Billet invité. François et moi procédons ici en deux temps : ici, son analyse des réactions aux nouvelles directives FASB (Financial Accounting Standards Board), je suis de mon côté en train de lire leur texte complet, ainsi que les divers attendus, et je vous en parlerai dès que je serai parvenu au bout. Vous ne serez pas déçu : je vous promets une expédition à la fois spéléologique et épistémologique où nous apprendrons entre autres à distinguer un « prix raisonnable » d’un « prix réaliste ». Vous avez aimé la « confiance des marchés » ? Vous adorerez les « transactions en détresse » sur des « marchés inactifs » !
AU PAYS DES MIRACLES COMPTABLES
Le 2 avril ne sera peut-être pas reconnu, plus tard dans les livres d’histoire, comme la date d’un sommet international décisif des chefs d’Etat, mais comme celle de l’adoption de la réglementation FAS 157-e par le Congrès américain. Résultat d’un travail de lobbying intense et de longue haleine, tardif mais salutaire aux yeux de certains, aux lourdes conséquences aux yeux d’autres. L’œuvre de l’action déterminée de la US Chamber of Commerce et l’American Bankers Association, ces deux fleurons de l’Amérique.
Arthur Levitt, ancien président de la SEC, vient de déclarer à ce propos: « ce qui me perturbe le plus à propos de l’initiative de la FASB (l’organisme qui fixe les règles en matière de comptabilité, à l’origine de la nouvelle réglementation) est qu’elle semble résulter de menaces indignes de membres du Congrès, qui sont redevables à des représentants d’entreprises ». D’après l’agence Bloomberg, Robert Herz, responsable de la FASB, a récemment déclaré à un groupe d’avocats « j’ai reçu des appels téléphoniques et eu des visites de certaines de ces institutions qui sont dorénavant dans les mains du gouvernement, à peu près deux semaines avant qu’elles ne soient récupérées, essayant de modifier leurs comptes ».
Fort de cette nouvelle réglementation, les banques vont désormais pouvoir « retravailler leur bilan » et s’installer légalement dans une situation jusqu’alors inconfortable, dissimulant la vérité de leurs comptes. Paul Volcker, ex président de la Fed, considérait dernièrement, du haut de son autorité et afin de favoriser l’adoption de cette nouvelle réglementation, que « les principes et standards de valorisation devraient être réévalués, en vue d’adopter des directives plus réalistes afin de traiter des instruments peu liquides sur des marchés affaiblis ». Conséquence désormais acquise, les résultats des banques vont être « dopés », leur évitant de procéder à des dépréciations et des recapitalisations. Robert Willens, un ancien directeur de Lehman Brothers Holdings Inc. considère que l’application de cette nouvelle norme va en effet améliorer de 20% en moyenne les résultats des banques.
Est-ce dire que cela va entraîner le retour à la « transparence » rétablissant la « confiance » ? Cela risque, tout au contraire, d’accroître la suspicion sur les comptes des banques, déjà très grande, avec pour conséquence la poursuite du blocage du marché interbancaire du crédit, ainsi qu’en général celui du crédit. Tim Blackshall, stratégiste en chef chez Credit Derivatives Research remarque : « nous savons bien que le ‘matériel’ est toujours dans les comptes ».
A propos des incidences de cette nouvelle situation vis à vis du plan Geithner de sauvetage des banques, les avis divergent également. Les uns considèrent que la valorisation supérieure des actifs toxiques qui va en résulter va y faire obstacle, car les banques n’auront plus de raison de les vendre. Christopher Hoeffel, président de la Commercial Mortgage Securities Association remarque que certains banquiers disent déjà : « je ne veux pas vendre cet actif, parce que le prêt est peut-être encore bon. Lorsqu’il viendra à maturité, je récupérerais peut-être mon argent » ; ce raisonnement ne peut que sortir renforcé par les nouvelles dispositions. Robert Willens considère pour sa part que la nouvelle règle de la FASB empêchera les gens de faire ce que le Trésor attend d’eux, c’est-à-dire vendre leurs actifs. D’autres estiment que cela pourrait permettre au contraire aux banques d’en obtenir un meilleur prix, tandis qu’elles pourraient de l’autre main devenir acheteuses, sous couvert de structures sous leur contrôle, bénéficiant alors d’une garantie financière de la FDIC les couvrant très largement.
Le monde financier s’installe dans le déni et maquille ses comptes. Ne sachant pas quoi faire de ces actifs, le plan Geithner allant mettre du temps (six mois) à entrer en vigueur et à produire des effets, ses résultats étant incertains, l’adoption de la norme FAS157-e va avoir un résultat immédiatement tangible : desserrer l’étau sur les plus estimables établissements de la place financière de New York. Leur permettant de faire face à une nouvelle crise du crédit, celle des cartes de crédit dont le taux de défaut grimpe très vite, avec de fâcheuses conséquences pour les produits financiers qui ont ces prêts comme collatéral. Il était, de ce point de vue, urgent de faire vite.
Tom Sowanik, responsable des investissements chez Clearbrook Financial, en a déjà tiré toutes les conséquences pour sa clientèle : « je crois que les investisseurs devraient commencer à estimer les actions des institutions financières et des banques ».
91 réponses à “L’actualité de la crise : Au pays des miracles comptables, par François Leclerc”
J’entendais à la CBC au Canada dans le journal du soir que les marchés avaient salués le succès du G20 par une hausse exceptionnelle. Marché particulièrement poussé vers le haut pat les valeurs bancaires. Comment a-t-il pu leur échapper que la hausse saluait en fait cette nouvelle ahurissante sur le changement de règles comptable des banques États-Uniennes annoncé par la FASB. L’équipe de journaliste de la CBC est-elle naïve à se point ? Ou simplement trompée par l’effet d’optique du au grand bruit du G20 ?
L’alternative au G 20 ? Le J’ai faim ! Non mais sinon si on ne change pas de monnaie pour les échanges internationaux et qu’on ne fait que publier une liste de paradis fiscaux déjà connus, ça change quoi tout ce bazar ? Il y a encore beaucoup de petites bulles dans le verre de Coca. Allez on va tous investir dans le panneau solaire…
à françois leclerc:
vous écrivez que »le monde financier s’installe dans le déni et maquillle les comptes » mais est ce que cela importe vraiment si la population active peut esperer par ce biais de retrouver du travail et aux épargants( et aux retraités) de retrouver leurs économies?
@ Noviant
Les marchés ont salué une mesure qui rend les bilans bancaires présentables, et gomme comptablement la suspicion de faillite de ces institutions. Une telle réaction conforte le caractère virtuel des Bourses (et justifie le raisonnement de ceux qui les trouvent désormais inutiles et dangereuses) : les « marchés » applaudissent une nouvelle disposition comptable qui donne aux titres toxiques, par convention, une valeur que ces mêmes marchés leur refusent spontanément (et rationnellement). C’est-à-dire que l’analyse fondamentale n’a pas d’importance : peu importe que ce papier ne vaille rien, aujourd’hui et demain, pourvu que les opérateurs soient supposés leur accorder (au moins momentanément) de la valeur.
Une nouvelle bulle d’enthousiasme devrait ainsi se créer, conforme au modèle des vagues d’Elliott. Avant que les Bourses ne reprennent le chemin fortement baissier que justifie la dépression à l’oeuvre. Finalement, la fonction principale des Bourses, c’est de coter (cher) le déni de réalité. Intéressant…
@ fincaparaiso
« Rétablir la confiance » : tel est bien l’objectif poursuivi. C’est cette confiance qui permet à la machine économique, « en temps normal », de fonctionner sur le principe de la cavalerie ou, si vous préférez, sur celui de la martingale de Ponzi. L’ennui, au cas d’espèce, c’est que la dette accumulée et irrécouvrable est trop importante pour maintenir l’illusion (la confiance, si vous préférez). Tout le monde, aujourd’hui, veut échapper à l’étape douloureuse mais nécessaire de la liquidation de la dette. Cette prétention est aussi vaine que celle de revendiquer l’immortalité…
bonjour,
Dans un autre temps, les banques vont devoir aussi un jour très prochain, integrer dans leur bilans, ce qui actuellement est hors bilan. Pour donner un ordre de grandeur dans le hors bilan il semble que les banques ont été très imprudentes : prêt de 35 $ pour 1 $. Superbe effet de levier, non ? Alors il vont pas être très beaux les bilans parceque les fonds propres eux ils sont ce qu’ils sont est pas à la hauteur dans un tel cas de figure.
Bonne journée
/ Contre Info • Info
Nicolas Hulot : « Notre système nous met dans l’obligation d’une croissance économique, financière et matérielle qui n’est pas tenable dans un monde physiquement clos et limité » (Entretien Terra Eco)
jeudi 2 avril
….
Nous sommes passés en quelques mois d’une crise écologique à une crise économique et sociale. Comme si ces deux extrêmes étaient nos seules alternatives…
N.H. : Nos actions dépassent nos intentions. Notre système nous met dans l’obligation d’une croissance économique, financière et matérielle qui n’est pas tenable dans un monde physiquement clos et limité. On ne peut pas passer son temps à s’endetter pour rembourser la dette, au détriment des enjeux écologiques et sociaux. Il faut revoir le fonctionnement du système financier.
C’est-à-dire ?
N.H. : Le crédit doit devenir une forme de service public. Je ne suis pas contre le crédit mais je suis contre le fait que le dépôt d’argent profite toujours aux mêmes et jamais au plus grand nombre. Nous sommes ici dans une crise de la démocratie : le pouvoir est entre les mains d’intérêts financiers privés. Il ne s’agit pas de faire le procès du passé mais de changer les choses. Le crédit pourrait tout à fait relever des Etats et non plus d’entreprises privées./
Et OUI ! Même N Hulot commence à « penser l’impensable » : Tout changer ou rien changer .
@ François Leclerc et Paul Jorion
Merci une fois de plus pour votre pertinence et votre impertinence
Oui le 2 avril du G20 et ses effets d’annonce seront probablement relégués par le 2 avril du FASB
Sur le mark-to-market, assoupli aux seuls USA à partir du 1er avri, je ne parviens notamment pas à prendre la mesure du caractère unilatéral de l’opération compte tenu de la multitude d’entreprises transnationales!
Je glisse une nouvelle fois ce petit casus de non initié – vous n’êtes évidemment tenu à aucune obligation (!), ni de moyen ni de résultats -) :
en 2005, XYZ, société US, acquiert à crédit (banque ABC) un actif (a) pour une valeur de 50
on admettra que ce prix était “raisonnable” (comme le bon père de famille)
sur base de l’exubérance du marché (cf. greenspan) , XYZ a pu évaluer (a) en 2007 à 100
l’exubérance ayant quelque peu trébuché en 2008, cet actif est ‘discrédité et ne vaut plus que 25 en 2009
par ailleurs
surfant sur le gain de valeur exubérante constaté en 2007, XYZ avait emprunté 50 à JKL pour investir dans un autre actif (b) à son prix lui aussi exubérant de 2007 qui ne vaut plus que 12,50 en 2009
que se passe-t-il dans les bilans de XYZ, ABC et JKL le 31 mars 2009, et ensuite le 1er avril?
en gros, qui perd, qui gagne?
nb. ABC est une banque chinoise et JKL une banque européenne… -)
cordialement
@ fincaparaiso
J’ai aussi considéré que « cela risque, tout au contraire, d’accroître la suspicion sur les comptes des banques, déjà très grande, avec pour conséquence la poursuite du blocage du marché interbancaire du crédit, ainsi qu’en général celui du crédit ». En d’autre terme d’alimenter la crise financière, qui alimente à son tour la crise économique.
@ Bréhat
Ce jour-là est encore repoussé par le flou qui entoure la question des paradis fiscaux: c’est dans ceux-ci que les banques traitent leur « hors bilan ». Ils servent à camoufler aussi bien les gains que les pertes. Les bilans sont truqués.
Technique vieille comme le monde.
Etant donné que les médecins ne parviennent pas à faire baisser la température, on change (fausse) le thermomètre.
Il y a sur Internet abondance de sites qui critiquent la politique économique actuelle (ici, contreinfo, … et des centaines d’autres (au moins. J’inclus les sites illuminati comme communistes)). Mais je ne suis jamais tombée sur un site qui justifie cette politique, au niveau ‘amateur éclairé’ de ce blog. Les textes officiels sont souvent trop abscons pour moi (merci à vous tous pour le décryptage), et les journaux ‘officiels’ trop flous. Il y a pourtant bien des gens qui réfléchissent avant de prendre ces décisions ? Sur quelles bases? Un lien…merci.
PS: Ou alors ils sont tous méchants, à travailler dans le secret contre nous autres, produisant volontairement des textes illisibles ou manipulateurs. Cette théorie est rassurante :-), mais je crains que la réalité ne soit que personne ne contrôle plus rien 🙁 ;ce qui n’empêche pas nos politiques de prendre des décisions réfléchies et argumentées).
Comment peut-on réellement “ Rétablir la confiance ” avec autant de traficotage et de malice sur les bilans comptables, en vérité aucun réel changement n’est intervenu tant de tromperie et de mensonge, c’est sur c’est gens là n’ont aucune éthique nous menant tout droit à l’abime, d’ailleurs n’est ce pas là leur métier principal, davantage tromper les gens ?
@François Leclerc
Vous écrivez » Est-ce dire que cela va entraîner le retour à la « transparence » rétablissant la « confiance » ? Cela risque, tout au contraire, d’accroître la suspicion sur les comptes des banques, déjà très grande, avec pour conséquence la poursuite du blocage du marché interbancaire du crédit, »
Une question : le marché interbancaire (dont le but est, pour les banques commerciales et après compensation, de prêter directement à leurs congénères les surplus de monnaie centrale dont elles disposent, plutôt que de faire appel au refinancement Banque Centrale) semble pourtant libéré (Euribor 1 an à 1,79%) . Qu’est ce qui vous fait penser qu’il y a blocage actuel du marché interbancaire ?
Un article allant dans le sens de François Leclerc.
http://blogs.ft.com/maverecon/2009/04/how-the-fasb-aids-and-abets-obfuscation-by-wonky-zombie-banks/
@A-J Holbecq
Si vous regardez sur une longue période, la moyenne du LIBOR est à 0.5%: on est revenu au niveau du début de la crise, mais pas à un niveau « normal ».
un autre article
http://www.nakedcapitalism.com/2009/04/guest-post-fhlb-chairman-disgusted-with.html
Pourquoi cela ne pourrait-il pas marcher ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi le marché interbancaire du crédit et en général, celui du crédit en serait davatange bloqué.
Au contraire, si ce tour de passe-passe permet de juguler les conséquences du défaut sur les cartes de crédit, sans améliorer les choses, cette norme pourrait esquiver les effets d’une deuxième vague provoqué par la perte de valeure des actifs servant de collatéral aux cartes de crédit ?
Je devine, d’après la dernière phrase de votre billet reprenant le conseil d’un responsable de Clearbook financial, que l’on pourrait assister à une sorte de chaos juridique qu’Attali avait esquissé dans l’un de ses billets paru dans slate.fr.
>A
Sans doute pour la raison évoqué dans le lien de Philippe Deltombe. Cela risque de rajouter de l’opacité et donc d’empêcher les banques de connaître l’état probable des autres organismes de crédit avec lesquelles elles font affaire.
Merci Blob
Les lignes de Francois Leclerc me faisaient penser à un article d’Attali :
« Si ces menaces se matérialisent, aucun actif financier, aucune créance, aucun compte bancaire, n’aura plus de valeur ; seuls les actifs réels conserveront un prix ; on assistera au développement du troc. L’économie s’effondrera par pans entiers, avec d’immenses problèmes juridiques sur la propriété des actifs et sur la validité des réclamations des créanciers multiples. »
http://www.slate.fr/story/le-pire-est-encore-%C3%A0-venir
@ Blob et à tous
sur l’opacité, un sujet connexe dans un article du très sérieux Frankfurter Allgemeine Zeitung
les analystes trop ‘pessimistes’ ont la vie dure à Wall Street
Meredith Whitney (Citigroup) et Michael Mayo (Deutsche Bank) ont été invités à chercher du boulot aillleurs…
Ici.
De toute écvidence, il y a eu une campagne de lobbying intensive de la part de la Chambre de Commerce et de l’Association des banques pour faire modifier la règle comptable mark-to-market avant la fin du premier trimestre. Cette nouvelle disposition permettrait de gonfler les bénéfices des banques d’environ 20%. D’après un prof cité par Bloomberg, les dépréciations de Citigroup sur ses actifs adossés à des crédits hypothécaires Alt-A évaluées à 1,6 milliards USD l’année dernière, seraient effacées et les pertes de Citigroup seraient réduites de 50-70%. Il y a un passage de l’article de Bloomberg qui illustre bien les pressions qu’ont dû subir les fonctionnaires de la FASB de la part de certains membres de la Chambre des représentants, bénéficiaires de largesses de la part des banques.
« At a March 12 hearing of a House Financial Services subcommittee, lawmakers showed impatience with FASB.
“You do understand the message that we’re sending?” panel chairman Paul Kanjorski, a Pennsylvania Democrat, asked Herz.
“Yes, I absolutely do, sir,” Herz replied.
After hesitating, Herz said he would try to get a new fair- value rule finished within three weeks.
“The financial institutions and their trade groups have been lobbying heavily,” Herz said in an interview after the hearing. “Investors don’t lobby heavily.”
The political action committees of banks including Citigroup, Bank of America, Bank of New York Mellon, Wells Fargo and banking trade groups contributed money to Kanjorski’s re- election campaign last year, according to the Federal Election Commission. Citigroup gave $6,500, Bank of America $7,000, Bank of New York $8,000 and Wells Fargo $13,000. »
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601091&sid=awSxPMGzDW38
@ A-J holbeque
Ce n’est pas moi qui le dit, je ne fais que répêter. Il y a une raison qui peut expliquer ce paradoxe apparent: les taux s’améliorent parce que la demande est faible. Ne pas confondre la maladie avec le symptôme.
Noviant a fait éta, dans son post, de son étonnement devant l’interprétation donnée par les journalistes de CBC à la hausse des valeurs financières, y trouvant comme origine le G20 et non pas l’adoption de nouvelles normes comptables.
Même problème d’interprétation !
bonjour,
Le show mondial de Londres est peut etre surestimé :
le sondage A2 (jeudi 2 avril) 20h : 92 % ne font pas confiance au G20 pour resoudre la crise, sondage par internet avec pres de 40 000 reponses….
Il me semblerait plutôt que les taux devraient monter, si peu de banques acceptient de se refinancer …
Bon alors pour résumer, ce G20 a permis d’informer le public des changements qui vont être opérés prochainnement pour en découdre avec la crise. Les actions mises en place sont les suivantes, par ordre d’impotance :
* Modification des règles comptables, concernant la valorisation des actifs. Le market-to-market sera donc mis entre parenthèses durant la crise.
* Reconfiguration des paradis fiscaux : avec la publication de la liste où figurent PARTIELLEMENT ces derniers. En fait ce sont les pays les plus faibles qui vont trinquer dans l’histoire, qui ne servent pas assez les interêts des plus forts en tous cas (comme le luxembourg ou la suisse qui aspirent les capitaux de leurs grands pays voisins sans aucune contre-partie, ou les petits territoires qui sont un peu trop indépendants au goût des U.S)
* Stimulation forçée des pays en voie de dévelloppement (forçée et avec interêts avec un peu de chance), pour qu’ils se mettent à racheter les produits occidentaux.
Le G20 ont donc annonçé que ce plan coordonné représente 5000 Milliards de $, mais en lisant entre les lignes on s’aperçoit que 3700 Milliards de ces 5000 correspondent aux plans de relances de tous les pays. Seule la différence soit 1300 Milliards correspond à l’effort supplémentaire, qui seront confiés au FMI pour assurer la 3° mesure (énnonçé précédemment).
Je tiens à revienir sur la première mesure prise, qui est pour moi celle, qui a le plus de capacité à relancer l’économie. Il apparait qu’elle est en fait tout simplement l’extention internationnale du Plan Geithner. En ce qui concerne les conséquences de cette mesure, on peut observer 2 opinions majeures qui se dégagent.
Leur point commun est que ces mesures vont rendre complètement opaques le bilan et la santé financière de ces établissements. Les banques verront donc leur bilan du T1 2009 embelli (ayant pu cacher la vérité jusqu’au bout) et ne voudront plus revendre leurs actifs. La divergence entre ces 2 opinions réside dans les conséquences :
* Certains pensent que la confiance des investisseurs de reviendra certainement pas avec ces mesures. lien bien expliqué : http://blogduglobe.wordpress.com/
* D’autres que cette opacité ramènera la stabilité, en empéchant les manipulateurs de se servir du market to market pour acquérir des actifs sous-côtés : citation
« Ma réponse est non et – en ce sens – le mark to market est une vraie plaie. Cela donne aux opérateurs de marché un pouvoir trop fort de détruire la valorisation d’une entreprise très vite, et de faire preuve d’une certaine « myopie ». Ils voient l’instant présent (baisse des cash flows, baisse de la rentabilité, impossibilité de valoriser certains actifs) et massacrent en conséquence. Débile.
Mon point de vue de financier est simple : ce n’est pas parce qu’un actif n’a pas de valeur qu’il ne vaut rien. C’est paradoxal mais c’est comme ça. Si la finance marche en mark to market alors nous devons nous habituer a une volatilité de plus en plus forte. Ce n’est pas ma vision d’une finance long terme. Contrairement à ce que tu dis, ce n’est pas moins de transparence, c’est juste plus de stabilité. Bien sûr il faut des règles strictes pour encadrer, mais personne ne peut se réjouir de cette volatilité des marchés financiers.
Si dans 1 an ou 2 le CAC est à 5 000, quelle belle preuve de n’importe quoi ! Non ? «
Je ne suis pas sûr de bien comprendre (hum ! visiblement je suis en bonne compagnie !) mais je tente un résumé de la situation :
1/ L’UE a décidé en octobre 2008 que les bilans ne tiendraient plus compte de la règle mark-to-market avec effet rétroactif au 1/9/08
2/ Il n’y a pas eu de panique particulière semble-t-il… les banques européennes ont même réussi à avoir des bilans 2008 positifs, ce qui pour l’instant nous protège d’une partie de la crise, semble-t-il.
3/ Les USA décident le 2 avril 2009 de faire la même chose avec effet rétroactif au 1/1/09… on peut en attendre une amélioration des bilans et un coup de frein sur la dégringolade par effet domino qui est en cours.
Remarques complémentaires
1/ Les bilans ne sont pas plus véridiques avant qu’après : ils ont toujours été « habillés » par des spécialistes grassement payés. Il faudrait être vraiment naïf pour croire le contraire. La tricherie doit pouvoir seulement être la même pour tout le monde !
2/ Les profits « déclarés » (pour les entreprises du CAC40 particulièrement) ne sont depuis longtemps que les profits qui n’ont pu être dissimulés, étant entendu qu’il y a une limite à la dissimulation puisqu’on ne prête qu’aux riches et surtout que des actionnaires veulent des dividendes !
3/ La règle du mark-to-market est une absurdité dénoncée dès l’origine pour ses effets pervers : illusion d’un marché des entreprises comme marchandises, accrochage de la valeur des entreprises à leur seule valeur spéculative, non prise en compte des actifs immatériels.
4/ L’Euribor descend imperturbablement depuis des mois, montrant que la demande de crédit est au point mort (crise en L)
Conclusion
Je suis ravi que cette règle ait sauté.
Je ne sais pas par quoi elle va être remplacée, mais je ne me fait aucune illusion : cela ne permettra pas de réduire la part des actionnaires dans la valeur ajoutée et les actifs immatériels (créativité, qualité d’organisation, compétences des salariés, logiciels innovants, etc.) ne seront toujours pas pris en compte.
Dans tous les cas, cela ne règle en rien le problème de l’INSOLVABILITE qui est REELLE et non MODIFIABLE. Cependant il se pourrait que notre système reparte pour un temps.
Il faut garder à l’esprit qu’en cas de faillite du sytème, le seul remettre sera de faire disparaître les dettes en innondant le monde de liquidités ou en les annulant tou simplement. Ceux qui ont le plus à perdre dans la faillite ce sont les créanciers, nos créanciers mais ils ont besoin de nous pour assurer leur confort, et leur luxe…
Il éxiste donc probablement un concenssus, visant à prolonger au maximum ce système, le temps de créer de l’argent pour acheter le maximum d’entreprises réelles.
@ A-J Holbecq
Les banques se refinancent, mais directement auprès de la BCE, voir ses allocations hebdomadaire, devenues illimitées. Paradoxe supplémentaire de la situation, elles placent auprès de la BCE leurs surplus, bien que le taux accordé soit moindre que celui des allocations, volontairement, pour inciter les banques à voler de leurs propres ailes, ce qu’elles ne font pas.
@ Pierre-Yves D pauljorion.com/blog/?p=2632#comment-22279
@ Noviant pauljorion.com/blog/?p=2632#comment-22284
@ Cécile pauljorion.com/blog/?p=2632#comment-22288
C’est l’un des meilleurs experts américains de « Financial Accounting »,
professeur à la Wharton Business School, devenu directeur SEC (Securities & Exchange Commission)
qui enseigna, pendant 9 mois, à 50 nouveaux « corporate bankers » (50% étrangers, 50% français)
les ruses et subtilités de la Bible « Accounting Principles Board » (APB) du FASB (Financial Acc Standards Board).
bouquin très épais et vraiment remarquable par bien des asepcts [® Publishers CCH, inc Commerce Clearing House]
Maigs, Hawkins, Zeff & Keller, etc. : Book Value, Business combinations, Intercorporate investments, Consolidated Financial Statements, Disclosure by diversified companies, Secondary Cash Resources, Long Term Investments in Corporate Securities, Overseas
Opeartions (Foreign Operations, Foreign Exchange, Foreign Currency Translation), Price Level Accounting, Fair Value Accounting, Cash Flow Statements, Statement of Changes in Financial Position, etc..
A Wall Street : Conférences quotidiennes des dirigeants de la Banque (tous pays, toutes Branches, tous métiers financiers). Business cases.
Examens écrits au sein de la Banque par les professeurs de business schools (Stanford, Columbia, Harvard,…) venant chaque jour pendant 9 mois.
Vous me voyez avancer des faits, arguments et diagnostics qui sont des critiques
sur (1) la chienlit financière
sur (2) le vichyisme_PsUmp
sur (3) les partis de gauche ou de droite, tous extrêmes hétérogènes compris
Au sens que le mot « Net Worth » (capitalisme ?) peut être donné par les « Accounting Principles du FASB » je suis nullement anti-capitaliste,
c’est-à-dire au sens de la Nécessité de Titres pour arriver à s’y retrouver
que ce soit des « cie », coopératives, GIE, GIEE, joint-ventures, mutuelles, SA, sarl, SEM, etc.
(a) « titres de devoirs et droits », (b) « titres donnant droit ou non à voter des résolutions », (c) « titres de propriété de classe A, B, C, etc. ».
Auriez-vous une idée du nombre de montages juridico-financiers
qu’il m’a fallu examiner, évaluer, commenter, concevoir moi-même, amender, etc. ?
Dans le chaos actuel, l’enjeu n’est même plus « la dose de traitement social à apporter aux méfaits
du capitalisme[ des patriofurtifs ].Pierre-Yves D dit: « J’ai donc bêtement toujours voté pour le moins pire ».
La télé est innomable. Les économistes de radio répètent ce qu’on leur dit de diffuser ou ce qu’ils entendent parmi les patriofurtifs. 1981-83 ! … mieux vaut ne pas en parler !
Vous dites : « Il n’en reste pas moins vrai que la France est aujourd’hui mieux préparé – du moins pour l’instant, je vous le concède – pour faire face à une crise d’une telle ampleur »
…
pas moins vrai ?, mais rien n’est plus faux. Croyez-vous que cela va durer longtemps l’avantage (pas le plaisir!) de » être chômeur en France plutôt qu’aux USA »Je ne sais pas quel métier vous exercez … Savez-vous combien detemps dure « le droit aux Assedic » ?
Une question comme ça … et ensuite ? … ensuite ?
Et ces Assedic même ? … pour 8 millions … 10 millions … 12 millions.
Croyez-vous que les salaires et/ou les retraites vont grimper en 2013-2020 ? …
lors de cette hyperinflation dont rêve les banquiers patriofurtifs et les medias à forte audience ou notoriété ?
Ne vont-ils pas plutôt s’aligner sur les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).
Comme clown aux 1098 costumes (3 fois 366), il m’est aisé d’enfiler une chemise Sawile Row
et d’endosser mon costard anthracite de banquier d’affaires à petites raies.
Mon usine de 200.000 tracteurs « plus ecolo que moi tu meurs » je peux la mettre n’importe où
où je veux … après avoir vidé les know-how et technologies que j’ai pu trouver à Orléans ou ailleurs.
Lors de la Conception du Système Social issu du Programme du Conseil de la Résistance », je n’étais pas né.
Dans l’irresponsabilité générale, du fait du chaos général, ne pourrait-il pas s’écrouler ?
.. sans même un débat qu’il soit de gauche, de droite ou d’ailleurs ?
Vous dites
Nenni !
Le mot « morale » n’a aucunement sa place en finance et en économie.
Ce qui importe ? l’amont indépendant, le lois manquantes, les standards manquants, des agences de notation détenues par le public,
des corps d’inspection indépendants (c’est-à-dire extérieurs aux grands cabinets d’audit, extérieurs aux transanationales, extérieurs aux orgas inter-nations, extérieurs aux Etats)
Ne me parlez pas des « partis de gouvernement » (celui de sarkozy ou un autre) et de leurs alliés (« trop archaïques, trop rigides » … ou pas)Ils sont « out » des enjeux … sans intérêt, tout comme J.-K. Galbraith (même s’il n’a pas tort).
Vous dites :
Pendant des années, j’ai contribué à des grands contrats d’export-coopération entre la France, des fournisseurs européens et plusieurs pays africains.
Bon … de quoi parlions nous déjà ?
Vous dites :
Vous dites :
Pas du tout ! … je ne suis pas d’accord avec votre raccourci … ou « résumé hâtif » … ou imprécision (« simple réforme »)
Vous n’allez pas ré-écrire ou supprimer les « APB Accounting Principles ».
Que voyez-vous de gênant à proposer (a) deux, trois, X chapitres additionnels, plus (b) des propositions d’amendements sur les chapitres existants.
Vous dites
Votre mixage de croyance et de prototactique (c’est pour me faire comprendre) m’apparait à la fois irréaliste (non factible) et inapproprié.
N’oubliez pas JP Morgan, à elle toute seule, fait circuler 840.000 milliards $ dans l’année.
Relisez deux fois : 840.000 milliards de $ entre 40 pays en alliant 103 monnaies.
Ne faut-il pas tenir compte de l’existant ?
La France n’est pas dans l’Océan Pacifique, l’île de Robinson Crusoe.
L’urgence est nullement d’aller changer la Constitution ou de raisonner comme si on pouvait « faire table rase ».
C’est une affaire de morphing [J’en ai parlé antérieurement].
Il va falloir des solutions innovantes pour les millions de chômeurs (précaires, en-bout-de-droits, etc.)
dont la venue sur Terre n’est pas d’être des rmi-istes ou des rsa-istes.
pas ce que les enarques PsUmp servent aux 99,99% de pigeons depuis 40 ans.
Chaque majorité parlementaire avec « SON » gouvernmment (gauche ou droite) n’est pas « complice des natiofurtifs » … Elle
est l’essence même de la natiofurtivité ( BCE, fiducies, FMI, G20, OMC, trusts, …)
Vous dites
Et si … Et si c’était ni l’un ni l’autre ?
http://www.canalplus.fr/c-humour/pid1784-c-les-guignols.html?vid=228864
@ Jimmy
Le market-to-market, c’est une chose, la vente à découvert une autre. L’application du premier met en évidence la sous-capitalisation des entreprises (un des leviers de l’économie de l’endettement), la seconde permet de jouer à la baisse la valeur d’une entreprise, une fois celle-ci constatée, entraînant un effet boule de neige.
Les effets négatifs du market-to-market étant réels, la méthode de valorisation des actifs reste entière si on en réfute l’application. La valeur d’achat ? On connait les résultats. Une estimation de la valeur de vente future ? C’est du doigt mouillé qui introduit des distrosions de traitement entre entreprises. Alors ? Il fau se rendre à l’évidence, c’est la meilleure solution, mais il faut en contrer crtains effets pervers.
Ce n’est pas le chemin qui est pris.
@ Jimmy pauljorion.com/blog/?p=2638#comment-22337
@ Olivier Pastré
@ Brice Couturier et Julie Clarini
@ aux voix enchan,teresses de l’Economie sur France Cul
[ref. aux économistes qui défilent à FranceCulture http://www.acrimed.org/article3110.html
@ tous autres blogueurs
se rendant encore mal compte de la chienlit
de ce chaos antérieur à 2007-2007 à partir duquel il va falloir tenter de survivre
Auguste m’a interpellé
pauljorion.com/blog/?p=2632#comment-22241
Je lui réponds.
Inflation
Considérons une inflation (moyenne) de 8%
– En combien d’années 10 mio € passe à 20 mio (sans motif). Réponse 9 ans.
Considérons une inflation (moyenne) de 10%
– En combien d’années 10 mio € passe à 20 mio (sans motif). Réponse 7 ans.
Besoin en fonds de roulement [BFR]
Exemple d’assiette sur le sol français
Considérons un groupe (pas quelconque) de 10.000 entreprises enregistrées en France
dont le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) serait de 10 mio € en moyenne (certaines plus, d’autres moins)
Au départ le BFR de ce groupe est de 100 milliards € (10.000 fois 10 mio)
Au bout de 7 ans (10%) ou de 10 ans (7%) quel est le BFR : 200 milliards €
Quel est — SANS MOTIF — le besoin en « argent frais » (extérieur)
pour « satisfaire » ce Besoin Permanent en Fonds de Roulement : 100 milliards ! de plus manquants
Banqapatrides : BNP, BanquePopu, CA, Carlyle, CiC, CL, JP Morgan Paris, Lazard, SG, Rothchild, etc.
Lire par exemple :
« Le piège de Wall Street« de Sengès et Labrouillère [Albin Michel isbn 2-226-03750-0]
« Les liaisons dangereuses de P. Bérégovoy« de Charles Villeneuve [Pocket isbn 2-266-06210-7]
« Les multinationales publiques « de Anastassopoulos, Blanc, Dussauge [IRM]
La biographie d’Eva Joly (par elle-même) je l’ai prêtée, il y a plusieurs années. Je ne l’ai plus.
Une vie de femme, singulière, très intéressante … humaine, courageuse.
« $Révélations« de Denis Robert … pas un petit affaissé au cortex envasé.
« Blanchiment et financement du terrorisme« de Ludovic François, Chaigneau, Chesney [Ellipses]
« Supercapitalisme« de Robert Reich [Vuibert isbn 978-2-7117-4338-4].
« Le capitalisme clandestin – Illusoire régulation des places offshore« de Thierry Godefroy et P. Lascoumes.
« Le Réseau Carlyle – Banquier des guerres américaines« de François Missen (isbn 9-782080-686657)
etc.
« Les juges parlent« de Greilsamer et Schneidermann [Fayard isbn 9-782213-029399]
« La fin des intouchables« de Franck Bouaziz [Denoël isbn 2-207-25286-8]
Après ces lectures ou d’autres (que vous pourriez citer dans un billet prochain) vous aurez
quelques Faits, Arguments et Diagnostics sur les « Sources de Fonds de l’Economie Réelle »
c’est-à-dire sur ce qui constitue le Passif-du-Bilan (obligations banales, obligations convertibles en actions, etc.)
Les banquapatrides (supra) sont souvent des go-between, parfois des porteurs directs pendant un temps.
Revenons à l’inflation qui — SANS MOTIF — crée un « Besoin infondé » d’argent frais » (extérieur)
Avez-vous considérés les entrepreneurs de terrain dont les marges nettes sont insuffisantes pour disposer de ces 100 milliards manquants.
Auprès de qui vont-ils s’adresser pour « satisfaire » cet ajout (infondé) au Besoin Permanent en Fonds de Roulement : 100 milliards !
Trésorerie wikipedia
Besoin en Fonds de Roulement wikipedia
Le zoophilAccouplement
« Inflation » et « Absence de frontière entre offshore masqué et onshore corrompu » sont
les deux mamelles de l’effondrement de la France.
Mon message 10:21
Il y a un retour à la ligne malheureux à « de l’Economie sur France Culture »
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir ajouter les quatre dernieres lettres manquantes
ture France Culture. Merci.
2007-2007 c’est 2007-2008. Pardon.
Bonne continuation
@ Brehat
pauljorion.com/blog/?p=2638#comment-22306
Depuis bien bien longtemps je ne procède plus à l’évaluation de risques de crédit.
A ces époques le « Hors bilan » devait être balbutiant si je dois vous croire.
Vous me donnez la chair-de-poule ! … 35$ pour 1$ !
Seriez-vous sérieux ? … ou serait-ce le prolongement du 1er avril ?
Serait-il possible d’ouvrir un billet sur ce seul sujet ?
@jimmy,
Permet moi de rectifier ta propagande. le market to market et une vrai plaie lorsque les marchées baissent, par contre c’est un vrai plaisir lorsqu’il montent car cela permet aux entreprise d’emprunter en fonction de la valorisaions, au temps t, de ses actifs et du coup de payer moins d’assurances si ont emprunte dans une periode ou les actif ne cesse de grimper.
Hors c’est bien le market to market pour se goinfrer de cedit pas cher et il faut arreter le market to market lorsque les risque apparaissent. Mais dans se cas se n’est plus un marché réglementé mais une girouette économique se système.
En tout cas se G20 aura été la preuve que nos homme politique sont de vrai prestidigitateur. Il y avait un lapin mort dans le chapeau, et un coup de G20 et le lapin est vivant. Avec le market to market le marché est mort et avec le nouveau market-without-market le ùarché est vivant. C’est presque de la physique quantique a se niveaux là, et la conoaraison avec le chat de shrodinger pourrait être la suivante :
« on ne sera que le marché et mort ou vivant que lorsque l’on aura ouvert la boite comptable, hors si j’ais bien compris tout est fait pour que la boite comptable reste scellé et bien scéllé, la survie du marché ne tiens donc qu’au simple fait que personne ne veux ouvrir la boite »
M’enfin, la conclusion est que si il ne veulent pas l’ouvrir cette boite d’actif toxique, c’est que cela est vraiment dangeureux. Mais je me demamde ou il vont l’enfouire et la duré de sa toxicité.
Beau tour de passe passe, il sont trop fort c’est ricains.
Et pour clarifier un peu, je ne résiste pas au plaisir de nous plonger dans archives…
« Dans un système de production dont la cohérence repose entièrement sur le crédit, une crise et une demande violente de moyens de paiement doivent inévitablement surgir lorsque le crédit est supprimé brusquement et que seuls les paiements en espèces sont admis.
A première vue, tout doit se ramener à une crise de crédit et d’argent, étant donné qu’il n’est question que de la possibilité de convertir des traites en argent. Mais ces traites représentent, d’une part – et c’est la plus grande masse – des ventes et des achats réels dépassant de loin les besoins de la société et par cela même causes de la crise ; d’autre part, des affaires véreuses qui alors seulement viennent au jour, des spéculations malheureuses faites avec les capitaux des autres, des marchandises dépréciées et invendables.
Dans ces circonstances, le système artificiel auquel a abouti l’expansion violente du procès de reproduction, ne peut naturellement pas être rendu normal par l’intervention d’une banque, la Banque d’Angleterre par exemple, qui emploierait son papier pour constituer aux tripoteurs le capital qui leur manque et acheter à leur première valeur nominale toutes les marchandises dépréciées.
D’ailleurs, tout semble renversé dans ce monde du papier, où nulle part ne se rencontrent les prix réels avec leurs bases réelles, et où il n’est jamais question que de lingots, espèces, billets, traites, valeurs, principalement dans les centres, comme Londres, où se concentrent toutes les affaires financières du pays. » (Le Capital, Volume 3, Chapitre 30.) »
@ A.
Masquer dans les bilans la perte de valeur d’actifs liés au crédit procuré par les cartes, c’est accroître la certitude que la banque devant laquelle on se trouve peut demain faire défaut. Et inciter à ne pas traiter avec elle pour ne pas prendre de risque.
Le marché, de son côté, aspirant aux bonnes affaires boursières, salue à sa façon l’évènement, car il pense que les banques vont aller mieux, et contribue à la hausse des valeurs financières.
Attitude totalement schizophrénique, je vous l’accorde.
@jimmy,
il y avait un lapin mort dans le chapeau, et un coup de G20 et le lapin est vivant.
Oui mais il y en a encore combien d’autres de plus en plus toxiques dans le chapeau ?
@logique & François
Je ne fais en aucun cas de la propagande mais j’essaye juste de décortiquer les informations que nous avons reçu hier, car dans tous les cas ces mesures vont influencer les évènements des prochains mois.
Si je le fais sur ce forum public, c’est au plaisir de me faire corriger et déchanger avec vous.
Je te rassure logique, j’ai églament la même impression que toi avec ce G20, on fait comme avec les déchets radioactifs : on les enterrent sous nos pieds.
Même si l’on est tous d’accord à propos de la folie et de l’infamie de notre système, il est quand même difficile d’avoir la certitude que cette fois-ci la machine ne redémarrera pas et qu’une dépression en L s’installera durablement…
Je vous invite à remonter à 10:21
le message n’était pas passé
pauljorion.com/blog/?p=2638#comment-22342 [10:21]
@jimmy,
tu me rassure.
Tout ca a une nuance prêt : si les gens du « people » finissent par en avoir marre de se faire enfumer en permanence, et finissent par retirer les sous des banques pour fonctionner autrement, alors tout ce beau chateau de cartes va s’effondrer.
Difficile de savoir jusqu’à quel point les politiques par leurs déclarations pompeuses vont pouvoir maintenir le statut quo.
Mais si la masse critique est atteinte, ce sera l’explosion du système tout simplement, et le retour au moyen age.
Dire qu’on en est la !!!
C’est aussi une possibilité, ne l’oubliez pas !
A trop regarder ce monde fascinant de la finance, on en oublierait presque qu’il y a des humains sur cette planète.
à Auguste
L’histoire des hommes est une suite de jurisprudences qui se jugent en se rejugeant, cette suite n’est pas linéaire, ni circulaire,
(le tribunal de l’histoire des hommes est une permanente cours d’appel, le morphing sera plutôt spiralé
@ leClownBlanc
Qu’est-ce qui pourrait constituer une forme de menace pour les bankapatrides et autres patiofurtifs ?
Les faire partir en vrille
Vu d’ici ils sont assez craintifs et paniquent facilement
Dans le rapport de force
On a quoi comme biscuit ?
Avant que les vendeurs de pilules bleues ne passent au soleil vert
donc, tout le monde reconnait que la période de falsification des données comptables a encore un bel avenir devant elle, entretenue par la pression constante et menaçante des institutions financières et économiques mondiales et locales auprès des institutions politiques représentatives correspondantes qui se soumettent ostensiblement à leurs exigences:
rien de nouveau sous le soleil , l’Occident vit en direct une forme de dictature mondiale soft qui le restera tant que les populations croiront qu’elles vivent en démocratie parce qu’elles ont encore la possibilité de dénoncer – en pure perte- les déviances des représentants qu’elles ont élus.
Au delà, l’Occident devra de nouveau vivre les formes classiques de la dictature, les formes hard qu’il a maintes fois expérimentées.
@simple sans tete : « serions nous dirige par des ânes bâtes? »
Vous me faites penser à un type qui viendrait de se faire gruger par un escroc et qui dirait encore après coup que l’escroc est un idiot. 🙂
@fincaparaiso,
Oui mais se coup ci je préfererait que la renaissance des formes hard se fasses autre part qu’en Europe.
@ Clive
Avant de vous lire [11:32] je recevais un e.mail « From: quelqu’un de ma famille »
faisant une bonne action du jour auprès de quatre personnes (dont moi, ce jour)
Il y a ceux qui sollicitent « Le Père »
Non-non …
la réponse aux bankapatrides et aux patiofurtifs ce n’est pas la menace.
Il ne faut surtout pas s’interposer ou mettre les bâtons dans les roues.
Ce serait contreperformant. C’est à notre propre cerveau qu’il faut donner des ordres :
1/
Laisser agir tranquillement, comme ils en ont l’habitude, les 0,01% de bankapatrides et natiofurtis
Vous le dites : ils sont, par nature, craintifs et paniquent facilement hors quelques ‘vraiment bons’
hors les « chevaliers blancs » [ de l’OPA du Siècle, de l’Apocalypse, de … (merci de m’aider) ]
Ils ont tous les Droits pour eux : Droit inter-nations, droits parlementaires, etc.
2/
Retrancher un autre 0,01% aux 99,99% de pigeons
les participants à ce blog et d’autres …. Ainsi, ça isole 99,98% de pigeons+pigeons, les inconscients
ce sont les pigeons-autruches.
Il reste à trouver un nom pour les « cleverPigeons » (0,01%), conscients des omerta-circuiteries et de leurs mécanismes en hypersilence :
« creativePigeons » ?
3/
Un CreativePigeon n’attend rien des natioFurtifs et NE DEMANDE RIEN aux natiofurtifs
4/
Les CreativePigeon font eux-mêmes les biscuits qui vont accompagner l’Ananas
le jour où il sera opportun de le couper et de l’ouvrir
5/
Ficher les natiofurtifs qui occupent la croûte de l’Ananas : HauteEtaticoNoblesse, HautEtaticoClergé comprenant les « politiques » et « entremetteurs » des ministères, les medias à forte audience, les experts au cortex figé (sans aucune plasticité)
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2351#comment-20635
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2458#comment-21063
Votre phrase « Avant que les vendeurs de pilules bleues ne passent au soleil vert »
est superbe
ça ne se fait pas … mais, seriez-vous assez gentil de la déplacer près des jonquilles
pour un tableau et un commentaire de critique-penseur … d’art
Je souhaiterais qu’on me dise si le raisonnement suivant que je reprend et reformule à partir d’un bouquin que je suis en train de finir de lire (« Pour un autre crédit » de Denis Durand, secrétaire général de la CGT – banque de France, 2005, édition le temps des cerises) tient la route selon vous :
1- le capitalisme fonctionne depuis ses débuts par cycles (de Kondratiev) composés chacun d’une phase d’expansion suivie d’une période de crise ; Kondratiev aurait montré que chaque cycle dure entre 47 et 60 ans ; la crise du cycle actuel (dont la phase d’expansion s’est étalée de 1940 à 1970) serait beaucoup plus longue que toutes les précédentes
2- au cours de la phase d’expansion le capital s’accumule jusqu’à faire baisser le rendement du capital : c’est la baisse tendancielle des taux de profit. Il en résulte une crise plus ou moins durable.
Question :
– pour un appareil de production donné, cantonné à un espace de jeu donné, la baisse du taux de profit paraît relever du simple bon sens, non ?
– la hausse des taux de profit dicte intégralement la marche des choses ? Est-on aussi stucupide ?
s’il faut répondre positivement à ces deux question, j’en conclus qu’on marche vraiment sur la tête !
3- on s’est jusqu’à maintenant refusé à regarder en face cette contradiction intrinsèque du capitalisme en ayant recours à deux types de parade :
a/ modification de l’appareil de production : gains de productivité obtenus grâce au remplacement, depuis la révolution industrielle, des hommes par des machines (une logique qui s’applique aussi maintenant à des tâches intellectuelles avec les NTIC)
b/ ouverture de nouveaux espaces de jeu : référence ici principalement à l’exploration et à la conquête des marchés financiers comme exutoires au « déficit » de l’appareil productif
4- cette logique même de la maximisation des taux de profit atteint aujourd’hui ces limites et le refuge des investissements au sein des marchés financiers a provoqué un grand nombre d’effets nocifs : la désaffection délibérée du secteur productif qui s’est produit à partir de la fin des années 70 et son corollaire, l’investissement des marchés financiers, ont entraîné en l’espace de 30 ans, une baisse très substantielle du pouvoir d’achat des ménages, la montée du chômage et le gonflement déstabilisateur d’une bulle financière particulièrement marqué depuis la profusion des produits dérivés de plus en plus complexes.
Voilà, si je pouvais avoir quelques avis éclairés…
N’étant ni économiste ni golden boy, j’essaie en effet de comprendre ce qui se passe sur le plan économique en m’informant par des médias que j’estime acceptables. Et de ce point de vue, ce blog remplit largement sa fonction. Toutefois, politiquement, je regrette l’absence d’une certaine prise de hauteur par les experts qui, la tête dans le guidon, ont une approche purement technique des problèmes auxquels on se trouve confronté aujourd’hui. Je ne puis concevoir de m’en tenir à l’approche purement économique sans évoquer les conséquences sociales dramatiques que cette nouvelle donne – celle du consensus de Washington – a tout particulièrement entraînée dans les pays en voie de développement comme on dit pudiquement. En Afrique, à partir de 1980, tous les indicateurs de développement ont reculé – baisse très significative des espérances de vie qui n’atteignent plus 40 ans dans nombre de pays, coupe drastique de tous les budgets sociaux (santé, éducation, etc.) imposée par des politiques d’ajustement structurelles des plus cynique – et cette déréglementation agissant sous des faux airs de libéralisme (un exemple révélateur : les niveaux de subventions accordées aux agriculture états-uniennes et européennes) a asphyxié les productions locales. Politiquement, les esprits débridés des serviteurs du néolibéralisme n’auront pas été moins dévastateurs : pillage (il n’y a pas d’autres mots) des ressources naturelles, soutien (en particulier de la France) à des « régimes peu démocratiques » (un euphémisme assez mal venu pour caractériser des régimes de terreur n’hésitant pas à recourir aux pogroms…), maintien de chaos durables, etc. Bref, tout plein de choses difficiles à passer sous silence normalement mais que nos agences de propagande patentées (Bolloré, Lagardère, Bouygues, Dassault, Rothschild, Bertelsman, etc.) parviennent à recouvrir d’une chape de plomb avec brio je dois dire. Mais bon, là n’était pas mon propos…
http://www.delitsdopinion.com/2experts/les-classes-moyennes-ne-veulent-pas-sauver-le-modele-actuel-607/
« Xavier Charpentier et Véronique Langlois ont fondé Free Thinking au sein du groupe Publicis. Free Thinking est un laboratoire atypique qui décrypte en profondeur le comportement des Français en s’appuyant sur les nouvelles opportunités du web. Dans leur denier ouvrage, fruit de cette méthodologie qui a vu 600 internautes converser sur des blogs fermés, les deux auteurs dressent un portrait saisissant d’une classe moyenne au bord de la rupture. «
Une dépêche de l’AFP ce matin :
« Les investisseurs respiraient un peu après le bond du marché la veille dopé par le sommet du G20 de Londres.
Les dirigeants du G20 ont pris une batterie de mesures qui permettront d’injecter 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale d’ici à la fin 2010, selon le Premier ministre britannique Gordon Brown. »
Ou ils sont ignorants, ou c’est une forme de propagande ! Rien sur le changement des règles comptables…
Vous vous donnez beaucoup de mal pour rien. Il n’y a rien à comprendre. Cela n’existe pas les « lois de l’Histoire » ou les « lois de l’Economie ». Il n’y a que des ultralibéraux, communistes et d’autres dogmatiques pour croire des sornettes pareilles.
Je vous propose un exercice … Le ferez-vous ? Oui ?
Transmettez-nous alors le résultat que vous aurez obtenu.
L’exercice à retirer tous les mots tentant de rechercher des repères rationnels.
Exercice : « Réécrire ce texte en éliminant les mots suivants : raisonnement – fonctionne – cycles – « que toutes les prédentes » – « s’accumule jusqu’à faire » – Il-en-résulte – dicte – …. -isme (de capitalisme, socialisme, neolibéralisme, etc. toutes theories en -isme) – une logique qui s’applique – cette logique – (…) ont entraîné – « indicateurs de développement »
Bon travail. A vous lire.
à MarcusH [12:24]
à fincaparaiso
ou bien le sursis, ou bien la surenchère ?
Attendez, je sais pertinemment que l’économie n’a rien d’une science exacte et que c’est une affaire d’hommes et de femmes. Je considère en conséquence que les pseudo experts qui assènent leur vérité et se retournent des mois plus tard quand le contraire de ce qu’ils avaient prédit s’est produit n’entrent pas pour moi dans la catégorie des économistes. Les grands noms de l’économie sont souvent restés très modestes et réalistes de ce point de vue. Mais bon, qu’il n’y ait pas de lois à même de prédire l’avenir n’empêche pas pour autant de décrire le plus fidèlement qui soit les comportements qui ont fait de l’économie ce qu’elle est. On peut très bien constater a posteriori que le comportement du capitalisme ces 3 derniers siècles a été cyclique dans un certain sens. Donc ne jouons ni avec les mots, ni avec les dogmes et n’affirmons pas qu’il n’y a rien à comprendre. Des liens de cause à effet existent en économie. J’essaie de les identifier, c’est tout, et ce, conscient que la nature de ces liens peuvent évoluer par contingence.
@ Noviant
Pour info, il y a eu une dépêche de l’AFP, de Washington, vers 21 heures hier soir.
Sur son blog, le député gaulliste Nicolas Dupont-Aignan écrit :
» pourquoi les Français ne boycotteraient-ils pas les agences des groupes bancaires qui n’affichent pas dans la transparence les rémunérations de leurs dirigeants et qui ne mettent pas fin aux avantages exorbitants comme les parachutes dorés ou les retraites inadmissibles ? Si déjà des centaines de milliers de Français déplacent leur compte bancaire dans le réseau postal banque publique, très vite les actionnaires remettraient de l’ordre dans les Conseils d’Administration ! »
Je trouve que c’est une excellente idée. Toutes les semaines, nous apprenons que des banques privées ont été sauvées de la faillite par les contribuables, et pourtant, elles continuent à verser des dizaines de millions d’euros à leurs dirigeants.
Maintenant, ça suffit. Tous les clients des banques privées devraient fermer leurs comptes et les transférer à la Banque Postale.
Nous devons frapper les banques privées au seul endroit vulnérable : leur portefeuille.
@ Auguste
Merci d’être de plus en plus clair. Le problème, c’est que je ne sais pas par quoi commencer (manuels par ordre de difficulté/complexité croissante, sur le fonctionnement du système et l’art de faire de beaux montages financiers, même si ça ne remplace pas l’expérience bien sûr… parce que souvent c’est du chinois).
Ce billet sur offshore/onshore… c’est à vous de l’ouvrir.
PS: Pourquoi 44 pourcents exactement (cf votre messge sur la protection du patrimoine industriel)?
Et si FAS 157 était LE problème ?
FAS 157 is stupid
Jason Mendelson | January 15th, 2009)
Prior to FAS 157, we would carry our investments at cost until such time that the company was: A) funded by a third-party and marked to the new cost; B) funded by insiders and marked down if the valuation decreased; or C) marked down due to poor performance. In none of these cases could I discretionally mark up one of my investments. Also, this was primarily a market driven approach, whereby we let the private funding market determine the value of the investment.
Then the Enron’s of the world screwed us all and suddenly we needed a better way to value investments. Actually, Enron’s accountants screwed us all and then the accounting world got together, created FAS 157 (and Sarbanes-Oxley and 409A, etc.) and got to make a lot more money based on their own Enron-type screw ups.
But FAS 157 says my previous valuation methodology isn’t “fair value.” FAS 157 says that we must take into account what a third- party would be willing to buy our shares for. In order to determine this, we must run complicated financial models to evaluate things like EBIDTA, net cash on hand, page views, customer traction, public comparables, and many other factors. We must bring our back office to a grinding halt and spend copious amounts of partner time evaluating valuation models and drafting reports at the cost of not evaluating new investments or helping our current portfolio succeed.
All of this data generation means nothing in the real world. These are private companies and it’s likely that no one will pay ANYTHING for my shares. Should I mark my whole portfolio to zero, then? It’s all false precision that adds unintelligent discretion to the valuation process. Theoretically, I could mark up my whole portfolio based on public comparables having good years.
What I do know is this: I have no clue what any of my companies are worth at a given point in time and all the calculations in the world won’t help. I know that in the old days at least I could ground the valuation by some third-party market action. Now, I get to do busy work and come up with falsely precise numbers.
What’s better than that is having my investors tell me that they would rather be back in the old paradigm, as they know that FAS 157 is useless too. Aren’t these the folks that FAS 157 was trying to “protect?”
Let me try another way to show you how stupid FAS 157 is. (I was told that I’m not allowed to use words like “sucks” or “blows,” so I’ll have to stick to the word “stupid”). Here is a conversation that I had with an auditor:
Auditor: “Jason, this company hasn’t been funded in a year. How has the valuation changed?”
Me: “I don’t know. The company is moving along mostly as I would have expected.”
Auditor: “Well, the valuation has had to change.”
Me: “Okay, tell me what the new value is.”
Auditor: “That’s not for us to determine, the valuation is up to you.”
Me: “Well then, I wouldn’t change it.”
Auditor: “But over the past year, the valuation had to change.”
Me: “Then tell me this – has the valuation increased or decreased in your opinion.”
Auditor: “We aren’t valuation people. We can’t tell you that.”
Me: “Sigh
@MarcusH [13:34]
Auguste, par ma voix, vous remercie de votre compréhension.
Vous savez comment il peut être … très tendre et à l’écoute à certains moments … directs et sans trop de longues arabesques diplomatiques et fioritures à d’autres.
Par exemple, pour lui, « comportement du capitalisme » est une expression totalement vide de sens.
Pour moi aussi d’ailleurs,
quel que ce soit ce qui pourrait être écrit dans un dictionnaire,
au cas où ce mot y figurerait.
Si des descendants de reptiles et hybrides de cro-magnons utilisent un mot,
est-ce pour autant qu’il a un sens ? … Qui joue avec les mots en -isme ?
pas ceux qui ne se servent pas de ces mots là ! Assurément.
Il n’y a pas plus à comprendre dans ultra-libéralisme, neo-conservatisme, communisme que dans capitalisme.
Ce sont des mots, comme Dieu-le-Père, que des personnes emploient et que d’autres évitent pour tenter d’être un peu moins dans la confusion. Souvent, les exemples concrets aident à saisir une particule élémentaire du réel avant de chercher une typologie. Vous dites
Ces comportements sont ceux de personnes physiques, j’imagine
Parmi ces -ismes (ou d’autres auxquel(le)s vous pourriez songer) le biclown Auguste+LeClownBlanc vous le situeriez comment ?
Quelques livres pas loin :
« A quoi pensent les animaux ? Marc D. Hauser [Ed. Odile Jacob]
Je m’y retrouve assez bien.
Peut-être vouliez-vous parler des « comportements des organisations »
Auriez-vous lu, par exemple :
« Psychanalyse et Organisations » de Gilles Arnaud [Armand Collin]
« Stratégie pour une Entreprise Compétitive » de Francis J. Gouillart [Economica]
« OPA et Stratégies anti-OPA – Approche Internationale de Philippe Agnellet, L. Geoffroy, J.C. Viarnaud,
Membres de Price Waterhouse [Ed. Eska]
« L’entreprise Partagée » de R.Thomas (DRH de Thomson-Csf) commentant une « pratique différente des relations sociales », avec des points de vue syndicaux et les commentaires de Paul Calandra
« La finance mondialisée » sous la direction de François Chesnais [Ed. la decouverte]
« Contes et matéphores thérapeutiques de David Gordon [InterEditions]
@ Antoine [13:41]
@ Clive [11:32]
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2638#comment-22362
– – – – – – – – – – – – – –
@ Antoine
Ce matin j’avais rédigé une réponse à Clive,
dans la foulée … comme ça, en vitesse … pour ne pas le laisser dans le vide.
… soumise au webserveur grosso modo vers midi.
Clive ne posait-il pas une question voisine de la votre ?
à Clown Blanc
connais-tu ce texte
qui partant du fait que « la vierge machine devenue mère » ??? (et du retard en verre, mot premier, le stoppage étalon …)
« « [Les célibataires de la mariée]
Les célibat. Devant servir de base architectonique à la mariée, celle-ci devient une sorte d’apothéose de la virginité.
– Machine à vapeur avec soubassements en maçonnerie sur cette base de brique.
Assise solide, la machine-célibataire, grasse, lubrique – (développer).
A l’endroit (en montant toujours) où se traduit cet érotisme (qui doit être un des grands rouages de la machine célibataire).
Ce rouage tourmenté donne naissance à la partie désir de la machine. Cette partie-désir- change alors l’état de mécanique- qui de vapeur passe à l’état de moteur à explosions.
(Développer le moteur désir, conséquence du rouage lubrique).
Ce moteur désir est la dernière partie de la machine célibataire. Loin d’être en contact direct avec la Mariée, le moteur désir est séparé par un refroidisseur à ailettes (ou à eau)
Ce refroidisseur (graphiquement) pour exprimer que la Marié, au lieu d’être seulement un glaçon asensuel, refuse chaudement (pas chastement) l’offre brusquée des célibataires. Ce refroidisseur sera en verre transparent. Plusieurs plaques de verre les unes au-dessus des autres.
Malgré ce refroidisseur, il n’y a pas de solution de continuité entre la machine célibat. Et la Mariée. Mais les liens seront électriques et exprimeront ainsi la mise à nu : opération alternative. Court-circuit au besoin. »
@ Antoine [ 13:41 ]
Votre reference http://www.pauljorion.com/blog/?p=2591#comment-22141
Votre question : Pourquoi 44 %
– – – – – — – – – – – – – – – – – – – –
Gestion de crise et redressement d’entreprises de Jean Brilman [Ed. Hommes et Techniques]
est un assez bon bouquin pour l’entrepreneur en difficulté.
Dans un ministère on peut avoir toute la vie devant soi,
jusqu’au jour où l’on vous remet une décoration : un ruban, une Médaille-du-Travail
Dans une entreprise c’est assez différent.
Surtout en temps de crise (titre de l’ouvrage) LE TEMPS,
la recherche, en priorité, des solutions indispensables pour LE TRES COURT TERME est parfois vitale.
Une « Marge de manoeuvre de Précaution », à spécifier de façon ad hoc
est nécessaire entre 44% et 50% : 6%
… quelques semaines permettant à l’entrepreneur de se retenir accroché à une Branche,
avant d’arriver dans d’autres hontes pour le pays.
Merci beaucoup Auguste.
Savez vous s’il existe en France quelque chose de tel que le « National Intelligence Council » US, orienté maîtrise des flux de capitaux/patrimoine industriel, bref « patriotisme économique »?? Je ne trouve pas d’interface militaire/civile dans l’organigramme des services français pour ce genre de choses (d’autres choses manquent, à mon avis). Pensez vous que nous en ayons besoin?
@ Cécile, critique d’art … et pas que de la Renaissance !
Non, je découvre
”Une machine célibataire est une image fantastique qui transforme l’amour en mécanique de mort”.
“Elle apparaît d’abord comme une machine impossible, inutile, incompréhensible, délirante (…) Gouvernée avant tout par les lois mentales de la subjectivité, la machine célibataire ne fait qu’adopter certaines figures mécaniques. C’est seulement lorsqu’on découvre peu à peu les indices de cette détermination subjective
qu’on voit se dissiper le brouillard de l’absurde et se lever l’aube d’une logique implacable.”
La machine célibataire peut être perçue comme une structure iconique pessimiste (la solitude et la mort) composée de deux modèles antagonistes (désirant et mécanique) produisant des quantités intensives de plaisir auto-érotique.On pourrait aujourd’hui remplacer le terme de mécanique par celui de sémantique.
[Extraire leMonde.fr ¤¤¤¤¤
Devrais-je chercher un autre morceau d’URL ?
Ah ! http://www.richard3.com/la_machine_celibataire.html« > Je préfère ça
Un moment, avec LeMonde.fr j’ai cru que c’était moi la machine célibataire.
En 1996 ou 97, avec son directeur de la Recherche pour le texte je fis le website de l’Institut de Soudure
En cet instant, je jette un coup d’oeil : autre look :
sans âme, froid, des listes 1-2-3-4, rien pour captiver … Mal au coeur.
Découpage de l’Ananas
Et alors ? ………….. ou Et si ……………….. ou If (…) Then (…)
Un peu hors sujet, mais pas tout à fait …
(j’accepte bien sûr d’être modéré)
Il est très facile de se débarrasser d’un modeste employé, un motif très usité étant l’insuffisance de résultats (j’ai personnellement assisté quelques collègues lors de leur procédure de licenciement). Il est certains que quasiment tous les hauts responsables d’institutions financière et d’autorités qui nous ont mis dans la crise ont eu un jour recours à ce procédé, directement ou indirectement.
Il ne serait que justice que ces responsables se voient appliquer une sanction du même ordre : licenciement pour faute grave, avec départ immédiat et sans indemnité. Toutes leurs victimes seraient de plus en droit de porter plainte pour atteinte à la sûreté de l’état, mise en danger (de ce que vous voulez : de l’économie, de l’emploi …), attentat à la pudeur (les bonus), propagation de fausses nouvelles, tromperie …
Oui, j’attends que l’on mette Daniel Bouton, Baudoin Prot, Patrick Ouéda, Michel Prada, Christian Noyer, et j’en passe, dans l’armoire à rafraîchir la mémoire des lièvres, ou au mieux dans les placards où ils ont entassé tant de cadavres.
@ Antoine [ 15:28]
National Intelligence Council
wikipedia>
Cette organisation espionne partout dans le monde, y compris en France
notamment les bonnes proies dans les secteurs économiques.
En France, vous avez la DCRI pour le Renseignement Intérieur.
Cela m’étonnerait grandement qu’ils s’intéressent à la composition de l’endettement des entreprises
ou à la structure capitalistique de leurs fonds propres (peut-être un peu).
De mon point de vue, l’urgence n°1 serait sur les obligations convertibles
des milliers de boîtes innovantes. Parmi les keywords : « Private Equity » en France.
L’urbanisme des ministères « Affaires Civiles » est entièrement à ré-aménager.
… Les maires d’Ile-de-France utilisent souvent un mois d’été, à une période assez vide,
pour remettre en état les voies municipales vétustes. C’est une bonne façon de déranger le moins possible.
S’agissant des « Emplois de Fonds » (contribuables) aux « Ministères des Affaires Civiles »
il faudra également procéder en douceur, avec tendresse … j’ai le décompte sous les yeux
l’affaire de 133 petits morphings JPE (pour-un-euro).
Attention ne pas confondre (1) « Veille technique » (SESSI, ANRT, etc.)
(2) Anticipation des faillites, (3) Prospective macroéconomique, (4) Prospective micro-économique par Branche,
(5) Syndicats patronaux professionnels, (6) Stats elementaires par secteur EAN (INSEE,…),
(7) Liaisons capitalistiques inter-entreprises (Il y a des annuaires), etc.
et Déclaration formelle des créanciers
(chacun avec forme statutaire, nationalité, durée de l’engagement, garanties éventuellement mobilisées, keepwell letters, etc.)
En France, ça n’existe pas (à moins que …).
A ma connaissance vous devez, pour l’essentiel, vous satisfaire des « footnotes » (réglementées) aux « rapports annuels »
Pour ce qui est de l’immobilier : la « Conservation des hypothèques » …
essentiel dans le monde des particuliers … un aspect souvent de second ordre pour la plupart des entreprises.
Pour ce qui est des hedge funds, notamment,
n’hésitez pas à interroger les leaders de ce site.
@ François78
Daniel Bouton, Baudoin Prot, Patrick Ouéda, Michel Prada, Christian Noyer, et j’en passe
pour ceux qui ne connaissent pas
@ Antoine Nota 16:06
Les « footnotes » (limitées) aux rapports annuels ne concernent que les sociétés cotées !
@ Auguste (par la voix de Clown Blanc ?)
Bon j’ai l’impression de me faire renvoyer dans mes 22 une nouvelle fois ! Mais bon, cette fin de non recevoir motivée par le caractère approximatif, voire même inepte, de mes formulations me renseigne sur la doxa du site et conforte l’opinion que je peux me faire de ce blog: techniquement très instructif mais politiquement borné (à entendre au sens mathématique et non péjoratif). Je ne suis moi-même pas exempt de rigueur un peu tatillonne quand il s’agit de parler technique mais en politique, il s’agit de capter avant tout de capter des idées pour l’expression desquelles les figures de style sont très pratiques.
Dans mon message, il s’agissait avant tout de politique économique et donc de politique. Aussi, suis-je un peu surpris de ce genre d’arguments. Je serais presque tenté d’interpréter ce refus frontal d’envisager une discussion dans laquelle le capitalisme se trouve personnifié comme un rappel de la posture qui doit ici prévaloir. Je veux bien sûr parler de TINA. There is no alternative, alors discutons technique et trouvons des solutions innovantes ! Faisons de cette économie de marché débridée et managée par une petite élite financière un système dans lequel tout le monde il est content.
Bon je me trompe peut-être. Alors si cela peut me permettre d’avoir une réponse de fond quavous aider, remplacez « comportement du capitalisme » par « les jeux d’acteurs (personnes physiques ou morales, publiques ou privées) ayant acquis force dans l’économie de marché
OK
C’est bien ce qui me semblait. Je vais faire quelques propositions dans ce sens… et voir ce qu’on me répondra… par curiosité. Parce que si c’est du même niveau que nos « missions économiques », on est dans la m… Il n’y a pas que les US qui vivent sur leur splendeur passée, la France aussi. Le réveil risque d’être brutal.
Comment remettre un peu d’ordre dans tout ça sans nous affaiblir davantage? Et on ne peut pas remettre tout ça aux calendes grecques!
la DCRI fait de l’intelligence économique et il y a aussi un haut responsable de l’intelligence économique placé sous l’autorité du premier ministre.
Faire de l’intelligence économique sans s’intéresser aux questions d’endettement me paraîtrait aberrant. Mais bon qui sait…
de : MarcusH [ 16:16 ]
à : Auguste
Objet : Jeux d’acteurs ayant acquis force dans l’économie de marché
(personnes physiques ou morales — niPubliques-niPrivées_àBut$€£…, publiques, privées_àBut$€£)
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –
ça je comprends très bien. C’est ma dimension 4 :
J’ai 12 Forces et 20 Ordres, tous arborescents avec des sous-ordres en conflit
AutresRegardsSurLaCrise_22janvier 6:04
AutresRegardsSurLaCrise_26janvier 6:19
@ Auguste
on n’est manifestement pas sur la même longueur d’onde.
Q1 : y a t il une spirale d’endettement inhérente aux principes actuels de l’économie de marché ?
Q2 : si oui, est-ce un problème ? peut-on rendre « durable » ce système actuel en procédant à des aménagements qui ne touchent pas au coeur de la bête ? (houps, encore une image…) ?
Ce n’est pas la première fois qu’un papier sans valeur en prend grâce à une loi ou un réglement. Souvenons nous de l’édit du 2 mai 1716, qui autorisait le système Law. Par entousiasme, des cartes – pas de crédit – de jeu furent même transformées en « titre bancaire ».
Aujourd’hui, Wall Street c’est la rue Quiquempoix puissance 1000, les fous que sont les patrons de l’argent aux USA sont un John Law ultra schizophrène et le G20 c’est le Théâtre de Guignol actionné à Londres depuis New-York.
Pardonnez-mon commentaire ne servant à rien, mais je ne peux réprimer mon sentiment baignant dans l’optimisme goguerard. Ceci n’est qu’une confirmation que les logiques de pensée sont respectées, et que nous plongeons en beauté dans le sens déservi par le saut de l’ange. Il faut malheureusement croire que ceci est la direction la plus évidente pour faire une réforme de fond.
Les rustines, les raccords en papier machés, leurs inconscients doivent venir les conseiller la nuit : mettons-en à la densité d’un par centimètre sur des kilomètres, c’est la meilleure façon d’être sûr qu’on ne regrettera pas l’ancien monde.
Non mais sans rire, y- a t-il un client pour croire que rafistoler suffirait ? Ces fils qui se tirent et qui vont à ce point du côté prévisible, quoi penser, sinon qu’ils vont finir par renconter l’angle leur indiquant la finale direction leur faisant réviser leur idée de croissance corrélée à une réalité plus abrupte.
Je suis bien sûr désolé pour les morts qui vont rester sur la route.
Mais pour la rigolade, que je regrette déjà de ne pas être plus tard, pour lire la dérision débordante dans les livres d’histoires
@ Le Clown Blanc
j’entends bien vos objections qui se résument à dire : « c’est bien pire que tout ce qu’on imagine.
Vous êtes un grand naïf (c’est à dire moi Pierre-Yves D. et quelques autres ici.) Cela ne me dérange pas de passer pour un naïf si cela peut vous aider à développer vos arguments ;-)) A l’occasion, je peux être en effet très naïf, et je l’assume ! Sans doute mon coté idéaliste qui reprend alors le dessus. Toutefois ne soyez pas inquiet à mon sujet concernant la « moralisation » du capitalisme, dans le passage que vous citez je décrivais une attitude, il ne s’agissait pas pour moi de m’y identifier. L’éthique et la morale sont une dimension de la vie en société, de la polis, mais elles ne sont rien sans les lois, les règles, les dispositifs, et surtout le fait de penser le monde. La morale renvoie toujours à l’agir, et donc à des cadres, des configurations possibles pour l’action sans lesquels l’agir n’a pas de sens.
Je relève tout de même une orientation — ce qui n’est pas péjoratif, mais indique un parti pris — dans votre propos. Vous fustigez tous les ismes, les typologies, considérant que le réel n’est en somme que de l’empirique, du procédural, des organisations avec chacune leurs potentiels propres et offrant des configurations toujours renouvelées au fil de l’histoire si bien qu’il ne servirait à rien d’identifier des catégories là où il n’existe que de l’hétérogène en mouvement et en reconfiguration permanente. Partant, vous identifiez de ce qui serait l’hétérogénéité par excellence, sa plus grande puissance : les tops réseaux (et ses déclinaisons, ramifications …) natio-furtifs.
Je connais très bien ce type de « logique » pour avoir étudié un peu l’Histoire et la pensée chinoises. C’est la pensée chinoise classique, impériale. Sa grande force est de savoir appréhender les changements à l’oeuvre dans le réel, où plus exactement au sein de l’univers immanent, par opposition à notre conception de l’univers plus téléologique. Il s’agit d’évaluer les potentiels de situations et à partir de ceux-ci orienter son action en se laissant porter par elles si bien qu’en fin de parcours on sera parvenu à une destination dont on avait même pas idée à l’origine, si ce n’est que l’on aura tiré le meilleur profit de la dite situation, et, qu’ ainsi, en un mot, on aura vaincu un ennemi ou une situation adverse. Lorsque vous évoquer le morphing je pense reconnaître ce type d’approche, même si le détails techniques s’agissant de la finance internationale, m’échappent totalement. A la lecture de vos dernières remarques il me semble comprendre tout de même qu’il s’agirait pour vous de modifier certains dispositifs juridiques, techniques et autres, même en apparence insignifiants, si bien que le système, insensiblement, passerait d’une configuration à une autre. Si c’était effectivement votre idée, pour aller dans le sens d’Antoine, appelle un billet, à moins que, pure hypothèse de ma part, la forme explicative d’un exposé constitue précisément un frein à la mise en oeuvre de votre projet, si tant est que celui-ci soit déjà pleinement formé dans votre esprit. Mais alors qui mettra en oeuvre votre stratégie ?
Je reviens à la pensée chinoise impériale. Celle-ci a un grand avantage, elle ne s’embarasse pas d’idéalisme. Je précise encore, je distingue bien ici la pensée impériale chinoise, c’est à dire, grosso modo, celle qui sert le pouvoir, quel qu’il soit, des pensées singulières des penseurs chinois de l’antiquité et d’après, tels que Confucisus, Mencius, Tchouang’Tsseu, et d’autres encore, autant de penseurs qui s’ils ont pensé le pouvoir n’ont pas seulement une pensée du pouvoir. Morale, éthique sont centrales dans le confucianisme par exemple, ces théories ne sont donc pas utilitaristes.
Cette pensée impériale donc, est une pensée de la régulation. Il s’agit de savoir prendre le pouvoir, puis de le garder. Le tout n’est plus alors d’argumenter, mais d’influencer pour prendre et garder avantage dans la situation. L’argumentation renvoie à un autre monde possible, tandis que l’influence c’est l’exercice d’un pouvoir dans ce monde-ci, le seul possible, c’est à dire celui de mon pouvoir.
Je ne développe pas ici, j’ai déjà évoqué avec d’autres personnes de ce blog ces questions (voir la rubrique intitulée Tout ce que nous avons dit sur la Chine).
C’est ici où je veux en venir. Dans beaucoup de nos débats il y a une tension, un juxtaposition, entre deux attitudes très différentes. L’une consistant à appréhender le réel en termes de rapports de forces, ou de façon plus subtile, de potentiels. Et l’autre, au contraire, qui consiste à rechercher ce qui peut nous rassembler et d’inventer aussi et surtout un autre mon possible. Et les mêmes personnes de passer d’une attitude à l’autre. Car pour aller vers l’autre monde possible il faut à un moment donné peser sur le cours des choses pour aller dans le sens que nous pensons être le meilleur.
Or il me semble que dans vos analyses, ou du moins ce qui en transparaît dans vos écrits ici, l’invention, la modélisation d’un autre possible n’a pas beaucoup de place. Peut-être est-ce d’ailleurs de votre part un parti pris stratégique. A vous lire, tout se passe en tous cas comme si nous étions tous embarqués dans une séquence fatale, nos seules marges de manoeuvre consistant alors à mesurer, qualifier le plus adéquatement possible la configuration d’un système dont l’évolution serait déterminé par les seules caractéristiques et les éléments de phase de l’oligarchie financière. Comme si la configuration elle-même, sous le poids de ses propres contradictions, des luttes aussi, ne pouvait muter, voire s’effondrer, avec ou sans « morphing ».
Vous mettez sans cesse l’accent sur les natio-furtifs, mais alors quid des autres acteurs du capitalisme ? Oui, pour moi, le capitalisme ce n’est pas une vue de l’esprit, allez dans la forêt amazonienne, et dites-moi si vous y rencontrez des capitalistes avec leurs titres de propriété ? Le capitalisme est bien une réalité, la notre. Les titres de propriété sont — aujourd’hui — une donnée incontournable, vous le soulignez justement, mais je ne vois pas en quoi la détention de titres de propriété serait nécessairement accompagnée d’un système économique dont le seul but est de faire des profits.
Un débat a déjà eu lieu sur ce blog, la propriété peut se définir de bien différentes manières. Les unes exclusives, les autres inclusives, vous le dites d’ailleurs lorsque vous évoquez les coopératives, les organisations mutualistes Bref, un système où le capital aurait sa place mais cette fois sans le principe intrinsèque d’augmentation, de concentration, qui vient organiser, orienter la nature des projets de société — ce qui vaut le isme au capital –, ceci ne me semble pas une idée absurde. Le capitalisme c’est le capital au service du capital. N’y a-t-il pas moyen d’y échapper ? Est-ce si impensable ? La sortie du capitalisme ne se fera pas en un jour, et je n’ai jamais prétendu cela, mais au moins pouvons-vous l’envisager ! Faire en sorte que le capitalisme soit tellement dénaturé qu’il ne ressemblerait plus que fort peu à sa mouture actuelle.
Bref, aussi digne d’attention, intéressante soit votre analyse, et d’ailleurs elle ne me laisse pas indifférent car elle pointe certains aspects que j’avais sans doute minimisés pour la bonne identification des acteurs de la crise actuelle, elle me semble sous-estimer néanmoins des pièces cruciales, qui touchent à l’anthropologie, à la sociologie, à l’écologie, à l’invention, autant de domaines qui rapetissent ou plutôt déplacent le cadre d’analyse — car celui, je n’ose l’imaginer furtif à moins que votre démarche ne soit purement guerrière ou réactive — que vous vous êtes fixé. Si le monde est effectivement constitué d’hétérogénéités pourquoi serait-ce forcément celle, aujourd’hui hégémonique, de la réalité natio-furtive, qui devrait nécessairement être l’hétérogénéité dotée du meilleur potentiel ?
Il me semble que tous ces milliards ne vont davantage « decendre » dans l’économie réelle pour le moment! Par contre, ils le feront peut-être un jour quand suffisamment de fortunes seront « rincées »!
Nous assisterons alors à une hyperinflation spectaculaire!
Ce que j’en pense!
Emettre tout de suite une monnaie « antigel », c’est-à-dire « fondante » tout en laissant en place toutes ces sommes ridiculement astronomiques!
Car elle reflueront alors très vite aux banques centrales qui les re »gèlera » pour de bon!
Just do it!
yes we can!
La monnaie fondante est d’une simplicité à mettre en oeuvre, il sufit de changer de logiciel dans les têtes des économistes!
@ Pierre-Yves D. [ 19:53 ]
Nous n’avons surement pas le même rapport au Temps,
ma dimension 5, polymorphe
J’ai toujours vécu sans montre.
Je n’ai pas de téléphone portable,
tout hiTek que je puisse être par ailleurs [ Projet Eureka Apex, OSI 200 mio FF]
Quel est votre rapport au Temps ?
Qu’est-ce qui dans mes écrits vous rend possible cette question
Quote : « Pourquoi serait-ce forcément celle, aujourd’hui hégémonique, de la réalité natio-furtive, qui devrait nécessairement être l’hétérogénéité dotée du meilleur potentiel ? »
Endquote
Vraiment je ne comprends pas. Merci à l’avance pour votre explication.
@ Auguste
oui c’est aussi une question de rapport au temps.
nous parlons tous deux du temps, même si vous ne me comprenez pas.
Je ne vous comprends peut-être pas non plus, d’où mes questions.
Vous évoquez le polymorphisme, à vrai,dire j’avais pensé à cette notion pour essayer de décrire ce que je comprenais de votre approche, écrivant finalement configurations, ce qui me semble apparenté comme notion.
Si le polymorphisme s’applique au temps, ou plutôt à la durée, dans le sens d’un temps vécu intrinsèquement individuel et collectif alors cela implique que dans ce que l’on nomme le monde humain, comme espace possible de l’agir, il y a des « logiques » concurrentes, ou différentiées, hétérogènes, qui sont à l’oeuvre. Ce qui apparaîtra pour certains être une configuration possible étant données les propriétés que l’on aura attribuées à telle configuration, à un moment de l’histoire du monde, avec à la clé l’identification d’une évolution potentielle de celle-ci, sur laquelle on basera son agir propre, pour d’autres, cette configuration, ou cette forme évolutive si vous voulez, sera vue comme négligeable, car ceux-ci sélectionneront d’autres propriétés du réel, pour la configuration présentant le meilleur potentiel en vue d’une évolution possible. Tout processus, s’il a des phases, a bien une finalité même si celle-ci est occultée pour ceux qui pensent que leur approche est la seule possible. Celui qui ne voit qu’une approche possible s’adapte aux situations, à ce qu’il croit être la situation avec toutes ses propriétés. Les propriétés appartiennent bien au réel, au monde physique, en partie — dans le domaine économique d’autant plus –, mais ces propriétés sont elles mêmes un construit, historique, social. Ainsi s’agissant des acteurs de la crise que nous identifions aujourd’hui. Ils paraissent bien réels, nous leur attribuons des qualités spécifiques, des marges de manoeuvre, des pouvoirs. Mais toutes ces qualités, ces pouvoirs, sont-ils aussi solides que nous les imaginons ?
Ne sont-elles pas déterminées en partie par l’ensemble, les ensembles, systèmes de toutes natures, dans lesquelles elles sont insérées et que nous négligeons peut-être ? Alors, en pure perte, nous croyons défier de grandes forces, qui ne seraient que des géants aux pieds d’argile ?
C’est en ce sens que je dis que vous prenez le scénario de la puissance furtive pour l’hétérogène qui seul pour vous semble compter dans vote analyse du monde d’aujourd’hui. Alors que d’autres temporalités sont possibles. Pourquoi après tout ne pas prendre son parti du déclin inexorable de la puissance financière et s’appuyer alors sur d’autres configurations possibles, d’autres potentiels de situation exploitables que présupposent d’autres cartographies du réel ? J’ajouterais, que l’on peut aussi jouer sur plusieurs potentiels, ce qui n’exclue alors nullement de s’intéresser aux patriofurtifs et leurs réseaux.
Pour être exact, de temps à autre vous considérez d’autres scénarios possibles, basés sur d’autres prémisses que celle du monde patrio-furtif, mais, dans l’ensemble c’est cette dernière vision qui prédomine. C’est cela qui m’interroge.
@Auguste
(à modérer absolument)
J’en passe parce que j’ai oublié, je n’ai pas la mémoire des noms, mais certains avaient la solution. Peut être Prévert, mais je ne suis plus très sûr … A moins que ce ne soit Desproges, car j’aime bien ce que vous dites.
Suis extrêmement flatté d’être cité par Clownblanc dans ce blog de haute volée. Me demande aussi, si des incursions dans les sphères du mode opératoire des arts plastiques ne seraient pas un éclairage complémentaire intéressant. Conseille la lecture de Dispositifs/Dislocation d’Olivier Quintyn chez Al Dante 2007.
Très cordialement
Cher Paul,
il serait temps que les responsables des banques centrales nous entendent;à vous lire, je suis persuadé que vous connaissez Silvio Gesell et ses
propositions, sinon, cela voudrait dire que vous auriez trouvé par d’autres voies les mêmes résultats, ce qui, évidemment, me semble
parfaitement possible et plausible, car ce qu’il disait est, malgré tout, tout simplement prélevé dans la réalité des faits, à la différence de la plupart des universitaires qui, eux, confondent toujours les bilans comptables, pur artifice, avec la réalité de la monnaie en mouvement. Ils ont un raisonnement statique du fait qu’ils sont fascinés par la notion « réserve de valeur » de la monnaie, une notion qui fait que la monnaie bloque et refuse d’être au service des transactions à l’exclusion de toute autre fonction.
Tant que la fonction « réserve de valeur » reste attachée au numéraire, il n’y pas moyen d’avancer!
D’autre part, les économistes confondent pour la plupart, et cette confusion découle sans aucun doute de la première compromission autour de
la notion « réserve de valeur », « monnaie » en tant que pur moyen d’échange et de transaction et « crédit ».
Cette confusion est tentante, je l’admets, car le transfert d’une créance est fréquemment accepté et acceptable comme « moyen de paiement » comme la « monnaie »!
Ceci dit, la distinction doit, à mon sens être maintenue, d’ailleurs, le législateur la fait, seule la « monnaie » (centrale, en billets ou en compte
de monnaie centrale bancaire) a le pouvoir libératoire immédiat et solde une affaire sans reste! Les transferts de créances nécessitent la vérification que le payeur est effectivement solvable, ce qui n’est pas toujours le cas. En tout cas, une affaire ne sera réglé qu’au moment où tous les transferts, parfois à échéances sur de nombreuses années, sont terminés. Parler de « monnaie » dans ce cas génère de la confusion et ne permet pas de comprendre réellement le fonctionnement de la monnaie.
Notamment le fait que dans ces opérations, il ne saurait y avoir de création monétaire, même pas un centime!, car le prêteur consomme ou achète en moins exactement ce que l’emprunteur consomme ou achète en plus!
Somme: nulle!
Je suis toujours consterné que de telles évidences ne pénètrent pas la faculté!
Si les universitaires admettaient cela, veiller à une circulation monétaire efficace deviendrait enfin la seule vraie obsession politique nécessaire pour en finir avec cette crise et toutes les crises financières à venir.
En fait, comme « moyen de piement » autre que monétaire, un transfert de créance peut être plutôt rapproche d’un « troc »! En échange de la voiture le marchand reçoit une créance qu’il pourra ensuite « vendre » à sa banque qui détiendra alors la créance sur l’acheteur de la voiture.
> Bien amicalement, jf
From: Bruno Lemaire
Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi Johannes en veut tant aux « économistes universitaires » (pourquoi pas, après tout aux économistes tout court ;-). Pour ma part, je m’en prendrai plutôt aux ‘financiers de marché’, ceux qui ont inventé des produits dérivés de produits dérivés de produits dérivés (Merci Black and Scholes 😉 ) afin de rendre , soi-disant, les marchés plus liquides et plus ‘efficients’. On a vu le résultat.
Par ailleurs, puisque seule la monnaie fiduciaire, soit existe, soit est utile, pourquoi ne pas se rallier à la thèse de ceux qui voudraient que les banques ne fassent que de l’intermédiation et aient donc dans leurs coffres l’équivalent ‘fiduciaire’ de ce qu’elles prêtent. S’il n’y a pas de création de monnaie scripturale, où est le problème.? Et s’il y en a un, parfait aussi. Cette proposition pragamatique – appuyée sur un raisonnement ‘par l’absurde’, avait déjà été proposée à Paul, qui m’a dit y réfléchir, et à Johannes, qui m’a dit que c’était trop ‘radical’ (je n’ai pas bien compris pourquoi: pour les tenants de l’aveuglement des universitaires, cela ne devrait pas poser problème).
Bravo à Paul pour le succès de son blog. S’il soutenait cette proposition ce serait encore mieux, bien sûr.
Bon week end à tous, B.L.
Cher Bruno
Je vise évidemment tous ceux qui sont formés à l’université et souvent récrutés à prix d’or par les banques pour y faire n’importe quoi!
Il reste ce que je dis souvent! Les produits dérivés très risqués de ces trente dernières années , dans leur sophistication, étaient devenus nécessaires, car nous aurions eu la crise systémique et les blocages déjà en 1990 ou avant, sans cela! il il fallait, coûte que coût recycler les avoir monétaires via des placements, sans quoi, ces sommes auraient manquées pour les investissements réels bien nécessaires. Les banques, certes, débridées et un peu folles, étaient dans leur « rôle de recyclage » et de bouclage des circuits monétaires via le crédit, où le débiteur est chargé de « consommer » pour le compte du prêteur!
La crise n’aurait, évidemment, pas atteint l’ampleur des chiffres astronomiques et délirants de maintenant, mais la dérégulation a permis de « jouer après le match pendant trente ans!
Il me semble que les réserves accumulées de la minorité des milliardaires étaient telles que ceux-ci ont pu, dans un jeu de casino, pendant toutes ces années spéculer sur un mode débridé (grâce aux « techniques » bancaires risqués!) sans vraiment être conscients des risques qu’ils prenaient, ou alors, dans une fuite en avant, ils espéraient pouvoir se retirer des bulles spéculatives successives au bon moment, ou alors, ils s’en fichaient un peu, car, quand on a tellement, on s’amuse!
Bien évidemment, beaucoup de petits épargnants ont été entraînés dans ces jeux trop chers pour eux, et beaucoup ont beaucoup perdu!
Il reste qu’il n’y a jamais eu création monétaire pendant ces années-là, sauf les injections centrales, et ce sont les créances (les fortunes) qui se sont accrues selon une courbe exponentielle! par le jeux des intérêts et des intérêts composés, et ,en face, la dette a fait autant!
Et c’est l’insolvabilité des débiteurs qui a occasionné la crise systémique!
Aussi, je ne crois pas une minute que les plans de relance actuels vont dégeler le système! Seule la monnaie « antigel » (fondante) pourrait le faire.
Quant à l’idée d’une « couverture totale » du crédit par de la monnaie fiduciaire, cela impliquerait des stocks de billets gigantesques dans toutes les banques! vous voyez le risque!
Et cela méconnaît, à mon sens le vrai rôle de la monnaie: celui d’être « présent » le temps de la transaction pour se déplacer ensuite vers la transaction suivante, comme je dis, c’est un mouvement circulaire, alors que les biens, services et capitaux ayant changé de main sont engagés dans un mouvement linéaire de la production vers la consommation et la destructiaon finale.
L’échange économique se décrit dès lors comme un événement tangentiel situé où la ligne droit touche la ligne circuleire pour s’en éloigner ensuite à nouveau!
Les choses se passent bien comme je dis: le crédit n’est pas monnaie, et l’emprunteur ne fait qu’acheter à la place du prêteur sans que cela n’augmente la masse monétaire en rien!
La limite du système, dit Helmut Creutz quelque part, c’est bien « ce que le peuple peut endurer! »
Bien à Vous, Johannes Finckh
Chers Clown blanc et Auguste (« François Jéru » ça vous concerne aussi)
Saviez-vous que vous faisiez régulièrement l’objet de recherches sur internet ? J’imagine que vous tentez de sonder votre notoriété tout comme elle l’a été, il n’y a pas si longtemps, avant que l’on ne vous propose une intervention sous forme de billet. Vous ayant cité sur mon blog – après l’intervention d’un poète manifestement aussi « déjanté » que vous – ces recherches conduisent inévitablement chez moi. Aussi, à toutes fins utiles…
Cordialement, 2Casa
@ LeClownBlanc
Un grand merci pour vos appréciations remarquablement bienveillantes.
Le principe de l’utilisation du tape (plus modestement ruban adhésif protecteur) est de laisser visibles des bandes peintes des exécutions précédentes. Lorsque le travail est terminé, coexistent, dans une manière de palimpseste latéral, les différents états de construction de l’image.
Pour Félon le double il s’agit de le « farcir », par lamelles, de ses propres représentations clandestines.
Sait-on par qui nous sommes habités ?
Laissons la parole à un capitaliste intelligent, son compte en banque faisant foi.
« Unless derivatives contracts are collateralized or guaranteed, their ultimate value also depends on the
creditworthiness of the counter-parties to them. But before a contract is settled, the counter-parties record
profits and losses – often huge in amount – in their current earnings statements without so much as a
penny changing hands. Reported earnings on derivatives are often wildly overstated. That’s because
today’s earnings are in a significant way based on estimates whose inaccuracy may not be exposed for
many years.
The errors usually reflect the human tendency to take an optimistic view of one’s commitments. But the
parties to derivatives also have enormous incentives to cheat in accounting for them. Those who trade
derivatives are usually paid, in whole or part, on “earnings” calculated by mark-to-market accounting. But
often there is no real market, and “mark-to-model” is utilized. This substitution can bring on large-scale
mischief. As a general rule, contracts involving multiple reference items and distant settlement dates
increase the opportunities for counter-parties to use fanciful assumptions. The two parties to the contract
might well use differing models allowing both to show substantial profits for many years. In extreme
cases, mark-to-model degenerates into what I would call mark-to-myth. »
(Warren Buffet, rapport annuel 2002 de Berkshire Hathaway)
@Ton vieux copain Michel: « son compte en banque faisant foi »
Je crains que le compte en banque ne fasse foi pour rien concernant l’intelligence. 🙂
Buffet a le sens de la formule, c’est déjà un signe plus fiable d’intelligence.
[…] mystêres du FASB 157-e enfin révélés ». [↩]Dans l’article « L’actualité de la crise : au pays des miracles comptables » sur le blog de Paul Jorion, qui traite précisément de l’adoption de la FAS 157-e, François […]