Billet invité, en réaction à cette information parue au petit jour
Toussaint, Noël et Pâques.
Hier la Toussaint, paraît-il. Réveil du politique en Grèce sûrement, réveil des peuples peut-être. Mais hier c’était Noël à Paris. Sonnez hautbois, résonnez musettes ! Un enfant est né. Comme à la crèche, un enfant est né. Paris c’est Bethléem en un jour de Toussaint.
Hier c’était Pâques à Paris. Le vendredi de Pâques, pas le lundi. Hier un enfant est né à Paris, presque dans une crèche, une crèche sans âne et sans bœuf, sans étoile du berger, sans Rois mages à venir, sans rien ni personne d’autre que sa mère et son père.
Hier un enfant est mort à Paris, un enfant est né, sous une tente un enfant est mort-né. Noël-Pâques-Toussaint à Paris, Paris même, Ville Lumière, les citrouilles grimaçantes d’Halloween éclairaient seules son visage, un enfant est mort. Un messie a refusé de vivre.
Pas d’immolation hier à Paris, juste un enfant qui naît, juste un enfant qui meurt, sans crèche, sans toit, sans niche, moins qu’un chien qui naît, moins qu’un chien qui meurt. Un sept-milliardième d’humanité.
86 réponses à “UN SEPT-MILLIARDIÈME D’HUMANITÉ, par vigneron”
Merci.
Il me semblait bien l’avoir lu (avec/sans quelques variantes) parmi les commentaires à Les marchés ou les peuples.
…. alors, on commence un nouveau calendrier ?
nous sommes en 124, le calendrier de Nietzsche !
Bel exemple d’humanité. Pendant que l’on discute à coup de milliards comment sauver les banques et le système pourri, un enfant innocent décède.
Ils se soucient de leur bonus et de sauver leur peau, se demandant où ils vont s’envoler pour Noël. Pas très loin ce couple se demandait comment accueillir cet enfant, s’en souciaient-ils nos élus ?
Combien sont-ils ? Combien y en aura-t-il encore ? Est-ce cela la démocratie où le chacun pour soi prône par dessus tout ? C’est bien désolant de vivre cela.
Cette famille avait besoin de si peu pour accueillir ce petit trésor … bien moins que ce que nous coûtent nos parlementaires à pointer présent dans leur étonnante absence.
Merci pour ce témoignage…En 1954 c’était déjà intolérable, mais aujourd’hui c’est honteux.
Au Portugal aussi…
Un jour, les professeurs se sont rendu compte que dans leur école, les élèves avaient faim… Faim au point de s’évanouir pendant les cours… On n’est pas dans un pays frappé par la famine, mais dans un pays frappé par la crise et par l’austérité. Ca n’est pas, ou pas encore la Grèce, mais un pays tout proche, le Portugal… Reportage signé François Musseau dans Libération. A Cacem, une ville de 20 000 habitants, quand les enseignants ont compris que les élèves venaient en cours le ventre vide, ils ont décidé d’agir.
Quand les enfants commencent à s’évanouir de faim ça fait peur
http://www.france-info.com/chroniques-hyper-revue-de-presse-2011-11-02-charlie-hebdo-attaque-le-portugal-ou-l-euro-de-la-faim-572513-36-41.html
en 1954, nous étions encore dans la post-guerre ( au moins 15 ans pour reconstruire après un occupant sur le territoire et des bombardements intensifs ) : pauvreté, manque criant de logement
(ou sortes de HLM non chauffés, malgré une intensive reconstruction; enfants dénutris =) mise en place d’un bol de lait par enfant et par jour à l’école primaire …
maintenant, nous sommes en pleine guerre financière : les « cols blancs » grands banquiers , et, ou « traders » continuent à plonger le monde dans la misère, sans en ressentir la moindre responsabilité ! les gueux, c’est si loin d’eux.
La mort d’un enfant, c’est toujours terrible; la mort d’un nouveau-né à la rue transforme une joie profonde en échec absolu pour nos Pays dits-riches …
Les clochards, à Paris, sont si nombreux que les associations sont débordées, les subventions diminuant ;
Cet été, ils avaient « disparu » : casés ailleurs, pour ne pas « gêner » les touristes probablement …
J’ai en tête un homme jeune, d’ailleurs, réussissant à garder sa fierté, et à répondre à votre sourire, gardant espoir : espoir de quoi ? quelle impuissance est la nôtre !; après cet été, il est revenu peu de temps : définitivement « parti », et délirant, tenant son petit sac poubelle : balluchon des temps modernes, serré contre lui, méconnaissable …il a disparu; un autre a aussitôt pris sa place, lui même déjà pratiquement loin de tout : les regards ne s’ »accrochent » plus .
Et, nous ne sommes qu’au début .
Et, dans quelle situation doivent être les Pays d’où ils viennent encore, pour qu’ils préfèrent un carré de bitume ici même …Il y a quelques années , un groupe de clochards d’Europe Centrale,
vivant à la rue, dans un extrême dénuement , disaient qu’ici, c’était « bien », car « on » ne les battait pas …
Terrible société que celle là .
Une ex et jeune collègue de w. ( pas dans mon métier )ayant fait une grande école, puis bifurqué, est allée s’installer à Neuilly. En traversant Paris, je lui disais mon désarroi face à la paupérisation atteignant une part de plus en plus importante de la population : elle m’a répondu « oui; en effet, mais on n’y peut rien; faut pas les regarder; il faut se protéger » …
Se protéger : le maître mot actuel . Quelle horreur ! la dissociété .
« Le droit à hébergement est une obligation humaine.Si on est plus choqué quand quelqu’un n’a pas un toit quand il fait froid , qu’il est obligé de dormir dehors. C’est tout l’équilibre de la société ou vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s’en trouvera remis en cause »
j’ai comme la sensation qu’on est mal barré .
https://www.youtube.com/watch?v=Uy4r16DXlA8&feature=related
« Le texte instituant le droit au logement opposable entrerait en vigueur en deux étapes. Le 1er janvier 2008, il concernera les personnes dans les situations les plus difficiles : sans domicile fixe, travailleurs pauvres, femmes isolées avec enfants, personnes en logement indigne ou insalubre. Le 1er janvier 2012, la loi concernera toute personne éligible aux logements sociaux. »
Loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, publiée au Journal officiel du 6 mars 2007.
« Les bénéficiaires de la loi
Pour pouvoir bénéficier du droit à un logement décent et indépendant garanti par l’État, il faut en premier lieu :
être de nationalité française, ou résider sur le territoire français de façon régulière et dans les conditions de permanence définies par les articles R.300-1 et R.300-2 du code de la construction et de l’habitation ;
ne pas être en mesure d’accéder par ses propres moyens à un logement décent et indépendant et de s’y maintenir (différentes évaluations estiment le nombre de ménages dans cette situation de l’ordre de 600 000, soit 1 700 000 personnes, au regard du seul critère des conditions de logement) ;
avoir déposé une demande de logement social (HLM) et disposer d’une attestation d’enregistrement départementale de cette demande (« numéro unique »). »
https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/Droit_au_logement
Merci à toi pour ces lignes et merde à tous les cons égoïstes et thésauriseurs qui ne veulent plus payer d’impôts.
Pareil
C’est bien triste, mais et dans les bidonvilles qui encerclent nos centres d’appels en Inde, combien de mort-nés quotidiens?
oui, des ingénieurs étant allés faire des formations en Inde, et logés dans de beaux hôtels – certains – pas tous – n’ayant guère quitté le 7° arrondissement de Paris, depuis leur naissance, et s’étant hasardés un peu hors de leur hôtel le soir, sont revenus en état de choc .
Il faut dire qu’ils ne connaissent pas les arrondissements pauvres de Paris non plus .
Ici, beaucoup de squatt ( familiaux ), régulièrement « vidés » de leur population quelques temps , avec portes scellées ; et trés vite après, porte réouverte « à la brune », au chalumeau, tout le monde faisant semblant de ne pas s’en apercevoir : c’est toujours mieux que la rue, et beaucoup moins dangereux. [ notre arrondissement est objectivement « plein comme un oeuf »], et, à ce jour assez « tolérant » (pourvou ché ça doure) : pas sûr vu le contexte international .
Quand on connait bien un lieu, on voit que chaque jour, des personnes nouvelles apparaissent.
Les » ferrailleurs » chinois ( ou sino-tibétains ) ont disparu à leur tour : ils vivaient de nos poubelles, avec une forme de liberté …peut-être ont-ils été « pris en charge » par la mafia chinoise – beaucoup plus visible qu’auparavant – de quelques rues plus loin : ce sera pire : la même misère, et avec en prime l’absence de liberté.
=) « Les Misérables » : nous y voilà .
Beaucoup d’émotion, la bouche pateuse, la honte qui envahi l’esprit. Que dire de plus.
Il faut définitivement que ce monde change.
Magnifique, Vigneron !
Les chants désespérés sont-ils les chants les plus beaux?
Il y a la magie chaude et vivante de la douleur, quand elle se dit et ne renonce pas.
Je suis stupéfaite qu’une femme enceinte puisse vivre dans la rue. Il paraît incroyable que les services sociaux n’aient pas pu intervenir. Peut-être que plus d’informations concernant la vie de ce couple pourrait justifier de la non-assistance à personne en danger ou non. Je fais le pari qu’aucune enquête ne sera menée. Un fait d’hiver…
Sur Europe 1, très tard le soir, j’ai entendu l’appel au secours d’une très jeune femme enceinte de 8 mois, accueillie dans un foyer, mais qui était obligée de le quitter de 12 h à 17 h (règlement) et qui passait ce long moment quotidien à arpenter les centres commerciaux.
« Elle connaissait également le numéro du Samu social, puisqu’elle nous avait appelés le 6 octobre pour un hébergement, sans toutefois donner suite et sans nous avoir précisé alors où elle se trouvait. »
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Un-nouveau-ne-est-mort-dans-la-rue-a-Paris-_EG_-2011-11-02-730943
Oui c’est terrible.
« On ignore pourquoi elle ne s’est pas rendue à l’hôpital pour accoucher. On peut émettre l’hypothèse qu’elle avait peur qu’on lui retire l’enfant, ce qui semble être arrivé par le passé pour des faits de maltraitance. Il faut attendre le résultat de l’enquête en cours.
Pour la même raison, je trouve prématurées les réactions entendues après ce drame ; le cas de cette femme ne semble pas être représentatif d’un manque d’accès aux soins, puisque précisément elle était prise en charge pour sa grossesse. Il s’agit plutôt d’un cas très particulier, dont il ne faut pas forcément tirer de conclusions hâtives. »
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Un-nouveau-ne-est-mort-dans-la-rue-a-Paris-_EG_-2011-11-02-730943
En effet, le désengagement de l’Etat est dramatique . La misère monte .
Les urgences hospitalières feues-publiques sont débordées .
Les O.N.G. aussi.
Alors, oui, la colère vis-à-vis de ce gouvernement de « prédateurs »claniques va finir par déborder .
Leur story telling, ils peuvent se la mettre où je pense, ces indécents !
lettre signée du Préfet :
http://www.marianne2.fr/Exclusif-pourquoi-des-familles-entieres-campent-dans-les-rues-de-Paris_a212031.html
D’un point de vue logique, l’absurdité c’est qu’il y a droit aux soins médicaux, CMU, mais pas droit à un logement et à la nourriture qui sont les soins de base préventifs.
Pas besoin d’être médecin pour savoir que des sans logement ou nourriture finiront par avoir besoin de bien plus de soins.
Autre absurdité, l’hébergement en hôtel, qui coûte un bras, de quelques SDF, alors que des logements sociaux permettraient à terme de les loger pour moins de dépenses.
Le mieux étant un revenu garanti indexé sur le coût de la vie là où ils sont, permettant d’éviter toutes ces tergiversations administratives stériles et redonnant une marge de manœuvre pour les démunis.
Merci Vigneron… Merci de ne ne pas laisser le silence recouvrir cette insanité
C’est si grave qu’on hésite à remarquer que c’est beau, je veux dire, bien écrit…
Merci à toi Vigneron pour avoir gravé sur ce blog et dans nos mémoires, le drame d’une maman et de son enfant que notre société a laissé sur le trottoir.
http://www.unicef.org/french/specialsession/about/sgreport-pdf/01_InfantAndUnder-FiveMortality_D7341Insert_French.pdf
Entendu aussi hier soir ( cette nuit ) ,chez Taddéi , Jean Ziegler expliquer comment la spéculation et les jeux financiers sur le coût des produits de base alimentaires , condamnaient à mort avant qu’ils aient atteint l’âge de cinq ans un pourcentage effarant de ces 268 bébés qui naissent de par le monde à chaque minute .
Pour autant la remise en ordre par le haut , fil rouge de ce blog , ne dédouane pas du geste qui sauve ou qui préserve la vie , dans sa rue , son immeuble , sa bouche de métro .
A Paris, la misère déborde …On ne peut plus fournir à l’échelon individuel ou associatif .
Une rue d’un quartier raisonnablement « chic », et proche d’une péniche Emmaüs, est peuplée,
à la nuit tombée, de clochards quasi tous les deux mètres : ils se sentent en sécurité, car les « bobos » sont ce qu’ils sont, mais ne sont pas agressifs, et les laissent tranquilles.
D’après l’article de la Croix, cité plus haut, une prise en charge avait été faite, mais ensuite ??
C’est comme tenter de remettre quelqu’un sur pied, sachant que la rue l’attend : c’est fou !
Le problème est pris à l’envers.
Il faut des impôts pour TOUS, et une juste redistribution ; remettre en bon état de marche les Services publics Santé, éducation, logement, alimentation …
Sinon l’UE est un machin créé par des grands délirants,et à coté de la plaque . Elle n’a donc plus aucune raison d’être.
j’aurai fait une variante, du style :
« avant-hier, un enfant est né…dans une clinique ultra-moderne, un étage pour lui tout seul. Gardes du corps, cuillère en or, destin déjà tout tracé. Avant-hier, un enfant de Roi est né. Pendant qu’un autre, enfant de riens, crèvera dans la merde, dans la rue, quelques jours plus tard. »
« Si je suis élu, plus aucun SDF ne dormira dans la rue dans les deux ans à venir. Je m’y engage. »
Sarkozy Nicolas, campagne électorale, début 2007.
Eva Joly : « fermons le robinet à SDF ! »
… encore des promesses ?
http://www.rue89.com/2011/11/01/eva-joly-fermons-le-robinet-sdf-226111
Au risque de paraître dur et froid cet enfant était mort né.
Comme vous le savez certainement un bébé est très résistant.
Ce qui n’excuse pas un système, celui dans qui nous vivons, qui authorise de telles conditions de vie.
J’écris ceci parce que je suis assez agacé par ce que j’appelle l’auto-allumage médiatique. Multiplié par 1000 grâce à Internet.
Mike, vous risquez d’être juste aussi « un peu agacé » …Si un jour votre femme doit accoucher dans la rue.
@mike il vaut mieux un auto allumage médiatique , multiplié par mille via internet , qu’une auto combustion de notre société ,oubliée par mille sans internet .@mike remet du bois dans ta cheminée ,ton feu s’éteint , amicalement
En même temps, le bons sentiments, le cul bien au chaud derrière son ordinateur, c’est facile mais ça n’a jamais changé le monde.
@Cadavre exquis
le monde justement n’avait pas l’ordi , maintenant la moindre erreur se paye cache , c’est cela notre chaos , donner la parole aux gens même si cela reste internet , c’est le début de quelque chose d’autre
« se paye cache » : beau lapsus,
en effet, on paye « caché » ces temps-ci plutôt que en cash, comme disent les copains à Ponzi en ce moment en prison, les Madoff ordinaires…
payer cash ou payer content , non sans rire !!!!
Pour vivre comptant, vivez payé.
c’est vrai, où avais je la tête, il était mort-né … dans la rue.
…eh bé… en tout cas, vous voilà allumé, vous !
(mais je comprends votre agacement et ne suis pas loin de le partager)
Il me semble avoir déjà placé ce lien.
Est-ce qu’il y avait une bonne raison à cela ? Hélas oui – et ça continue.
Interviewé par Virginie Roels, pour Marianne2, le philosophe et sociologue Patrick Declerck qui a passé 15 ans a aider les clochards de Paris, est atterré par la politique menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Il qualifie ce gouvernement de populiste et inutile.
la Palestine ressuscitée siège à L’ONU !
Merci d’avoir signalé cette horreur.
Sobre et triste.
Triste à en pleurer.
Les pleurs ne feront rien pour cette abomination.
Il se trouve qu’en tant que parent, je connais, dans des conditions
moins dramatiques cependant.
J’espère que des service ou association s’occupent des parents.
C’est peu de dire qu’ils ont des droits sur la Société.
Le symbole d’un monde inhumain.
Le libéralisme, ultra ou non, c’est la mort.
La solution est politique et collective.
Un gouvernement, un Etat, une opinion publique, une psychologique
collective, tous animés par la question sociale et sa priorité, représentent la solution.
Le centre de la Société doit être l’ Homme.
Ce n’est quand même pas le bout du monde que d’organiser
une solide Protection Maternelle et Infantile …
Tenir en lisière les puissances d’argent, et leur exigence jamais satisfaites,
est un impératif. Ce drame doit nous le rappeler.
le SDF pour ne pas dire l’homme à la rue, l’abandonné, le réprouvé, les misérables des temps modernes ; et nos petites querelles sur le blog font de nous des irresponsables. Moi le premier, c’est terrible, mais que faire de ma honte ? Contre le nihilisme, réveillons en nous le concept de l’éternel retour, l’unique raison de souhaiter le bon, le beau, la joie ! Ô mes frères, prions.
Oui, chaque jour des centaines d’enfants, de femmes et d’hommes meurent de la misère.
Le budget pour éradiquer la faim et l’analphabétisme dans le monde est d’environ 50 milliards de dollars par an selon le PNUD, Programme des Nations Unies pour le Développement, soit environ un pour mille du PIB mondial annuel (50000milliards de $ par an) et environ 0,25% de la fortune des 1% les plus riches qui est au minimum de 20000 milliards de$ .
« Une raison d’espérer. L’horreur n’est pas économique, elle est politique » de Jacques Généreux.
Au lieu de mettre tous les politiques dans le même bord il vaut mieux distinguer ceux qui font progresser l’inégalité et la misère et ceux qui la font régresser.A signaler l’interview intéressant de Jacques Généreux « Il faut reprendre le contrôle de la finance »
http://www.regards.fr/politique/jacques-genereux-il-faut-reprendre
Merci Vigneron ! Il faut des hommes comme vous et comme lui pour que bouge notre coeur ;
http://www.youtube.com/watch?v=RdSbV8oEgBk
Merci à Vigneron de parler de ce fait qui nous laisse entre honte et colère. Agissons pour que ces expressions « les indignés, insurrection des consciences, l’humain d’abord … » ne soient pas seulement des slogans.
Oui, la France peut être très moche, et c’est souvent pire ailleurs, mais ne nous trompons pas, ça dépend aussi de nous, de chacun d’entre nous.
Un nouveau-né meurt sous une des tentes que l’on voit depuis des mois dans le sous-bois du coin et le vieux clodo du quartier, que l’on évite le matin, fini sans bruit sa nuit sur le trottoir d’en face.
Qui n’en connait pas qui, eux, sont encore en vie ?
Merci Vigneron.
Merci Vigneron !
« Un messie a refusé de vivre ».
Il y a des signes qui ne trompent pas la vérité.
Merci Vigneron
Merci Vigneron de rappeler que nous ne sommes rien (au mieux, un sept-milliardième) mais que nous pouvons tout !
Tellement triste. Tellement écœurant.
A mettre en parallèle avec un autre fait divers, il y a quelques mois. Une jeune maman, pas SDF celle-là, a accouché seule et sans soin, abandonnée dans une chambre d’hôpital! Son bébé est mort.
Manque de personnel, manque de moyen, désorganisation totale de cet hôpital comme de tous les services de santé publique en France semble-t-il.
Même si cette pauvre femme à la rue avait été recueillie par le SAMU, et portée aux urgences, y aurait-on pris soin d’elle? Et comment?
(PS : ça me hérisse d’appeler « fait divers » ce qui est un drame et un chagrin terrible pour des êtres humains)
au moins, Jésus avait une étable
Des parents un peu ouf quand même…
@vigneron
Merci pour ce très touchant hommage à ce petit qui aurait dû avoir sa chance de pouvoir vivre. Vous montrez votre profonde humanité, mais surtout votre message évite une banalisation hélas courante de ce genre d’évènement. On a mal en vous lisant, mais c’est un mal qui est un bien dans le sens qu’il nous rend plus humain…
Ne me remerciez pas, please, gueulez, ou pleurez au moins, ou vomissez, priez, enfin c’que vous voudrez mais pas de merci.
Sincères condoléances.
Ne craint aucun mal, petit enfant.
http://www.youtube.com/watch?v=pIvbusjQbO0&feature=youtube_gdata_player
Vigneron,
J’ai été le premier à vous dire Merci.
Je vous l’ai dit comme on disait autrefois, merci grâce, pitié.
Ce fait divers, je l’avais lu, enregistré, zappé.
Vous m’avez contraint à y revenir et à redevenir, un bref instant, humain.
Et en plus avec talent, ce qui n’arrange rien.
Être humain est une chose terrible, douloureuse, empathie, etc.
En général, j’évite, je cogite, je frime, j’avatarre.
Vous m’avez permis de redevenir humain, pour ce que ça durera.
A nouveau je vous en dis merci.
Prenez-le comme vous voulez.
@ Renard,
Pas en public svp.
Vous pourriez nous le faire rougir ( si bien entendu c’ était possible)
@Vigneron :
Si j’ai assez compris quelle sensibilté est la vôtre, je sais que vous ne pouvez ressentir ces mercis que comme une insulte faite à la détresse de vies qui se pensent adultes et au crime d’une vie d’enfant .
Parce que j’ai eu à » vivre » la mort d’une jeune belle soeur ( elle allait avoir 30 ans ) et de son bébé( elle aurait du s’appeler Marion ) lors de l’accouchement , et le maintien « en vie « de mon frère durant de longues années , je connais le prix des larmes et de l’envie de hurler , quand ,chaque matin ,la première pensée qui vous saute à la gorge et à l’esprit , c’est l’obsession de cette horreur absolue que l’on croyait avoir » domestiqué » le soir à force de raison : le corps sans vie d’une mère et de son enfant .
Vous avez parfois des cris de rage contre » l’insensibilité » ,qui agitent encore aujourd’hui mon frère . Il ( et sans doute vous aussi) a de bonnes raisons d’avoir cette faculté d’indignation .C’est sa richesse au sein du groupe familial et il nous la fait partager.
Tout ça pour dire que si je réserve mes mercis à des circonstances qui le justifient , j’ai du apprendre à ne pas pleurer , gueuler , vomir … pour que l’espoir reste devant , pour tous ceux que j’aime .
Alors je gueule VITAL – MORTEL Un cadre ? Quel cadre ? Ousqu’il est le cadre pour elle lui le nourrisson mort ? Des millions en Europe à la soupe populiste à la tente nomade, aux furoncles puants aux doigts gelés les dents pourris les yeux brouillés. Des milliards ailleurs.
Ici on peut pas les voir y sont dignes, alors on les devine et nous on peut s’indigner en toute légitimité. Pour eux ? Pour nous ? C’est beau l’indignation
Et le paradigme il en est où ? ça merde là, le Samu Social a perdu ses crédits. Vous avez sentiment Vigneron, il est mort.ce toutpetit de rienne, ressuscitera pas.
Carte vitale la mal nommée. Carte mortels.
Ils feront tout cela, m’sieu, tout ce qu’ils voudront que vous voudrez.
Merci Vigneron !
La guerre de classe avait disparue ? Première nouvelle ! Relisons Zola comme Dickens… Rien n’a changé. Les victimes du Centre se sont certes déplacées vers la Périphérie pendant ce temps là mais on obtient les misérables que l’on souhaite.
En attendant, là-bas et ici, c’est le sang du pauvre qui irrigue notre bien être. Allez, accordez une oreille aux cris de Léon Bloy.
Bon texte Vigneron.
tiens! Vigneron invité… j’attendais — et ce billet humble, violent et doux, qui laisse sans voix.
« Détesté professeur de l’insoutenable, Clodo est là pour enseigner cette terrible leçon : la normalité est sans issue. Et derrière nos bienveillantes démocraties, se cache, mutique, mais vigilante, une totalitaire obligation : Citoyen sera productif ou, lentement, et passivement, et sans bruit, mis à mort. » si vous avez 5,50 € Euros Le sang nouveau est arrivé, de Patrick Declerck (Gallimard); ça vous mettra Hessel à valeur de délicat Kleenex.
Bon je suis crevé ce soir, accepte mon merci
… et ça… http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/11/02/a-la-courneuve-des-familles-expulsees-une-seconde-fois_1597671_3224.html#xtor=RSS-3208
il va falloir que je me fasse une cure du net…
De « Les naufragés » où il raconte comment il s’est embarqué à jouer les clodos pour vivre leur expérience, je retiens cette sorte de caméra cachée qui fait entrer le lecteur dans un monde inaccessible vue de l’extérieur, l’ambiance à Nanterre est inoubliable. Et puis il y a par ailleurs, dans un autre temps cette tentative d’y comprendre quelque chose à partir d’entretiens. Comment devient-on SDF ? Et là ce mur auquel il se heurte, de l’oubli, du discours prêt à porter, avec cette impossibilité de trancher : une perte d’emploi, une cassure familiale, une expulsion, qui mène à l’alcoolisation, ou est-ce l’inverse ? Les anamnèses sont tronquées, perdues, l’espace et le temps sont confus. Les fragilités subjectives qui ne sont plus accueillies par un environnement social solidaire mènent à cette horreur profondément humaine pourtant.
Akiko…
Merci Vigneron.
Certains ici ont écris leur dégoût d’une telle situation, aujourd’hui, en France.
Et ils ont raison.
D’autres, de souligner combien de milliers d’enfants meurent également dans d’autres partie du monde, pour ’cause de pauvreté’, et de crier leur dégoût.
Et ils ont raison.
Je crois que Jaurès, à qui on demandait pourquoi il soutenait ce Dreyfus d’officier, traître à la patrie, juif, bourgeois par dessus le marché, avait répondu un truc dans le genre : qu’une injustice soit faite à un homme et c’est à toute l’humanité que l’on fait cette injustice.
Qu’en conséquence, malgré même Dreyfus (qui refusait de faire de son cas un cas exemplaire), il serait de ce côté du combat, contre l’injustice.
Quand des enfants meurent pour ’cause de pauvreté’, ce sont des injustices.
Quand un seul enfant meure ainsi, c’est une injustice faite à toute l’humanité.
Salut …
Quand des enfants meurent pour ’cause de pauvreté’, ce sont des injustices.
Quand un seul enfant meure ainsi, c’est une injustice faite à toute l’humanité.
Quand un enfant est mort, il est mort. C’est trop tard pour chercher la cause.
@ Cher Zebu
je suis une adepte de la/votre radicalité simple ! (ex : L’été midi est à midi ? Non, midi est à 14 heures. Pouvons-nous espérer mettre midi à midi ? Non, on n’a pas les moyens.et pis de toutes façons même si on y arrivait, y’aurait toujours des clowns/clones pour recommencer …)
@Baleine :
c’est vrai pour l’enfant qui vient de mourir. C’est faux pour ceux qui viendront ensuite.
C’est pour ceux là qu’il faut se battre.
http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250262663233&cid=1250262653520
http://www.mortsdelarue.org/
Les comptes à dormir dehors. La mort de ce nourrisson n’est vraisemblablement pas une cause, plutôt une conséquence.
Je me permets d’énoncer une radicalité simple : d’une peine de mort sociale, réversible, découlent des besoins vitaux non satisfaits qui peuvent aboutir à l’exécution d’une peine de mort, irréversible.
@ Zebu
« c’est vrai pour l’enfant qui vient de mourir. C’est faux pour ceux qui viendront ensuite.
C’est pour ceux là qu’il faut se battre ».
Non, c’est vrai : ils sont déjà là, un par un, en détresse.
Vigneron, au début des 70’, de Calcutta je garde une photo, au petit matin d’une charrette à bras qui ramassait les morts de la nuit. Pas lourds les macchabées, un profil des camps de la mort, et les passants pas plus concernés que ceux de la petite chinoise récemment. Au dessus de la scène trônait une pub « things go better with coca-cola ». Ce monde n’a pas changé, et il manque d’écorchés comme vous pour que ça cesse.
Je comprends l’émotion qui prend plus d’un aux tripes, et je dirais même plus, cette émotion est fondatrice.
Si tant est que notre fond anthropologique nous apprend l’injustice et nous en fait nous en indigner, il reste à se demander comment cela a été vécu au cours des âges tant les situations ont évolué.
Perdre un enfant, cette injustice primaire, était si fréquent. Comment « faisait-on » il y a seulement 200 ans ou même 150 ans ? La question est maladroite,
mais elle ouvre des horizons.
Sur ce qu’est réellement notre fond anthropologique, comment enfant nous apprenons (aisément) la notion de don, de partage et la capacité de recevoir, et comment elle fonde toute la suite des valeurs morales.
Ces temps-ci, j’ai trouvé un fil commun chez Michea (le Complexe d’Orphée, ou son Orwell préféré est très présent) chez Stiegler (aidos et dike), chez Généreux (les liens qui libèrent), de quoi carburer sur l’humanisme dont nous avons besoin et qui manque. Sur ces fondements du rapport de force qui est sous-jacent à la « valeur » et à la richesse.
Sur ce que nous ressentirions vraiment comme une satisfaction d’humain et qui n’est pas donné par une propriété de plus, un bonus de plus, une passe de plus dans un hôtel.
Les sublimations qui nous poussent de l’avant, le « conatus » spinoziste ou l’énergie libidinale freudienne.
Les désublimations, discrédits, mécréance et déliaisons qui nous envahissent au fur et à mesure que Dame Finance, assis sur son balai magique Excel, dissèque nos valeurs, l’intérêt des intérêts nous lui verserons.
Et quoi, pour remettre l’humain sur ses rails, que faut-il ?
Eh bien ce qu’il faut, ce sont des rails, car l’humain est là.
Mais l’humain n’est pas l’humaniste. L’humain « moderne » est de ceux qui font mine de prévoir quand, des oeuvres qu’ils commettent, ils ne sont pas devant les conséquences.
« Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre », disait-on. Il vaudrait mieux exiger des « élites » qui font les plans de nos villes et les plans de nos finances qu’ils passent du temps, après l’été de leur vie, du temps devant leurs oeuvres passées, devant telle architecture invivable, tels outils assurantiels qu’ils imposèrent, telle liberté des paris qui ne les offusqua guère. Devant tel statut de la propriété du patrimoine et de l’héritage, dont ils pourraient voir sur 20 ans la boursouflure anémiante ou anomique.
Et que seuls ceux qui sont en capacité intellectuelle de réparer leurs incongruités soient les formateurs des nouveaux jeunes dans les métiers qui définissent notre cadre, ainsi se transmettrait un fil rouge qui rendrait naturelle la morale de nos simples relations humains, celle que nous conservons dans les structures simples de l’apprentissage de l’enfant (don, partage, savoir-recevoir).
La lamination rapide des nouvelles technologies rend-elle le minimum de conservatisme anthropologique dont l’humanisme a besoin si incongru ?
Ce « conservatisme » (Orwellien si j’en crois Michea) aurait pour rôle de fixer d’indispensables rails de « slow know-how ». Avec ces rails, les décideurs parmi nous admettraient que le savoir-faire à face humaine, et le refus des erreurs en lesquels nous induit si aisément Dame Technique, cela ne se construit que dans un grand retour sur soi, un retour qui admet l’anthropologie de base dans la démarche, qui admet le don, le partage, la capacité de recevoir, et qui en fait des filtres pour l’exercice des compétences, définissant peut être les linéaments d’une humano-cratie plus que d’une démo-cratie. Ce que gens sans grande instruction savent : leur savoir-vivre n’est pas détruit en quelques décennies. Qui s’y frotte, loin de s’y piquer, aura à coeur de fabriquer les rails de l’humanisme et saura n’en point trop dévier.
Cet événement terrible et révoltant d’un enfant mort-né dans la rue, parce que dans une des capitale la plus riche et civilisée du monde, ne doit pas nous faire oublier de remercier tous les justes qui dans l’ombre ou la lumière, œuvrent parfois au risque de leurs vies pour un monde solidaire, compatissant, généreux.
Oui , je signe , ce merci là est digne et n’insulte pas la détresse ;
Mais il ne nous dédouane pas plus de l’action personnelle ou collective .
La responsabilité ( celle qui nous rend en charge des autres , pas celle qui nous fait seulement réparer nos seules erreurs ) , pas plus que l’indignation , ne se délèguent .
Pour bénéficier du droit à un logement social, nous dit Bruno, il faut
Il n’est pas certain que cette demande soit enregistrée si la personne qui la dépose ne peut remplir certaines lignes de l’imprimé, notamment celles de l’adresse et du numéro de téléphone .
» Pont Saint-Jean, troisième carton » n’est pas accepté.
Honte aux élus de la ville de Paris coupables de non assistance à un petit innocent en danger, coupables de la mort de tant de sans abri les nuits d’hiver . Comme ils savent pertinemment qu’ils placent ces Parisiens en danger de mort en ne les logeant pas quelque part, c’est même un meurtre avec préméditation des malades, vieillards et nouveaux-nés sans abri , un génocide des sans-abri .
Il faut que les élus parisiens passent en jugement, eux et leurs semblables de province .
La question est : quelles associations se porteront partie civile ?
Loger les sans-abris est un devoir d’humains, de citoyens, le devoir du maire .
Ce doit être la grande priorité, avant même de songer à construire un nouveau stade, à rénover des bâtiments publics encore en bon état et à céder à l’épidémie d’endetter des villes pour des décennies en transformant leur place conviviale ombragée du centre-ville en un immense espace mussolinien tout blanc à la gloire d’un nouveau maire, espace sans arbres, aussi coûteux qu’ inhospitalier, où l’on ne fait plus que passer sans s’arrêter .
Abriter toute la population sans exception doit être la grande priorité d’un élu responsable .
On ne devrait pas déléguer ce devoir du maire à des initiatives individuelles privées qui ne peuvent être que ponctuelles .
Nous avions rencontré une personne qui ne pouvait déposer sa demande de RMI/RSA, condition de ressources indispensable pour l’obtention d’un logement, parce qu’elle ne pouvait fournir alors une adresse et un numéro de téléphone à l’Administration. Bref, le serpent qui se mord la queue . Nous lui avions proposé alors de donner notre adresse et de passer prendre son courrier chez nous.
Il nous est arrivé aussi d’organiser, à l’aide d’une assistante sociale, l’installation d’un SDF chez un propriétaire sympa du quartier qui acceptait de signer un bail et d’offrir gratuitement une quittance pour un loyer d’une journée, quittance qui permettait à l’assistante sociale de lancer en même temps la demande d’A.L. versée directement au propriétaire et d’assister le SDF, cette fois en possession d’une adresse, dans sa demande de RMI/ RSA . Ce SDF qui ne l’est plus n’a plus besoin d’un revenu d’insertion . Il travaille maintenant en indépendant, payé en chèque-emploi-service ( CESU) pour des bricolages divers, ménages, gardiennage, entretien de haies et de jardins, coup de main pour des travaux effectués par des particuliers…. Son agenda est bien rempli .
Le service d’aide sociale devrait pouvoir déléguer des assistantes sociales spécifiques pour fournir aux personnes sans abri le même service d’accès au logement . Il y a , en particulier en province, quantité de petits propriétaires désargentés, surtout parmi les personnes âgées, qui seraient heureux de pouvoir louer à quelqu’un, à l’aide d’une assistante sociale, un logement vide qui n’est pas considéré comme louable par les agences parce qu’il lui manque un coup de peinture et un ou deux petits aménagements, moyennant d’offrir une quittance d’une journée de loyer à un SDF pour lancer la machine afin que l’A.L. du locataire leur soit directement versée.
Hélas, la politique de baisse des dépenses publiques pour sauver les banquiers, alors qu’explose le nombre des sans-abri, ne va pas dans le sens de créer de nouveaux postes d’assistants sociaux, bien au contraire .
Sans doute qu’un passage au pénal pour refus d’ assistance à personnes en danger, assassinat avec préméditation, voire pour génocide par le froid d’une catégorie de la population , rappellerait aux maires leur devoir de protéger TOUS les citoyens .
Quelles associations se porteront partie civile ?
Des millions de morts pour que Monsieur Tout-le Monde soit bien assis dans sa voiture.
Maintenant, il pleut des morts sur le pare-brise de Monsieur Tout-le-Monde.
Et Monsieur Tout-le-Monde crie au scandale.
C’est juste. Et c’est juste un peu tard.
Quand l’enfant à naître à entendu, Dieu seul sait comment, qu’à cause de la dette il serait déjà débiteur d’une somme de 25000 euros, ceci sans jamais n’avoir rien fait, et pour cause, il s’est dit que, manifestement, la solution la plus raisonnable n’était de ne pas venir dans ce monde.
Pour une fois , je suis d’accord avec Vigneron , le remercier est indécent .
7 milliardième terrien ? Figure de style .
La réalité dépasse la fiction .
Huit % de femmes enceintes dans la rue d’après :
http://www.medecinsdumonde.org/Presse/Dossiers-de-presse/France/L-acces-aux-soins-des-plus-demunis-en-2011