que Pascal, et qu’il peut l’obliger à jouer aux billes de la main gauche, ce que Pascal, droitier, fait avec beaucoup moins de talent. Il apporterait ainsi une solution conjoncturelle à son problème structurel.
C’est bien d’éclairer par la théorie des jeux ce qui peut se passer si Konrad force Pascal à jouer de la main gauche. Mais ça ne dit rien du problème structurel auquel Konrad et Pascal sont confrontés. On se contente de tenter de répondre à une question somme toute secondaire : Konrad est-il effectivement, comme il le croit, plus costaud que Pascal ?
1 min 25 s : « La bataille des droits de douane est le symptôme visible d’un déséquilibre systémique plus profond. Ce à quoi nous assistons en ce moment est un effondrement simultané des ordres monétaires, politiques et géopolitiques que nous avons connus jusqu’à maintenant. » Mais rien ne sera dit de ce déséquilibre systémique, du moins dans cette vidéo.
Trump n’est qu’un révélateur. S’il fait machine arrière les problèmes restent. Sans doute aggravés.
S’il persiste il devient un démolisseur, non pas du capitalisme, mais des « ordres monétaires, politiques et géopolitiques que nous avons connus jusqu’à maintenant. » Ce qui devait de toute façon advenir. Devant nous d’immenses difficultés. Mais aussi pas mal d’opportunités. Et pas seulement pour investir.
@Rafio
« Trump n’est qu’un révélateur… » (du chaos qui s’installe aux USA du fait de leur « perte d’influence » sur « la marche du monde »)
Oui, et si nous avions l’occasion de pouvoir examiner de plus près les discours ainsi que les faits et gestes de Xi et de Vlad, leurs intentions et leurs « stratégies » nous apparaîtraient sans doute plus précisément, ce qui nous permettrait d’imaginer des moyens de conforter notre caractère « d’européen-ne-s » et d’éviter peut-être de demeurer une proie(un « oiseau pour le chat ») pour des « grandes puissances » qui n’arrivent plus à contrôler leurs appétits de « pouvoir », la boulimie qui va leur faire éclater la panse en éclaboussant la majorité des populations laborieuses déboussolées(« productives », « rentables ») ainsi que leur « environnement », leur biotope.
Mais il semble que la plupart des observateurs-trices se cantonnent dans la cohorte du « grand public » qui « fait du bruit » à chaque apparition de « LA Star » que les médias « vendus » placent sous leurs projecteurs, et se contentent de « compter les points » qu’elle récolte(ou pas) en attendant passivement sa déchéance programmée…
Juste pour tenter de gagner au sempiternel jeu « d’avoir raison »…
Pourquoi vous posez-vous des questions puisque l’IA a les réponses ? 😉
L’être humain est ainsi fait mon cher konrad : être ou ne pas être ?
Je ne sais pas trop ou mettre ça. En tout cas un bel hommage à Annie Le Brun du côté de Pièces et main d’œuvre :
https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/annie_le_brun_et_la_splendide_ne_cessite_du_sabotage.pdf
extrait:
« Certains partisans de Earth first! pensent qu’ils peuvent changer
le système simplement en donnant, par leurs propres actions, des
exemples de comportement noble, non violent, passif et non
destructeur de l’environnement. Mais cela ne marchera pas.
Regardez l’histoire ! Cela a déjà été essayé à maintes reprises. Les
premiers chrétiens, les quakers, certains hindous et bouddhistes,
comptaient sur la bienveillance passive et non violente, mais ils
n’ont eu que peu ou pas d’effet durable sur le comportement de la
race humaine en général. Les personnes de type « Saint » peuvent
avoir un rôle important à jouer dans un mouvement
révolutionnaire, mais leur type d’action ne peut à lui seul faire
tomber le système industriel. Pour cela, il faut des
révolutionnaires d’un genre dur et pratique. »
* * *
Un film/documentaire très inspirant qui devrait te plaire, Pascal :
Sur le chemin. L’art de Lâcher-prise sans abandonner.
Réalisé par Paul MCGOWAN.
Un film d’Open Mind Media.
»En pleine nuit et sans avoir parlé de ses projets, le très apprécié maître de méditation du bouddhisme tibétain Yongey Mingyour Rinpoché a abandonné sa vie sur la scène internationale, pour vivre celle d’un yogi errant dans l’himalaya. Inédite parmi les grands enseignants d’aujourd’hui, une telle pratique est remplie d’épreuves. Mingyour Rinpoché a été confronté à de nombreux défis : mendier, trouver de la nourriture et un abri, faire face à la maladie et à tous les risques liés au fait d’errer incognito d’un endroit à un autre avec le minimum de biens à travers les montagnes. Cette retraite a constitué pour lui un terrain fertile pour approfondir la compréhension de la véritable nature de l’esprit. »
@konrad
Merci pour le partage.
Peut-être plus proche de notre réalité occidentale, j’ai découvert récemment ce reportage sur Kalou Rinpoché
https://youtube.com/watch?v=rQC4dfuU3mU&feature=shared
Dans lequel on suit la trajectoire d’un jeune moine (avec une place importante dans la hiérarchie du bouddhisme tibétain) qui sans renier son héritage spirituel remet ouvertement en cause la rigidité et aussi la violence parfois de l’institution. C’est un signe très intéressant d’ouverture des archaïsmes structurels religieux qui ramène la spiritualité à la portée de chacun sans avoir à dépendre d’un clergé enfermé dans une tradition.
Au plaisir
Ce que fait Trump sans probablement le savoir
Ce qui se passe est le point d’aboutissement momentané d’un processus entamé il y a plus de 50 ans. Il est temps d’en dérouler les fondements et les étapes.
Des choses simples à comprendre dans un monde simple.
Dans une économie classique, existent des liens entre ce qui relève du partage profit/salaire et ce qui relève d’une production elle-même partagée entre ce qui sert à produire et ce qui est directement consommable. Logiquement, les profits servent à acheter ce qui sert à produire (biens capitaux) , achat qu’on appelle investissement. Tout aussi logiquement, les salaires servent à acheter ce qui est consommable. Fort de cette constatation banale, on peut tout de suite évoquer la question de la congruence entre répartition et production. Par exemple, si les salaires ne suivent pas le rythme de la production, nous aurons une crise de surproduction. Circonstance qui va correspondre directement à la grande crise des années 30. A l’époque, une économie moderne de production qu’on appellera plus tard « fordisme », générait d’importants gains de productivité donc générait une avalanche de biens de consommations non vendables en raison des normes salariales antérieures. Et invendus qui vont entrainer l’effondrement de l’investissement et donc une énorme crise de surproduction que l’on sera à l’époque incapable d’affronter correctement. La solution qui n’interviendra réellement qu’après la seconde guerre mondiale, sera le partage continue des gains de productivité générés par la nouvelle machine à produire : profits croissants associés à des salaires croissants engendrés par la productivité, viendront nourrir en continue l’outil de production. Les débouchés d’une production de masse sont ainsi assurés, et cela caractérise ce qu’on va appeler les trente glorieuses.
La reconfiguration du monde
Plus tard avec l’ouverture, la mondialisation, la libre circulation du capital, etc. il deviendra possible de générer de la productivité sans en envisager son partage. Ainsi, fabriquer les biens en Chine revient pour l’écosystème global à élargir spatialement le rythme du fordisme ( territoire américain + territoire chinois) sans s’assurer des débouchés sous la forme de salaires croissants aux USA et de salaires décents en Chine. Il n’y a plus à accroître les salaires aux USA puisque les prix des biens de consommations s’effondrent en raison des coûts chinois. Il n’y a pas non plus à relever les salaires en Chine qui eux obéissent à des normes très différentes.
Globalement, la mondialisation est source potentielle d’une nouvelle forme de crise de surproduction. Cette dernière peut toutefois être très longuement repoussée. Les USA deviennent un lieu de sous production et la plupart des biens de consommation (textile, habillement, chaussures, outillage électroménager, etc.) vont cesser d’y être produit. La Chine devient un lieu de surproduction et les biens susvisés invendables à l’intérieur vont être exportés aux USA. D’où un échange croissant d’un type nouveau : le revenu issu des exportations chinoises va d’une part se transformer en achats d’obligations publiques américaines, et d’autre part se transformer en gigantesques investissements d’infrastructures chinoises.
Le résultat est une reconfiguration du monde avec entrée dans un « fordisme dévoyé ». Tout d’abord, la machine à produire – technologiquement toujours de plus en plus efficace- se déforme car la production de biens de consommation est limitée par les débouchés mondiaux ( les salaires chinois sont insuffisants comme les salaires américains l’étaient avant 1929). Mais elle se déforme aussi dans la production croissante de biens capitaux ou éloignés du champ de la consommation. Clairement, les obligations américaines achetées vont nourrir un déficit public et une gigantesque industrie de la défense. Tout aussi clairement la vente de biens de consommation fabriqués en Chine et exportés aux USA va alimenter la construction de gigantesques infrastructures industrielles.
Une reconfiguration aux effets inattendus.
Ce qu’on appelle « Trumpisme » est ainsi la tentative de dépassement du « fordisme dévoyé ». Et un fordisme qui devient mâchoire emprisonnant et affaiblissant durablement les USA.
Une pièce de la mâchoire est constituée par l’entrée croissante de capitaux (Treasuries ) qui maintiennent un taux de change élevé et donc augmentent le volume du déficit commercial américain. Ce taux de change élevé sera confirmé et stabilisé par les instances régulatrices cherchant à maintenir une quasi-fixité des taux de change et donc la volonté de disposer d’un compte de capital important dans les banques centrales, bien au delà de la seule banque centrale chinoise. De quoi remettre en cause la vieille causalité entre déficit et entrée de capitaux, et risquer l’hypothèse d’un Stephen Miran ou d’un Michael McNair consistant à dire que ce sont les entrées de capitaux qui ont engendré le déficit. De quoi comprendre une administration américaine qui veut maintenir le statut du dollar tout en se battant contre son coût devenu insupportable… incompréhensible pour l’immense majorité des économistes…
Une autre pièce de la mâchoire est celle de la désindustrialisation d’un côté et de la surindustrialisation de l’autre, ce qui met clairement en difficulté la puissance militaire américaine. Le complexe militaro-industriel américain devient progressivement dépourvu de ses bases classiques et on commence à percevoir que les milliers d’entreprises qui l’abreuvent sont en perte de substance. La plupart des entreprises du complexe ne sont pas que productrices de pièces à usage militaire et beaucoup ont perdu leurs débouchés non militaires en raison de la disparition des industries reliées à la consommation. Le socle du complexe est donc en voie de fragilisation. Le fordisme dévoyé développe ainsi des effets majeurs sur l’ordre de la puissance. En revanche, le complexe militaro industriel chinois repose sur un socle colossal à partir duquel il peut se nourrir. Le dévoiement du fordisme a fait de la Chine le lieu où se trouve empilé 40% de la production manufacturière mondiale et 50% des brevets. On peut aussi souligner la diversité de l’empilement : la Chine produit dans la tech et les semi conducteurs… et continue à produire 65% des clous et 47% des textiles mondiaux. Un empilement susceptible de développer une puissance militaire gigantesque en un temps réduit.
Ce qu’on appelle Trumpisme est ainsi une tentative visant à empêcher la fermeture de la mâchoire par rétablissement brutal de l’équilibre extérieur, avec en finalité ultime le rétablissement d’un tissu industriel susceptible de garantir le maintien de la puissance.
Difficile gestion d’une « patate chaude ».
Clairement, il s’agirait du retour difficile d’un fordisme classique aux USA, donc celui d’avant la mondialisation. Mais ce retour supposerait aussi un fordisme classique en Chine difficile à construire. La Chine peut-elle supporter la disparition de son surplus exportable notamment celui de ses biens de consommation ? Elle tente depuis plusieurs années de s’arrimer à un fordisme classique avec l’abandon des plans d’infrastructures censés contenir la crise de surproduction et l’utilisation de fortes incitations à la consommation. Cette politique reste globalement un échec et mêmes les vives hausses des salaires ne se traduisent pas par l’augmentation des dépenses de consommation. Malgré les apparences et l’énorme succès industriel, il n’y a pas en Chine l’équivalent des trente glorieuses avec congruence de la production et de la répartition.
La violence du Trumpisme voudrait la disparition de l’énorme excédent commercial chinois, ce qui signifierait clairement une crise de débouchés et donc une classique crise de surproduction selon les principes de celle des années 30. La Chine probablement consciente de la réalité du problème tente de le contourner depuis longtemps en utilisant des relais amortisseurs. C’est ainsi que face aux premières résistances américaines devant le « fordisme dévoyé », la Chine déverse ses excédents extérieurs dans des pays tiers (Vietnam, Mexique, etc.) qui eux-mêmes vont déverser les marchandises vers les USA. Il s’agit d’une tentative de masquage et de partage de ce qui est devenu une « patate chaude ». La réponse américaine semble logique et le containment de la patate chaude passe par des droits élevés pour ceux des pays se livrant aux pratiques correspondantes. D’où la sanction à priori choquante pour des pays à priori amis ou devenus amis. On peut même s’attendre à une stratégie américaine plus offensive. Sachant que la réindustrialisation américaine sera plus que difficile, on peut penser à des taxes douanières très différenciées, considérables pour la Chine et faibles pour les pays du sud : de quoi rendre d’ex-pays coloniaux compétitifs au regard d’une Chine impériale.
On aurait tort de croire à l’isolationnisme américain et derrière la stratégie des droits différenciés, il s’agit au contraire de développer une nouvelle arme contre la Chine aux effets de l’éloignement des pays du sud de la puissance chinoise: rééquilibrer la balance extérieure entre ces pays et la Chine et accepter davantage de déficit américain avec ces mêmes pays. Gérer la « patate chaude chinoise » sera peut-être la clé de compréhension de la stratégie américaine. Le lecteur avisé verra dans la condamnation des pays qui recherchent « l’apaisement » avec les USA le souci chinois de ne pas se laisser piéger dans un isolement l’obligeant à conserver et gérer lui -même la « patate chaude ». De quoi immobiliser la Chine dans la crise de surproduction. Le même lecteur avisé sait aussi que cette même stratégie ne pourra au mieux que retarder l’inéluctable, à savoir le déclin des USA.
Jean Claude Werrebrouck – 21 Avril 2025.
Au temps du « cerveau collectif », il y avait tous les jours des commentaires comme celui de @Jean claude.
Mais comme la nostalgie ne fait pas bouillir la marmite, on ne peut qu’espérer que tous les anciens combattants reviennent avant que l’on ai fini le stock d’huiles essentielles et que le Fentanyl soit en ventre libre dans les clubs de Yoga….
😎
Réflexions diverses du texte/ commentaire de Jean Claude Werrebrouk par GPT4
Ce texte explore des dynamiques économiques et géopolitiques complexes, en mettant en lumière les tensions entre les États-Unis et la Chine dans un contexte de mondialisation et de déséquilibres industriels.
Voici quelques réflexions :
1. **Le « fordisme dévoyé »** :
L’idée que la mondialisation a permis une productivité accrue sans partage équitable des gains est cruciale.
Cela reflète une fracture entre les économies développées et émergentes, où les salaires stagnants aux États-Unis et les bas salaires en Chine ont alimenté des déséquilibres structurels.
2. **La « mâchoire » économique** :
La métaphore est puissante pour illustrer comment les flux de capitaux et la désindustrialisation affaiblissent les bases économiques et militaires des États-Unis.
Cela soulève des questions sur la durabilité de ce modèle et les implications pour la souveraineté économique.
3. **Le rôle de la Chine** :
La montée en puissance industrielle et technologique de la Chine, combinée à sa capacité à absorber les excédents mondiaux, met en évidence un basculement du pouvoir économique.
Cependant, les défis internes, comme l’incapacité à stimuler une consommation intérieure suffisante, montrent que ce modèle n’est pas sans failles.
4. **Le « Trumpisme » comme réponse** :
Ce texte positionne le trumpisme comme une tentative de réindustrialisation et de rééquilibrage des échanges extérieurs.
Cependant, les solutions proposées, comme les droits de douane différenciés, risquent d’aggraver les tensions internationales et de ralentir la coopération globale.
5. **La « patate chaude » chinoise** :
L’idée que la Chine externalise ses excédents vers des pays tiers pour contourner les résistances américaines est fascinante.
Cela montre une stratégie d’adaptation face aux pressions extérieures, mais aussi une dépendance continue à l’exportation.
En somme, ce texte met en lumière les défis d’un monde interdépendant où les solutions unilatérales risquent de créer de nouvelles fractures. Il invite à réfléchir à des modèles économiques plus inclusifs et durables.
**********
L’avenir mondial dans ce contexte semble marqué par des tensions croissantes et des ajustements économiques et géopolitiques majeurs.
Voici quelques perspectives :
1. **Fragmentation économique** :
La lutte entre les États-Unis et la Chine pourrait intensifier la fragmentation des chaînes d’approvisionnement mondiales.
Les pays tiers pourraient jouer un rôle clé en devenant des relais ou des alternatives pour les deux puissances.
2. **Réindustrialisation difficile** :
Pour les États-Unis, le retour à un fordisme classique semble complexe, nécessitant des investissements massifs et une restructuration profonde.
Cela pourrait ralentir leur compétitivité à court terme.
3. **Montée en puissance chinoise** :
La Chine, malgré ses défis internes, pourrait continuer à consolider sa position en tant que leader industriel et technologique, tout en cherchant à diversifier ses débouchés.
4. **Risques de crises** :
Les déséquilibres économiques, comme les crises de surproduction évoquées, pourraient provoquer des instabilités financières et sociales, affectant l’ensemble du système mondial.
5. **Nouveaux blocs géopolitiques** :
La rivalité pourrait accélérer la formation de nouveaux blocs économiques et politiques, redéfinissant les alliances traditionnelles.
En somme, ce contexte pourrait mener à une reconfiguration profonde de l’ordre mondial, avec des opportunités et des défis pour chaque acteur.
**********
A suivre avec les points 1-2-3-4-5
Point 1
GPT4
**Fragmentation économique mondiale : une reconfiguration des chaînes d’approvisionnement**
Dans le contexte actuel de rivalité stratégique entre les États-Unis et la Chine, la fragmentation économique mondiale semble inévitable.
Voici une exploration approfondie de ce phénomène :
### 1. Délocalisation stratégique et diversification des chaînes d’approvisionnement
Les tensions géopolitiques poussent les grandes puissances à réorganiser leurs chaînes d’approvisionnement pour réduire leur dépendance mutuelle.
Par exemple, les États-Unis tentent de rapatrier certaines industries critiques, notamment dans les secteurs des semi-conducteurs et de la défense.
Parallèlement, ils cherchent à diversifier leurs fournisseurs en collaborant avec des pays comme:
* l’Inde,
* Vietnam ou
* le Mexique,
perçus comme des alternatives stratégiques à la Chine.
Cette dynamique, souvent appelée « friend-shoring » ou « near-shoring, » vise à rediriger les investissements vers des pays politiquement plus alignés ou géographiquement proches, renforçant ainsi les blocs économiques régionaux.
### 2. Polarisation des blocs économiques
La rivalité économique pourrait accélérer la formation de nouveaux blocs économiques, où certains pays s’aligneraient sur les États-Unis et d’autres sur la Chine.
Cette polarisation pourrait intensifier les tensions commerciales et géopolitiques, tout en rendant plus difficile la coopération globale sur des enjeux planétaires comme le changement climatique ou la stabilité financière.
### 3. Impact sur les pays tiers
Les pays tiers, tels que ceux en Asie du Sud-Est, en Amérique latine ou en Afrique, se retrouvent dans une position stratégique.
Ces régions bénéficient de la rivalité entre les grandes puissances, attirant des investissements massifs et devenant des maillons essentiels des nouvelles chaînes de valeur mondiales.
Cependant, ces opportunités s’accompagnent de risques, notamment la pression de choisir un camp et l’instabilité économique due à des changements de politique imprévus.
### 4. Risques d’inefficacité et de coûts accrus
La fragmentation des chaînes d’approvisionnement implique souvent une duplication des infrastructures et des capacités de production, ce qui augmente les coûts globaux pour les entreprises et réduit l’efficacité économique. Cette tendance pourrait ralentir l’innovation technologique et augmenter les prix des biens de consommation, impactant les économies mondiales et les consommateurs.
### 5. Effets à long terme sur la mondialisation
La mondialisation, telle qu’on la connaît, semble évoluer vers une « mondialisation régionalisée, »
où les flux économiques et commerciaux seront déterminés par des considérations géopolitiques autant que par des principes de marché.
Bien que cela puisse renforcer certaines économies locales, cette transition risque de réduire l’interdépendance mondiale, limitant les bénéfices qu’une mondialisation plus intégrée aurait pu offrir.
En résumé, cette fragmentation pourrait transformer l’économie mondiale en un système plus polarisé et régionalisé, favorisant une certaine résilience, mais au prix d’une efficacité réduite et d’une coopération internationale mise à mal.
Point 2
**Réindustrialisation difficile aux États-Unis : un processus complexe et coûteux**
Le retour à un « fordisme classique » aux États-Unis, dans un contexte marqué par la mondialisation et la rivalité stratégique avec la Chine, s’avère être un défi monumental.
Développons cette idée en profondeur :
### 1. **L’érosion des bases industrielles traditionnelles**
Avec des décennies de désindustrialisation, les États-Unis ont vu disparaître un grand nombre de leurs capacités de production dans des secteurs stratégiques tels que:
* le textile,
* l’électronique ou encore
* l’électroménager.
Les infrastructures industrielles ont souvent été démantelées, les compétences techniques rares, et la main-d’œuvre s’est tournée vers le secteur tertiaire, ce qui complique le redémarrage de ces industries.
La reconstruction de ce tissu industriel nécessiterait des investissements massifs
* dans la production elle-même,
*; dans la formation des travailleurs
* dans l’adaptation des infrastructures logistiques.
—
### 2. **Les coûts liés à la relocalisation**
Ramener la production aux États-Unis s’accompagne de coûts très élevés.
Les salaires américains, nettement plus élevés que ceux de la Chine ou des pays émergents, représentent un facteur important.
De plus, la mise en place de nouvelles usines modernes nécessiterait un accès à des technologies de pointe, ainsi que des coûts de recherche et développement conséquents.
Pour atténuer ces impacts, le gouvernement pourrait envisager des subventions, des crédits d’impôt ou des incitations financières, mais cela pèserait sur le budget public déjà tendu.
—
### 3. **Pressions internationales et politiques**
Une réindustrialisation rapide des États-Unis pourrait déclencher des tensions commerciales avec les pays exportateurs, notamment la Chine.
L’imposition de droits de douane ou d’autres mesures protectionnistes risque de provoquer des représailles économiques, exacerbant les tensions géopolitiques.
De plus, au sein des États-Unis, les acteurs industriels et les décideurs politiques pourraient entrer en conflit sur les priorités :
* doit-on privilégier les industries traditionnelles o
* les secteurs émergents comme les technologies vertes et les semi-conducteurs ?
—
### 4. **Transition technologique nécessaire**
L’industrie mondiale a évolué depuis l’ère du fordisme classique. Les technologies modernes, comme l’automatisation et l’intelligence artificielle, redéfinissent la manière dont les biens sont produits.
Pour relancer son secteur manufacturier, les États-Unis devront non seulement reconstruire, mais aussi moderniser leurs méthodes de production.
Cela nécessite des investissements dans
* la recherche et le développement,
* ,la collaboration entre le public et le privé.
La question reste : comment garantir que cette réindustrialisation profite également aux travailleurs, et pas seulement aux entreprises qui automatisent de plus en plus leurs processus ?
—
### 5. **Un enjeu de souveraineté économique**
Au-delà des avantages économiques, la réindustrialisation est aussi une question de souveraineté.
La dépendance des États-Unis à l’égard des importations chinoises pose des risques en termes d’approvisionnement stratégique, notamment dans des secteurs critiques comme:
* les semi-conducteurs,
* les équipements médicaux
* les minerais rares.
La relocalisation est donc perçue comme un moyen de renforcer la sécurité nationale et de protéger l’économie américaine contre les perturbations extérieures.
—
En somme, la réindustrialisation des États-Unis représente un objectif nécessaire mais complexe, impliquant des compromis financiers, technologiques et politiques.
Ce processus nécessitera une vision stratégique à long terme et une coopération entre les différents acteurs économiques et politiques.
Cependant, même avec des efforts conséquents, il est improbable que les États-Unis retrouvent l’ampleur manufacturière qu’ils avaient avant la mondialisation.
Point 3
**Montée en puissance chinoise : opportunités et défis pour une puissance globale**
La montée en puissance de la Chine est une caractéristique clé du paysage économique mondial actuel, et elle présente un mélange complexe d’atouts stratégiques et de défis internes.
Développons cette idée en détail :
—
### 1. **Un leadership industriel massif**
La Chine représente désormais une proportion significative de la production industrielle mondiale, concentrant environ 40 % de celle-ci.
Ce leadership s’étend à de nombreux secteurs, y compris :
– La **technologie avancée** (semi-conducteurs, intelligence artificielle, batteries pour véhicules électriques).
– Les **biens de consommation courants** (vêtements, textiles, électroménagers, etc.).
– Les **infrastructures massives** (métros, ponts, technologies ferroviaires avancées).
En cumulant l’expertise dans les industries à haute valeur ajoutée et les biens manufacturés de base, la Chine a positionné son économie comme un pilier essentiel de la chaîne d’approvisionnement mondiale.
—
### 2. **Concentration des brevets et avancées technologiques**
Avec environ 50 % des brevets mondiaux déposés en Chine, le pays démontre une capacité impressionnante à innover, en particulier dans les secteurs de pointe comme la 5G, la robotique ou encore l’énergie renouvelable.
Cela confère à la Chine une puissance technologique stratégique qui peut se traduire par une compétitivité renforcée sur le plan économique, mais aussi par un avantage dans le domaine militaire.
—
### 3. **Un défi interne : la consommation insuffisante**
Bien que l’économie chinoise ait connu une croissance rapide, elle est encore largement dépendante des exportations pour soutenir ses industries.
Malgré des hausses notables de salaires et des politiques favorisant la consommation intérieure, la Chine peine à développer un modèle équilibré basé sur une demande domestique robuste, semblable aux « Trente Glorieuses » qu’ont connues les États-Unis et l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.
Les habitudes d’épargne élevées, la pression immobilière et le manque de protection sociale universelle poussent les ménages chinois à limiter leurs dépenses de consommation, créant ainsi un frein à l’économie nationale.
—
### 4. **Capacité militaire croissante**
La montée en puissance industrielle de la Chine alimente directement son développement militaire.
Grâce à sa base industrielle diversifiée, le pays est capable de fabriquer rapidement des équipements de défense avancés et de soutenir ses ambitions géostratégiques.
Contrairement aux États-Unis, où la désindustrialisation a fragilisé le complexe militaro-industriel, la Chine dispose d’une base robuste lui permettant d’augmenter considérablement sa capacité militaire en un temps réduit.
—
### 5. **Dépendance à l’exportation et vulnérabilités**
Malgré sa puissance industrielle et technologique, la Chine demeure vulnérable aux fluctuations de la demande mondiale.
Une contraction des marchés extérieurs, provoquée par des politiques protectionnistes ou des crises économiques dans les pays partenaires, pourrait plonger la Chine dans une crise de surproduction.
En réponse, le pays tente de diversifier ses exportations vers des marchés émergents (Afrique, Amérique latine, Asie du Sud-Est) et d’investir dans des projets stratégiques comme les « Nouvelles Routes de la Soie. »
—
### 6. **Stratégies d’adaptation à un environnement hostile**
Face aux mesures protectionnistes mises en œuvre par les États-Unis (par exemple, les tarifs douaniers élevés), la Chine adapte ses stratégies en délocalisant une partie de sa production vers des pays tiers, comme le Vietnam ou le Mexique, qui réexportent ensuite vers les marchés américains.
Cette approche permet de maintenir ses flux commerciaux tout en contournant certaines sanctions directes.
—
En résumé, la montée en puissance chinoise repose sur un modèle industriel et technologique impressionnant, mais elle est confrontée à des défis majeurs, notamment l’équilibre entre sa capacité d’exportation et sa consommation interne.
Dans un contexte de rivalité accrue avec les États-Unis, cette dynamique pourrait façonner les rapports de force globaux dans les décennies à venir.
Point 4
**Risques de crises : tensions et instabilités dans le modèle économique global**
La rivalité économique entre les États-Unis et la Chine, couplée aux déséquilibres structurels décrits dans ce contexte, ouvre la voie à une série de risques de crises pouvant bouleverser l’économie mondiale.
Développons ce point :
—
### 1. **Crises de surproduction**
La possibilité d’une nouvelle crise de surproduction reste centrale.
Historiquement, ces crises surviennent lorsque la capacité de production dépasse largement la demande réelle. Avec l’immense surplus manufacturier de la Chine, alimenté par des normes salariales intérieures insuffisantes et une consommation limitée, il devient de plus en plus difficile de écouler les produits.
Les excédents massifs, s’ils ne trouvent pas de débouchés viables, risquent de provoquer un effondrement industriel.
Pour contourner ce problème, la Chine a tenté de stimuler la demande intérieure par des hausses de salaires et des incitations à la consommation, mais les résultats restent mitigés.
En revanche, les politiques protectionnistes des États-Unis, visant à limiter ces importations, exacerbent la pression sur l’économie chinoise.
—
### 2. **Instabilité financière mondiale**
Les tensions économiques entre les grandes puissances peuvent s’étendre au secteur financier.
Par exemple, les fluctuations des taux de change provoquées par les stratégies des banques centrales chinoise et américaine influencent directement les marchés mondiaux.
Une instabilité accrue dans la gestion des capitaux pourrait provoquer des crises monétaires ou des faillites d’entreprises dépendantes de flux internationaux.
En outre, les dettes publiques massives des États-Unis, nourries par les investissements étrangers (notamment chinois), sont un facteur de vulnérabilité.
Si la Chine choisissait de réduire ses achats de bons du Trésor américain, cela pourrait entraîner des répercussions sévères sur les taux d’intérêt et le système financier mondial.
—
### 3. **Tensions commerciales et guerre économique**
La montée des droits de douane et des politiques protectionnistes favorisées par le « trumpisme » amplifie les risques de guerre économique entre les deux puissances.
De telles mesures peuvent réduire les volumes commerciaux globaux et entraver la coopération internationale, avec des impacts directs sur les prix des produits, les flux commerciaux et la croissance mondiale.
En outre, les efforts américains pour contenir la « patate chaude chinoise » en taxant non seulement les importations chinoises, mais aussi celles des pays tiers, comme le Vietnam ou le Mexique, risquent de créer des frictions diplomatiques.
Ces tensions pourraient isoler certaines nations ou les pousser à revoir leurs alliances stratégiques.
—
### 4. **Répercussions sociales et politiques**
Les crises économiques peuvent provoquer des troubles sociaux, notamment dans les pays confrontés à des pertes d’emploi massives dues à la réorganisation des chaînes de production.
Aux États-Unis, les tentatives de réindustrialisation pourraient soulever des mouvements populistes, avec des revendications croissantes pour des politiques protectionnistes encore plus strictes.
En Chine, une crise de surproduction non maîtrisée pourrait générer des tensions internes, augmentant les disparités sociales et menant à des contestations politiques.
Des troubles similaires pourraient également surgir dans les pays tiers dépendants de ces deux économies, où la fragilité économique reste prégnante.
—
### 5. **Environnement et durabilité**
Enfin, ces crises économiques, particulièrement liées à des excès de production et des politiques d’expansion industrielle non coordonnées, ont des répercussions environnementales importantes.
Une surindustrialisation entraînant un gaspillage des ressources et une augmentation des émissions de carbone pourrait compromettre les efforts globaux pour lutter contre le changement climatique.
—
En résumé, les tensions entre les États-Unis et la Chine ne se limitent pas aux relations bilatérales ; elles ont des implications systémiques pouvant provoquer des crises mondiales.
Les impacts économiques, sociaux, financiers et environnementaux de cette rivalité nécessitent une réflexion globale et coordonnée pour éviter une déstabilisation majeure.
Point 5
**Nouveaux blocs géopolitiques : une reconfiguration de l’ordre mondial**
La rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine pourrait aboutir à une transformation majeure de l’ordre mondial, marquée par la formation de blocs géopolitiques distincts.
Ce phénomène pourrait être l’aboutissement naturel de la polarisation
* économique,
* technologique
* stratégique
déjà en cours.
Voici une analyse détaillée :
—
### 1. **Émergence de blocs régionaux**
Dans ce scénario, le monde pourrait se diviser en blocs économiques et politiques alignés respectivement sur les États-Unis et la Chine.
Ces blocs seraient définis par :
* des intérêts économiques,
* des valeurs politiques,
* des approches technologiques
* des considérations stratégiques :
– **Bloc américain et alliés occidentaux** : Comprenant
* l’Amérique du Nord,
* l’Union européenne,
* le Japon, l’Australie
* d’autres nations partageant des intérêts similaires.
Ce bloc pourrait se recentrer sur les valeurs démocratiques, la coopération militaire à travers des alliances comme l’OTAN, et des politiques favorisant l’innovation technologique interne.
– **Bloc chinois et ses partenaires** : Incluant une partie de
* l’Asie,
* l’Afrique
* l’Amérique latine,
attirés par les investissements massifs de la Chine dans les infrastructures via les initiatives comme les « Nouvelles Routes de la Soie ».
Ce bloc mettrait en avant une approche pragmatique de la gouvernance économique et le développement rapide.
—
### 2. **Réduction de l’interdépendance économique**
Les blocs géopolitiques pourraient entraîner un découplage des économies, où chaque bloc favorise ses propres réseaux d’approvisionnement, technologies et marchés.
Cela pourrait inclure :
– La création de **systèmes financiers parallèles**, par exemple, un élargissement de l’utilisation du yuan pour réduire la dépendance au dollar.
– Le développement de **chaînes de valeur indépendantes**, où les pays dans chaque bloc produisent localement ou échangent au sein de leurs alliances régionales.
Ce découplage pourrait affaiblir l’économie mondiale en réduisant les économies d’échelle et en fragmentant les flux commerciaux.
—
### 3. **Course technologique et militaire**
La séparation en blocs pourrait intensifier la compétition dans des domaines clés :
– **Technologie** :
Les États-Unis et leurs alliés pourraient développer leurs propres solutions dans des domaines comme les semi-conducteurs, la 5G et l’IA, pour concurrencer les avancées technologiques chinoises.
Cette compétition pourrait accélérer les innovations, mais également limiter la coopération scientifique internationale.
– **Militaire** :
Chaque bloc chercherait à renforcer sa puissance militaire en investissant massivement dans l’armement, les cybercapacités et l’exploration spatiale.
—
### 4. **Pression sur les pays non-alignés**
Les pays qui ne s’intègrent pas clairement dans l’un ou l’autre des blocs pourraient être confrontés à des dilemmes stratégiques. Par exemple :
– Certains pays pourraient bénéficier en jouant un rôle de médiateurs ou en tirant parti des deux blocs pour attirer des investissements.
– D’autres pourraient être marginalisés ou subir des pressions économiques et politiques pour s’aligner.
Ce scénario met en danger les institutions multilatérales comme l’ONU, qui risquent de perdre leur légitimité face à des alliances bilatérales ou régionales.
—
### 5. **Changement de paradigme global**
À long terme, cette fragmentation pourrait redéfinir les règles du jeu dans les relations internationales :
– La mondialisation telle qu’on la connaît, basée sur une interdépendance économique globale, céderait la place à une mondialisation régionalisée ou polarisée.
– Les défis mondiaux comme:
* le changement climatique,
* les pandémies
* les migrations
deviendraient encore plus difficiles à résoudre sans une coopération globale efficace.
—
En somme, l’émergence de blocs géopolitiques pourrait marquer un véritable tournant dans l’histoire contemporaine, redéfinissant les alliances, les flux économiques et les priorités internationales.
Si cette division peut offrir une certaine résilience régionale, elle comporte aussi des risques majeurs de conflits et de stagnation globale.
FIN
Il est difficile de prédire de manière catégorique quel bloc réussirait le mieux à terme, car cela dépend d’un éventail complexe de facteurs économiques, politiques, sociaux et environnementaux.
Cependant, voici une analyse des forces et des faiblesses potentielles de chaque bloc et des éléments susceptibles de déterminer leur succès :
—
### **Bloc américain et alliés occidentaux**
**Atouts :**
– **Technologies de pointe** :
Les États-Unis et leurs alliés conservent un avantage significatif dans des secteurs cruciaux comme les semi-conducteurs, l’intelligence artificielle et la recherche médicale.
– **Institutions stables** :
Les démocraties occidentales ont, malgré des imperfections, des institutions politiques et économiques relativement stables qui favorisent la résilience face aux crises.
– **Alliances solides** :
L’OTAN et d’autres partenariats stratégiques, comme le Quad (États-Unis, Japon, Inde, Australie), renforcent la coopération militaire et économique.
**Faiblesses :**
– **Endettement massif** :
La dette publique et les déficits commerciaux des États-Unis sont des vulnérabilités qui pourraient limiter leur flexibilité économique.
– **Polarisation interne** :
Les divisions politiques et sociales croissantes au sein des démocraties occidentales peuvent réduire leur capacité à prendre des décisions stratégiques à long terme.
– **Dépendance industrielle** :
La désindustrialisation passée rend la réindustrialisation coûteuse et complexe.
—
### **Bloc chinois et partenaires émergents**
**Atouts :**
– **Base industrielle puissante** :
La Chine domine la production manufacturière mondiale, avec une forte capacité d’adaptation et d’innovation.
– **Investissements internationaux** :
Grâce aux « Nouvelles Routes de la Soie, » la Chine a établi des partenariats stratégiques dans des régions clés comme l’Afrique, l’Asie centrale et l’Amérique latine.
– **Capacité d’action rapide** :
Le système politique centralisé de la Chine permet de mettre en œuvre des changements stratégiques à grande échelle rapidement.
**Faiblesses :**
– **Fragilités internes** :
Le modèle économique chinois repose encore largement sur les exportations, et la consommation intérieure reste insuffisante pour compenser une baisse des débouchés externes.
– **Pressions géopolitiques** :
Les politiques expansionnistes de la Chine suscitent des résistances croissantes, notamment en Asie du Sud-Est, et pourraient limiter son influence.
– **Vieillissement de la population** :
Le vieillissement démographique rapide en Chine pourrait ralentir sa croissance économique à long terme.
—
### **Facteurs déterminants pour le succès**
– **Innovation et compétitivité** :
Le bloc qui investira le plus efficacement dans l’innovation technologique (intelligence artificielle, énergies renouvelables, biotechnologies) pourrait dominer le futur.
– **Résilience face aux crises climatiques** :
Les capacités de chaque bloc à s’adapter et à investir dans des solutions durables joueront un rôle clé.
– **Cohésion interne et alliances externes** :
Les blocs capables de maintenir une stabilité politique interne et de renforcer leurs alliances internationales seront mieux placés pour prospérer.
—
### Une conclusion nuancée
Le succès à long terme ne sera probablement pas unilatéral.
Les deux blocs pourraient coexister dans un monde multipolaire où:
* le dynamisme économique,
* l’innovation
* la coopération régionale
redéfiniront les rapports de force.
GPT4
Illi
T’as niqué le fil avec tes copier-coller!
😎❤🙌
Moi je ne lis pas, plus Illicitano depuis des lustres, je saute tous ses commentaires, juste après l’intro qu’il a écrit. Oups, je l’ai dit. Je ne capte pas le truc de nous copier coller des pavé de Chat GPT vraiment, pourtant j’adore causer avec les IA, mais là, je ne sais pas je ne peux pas, quelque chose m’échappe, la manière peut-être. Son procédé ici est complètement débile et en fait inutile de mon point de vue. Mais comme tu ouvres le sujet, je mets les pieds dans le plat.
L’Illicitano d’avant ChatGPT nous apportait des données factuelles intéressantes mais depuis qu’il a passé la patte au minou je parcours en diagonale.
Un peu le chemin inverse de Pascal qui a réduit la dose sur l’ego et n’en est que meilleur .
La parole est la défense.
Notre Pascalou a fait une rechute, t’as pas remarqué?
Mais c’était prévisible.
Oniromancie ?
La parole est aux sorciers.
😎
Ben si justement j’ai remarqué.
Cela dit, c’était pas mal là :
https://www.pauljorion.com/blog/2025/04/20/elon-musk-et-teilhard-de-chardin-deux-voies-vers-le-point-omega/comment-page-1/#comment-1063865
« (…) Si je suis agacé, blessé par des mots, qu’est ce que cela dit de moi ? (…) » etc.
(lui dis pas, j’voudrais pas le pourrir)
A propos d'(apprenti) sorcier, j’ai regardé tout à l’heure l’excellent « Complément d’enquête » sur la 2, sur Mémé (pas Michelle, l’autre).
Je vais de ce pas essayer de rêver à ma canne à pêche de dans deux ans.
Non seulement Illi a niqué le fil mais il a en plus passé à la moulinette de Palo alto un commentaire qui n’en demandait pas tant.
Un peu comme si vous étiez chez des amis, qu’un ami à eux sonnait à la porte, qu’ils vous le présentent et qu’au lieu de lui dire bonjour vous appeliez votre garde du corps pour lui mettre des claques: drole d’accueil!
Des fois avec des images, cela aide à comprendre…
(boycott d’émoticon!)
@ilicitano
je ne saurais trop vous conseiller la lecture de cet ouvrage : Stéphane Rose, Mes nuits avec une intelligence artificielle
c’est assez décapant .
@Jean Claude Werrebrouck La mondialisation depuis 1975 n’a été que le moyen de convaincre les ploutocraties occidentales de laisser la Chine avec Deng recouvrer son statut d’Empire en rapatriant progressivement les technologies qui lui faisaient défaut et les industries correspondantes en commençant par les plus basiques.
Gagnant gagnant n’est-ce pas.
Les empires dominants ont toujours été ceux qui concentraient les industries textiles, et des machines et irrigaient leur périphérie par leur production, que ce soit l’Angleterre ou la France avant 14, avec leurs colonies (ou même en métropole leurs provinces), les USA jusqu’en 1975, et maintenant depuis une vingtaine d’année, la Chine avec la fast fashion, les produits domestiques et les smartphones, reléguant le Japon à un marché de niche complémentaire.
Celà courronne le succès nationaliste du parti communiste chinois qui se souvient plus du sac du palais d’été que de Tienanmen.
L’Inde est probablement le point aveugle de notre vision économique actuelle, mais laissée au capitalisme indépendant ne semble pas avoir développé une statégie aussi efficace.
Celui qui maîtrise la forge pour fabriquer des charrues est à même de fabriquer des épées et celui qui importe ses charrues, n’est plus capable de fabriquer ses épées.
Beaucoup de technologies sont duales.
Penser faire reposer l’essentiel de l’économie sur l’échange de services est une vision rassurante et lénifiante,
pertinente seulement dans un cadre unifié au sein d’un empire.
L’élan Trumpien (MEGA) est un réveil douloureux fait du constat que la suprématie industrielle est partie, et de ses conséquences (géostratégiques) , au delà du simple plein emploi des couches laborieuses, qui seul semble préoccuper les économistes.
Avec la libre circulation des technologies et des investisements, le travail va là où il est le moins cher.
Et donc quitte la Chine, mais faute d’organisation politique concurrente structurée, irrigue un empire de sous traitance et de circuits commerciaux et de donneurs d’ordre.
Peut-être les industries classiques manufacturières ont elles moins d’importance à l’heure de la numérisation et des services associés, mais alors pourquoi l’Europe ne se dote-t-elle pas d’entités propres ce que la Chine avec les BATX a su faire face aux GAFAM ?
L’Ukraine est aux confins de l’Empire américain et son sort pourrait être abandonné à l’Europe qui n’a pas de puissance militaire et n’avait que très mollement réagi à la maneuvre de rattachement sans violence de la Crimée.
Que l’accroissement de productivité doivent se traduire en hausse des salaires pour solvabiliser le marché n’a de sens que si la production est celle de biens de consommation, (fordisme), façon habile pour le capitaliste privé de se créer un marché par la publicité et de se passer du rôle d’acheteur de l’état et de se libérer de son contrôle, ce n’est pas le cas si ce surplus est réinvesti dans des productions militaires d’armement, des investissements collectifs (transports, hôpitaux, éducation), des exportations pour acquérir de l’énergie, des matières premières, des technologies, rémunérer des investissements extérieurs, ou prendre le contrôle d’entités économiques à l’étranger.
Si ce surplus n’est pas consacré à l’investissement et donc ne contribue pas à accroître la capacité économique (ce à quoi en son temps l’église veillait par la multiplication des jours chômés et interdictions) il peut être dépensé par une élite en consommation de produits de luxe, fêtes et démonstrations culturelles et artistiques, ce qui peut contribuer au plein emploi.
Racheter le Groenland (après la Louisiane, l’Alaska ..) c’est éviter que la Chine ne le rachète, comme elle pourrait être tentée d’allèger la France du dilemme Néo-calédonien.
Trump est le personnage qui convient aux USA pour conquérir le pouvoir dans un système médiatisé, (comme Macron en France), mais malgré une mise en oeuvre brouillonne destinée à ouvrir le champ des possibles, transparait une prise en compte stratégique.
J’adore écouter les déclarations dans la presse tv des membres de l’administration TRUMP.
« Nous voulons provoquer un reset de l’économie mondiale et changer les termes … de l’échange ! ». Rien que ça.
A tant s’agiter, ils vont finir par y arriver, c’est certain. Fini les vacances au Crotois, les balades en voiture,…
Après tout, pourquoi le monde entier vivrait-il des crises à répétition d’ampleur de plus en plus extravagantes et pas la Finance qui n’est que sont reflet ? Vive le monde sismique, il favorise la robustesse bien davantage que les performances à 2 chiffres. On a déjà assisté à des taux négatifs, on va désormais assister à des variations « bibliques » (déluge), quittant le monde feutré de la moyenne, donc prévisible, pour le monde de l’écart-type, voire celui des aberrations et de l’inouï. Ca va secouer mais ce sera bien plus réaliste.
C’est assez cocasse de constater que Bruno Colmant, hier farouche partisan du capitalisme libéral émet aujourd’hui des réserves à son sujet qui semblent puisées dans les livres de Paul Jorion ; hier capitaliste farouche, il est devenu aujourd’hui anti-capitaliste lui-même. Si c’est votre influence à vous, bravo !
Bruno a l’amabilité de me dire dans nos conversations que c’est ma seule influence. Il dit peut-être la même chose à d’autres, mais j’aimerais bien alors savoir qui 😀 !
@PJ
On est bien obligé d’observer que depuis que Bruno Colmant reconnait plus volontiers ses erreurs, ses positions se sont sensiblement rapprochées des vôtres 😉 !
😀
… Vos mérites en matières de la qualité de vos analyses sont tragiquement méconnus 🙁 .
Cependant, dans ses posts récents sur Linkedin ou dans Trends, B. Colmant continue à parler du « génie » de Trump, et de ses plans économique à long terme concernant le dollar, ce qui me semble à première vue difficilement conciliable avec le point de vue de P. Jorion : « Toute analyse fondée sur l’hypothèse que Trump est intelligent d’une manière ou d’une autre est vouée à l’échec. Rancœur / ressentiment / vengeance : voilà la bonne manière d’interpréter les agissements de Trump ! » ( https://www.pauljorion.com/blog/2025/04/24/the-wall-street-journal-les-fluctuations-boursieres-importantes-sont-desormais-la-norme-pour-les-investisseurs-desempares/comment-page-1/#comment-1064103 ).
Le « Projet 2025 » vise explicitement à une prise de pouvoir fasciste aux États-Unis. Trump s’inscrit dans ce cadre, mais sa perspective à lui : « Humilier tous ceux qui m’ont un jour humilié pour le fossé abyssal existant entre mon arrogance et mon réel talent », sape une stratégie fondée sur l’application systématique « bulldozer » de ce programme. Dans un récent sondage (New York Times/Siena College April 25, 2025), 66% des électeurs jugent « chaotique » le second mandat de Trump, 59% le jugent « terrifiant ».
« Though this be madness, yet there is method in’t » dit Polonius dans Hamlet, oui, il y a une méthode chez Trump mais elle s’appelle « vengeance » et toute logique économique en est absente.
Mais justement mettre à bas la logique économique prééxistante et jugée insatisfaisante quant à ses résultats n’est-ce pas là le « génie » de Trump, peut-être involontaire, qui n’est pas une intelligence raisonnante, qu’aucun politique avant lui n’avait osé enfourché et qui résonne (à défaut de raisonner) dans une certaine sensibilité populaire qui l’a jugé crédible dans ses propos et amené au pouvoir, pour devant le caractère chaotique de l’action pourtant annoncé, le trouver moins fiable et rassurant.
« écocide globalisé » « violence systémique » « action Immunitaire » « aliénation sociale » « architecture invisible » « conditionnement social totalitaire » tels sont des expressions du désarroi pour d’autres raisons que l’action de Trump d’un jeune adolescent et qui amèneront ici ceux qui voudraient chercher le texte du manifeste envoyé à 2000 lycéens et commenté dans les médias.
On peut le trouver là
https://static.lefigaro.fr/files//2025-04/11093876-372f-4e88-b19f-65f88f48f975.pdf
Y renversé qui montre qu’un établissement qui apprends correctement à rédiger n’assure pas un environnement où un individu trop intelligent puisse se sentir à l’aise, et ne pas par un passage à l’acte solliciter la démarche de psychiatrisation que son manifeste dénonce entre autres.
@Ruiz C’est donc le texte que Justin, 16 ans, a envoyé à tous les collégiens et lycéens du lycée privé Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes juste avant d’aller poignarder à mort Lorène, 15 ans, sa meilleure amie selon les médias.
Je trouve ce texte magnifique. J’ai maintenant l’impression que Justin a voulu éviter à Lorène un avenir sombre, triste et malheureux (ma seule interprétation).
Comment l’avez vous trouvé ?
@Ruiz
qui a écrit ce texte ? cela me fait penser à Unabomber …….
» Unabomber,
des actes aux paroles
Le 19 septembre 1995, le Washington Post publie en accord avec le
FBI le Manifeste du mathématicien Ted Kaczynski (1942-2023),
ennemi public n°1 aux États-Unis, en échange de son
« renoncement au terrorisme ». Depuis 1971, cet enseignant
démissionnaire de l’Université californienne de Berkeley, aussi
surdoué qu’asocial, vit en ermite, reclus dans une cabane dans une
forêt du Montana. Confronté à la dévastation de son
environnement immédiat, et livres de Jacques Ellul en main, il
commence à partir de 1975 à incendier des engins de chantier,
saboter des machines d’exploitation forestière, verser du sucre
dans les réservoirs des motoneiges des touristes, sectionner les
câbles des machines minières, à la manière des quatre saboteurs
fantasques du Gang de la clef à molette, le roman d’Edward Abbey
paru cette année-là18. Dix ans avant les écolos d’Earth First!,
Kaczynski est le premier « éco-saboteur » à sévir aux États-Unis,
ses dégâts s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars19
.
Allez savoir pourquoi, de même que des peintures rupestres
apparaissent à l’identique sur des parois éloignées de milliers de
kilomètres, 1975 est également en France l’année des premiers
sabotages de chantiers de centrales nucléaires, quand un jour de
mai, Françoise d’Eaubonne et son compagnon font sauter des
bâtiments du chantier de Fessenheim20
.
Après ses premiers sabotages, Kaczynski adopte une stratégie
terroriste qui lui appartient. Il envoie, de 1978 à 1995, seize colis
piégés qui font 23 blessés et trois morts. Il vise des ingénieurs, des
généticiens, des informaticiens, des professeurs d’université, des
publicitaires, des patrons, le président de la United Airlines ou celui
de la principale société savante eugéniste. Ses communiqués,
signés « Groupe terroriste anarchiste FC » ou « Freedom Club »,
ont pour but « la destruction complète et permanente de la société
industrielle moderne dans toutes les parties du monde ».
Programme ambitieux pour un seul homme, mais d’une radicalité
conséquente : il œuvre « contre le système industriel et
technologique lui-même, et non pour ou contre une quelconque
idéologie censée l’administrer21 ».
À la fin de l’année 1994, une de ses bombes tue le patron de
l’agence publicitaire Burston-Marsteller, au motif que celui-ci a
« aidé Exxon à redorer son image après l’incident de l’Exxon
Valdes », et plus généralement parce que « son activité consiste à
développer des techniques de manipulation »
22. C’est à ce moment
qu’il propose de mettre un terme à ses activités terroristes (mais
pas au sabotage), à la condition qu’un journal national publie son
manifeste anti-industriel. Faute de quoi, il ferait « exploser
d’autres biotechniciens ». Sa lettre au New York Times précise :
« Nous ne voudrions pas que quiconque pense que nous
souhaitons faire du mal à des professeurs qui étudient
l’archéologie, l’histoire, la littérature ou des sujets inoffensifs
de ce genre. Les personnes que nous cherchons à abattre sont
les scientifiques et les ingénieurs, en particulier dans des
domaines critiques comme l’informatique et la génétique23
. »
dessus et dessous: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/annie_le_brun_et_la_splendide_ne_cessite_du_sabotage.pdf
» La revue Earth First! devrait avoir une rubrique relatant les
opérations de sabotage réussies. Sa lecture stimulera d’autres
saboteurs. Ceux qui ont mené à bien des opérations devraient
signaler leur action à la revue dans une lettre anonyme. Ces lettres
serviront de preuves dans les affaires « criminelles », et la revue
devra donc les remettre à la police pour éviter des poursuites pour
obstruction à la justice. Par conséquent, les expéditeurs de ces
lettres doivent s’assurer qu’elles ne comportent aucune trace de
preuve, comme des empreintes digitales ou une écriture
manuscrite.
De plus, après chaque opération de sabotage majeure réussie, les
saboteurs devraient envoyer des lettres anonymes aux grands
médias expliquant à la fois les raisons de cette attaque précise et
les objectifs à long terme du mouvement environnemental radical.
L’efficacité des opérations de sabotage sera grandement accrue si
elles sont systématiques et coordonnées plutôt qu’aléatoires et
sporadiques. Chaque groupe de sabotage ne devrait pas planifier
une seule opération, mais une campagne d’opérations étalées sur
plusieurs mois. Une telle campagne n’attaquerait pas un grand
nombre de cibles sans rapport entre elles, mais se concentrerait
sur un secteur particulier. Par exemple, le groupe de sabotage
pourrait choisir une entreprise forestière ou minière, ou une
entreprise chimique ou électronique, et attaquer une série de
cibles appartenant à cette organisation.
Il serait difficile de coordonner les efforts de différents groupes
de sabotage sans compromettre leur sécurité. Mais un certain
degré de coordination pourrait être atteint en passant le mot selon
lequel une certaine semaine sera une semaine de sabotage intense.
Un grand nombre de sabotages concentrés en une semaine serait
plus efficace que la même quantité de sabotages étalée sur une période prolongée »
——————————–
: « La révolte est déjà la plus grande victoire que nous puissions atteindre. »:
Même si le monde est un piège, même s’il gagne toujours, le fait de lutter, de crier, de résister, même seul, est une forme d’absolu. La seule solution, ce serait peut-être d’agir, de refuser, de saboter et de protéger.
in: https://static.lefigaro.fr/files//2025-04/11093876-372f-4e88-b19f-65f88f48f975.pdf
————————————
Sain(t) triptyque (dans l’état actuel):
1) Mépriser les méprisants : leur faire honte.
2) Boycotter les marchands du temple ( au service des premiers)
3) Saboter les assassins de la Terre. ( au secours des seconds)
Pour le point numéro 3, j’en étais resté à boucher les trous de golf et à coller de faux P.V sur les pare-brise des SUV…
Je n’avais pas préconisé d’aller cramer les Tesla. Est ce qu’Annie aurait approuvé?
@Garorock l’analyse est sans doute assez proche 50 ans après, mais dès l’adolescence, pas après un début de carrière d’universitaire, et l’action est différente au lieu du sabotage et de l’action violente médiatisée pour susciter une prise de conscience et un mouvement de transformation, c’est une vision plus désespérée qui conduit au retrait du monde (hostile) en y associant l’être sur lequel est projeté un sentiment de début de compréhension.
Celà ne recouvre donc pas le même risque sur la société et une psychiatrisation pourra évacuer la problématique.
Il est amusant de voir que la réponse de la société au lieu de réfléchir à donner à sa jeunesse une raison d’espérer, part à la recherche de crédits pour installer des portiques à l’entrée des établissements scolaires, pour protéger leurs usagers d’eux-mêmes en leur retirant après l’usage du smartphone l’accès à l’outil de base de survie de l’homme dans la nature en vente libre.
Comment considère-t-on de futurs citoyens à qui l’on dénie la possession de son Opinel !
Qu’en pensent les Sikhs ? (et les auvergnats !)
@Arnould C’est une hypothèse plausible, le passage à l’acte étant un suicide collectif altruiste manqué, il semblerait qu’il aurait demandé aux forces de l’ordre de le tuer.
@Ruiz On ne parle plus beaucoup des documents fascinants des années 50/60/70 comme le rapport sur « les Limites à la croissance » (même si on l’évoque encore ici de temps en temps) ou l’expérience de Milgram peut-être mieux connue en France que ailleurs grâce au film de Henri Verneuil et Yves Montand.
Juste pour dire merci à meta (facebook ou instagram, je ne me souviens plus) pour m’avoir proposé un petit texte sur les expériences de paradis pour rats (ou peut-être plutôt ici) d’un certain John B. Calhoun. J’ai honte car à 62 ans je n’en avais jamais entendu parler, alors que ces travaux sont aussi intéressants sinon davantage que ceux de notre Henri Laborit national. Je suppose que Paul Jorion connait forcément très bien les travaux de John Calhoun, mais je ne me souviens pas avoir vu passer ce nom sur le blog depuis 2008 (je n’ai pas lu tous les commentaires, loin de là !).
J’ai la bizarre impression que le texte puis l’acte de Justin sont dans la continuité de tous ces travaux et que « Se débarasser du capitalisme est de plus en plus une question de SURVIE ! » car l’effondrement de la population humaine similaire à l’effondrement des populations de rats de Calhoun a déjà commencé.
Bien entendu je peux me tromper et ce sont peut-être nos ministres et commentateurs officiels de tous poils qui ont raison : il faut revenir à davantage d’autorité, mettre plus de monde en prison et renvoyer nos immigrés, ainsi il n’y aura plus de problème(s).
@Arnould en utilisant un moteur de recherche, pas une IA, mais la réponse n’est apparue que plusieurs heures après la diffusion initiale et la reprise de bribes par toute la presse.
Un pas de plus vers la dictature trumpienne ou la poutinisation !
« L’arrestation d’une juge par le FBI, nouvelle étape dans la lutte de Donald Trump contre la justice »
https://www.huffingtonpost.fr/international/article/l-arrestation-d-une-juge-par-le-fbi-nouvelle-etape-dans-la-lutte-de-donald-trump-contre-la-justice_249267.html
Si tu protèges un faible, les plus forts que toi t’affaibliront !
Mais si ça vous donne des insomnies, il reste le yoga : massage des chacras, apprivoisement des énergies cosmiques, fabrication artisanale d’huiles essentielles et de bonnets en poils de lama ( pour les deuxième année: préparation de vaccins bio), communication non-violente, apprentissage de l’espérento et de la calligraphie pour les affiches de la prochaine révolution du linky ou des faitous, techniques d’infiltration, ethanol, randonnées, réunions « tupperwares en bois », stages de survie, lithothérapie, raïky, horoscopes, entrailles de poulet… etc….
Comme disait la baronne de Rotchild ensortant de chez le coiffeur et la manucure un petit four à la main : » C’est pas parce que le monde est malade qu’il faut se laisser aller! »
😊
@Pascal (« Présidentielle 2027 »)
Affiche de campagne pour le candidat néoco* : type celle des socialistes en 1981 :
Hamant (?) au lieu de Mitterrand, la robustesse tranquille au lieu de la force tranquille, la mairie du Tartre Gaudran** au lieu de l’église du village.
Inflexion douce coco et écolo par rapport à 81, inversion global-local, communisme-villagisme.
(*) En finale face au candidat néocon ?
(**) https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tartre-Gaudran#/media/Fichier:Le_Tartre-Gaudran_Mairie1.jpg
D’un point de vue tres national, la france doit se féliciter d’être très peu connecté au réseau espagnol car si…
Echanges commerciaux / Productions des biens / Electricité renouvelable Le Blackout de la péninsule ibérique du 28 avril 2025 Le…
Il veut peut être simplement dire que la conscience n’est pas une petite boite. Que les éléphants t’as conscience de…
@arkao Merci pour les infos . J’ai passé beaucoup de temps de recherche , surtout sur les archives départementales numérisées…
@ilicitano Vous pouvez peut-être trouver des compléments d’informations dans les archives de la Croix-Rouge: https://www.icrc.org/fr/les-archives-du-cicr Le dessinateur de BD Jacques…
Une petite histoire belge avec l’aide de ChatGPT pour la petite plaque en métal 29/04/1945 ==> 29/04/2025 : 80 ans…
@Pierre Yves Je te comprends, tu fais toujours confiance au « système ». Personnellement, je n’y fait plus confiance. Guedj a peut-être…
Tiens ça tombe bien, ça vient de sortir: » Pourquoi le terme d’islamophobie est-il encore clivant ? Le terme est…
J’aimais bien Bendern. Sur Trump, elle voyait juste, surtout sur ses rapports avec Poutine. Grande bourgeoise Bendern: famille illustre. Parfaite…
Je déteste T. Ramadan et les islamistes! Mais là je parlais de Fourest. Elle travaillait à Charlie; elle fait des…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
Laisser un commentaire