Billet invité.
OPACITES
J’ai hésité sur le mot à employer pour caractériser l’actualité de ces deux derniers jours, pour finalement conclure qu’opacité s’imposait sans aucun doute possible, dans ce monde où la transparence est un maître mot (pour en réalité mieux la dissimuler). Dans cette phase finale de préparation du G20, qui se tiendra le 2 avril prochain, nous sommes désormais en immersion dans un monde du silence, de manière d’ailleurs hautement suspecte, avant que ne retentissent les prochaines clameurs du sommet des chefs d’Etat. Mais, comme chacun sait, ce monde est plein de bruits étranges, que les océanographes parviennent à écouter et interpréter quand ils étudient la biologie marine.
Pendant ce prologue sous forme d’interlude, des paravents continuent d’être les uns après les autres dressés, avec comme fonction première d’occuper le devant de la scène pour mieux en restreindre la vision. L’expression d’une toute bête stratégie de communication. C’étaient hier les bonus et les dividendes, les paradis fiscaux ont pris la suite, les primes et les stock-options prennent le relais. C’est proprement indécent, surtout si l’on constate que c’est à chaque fois le même scénario qui se déroule, l’opinion publique est d’abord prise à partie, afin de partager l’indignation des politiques, ces derniers annoncent que l’on va voir ce que l’on va voir, font des effets de manche, et l’on ne voit à l’arrivée rien du tout, ou si peu. C’est aussi bien valable en France qu’aux USA, deux pays où ces tours d’esbroufe sont époustouflants, sans doute parce que c’est là que je les remarque le plus.
Si l’on prend le thème du partage des richesses agité en France par Nicolas Sarkozy, qui préconisait il y a peu le partage des profits en trois tiers, dont un en faveur des salariés, la question s’est vite dégonflée. L’idée est plus modestement devenue de distribuer plus largement les stock-options, et non pas de les supprimer, une vieille resucée de la participation, afin de faire mieux passer l’inégalité un peu trop flagrante de leur distribution.
Si l’on considère la question des paradis fiscaux, dont le « manque de coopération » n’est évoqué qu’à propos d’un aspect somme toute mineur de leur activité, à savoir la fraude fiscale des grandes fortunes (oubliant les colossaux avoirs qui y sont réfugiés via les filiales off shore des banques et des grandes entreprises), les premières pelletées de terre ont déjà été jetées avec l’annonce que les principaux « paradis » européens n’étaient plus dans le carré des criminels, des inscrits sur la liste noire de la honte de l’OCDE.
Enfin, si l’on suit l’actualité américaine et la question brûlante des primes d’AIG, on se frotte les yeux d’étonnement en lisant la déclaration de Barack Obama, expliquant qu’il n’est pas possible de gouverner sous l’emprise de la colère. Dimanche dernier, dans le cadre du magazine « 60 minutes » du réseau CBS, il a mis en garde contre la tentation d’ « utiliser le code fiscal pour punir les gens », alors que le Congrès étudie un projet de taxation des primes, sous l’effet semble-t-il de sa colère et de celle de ses électeurs.
Mais ne traiter l’actualité que suivant le thème « on nous cache quelque chose » serait un peu décevant. Et risquerait de ne susciter que nouvelles explications conspirationnistes, alors que nous avons l’extraordinaire bénéfice de vivre, presque à livre ouvert en réalité, une crise dont l’issue n’est connue comme certaine que par ceux qui ne cherchent pas nécessairement à la comprendre. Que peut-on donc déceler de ce qui se trame derrière ces paravents, tels des changements de décor opérés dans le noir et avec le minimum de chocs, dans la délicieuse attente que la lumière se fasse à nouveau, qu’elle éclaire de nouveaux décors ainsi que des comédiens, qui feront leur entrée avec comme principal choix d’emprunter les masques de la tragédie grecque, de la tragédie ou de la comédie ?
Il faut écarquiller les yeux un peu. Faire le compte des petites phrases des seconds couteaux chinois, qui comme dans le bon vieux temps soufflent publiquement le chaud et le froid sur de discrètes négociations qui, elles, ne le sont pas. A propos de l’achat des Bons du Trésor américain un jour, dont la perspective est maintenue les yeux dans les yeux, de la reprise des négociations du cycle Doha un autre, laissant espérer de nouvelles concessions permettant de les débloquer. Pour mieux masquer d’autres intentions, en premier lieu la diversification de leurs risques, et donc de leurs placements. En second des visions à plus long terme, comme on le verra plus loin.
Il faut être aux aguets d’autres petites phrases prononcées par d’autres joueurs de ce stud poker américain planétaire, avec des cartes cachées et d’autres que l’on découvre. La situation économique mondiale reste « extrêmement inquiétante et difficile », a estimé ce jour lundi à Genève Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI. Justifiant d’autant mieux par ce sombre pronostic sa préconisation insistante : « Il y a une possibilité de reprise en 2010, mais cela dépendra de certaines conditions », en particulier « des politiques audacieuses mises en œuvre par les gouvernements », précisant pour qui n’avait pas compris qu’il fallait relancer la demande, les politiques monétaires ayant atteint leurs limites. C’est exactement ce que veulent les autorités américaines et cela montre qu’ils n’ont pas abandonné l’espoir d’obliger les Européens à mettre au pot à leur tout pour soulager leur propre effort financier.
D’autres signes éclairent ce qui est en train de se jouer. François Fillon , premier ministre français, est en train de jouer les sherpas à Washington, sous couvert d’une rencontre avec Joe Biden, vice-président américain. Il s’est ainsi entretenu à huis clos avec Tim Ryan, le président de l’Association des marchés financiers et des courtiers (SIFMA), Eric Dinallo, le responsable de la régulation des assureurs dans l’Etat de New York, William Dudley, le Président de la Réserve fédérale de New-York et Bruce Wasserstein, le PDG de la banque Lazare frères. Il doit également rencontrer Larry Summers, le conseiller économique de Barack Obama et Barney Frank, président de la commission des Finances de la Chambre des représentants. Tout laisse à penser que François Fillon effectue une mission d’information en prélude au G20, qui porte sur la future régulation financière, afin de connaître les véritables intentions américaines à ce propos et d’ajuster la position française. Nous n’en saurons pas plus dans l’immédiat, sauf peut-être en écoutant la conférence qu’il va prononcer devant la Fondation Carnegie pour la paix internationale, dont le thème est « la vision française de la réponse à la crise », un intitulé très américain, donc flatteur, ont sans doute cru les membres de son cabinet, puisque les hommes politiques ont tous dorénavant des visions, ce qui n’est pas à portée du commun des mortels et les en distingue donc.
Mais venons en au morceau de choix de ce dimanche et lundi. L’annonce par Tim Geithner de son plan de sauvegarde du système financier américain, que Paul Krugman vient de qualifier dans la chronique particulièrement au vitriol du New York Times que Paul a reproduite dans son billet le plus récent, de « terrible gâchis ». Ce nouveau plan n’a en réalité pour seule nouveauté que l’habillage, il s’inscrit dans la continuation du plan Paulson d’origine, abandonné et aujourd’hui repris, renouant avec la même « philosophie ». Tout un échafaudage est en effet construit avec comme seul objectif de masquer une vérité crue et inavouable : c’est l’Etat qui, indirectement et discrètement, financera l’achat des actions toxiques, les investisseurs privés qui figureront dans la vitrine décorée par le Trésor ayant obtenu les garanties qu’ils ne risqueront rien, ou bien des compensations, probablement via des sociétés off shore. Ce qui leur permettra d’acheter à un haut niveau ces actifs, au profit des banques, puisqu’ils n’auront pas à se soucier de leur valeur future. Voilà le mécanisme, que Tim Geithner a on s’en doute présenté sous un jour plus flatteur, ne reconnaissant que l’Etat prend dans cette affaire des risques que pour aussitôt ajouter que les investisseurs privés les prendront aussi et que tout le monde bénéficiera des éventuels bénéfices de l’opération, s’il y en a… Pour ensuite ajouter que les USA n’étant pas la Suède, qu’ils ont un système financier bien plus compliqué (à un point tel, qu’il n’a pas besoin de l’expliquer) et que la nationalisation des banques, comme elle y avait été pratiquée dans les années 90 n’est pas possible. Il ne prononce même pas le mot en N., c’est dire la distance qu’il prend avec la Suède. Paul Krugman parle d’un « plan désespérant », non seulement en raison de cet habillage, mais parce qu’il estime qu’il ne marchera même pas. Un comble.
J’ai déjà modestement eu l’occasion d’évoquer les grandes interrogations, qui ne font que s’accroître, à propos des moyens de financement des plans de sauvegarde du système financier et de relance de l’économie. Des calculs impossibles destinés à optimiser un équilibre introuvable entre emprunts d’Etat et création monétaire des banques centrales. Des risques, que l’on devine moins calculés, d’inflation qui pourrait découler de cette dernière, comme s’il était puisé dans un coffre au trésor sans fond, pris par les mêmes démons et la même fièvre « court-termiste » que celle de la finance et du casino, avec le même fol espoir dans une martingale ou une bonne étoile.
Cette pièce-là n’est pas encore jouée, et l’inflation n’est pas seule inscrite au répertoire. Car on en peut en filigrane pressentir un autre enchaînement, un filage comme disent les professionnels. La menace montante qui va peser sur le statut du dollar, la recherche d’une alternative, la farouche résistance des Américains devant le risque de disparition de ce privilège exorbitant, très lourd de conséquences pour eux. Ce qui n’empêche pas, déjà, de premières spéculations, qui pour ne pas être financières n’en sont pas moins déstabilisatrices de l’ordre monétaire existant, en vue de chercher pour l’avenir de nouveaux points d’appui.
La puissance du dollar, qui sert encore de refuge tant qu’il ne se sera pas écroulé, comme le risque en grandit, comme la prochaine étape d’une crise qui ne cesse de surprendre, gèle aujourd’hui la situation. Mais pour combien de temps ? Quand va-t-il falloir, effrayé par les additions qui se succèdent, chercher une troisième voie, en se souvenant par exemple de la mécanique des droits de tirage spéciaux et de cette faculté reconnue au FMI de créer lui aussi de la monnaie ? Afin de soulager ainsi les banques centrales, dont les bilans deviennent hydrocéphales à force de tenir à bout de bras le système financier, ainsi que, petit à petit, des secteurs entiers de l’économie ? Car le marché obligataire, devenu unique roue de secours des grandes entreprises, n’est pas peuplé de bons samaritains et fait payer cher ses services, et les moyennes entreprises n’y ont pas accès. Les Américains feront, sans pouvoir se tromper à ce sujet, obstacle à cette perspective, car cela serait consacrer la chute de son trône du dollar, mais auront-ils les moyens de l’éviter ?
Certains économistes évoquent de leur côté, à propos du système monétaire international, la nécessité de substituer au dollar dans son rôle de monnaie de réserve et de référence un panier de devises, dans lequel le dollar conserverait certes un rôle, mais amoindri. D’autres élaborent un nouveau système s’appuyant sur la coexistence réglementée de différentes zones (à l’image de la zone euro), extrapolation des tentatives brésiliennes de créer une telle zone en Amérique Latine et une autre en Asie, mais là le jeu est encore plus compliqué.
Tout ceci n’est encore que du domaine de la spéculation, certes, mais les autorités chinoises ont franchi le pas, du haut de leurs coffres-forts, pour jouer leur propre petite musique. Anticipant la fin d’un règne annoncé, ils appellent à la création d’une monnaie de réserve internationale stable sur le long terme, pour remplacer le dollar, qui serait contrôlée par le FMI. Zhou Xiaochuan, gouverneur de la Banque de la République Populaire de Chine l’a écrit et signé sur le site web de la banque, en anglais pour qu’il n’y ait aucune équivoque. D’après le Financial Times d’aujourd’hui, Qu Hongbin, économiste en chef pour la Chine de HSBC a déclaré que « c’est un signe clair que la Chine, plus importante détentrice d’actifs en dollars, s’inquiète des risques potentiellement inflationnistes résultant de la création monétaire de la Réserve Fédérale américaine ».
78 réponses à “L’actualité de la crise : Opacités, par François Leclerc”
Nous y voilà.
D’une certaine façon, c’est un retour vers les bancors de Keynes: c’est assez habile de la part des Chinois, puisque ça peut passer pour demande altruiste. Du coup, avec un système de ce genre, pas de monnaie de réserve permettant de déverser à l’extérieur ses soucis, pas de droit de seigneuriage, mais aussi pas de soucis de desindustrialisation.
Reste tout de même le problème de la gestion de cette monnaie, puisque si l’on veut faire un système de bancor, il faut accepter des pertes de souveraineté…
Bonsoir,
Dans un effort d’essayer d’eclaircir cette opacité ambiante, je souhaiterai vous faire part de ce que je comprends de la situation que l’on aperçoit derrière le paravent.
Parmi les choses cachées derrière le paravent : le résultat des stress tests sur les 19 principales banques US (stress test qui ont été effectué sur des hypothèses d’evolution de la crise très oprimistes et qui ont du malgré tout montrer que certaines institutions ne pourraient pas passer l’année présente). Il y a aussi cette déclaration de Bernanke vendredi lors d’un congrés aux USA : il faut envisager (dans le sens : se préparer à) de pouvoir mettre « proprement » (cela n’est pas le terme qu’il a employé mais l’idée est là) en faillite des institutions financières « too big to fail ».
Bien entendu le plan Geithner ne fonctionnera pas si l’on donne trop de garantie aux fonds privés qui voudraient venir « jouer le jeux » / d’un autre côté si il n’en donne pas un minimum (je pense plus au niveau de rémunération des personnels des fonds, qu’il y ait gain ou perte, qu’à une garantie sur les pertes) qui voudra venir acheter ces milliards de fonds toxiques ? D’ailleurs je ne vois pas bien où cela apparaît aussi clairement dans ces déclarations que les fonds n’auront à subir aucune perte. J’ai un peu l’impression que sans plus de détails chacun comprend un peu ce qu’il veut. Pour l’instant, je pourrai aussi comprendre, qu’il sera demandé aux fonds par de prendre en charge une partie des éventuelles pertes, ce qui change complétement la donne : cela signifie que même si le plus disant gagnera l’enchère, les prix de transactions seront tirés vers le bas et peut être à des valeurs inférieures à celles qui sont actuellement dans le bilan des banques : comme ces fonds auront à supporter des pertes, ils ne feront pas de cadeau aux banques (la seule chose c’est qu’ils seront mis en concurrence avec d’autres fonds et que ce’est celui qui proposera le prix le plus élevé qui l’emportera). C’est le meilleur moyen d’être économe avec l’argent des contribuables puisque le risque de pertes diminuera et comme l’état abondera l’investissement privé (probalement fait en partie après voir souscrit un crédit auprès de la FDIC ou de la FED) à la même hauteur (et donc à un montant moindre si ce prix est plus bas. ils ont donc tout interêt à donner le moins possible de garanties à ces fonds (sauf à supposer qu’il y a ententes, dessous de tables entre tous ces gens ; gouvernements / banques / fonds mais alors autant l’evoquer explicitement).
Toujours est il que ce qui vient d’être dit ici, c’est que le mark to market est confirmé comme principe de valorisation des actifs . Les marchés et les financières ont grimpé sur la rumeur que ce principe pourrait être abandonné. Aujourd’hui sans bien entendu que cela soit dit explicitement, on vient d’annoncer qu’il était non seulement confirmé mais qu’il allait être dynamiser en faisant en quelque sorte rentrer le loup des fonds spéculatifs dans la bergerie et avec l’aide de l’état (c’est de la teneur exacte de cette aide que vient notre désaccord), résultat, les marchés et le financières grimpent de plus belle. allez comprendre pourquoi. Si en fait tout cela est symptomatique d’un malentendu majeur et votre présentation et celle de Krugman participe à le crédilbiliser. En soutenant que les transactions se feront à des prix « faussés » vous laisser entendre que le mark to market est mort alors même que je pense que l’intention est au contraire de le remettre en marche au plus grand bénéficie du contribuable.
Pour illustrer mon propos : considérons plusieurs hypothèses :
1 . il y a des fonds intéressés (avec des conditions qui ne seront pas que les pertes seront toutes pour l’état et aucune pour eux) et en qtie suffisante et alors l’objectif est atteint. Le résultat, certaines banques pourraient être en position de vendre plus bas que ce qui a dans leur derniers bilans .vendront, vendront pas ? Le résultat sera le même, un prix de marché ayant été fixé et la règle du mark to market s’opérant, vendu ou pas, il faut de toute façon déprécier les résultats, alors autant vendre dans le contexte actuel.
2. Il n’y a pas assez de fonds et alors il va falloir assouplir les conditions de participations de ces fonds (c’est là le véritable danger). N’empêche le peu de transactions qui auront lieu vont de nouveau établir un prix de marché qui devra être suivi par les banques qui n’auront pas réussi à vendre leurs actifs par manque de contrepartie.
On voit bien qu’il nous manque des détails sur les conditions de participations des fonds (sur les pertes / gain éventuels / conditions de prêts/ apports minimum pour le capital de la structure mixte / conditions de rémunérations des personnels, prestations de gestions des actifs) pour pouvoir conclure et le mécanisme des enchères et l’impact sur la valorisation des actifs sur lesquels il n’y aura pas eu de transactions car pas d’accord trouvé entre les différentes parties.
Au final, il se pourraient que certaines banques se retrouvent bien vite insolvables. D’où la déclaration de Bernanke, il faut se préparer à devoir faire tomber sans trop de casse des « too big to fail ». Ces banques sont déjà identfiées via les stress test. Une possibilité alors serait de « nationaliser » les banques les plus saines (résultats là encore des stress test) et de les faire absorber celles au bord de la faillite ou des morceaux provenant d’un démentellement sous chapitre 11.
Je pense personnellement que nous sommes encore à cet entrée dans le printemps passé pas loin d’une crise majeure du monde financier (le TED spread repartait à la hausse avant l’annonce de la planche à billet).
L’abandon du mark to market ne résoudrait rien, nous sommes d’accord, ici et aux US, seuls les spéculateurs voulaient y voir une issue à la crise.
Pour l’inflation que créerait l’argent imprimé de la planche à billet, je ne partage pas votre avis. Visiblement cet argent semble destiné à l’achat d’actifs toxiques. Il devra être en partie ou en totalité (plus des intérêts, modiques peut être mais c’est le principe qui compte, reversé par les fonds et l’état à la FED au fur et à mesure que les débiteurs des prêts qu’il y a derrière ces actifs rembourseront leurs dettes ou que ces actifs seront vendus à d »autres si un marché réapparaissait dans quelques années). Une fois dans les mains de la FED, cet argent imprimé à partir de rien elle pourra le faire disparaitre (retourner dans sa boite de pandore) aussi vite qu’elle l’a fait apparaitre). Où est l’inflation dans tout cela ? Tant que cela reste dans les actifs financiers en perdition adossés à des prêts pour l’achat d’actifs déjà exsitants, il ne devrait pas y en avoir. Le risque serait que cet argent ou les conséquences des « bienfaits » générés par cet argent aillent dans l’économie réelle et prenne « corps » . Je m’explique: l’intime espoir des politiques est que les banques voient leur bilans assaini et se faisant dégagent de nouvelles capacité pour prêter en même temps que la confiance se répande de nouveau dans l’economie toute entière. Le hic c’est que la confiance mettra du temps à renaître de ses cendres, que pas mal de banques n’auront pas survécue au processus de purge et que les consommateurs ne voudront pas forcément se remettre à emoprunter tout de suite d’autant qu’un cercle vertueux de remboursement des dettes, constitution d’un épargne sera en place.
On voit donc bien que tant que l’argent de l’imprimante de la FED ne servira pas à investir directement dans de nouveaux actifs tangibles (infrastrutures, etc), le risque inflationiste est vraiment très faible. C’est bel et bien un avenir Moyen terme de déflation auquel nous allons malheureusement devoir avoir à faire face (inflation = feu que l’on peut « éteindre » par augmentation des taux / déflation = inondation que rien ne peut arrêter, il faut lui laisser faire son oeuvre et lorsque le reflux, l’évaporation a eu lieu, re construire derrière).
Probablement n’ai je pas tout bien compris, en tout les cas c’est ma compréhension actuelle de ce que nous vivons.
Bréhat.
« Anticipant la fin d’un règne annoncé, ils appellent à la création d’une monnaie de réserve internationale stable sur le long terme, pour remplacer le dollar, qui serait contrôlée par le FMI »
Ce qui fait la Chine, l’Amérique latine et la Russie si je compte bien. Je crois savoir que l’Algérie et l’Arabie saoudite n’ont pas du tout apprécié la décision US. J’espère que les européens se rangeront aux côtés du reste du monde contre les USA (j’ai bien dit « contre »). Avec le dollar comme monnaie de réserve nous n’avons que des coups à prendre. La France a un rôle à jouer. Le moment est historique. Il ne s’agit pas de flancher.
@ brehat
Le plan Geithner emporte en effet un strict respect du mark to market, puisque la vente aux enchères en est l’expression la plus pure. Elle devrait permettre de constater que les toxines ne « valent » pas grand-chose, puisque leur base est constituée de plusieurs années de crédit (immobilier et à la consommation) consenti à des ménages qui étaient déjà insolvables au moment de l’octroi. Et qui sont aujourd’hui complètement décavés. Il n’est sans doute pas excessif de prétendre que, pour une bonne part, les créances en cause ne valent strictement rien. Et sur cette base pourrie a été édifiée une montagne de dérivés divers et variés.
La mise aux enchères des toxines devrait avoir pour effet de constater et entériner l’essentiel des énormes pertes aujourd’hui latentes d’un point de vue comptable : la liquidation de la dette est bien caractéristique des phases de déflation. Et il ne fait aucun doute que quantité d’établissements bancaires n’échapperont pas alors à la faillite.
On peut penser que la stratégie projetée s’inscrit dans la méthode gradualiste qu’affectionnent les politiques en cas de gros pépin : on administre le contrepoison par cuillerées successives au lieu d’utiliser la louche une fois pour toutes, afin de minimiser la gravité du mal aux yeux du public. Et d’espérer entretemps un miracle, au prétexte que le pire n’est jamais certain. Mais au final, la maladie dure plus longtemps et fait davantage de dégâts.
Le plan Geithner peut être considéré comme l’ultime tentative de sauver « l’ancien monde », sans mettre en cause l’hégémonie de la finance qui le caractérise et les prérogatives du dollar qui le soutiennent (mal). Si le plan est reçu comme crédible, il aura normalement des effets déflationnistes résultant du maintien d’une valeur excessive de la monnaie américaine. D’autant plus excessive que la FED sera bien obligée de poursuivre une création monétaire forcenée pour réamorcer l’activité.
L’inflation serait ainsi repoussée à une phase ultérieure, et lorsque la confiance dans le dollar finira par disparaître, alors la création d’une nouvelle monnaie de réserve s’imposera d’elle-même, face à la défiance généralisée devant (toutes) les monnaies.
Il est donc bien possible que l’enjeu majeur des temps présents soit la mise en place rapide de cette nouvelle monnaie, comme le suggèrent la Russie, la Chine et d’autres, s’accompagnant de la liquidation de la dette et mettant un terme à un système-dollar devenu intenable pour tout le monde, sauf… les Etats-Unis, bien sûr.
Il y a une autre interprétation :
J’ai lu quelque part, mais je ne sais plus où, que les « stress tests » devaient durer jusqu’à la fin de ce mois ; qu’il n’y soit plus fait référence est toutefois un peu surprenant, c’est vrai. Quoi qu’il en soit, il sera toujours possible de leur faire dire ce que l’on veut, ce sont avant tout des instruments politiques permettant d’habiller convenablement des complexes négociations qui ne seront pas rendues publiques. (Je te déclare tant d’actifs pourris et tu me trouves des investisseurs qui vont les acheter via un fonds mixte au sein duquel je vais les garantir de leurs pertes. Tu t’arrangeras avec eux pour les petits détails de l’opération entre vous, car tout le monde doit bien vivre).
Le mécanisme du plan Geithner est opaque et c’est toute sa raison d’être. Afin de présenter sous la forme d’un partage équilibré des risques ce qui ne le sera pas, grâce à des « clauses secrètes », alors que la notion même de cet équilibre est déjà cadeau pour les investisseurs privés impliqués dans les fonds qui vont être crées et les banques qui vont être sauvées (entre nous, ce seront souvent les mêmes qui seront des deux côtés, sous des noms différents).
François Fillon ajoute à cette mascarade la pitrerie en déclarant depuis Washington qu’il est « rassuré » de ces dispositions. (« Nous avions la crainte que le choix des Etats-Unis soit le choix de créer des bad banks. Cette décision va conduire les pays européens à réfléchir à des dispositifs plus ou moins proches »)
Ce plan est une construction financière et idéologique en trompe l’oeil. Financière par ce qu’il va utiliser un vrai savoir faire de banquier pour créer un ensemble de flux dans tous les sens, afin de brouiller les pistes, avec si besoin des passages par des filiales off shore, idéologique parce qu’il s’appuie sur la fiction d’un rétablissement du marché afin de valoriser les actifs douteux (comme vous le soulignez à juste titre).
Comme le remarque Paul Krugman, et comme cela a été souvent répété sur ce blog, l’idée sous jacente de cette véritable escroquerie (je dispose d’une armée d’excellents avocats) est que les actifs toxiques sont partiellement sous valorisés et qu’ils vont reprendre des couleurs plus tard. Si certains devaient finir par effectivement le faire, cela sera aussi parce que les programmes de la Fed y auront largement contribué en pesant de toutes ses forces sur les mécanismes de marché, décidemment très sollicités ces temps-ci. Mais, d’une manière générale, l’idée est de leur redonner artificiellement une valeur, en les maquillant au sens propre comme au sens figuré.
Si l’on prend à l’envers la présentation du plan, cela donne ceci : des investisseurs privés vont être sollicités pour acheter à un prix élevé des actifs toxiques, selon un tarif fixé dans le cadre d’une négociation financière plus globale, incluant des garanties ou des compensations financières dans un volet non rendu public des accords. Il pourra ensuite être proclamé que le marché a tranché. Un gros doigt sur plateau de la balance y aura contribué, voilà tout.
Tout cela me rappelle ces casse-tête géométriques, dont il fallait, pour trouver leur solution, sortir du cadre qu’ils suggéraient. Le plan Geithner est de cette nature, on peut le comprendre que parce qu’il ne dit pas, sinon on reste enfermé dedans.
Qu’en pensez-vous ? … Pour retrouver confiance, ne faudrait-il pas des trillions ?
Où sont-ils ? … Comment nommer le « territoire monetaire apatride » où se trouve le plus grand nombre de trillions ?
Cette « autre monnai de confiance« , deja ancienne, sure, protégée,
… qui a fait ses preuves
lobbying bruxellois, achat de Parlements entiers, achat de medias et journalistes, achat d’ONGs, achat d’alters, guerres, etc. … j’en passe … vous en savez plus que moi (les ‘news’ qui émergent m’intéressent assez peu)
Cette autre monnaie de confiance, comment la nommer ?
OFCHOR ?
Ne retrouve t-on pas la sonorité « offshore » et la « valeur-refuge des guerres mondiales » precedentes ?
@brehat
bravo pour ton analyse, j’y adhère totalement. Ce que je voudrait ajouter pour tenter de lever ce voile d’enfumage et de contre feu c’est que le plan geithner ne concerne que les banques américaines. Les banques européennes devront faire leur mark-to-market sur les prix d’enchères US mais ne pourront s’en débarrasser… effet ciseau en perspective… depreciations supplementaires en perspective…
chris
Suite.
Pour dire la même chose, mais d’une manière moins « brut de décoffrage ». Le plan va officiellement essayer de partager les risques de deux manières successives. Entre les banques et les investisseurs, après accord de gré à gré sur une valeur des actifs achetés (cela va donner quelques marchandages du genre, je t’en donne tant de ceux-là, mais tu m’en prends tant de ceux-ci). Entre les investisseurs privés et l’Etat, dans un deuxième moment.
L’idée est alors de créer un de ces effets de levier qu’affectionnent les financiers. Moi, l’Etat, je vous garantie à tel niveau, mais je présume que cette garantie n’aura pas besoin d’être activée dans tant de pour cent des cas, et la somme que je vais y consacrer ne sera donc que partiellement équivalent à celle que vous y mettrez.
Détail embarrassant, toute calcul de prime d’assurance et de taux de sinistre repose sur des séries statistiques et celles-ci font totalement défaut. Non seulement il y a un gros doigt sur la balance, mais en plus il est mouillé.
Si certains mots trop connotés ne doivent plus être employés autrement que comme repoussoirs
Ne pourrait-on pas parler de « corporationnisme » ?
Bien vu François Leclerc
Dites fednewyork quand vous parlez de la topFed qui magouille et febBureau quand vous parlez de Washington
ce sera plus clair. Vos paragraphes seront ainsi plus « agréables » (commodes) à lire.
Vos papiers de ce jour me plaisent bien. J’ai lu rapidement
Je ne tire jamais toutes mes cartouches.
Allez je vous en offre une … le fil vers un fusil éloigné.
J’en ai d’autres. Chacun son opacité.
Exemple d’agglomération démentielle,
aux côtés de James Dimon (JP Morgan Chase)
de la part
d’un autre rare top actionnaire — avec des titres de Classe A
au sommet de la Federal-Reserve-Bank-of-New-York (33 liberty Street)
Richard L. Carrión
Chairman, President and Chief Executive Officer de Popular, Inc.
San Juan, Puerto Rico
the largest data processing center in the Caribbean,
Popular consolidated its leadership role in the technological arena,
thus creating Evertec, a new leader in information technology
Richard L. Carrión is the Chief Executive Officer and Chairman of the Board of Popular, Inc., a publicly traded financial holding company with more than $45 billion in consolidated assets. Today, Banco Popular, a wholly owned subsidiary of Popular, Inc., is Puerto Rico’s leading depository institution, the largest Hispanic-owned bank in North America, and one of the 30 most important financial institutions in the Americas. As CEO, Carrion has led the way through numerous innovations in the company such as its expansion through the Caribbean, Latin America and the United States.
While Mr. Carrión was President of Banco Popular, Popular completed the acquisition of various financial institutions, including Banco de Ponce, Banco Roig, Seminole Bank, First State Bank of Southern California, Gore Bronson Bancorp in Chicago and Aurora National Bank. At the time of the acquisition, Banco de Ponce was the second largest bank in Puerto Rico. Recently, he also headed Popular’s recent acquisition of Quaker City, a savings and loan holding company for Quaker City Bank, based in Whittier, California, and Kislak National Bank, a Florida-based commercial bank.
L’opacité et l’autruche, les parachutes dorés:
Beaucoup de commentateurs et spécialistes politiques, semblent avoir la mémoire bien courte pour avoir déjà oublié cette loi N° 2007-1223 du 21 août 2007 et de son article 17 voulu par Nicolas Sarkozy pour contrer et encadrer par la loi les contrats de droits privés offrant des parachutes dorés à des dirigeants d’entreprises en graves difficultés, comme ce fut le cas pour Jean-Noël Forgeard Chez EADS/Airbus.
Article 17
I. – L’article L. 225-42-1 du code de commerce est complété par cinq alinéas ainsi rédigés :
(1/5) « Sont interdits les éléments de rémunération, indemnités et avantages dont le bénéfice n’est pas subordonné au respect de conditions liées aux performances du bénéficiaire, appréciées au regard de celles de la société dont il préside le conseil d’administration ou exerce la direction générale ou la direction générale déléguée. »
Les alinéas 2-5 sont relatifs au contrôle des critères et au non versement avant toute décision actée en assemblée par le conseil d’administration.
Cependant comment interpréter aujourd’hui la demande présidentielle sous forme d’ultimatum au patronat ? Les entreprises et les grands groupes doivent établir des règles, éthiques et contractuelles (plus crédibles que celles d’octobre 2007), de sorte que les critères de performance des responsables dirigeants vis-à-vis de ceux de l’entreprise ne puissent donner lieu à interprétations susceptibles de contourner l’article 17 ci-dessus.
Si rien n’était fait, le législateur pourrait comme un amendement, repoussé, l’avait proposé en août 2007, limiter le montant des rémunérations (l’amendement fixait une valeur maximale de 1M€). Voilà qui ne favoriserait pas la recherche d’un talent concurrent, qui pourrait risquer d’être remercier sans indemnités réellement compensatrices.
Raisonnement peut-être naïf
Les banques les plus touchées sont too big to fail, too big to save, et too big to nationalize.
On crée le plan Geithner. Des privés prennent les produits toxiques, avec la garantie de l’état, …. et si les actifs sont vraiment trop toxiques, …. l’état revient su sa parole (au nom du cout énorme pour le contribuable, ..), et les privés en question tombent : eux ne sont plus too big to fail, et les banques ont été nettoyées.
Ce ne sont pas des vautours qui vont venir mais peut-être des pigeons.
Vu sous cet angle le plan est moins couteux qu’une nationalisation.
La position de Paul Krugman est celle d’un orthodoxe qui voit les choses selon les règles de l’art ; en ce sens il a parfaitement raison.
Pour Geithner et certainement Obama, il s’agit d’une guerre qu’il faut gagner par tous les moyens. La technique ou la tactique ne sont que des aspects de la bataille en cours, et l’on voit bien que les aspects psychologiques et le contrôle de l’information sont pris en compte. Ils n’ont pas nécessairement tort.
Je ne sais pas si la bataille en cours peut-être gagnée, ni même en quoi consisterait une victoire et ce qui pourrait en résulter.
J’allais ajouter que le plan de bataille ne peut pas et ne doit pas être compètement dévoilé (aies confiance … Kaa le boa – Livre de la Jungle – Rudyard Kipling).
@ CF [10:32]
Soit je n’ai rien compris à votre propos Soit vous êtes effectivement naîf.
peut-être des pigeons. Je ne comprends pas le peut-être.
Plus de 99,99% des gens sont et seront des pigeons.
Y aurait-il quelqu’un pour contester ?
Oui, les économistes-beauxcauseurs depuis Fitoussi jusqu’à la radio pulique : O. Pastre, B. Couturier,…
Qui d’autre pour contester ?
Allons-Allons … cherchons !
Les topBankers dont il est question plus haut
– non pas seulement la ferme attention à ne pas perdre un euro ou un dollar
– en outre, ils ont bien l’intention de gagner des plus-values sur la partie des « actifs réputés toxiques »
qui ne seraient pas si pourris que ça.
Il ne faudrait tout de même pas prendre les « midBankers », dans les étages, pour des imbéciles !!
Pourquoi croyez-vous qu’ils sont si chèrement payés ?
99,99% des américains — républicains et démocrates dans le même sac
n’ont qu’une perspective : se faire doublement couillonner
Y aurait-il un point de votre « raisonnement peut etre naif » qui m’aurait échappé ?
Nota: Je n’étais pas venu pour ça.
Simplement voir si, techniquement, il est possible de placer une image dans un commentaire
@ Alain Soler
Votre raisonnement est imparable, mais seulement si l’on reste dans la logique néo-libérale.
Comment peut-on en effet qualifier de « talents » des personnes qui mènent une guerre économique ?
La guerre économique et financière n’est-ce pas ce qui a causé la présente crise ?
Il est urgent d’imposer des salaires maximum comme il existe des salaire minimum.
Les Pays-Bas, pourtant pas un pays de troisième zone, a ouvert la voie le 1 janvier 2009
Même diminuées les rémunérations des dirigeants restent encore très importantes.
La concurrence ne doit pas servir de prétexte pour maintenir un système devenu obsolète.
La capacité à conduire une entreprise ne devra plus être mesurée en fonction d’une capacité à conquérir
des parts de marché. Dès lors que la finalité et le financement d’une entreprise ne dépendront plus de sa capacité
à faire face à une concurrence sauvage, mais au contraire à créer du lien social, dans le respect de l’environnement, en complémentarité avec les activités des autres agents économiques, le problème des rémunérations ne se posera plus dans les mêmes termes qu’aujourd’hui.
autour de la petite cité de calvin des banques, en campagne, sur les champs retournés, on voit bien des oiseaux: rapaces, corneilles et pigeons
le pigeon en dehors du décor urbain donne un tout autre sentiment…
il va falloir réécrire les livres scolaires: la démocratie, c’est 99,99% de pigeons, et le 0,01% qui reste est composé de quelques rapaces (les aigles que l’on trouve comme symbole de pouvoir ici ou là), et des charognards (vautours et corneilles)…, c’est ça?
bien moins enthousiasmant qu’une vitesse limitée à 60 ou 50 km/h
et comme cours à options? le tire au pigeon?
Pour moi, le plan US n’est qu’un plan de seduction. Visant a gagner du temps en enchainant coup sur coup differente stratégie qui pourraient donner de mervielleux résultats. Hors depuis le debut de tout se tintouin la seul chose efficace qu’ils ont réussi a faire et de garantir que les parachute et autres bénefice puissent être empoché par les dirigeants qui ont fabriqué cette crise, Je dis fabriqué parcequ’il ont tous accepter de jouer sur la vente a crédit, pour améliorer leur productivité. M’enfin pour ceux qui s’attendent a voir le père noél débarque a Londres le 2 avril, je pense qu’il fond encore partie des 99,99% de piegons.
La stratégie de séduction est en train de prendre du plomb dans l’ailes, surtout avec la thése seductrice des chinois qui propose a l’europe (controleur du FMI) de créer une devise international de réserve, juste 3 jours aprés les déclarations russe. Il ne reste plus qu’as attendre les doléance des japonais et ensuite ont aura surement celle des européen qui seront suffisament poli pour laissé d’abord s’exprimer les état les plus concerné par la monnaie de réserve.
Bonjour,
je vois que l’optimisme, ou du moins un certain détachement qui marquait ce blog depuis que je le suis est en train de s’estomper ;
Je ne rentrerai pas dans l’analyse et le décryptage des « solutions » US, vous le faîtes cent fois mieux que moi et je vous en remercie. Je voudrais seulement exprimer mon profond écoeurement, mon effarement permanent face aux réactions de ceux qui, pour un temps encore, possèdent ce monde. Hier après l’annonce du « plan » Geithner la bourse de New York a fait un bond de près de 7 %, entraînant avec elle l’ensemble des places mondiales, comme si les financiers toujours à l’oeuvre avaient explosé de joie à l’annonce de la nouvelle : « soyez heureux, le contribuable US paiera, quoiqu’il arrive ! »
Quelle aura été la réaction du public américain à ce phénomène ? Une réaction aussi excessive n’est-elle pas proprement indécente ? Au motif de rétablir la confiance, ne la sape-t-on pas définitvement ?
Je m’accroche de plus en plus à l’idée qu’en de telles périodes il faudrait simplement fermer les places boursières, pour s’offrir le temps d’en redéfinir les règles de fonctionnement. Là on vit vraiment dans le n’importe quoi !
@yves de Bressy,
Vous m’avez oté les mots de la bouche, j’avait reservé la notion de confiance pour le prochain post. Hors vous avez trés bien résumé mon point de vue.
@Yves de Bressy
« Une réaction aussi excessive n’est-elle pas proprement indécente ? »
Il me semble que Mr Jorion a répondu d’une autre manière dans un précédent billet, disant que la décence n’est pas un élément constitutif de la finance (si mes souvenirs sont bons il employait le terme de morale).
La finance a la structure d’un outil. Or on ne peut pas taxer un marteau de cruauté au motif qu’on s’écrase le doigt avec.
Comme le dit F. Lordon à dans cette vidéo http://www.acrimed.org/article3075.html , on ne peut pas reprocher aux agents économiques de se comporter comme ils le font, dans la mesure où la structure dans laquelle ils évoluent le leur permet.
Le problème est que le monde est une zone monétaire non optimale
Je ne suis pas sûr qu il soit opportun d acheter ces actions qui montent par miracle.
La surprise du chef arrivera après pour ceux qui ne peuvent dissimuler leurs plus values (les humains).
Ils se feront essorer par les impôts et la remise encause du droit de propriété tel qu il était accepté jusqu a présent.
Il semble clair que le droit de propriété sera redéfini comme une fonction decroissante de l endettement, et non plus comme conséquence obligatoire du règlement de la transaction. L état qui règle la facture finale de la dette va moduler la propriété, va choisir les secteurs a sauver, ceux a sacrifier…
La nouvelle monnaie-richesse sera « la capacité a accéder au crédit », ce qui signe la disparition de l argent.
Il n appartient qu aux citoyens d utiliser correctement cet outil de financement
Pour en revenir au G20, une interview de Gordon Brown sur le site de « La Tribune ».
Ici : http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090323trib000358570/exclusif-gordon-brown-le-g20-nest-quune-etape-.html
Peu d’info utile. Gordon Brown se contentant d’en prophétiser le « succès ». Evoque les sujets sur la table, sans donner de détails sur aucun. Et botte en touche sur la question de sa propre « régulation » de la City.
Une question :
Que se passe-t-il si le plan Geithner ne marche pas ? Prend-on le chemin de la déflation à la japonaise ?
Si je comprends bien, l’intérêt du plan est de donner une valeur aux actifs toxiques si bien qu’ils puissent à nouveau couvrir, une fois la valeur que l’on cherche à leur donner est atteinte, les prêts que les banques peuvent donner. Il s’agit donc de sortir de la trappe à liquidités.
Ma lecture de ce qu’il va se passer est politique. Les E-U cherchent à préserver au dollar le statut de devise internationale en raison des avantages que cela leur procure :
– un financement aisé de leur déficit
– préserver la division internationale du travail
Si le dollar perd son statut, l’économie US sombre :
– ils devront attirer les capitaux pour financer leurs déficits et élever les taux d’intérêts ou laisser se développer une forte inflation qui déstabilisera son économie mais qui permettra d’assainir la dette
– le problème monétaire se posera à l’échelle mondiale : comment trouver une monnaie servant de moyen de règlement et de réserve de valeur et comment alimenter l’économie mondiale en ressources afin qu’elle suive un sentier de croissance équilibré. Auparavant, le dollar alimentait l’économie mondiale car la balance des paiements US était négative …
@ Yves de Bressy
Le public américain ne voit pas forcément, comme certains européens, l’évolution des marchés d’actions comme quelque chose qui serait soumis à jugement « moral ».
Les ménages US sont, en général, assez fortement investis en actions dans leurs placements. Bien plus qu’en Europe. Sans oublier le fait que leur système de pensions, presque complètement privé, repose, lui aussi, très largement sur l’évolution du cours des actions et leur rendement.
Ce sont les fonds de pensions US (aussi bien publics que privés) qui ont été les premiers à imposer de très fortes contraintes de « rendement actionnarial » aux entreprises dans lesquelles ils investissaient. Le phénomène s’est, ensuite, étendu à l’ensemble des actionnaires.
Bref, pour eux, une remontée forte des cours serait presque très certainement perçue comme une bonne nouvelle personnelle.
N’espérez-donc pas les voir s’étrangler d’indignation face aux fulgurances de Wall Street. Pour l’américain moyen, Wall Street n’est pas « le diable ». Ce sont ses économies et sa pension future. Son intérêt est que les cours remontent le plus vite possible et le plus haut possible.
Une bonne interview de P.KRUGMAN:
http://www.alternet.org/story/133054/have_geithner%27s_zombie_ideas_won_paul_krugman_on_the_%22cash_for_trash%22_program/?page=1
La réaction de la Chine me parait la plus juste .Un panier de devises assurera une meilleure stabilité des échanges que le seul dollar. On ne met pas tous ses oeufs dans le meme panier.Ceux qui ne croient pas à la chute du dollar comme monnaie unique de référence s’aveuglent comme certains qui ne croyaient pas à la décolonnisation.
@champignac,
Raisonement logique concernant les investisseur US. Mais je pense qu’il en ait de même pour tous les investisseur. Ils préfereraient bien sur que les cour soient haut et qu’il contunuent de monter. Hors pour faire monter un cours c’est comme en thermo, il faut y appliquer une certaine quantité d’énergie et surtout maitenir cette quantité d’énergie pour maintenir la temperature des cours. Mais est ce que le maintiens des cours est necessaire aux bon fonctionnement des entreprises cotées ?
Salut à tous,
d’abord une petite synthèse de la façon dont je comprends cette crise (s’il y ‘a des erreurs merci de me les signaler) et quelques interrogations par rapport à ce qui se passe.
Donc, depuis 2001/2002, la croissance économique américaine basée sur la consommation des ménages est en réalité alimentée par la dette de ces même ménages.
Ces dettes (achats immo, cartes de crédits, voitures etc) ont été revendu sous forme d’obligations (titrisation : ABS,RMBS CDO) par les banques à des investisseurs privés (banques, hedges-funds, universités, musées, ville en France !!!).
Tout cela fonctionnait comme sur des roulettes tant que les américains gardaient une possibilité de s’endetter grâce à la valeur de leurs biens immo qui grimpait, grimpait grimpait…
crise des subprimes (emprunteurs insolvables), éclatement de la bulle immo, contagion ( RMBS, CDO ?) qui finit par toucher le rendement des tranches prime.
Les obligations deviennent invendables (illiquides ?), leurs prix baissent, des trucs noté AAA deviennent Junk.
Les banques qui en ont plein leurs bilans doivent revoir le montant de leur actifs, déclarer des pertes, à l’extrême , elles sont en faillite.
Le truc fondamental que je capte absolument pas…c’est comment l’état US en rachetant ces actifs peut espèrer leur redonner de la valeur ?
Est-ce que ce plan consiste pour l’état à rembourser toutes les dettes qu’il achète sous forme de titres ?
En clair je ne comprends absolument pas le sens de ce plan…
En fait je ne comprends pas comment des trucs qui valent plus rien pourraient avoir de nouveau de la valeur, si au bout de la chaîne, le gars qui a emprunté pour sa bagnole, ses études ou sa baraque est incapable de rembourser…
je me demande aussi comment ça se passe pour les pékins moyens, est-ce que ce plan va avoir une influence sur les gens qui sont en train de perdre leurs maisons ou qui sont devenus insolvables ?
Bon ,je suis un peu désolée pour ces questions stupides mais j’avoue qu’à ce stade ( éh,éh,éh) je décroche un peu car tout me paraît surréaliste….
Bonne journée les amis !
Bienvenue sur Avanti-Populo, le site des Francs Plombiers
Dès fois que ça soit moins opaque, présenté sous cette forme là , à l’inspiration de la polchtronologie, l’avenir de l’économie lu dans le dépot d’une bouteille de vin
« Aujourd’hui Jeudi 17 avril 2008, révélations importantes sur l’année en cours!
Cliquez sur « lire la suite » pour découvrir nos prédictions exclusives, faites à partir de la lecture du dépôt d’une bouteille de Côte du Rhône E.Guigal 1984 !!!
Tout sur la crise financière, ses répercutions, ses corrélations et tout le folklore… »
c’est là
http://avanti-populo.com/index.php?option=com_content&task=view&id=156&Itemid=1
@Gostdog,
Se que tu ne semble pas comprendre c’est qu’en rachetant des titres dont personne ne veux ont leur donne du coup de la valeur. Mais c’est clair que donner de la valeur a se qui n’en a pas, c’est un peux comme pisse dans un violon est se prendre pour une musicien d’excellence. Pour le reste tu me seble avoir tout compris. En fait il se serve des contribuable pour régler la note en leur faisant espérer une amélioration de la situation. En quelleque sorte il prennent l’argent des contributions pour racheté la dettes des contribuables. En esperanr relancer l’inflation qui serait a elle seul capable de ruiner ces mêmes contribuables. C’est un peut du n’importe quoi, mais comme personne ne veux plus ou ne peux plus rien y comprendre. La seul remonté des cours et saluer comme le résultat d’une bonne manoeuvre. M’enfin a quand la prochaine relance et le nouveaux plan. D’ailleurs Cécile tu aurait trés bien pu faire la demonstration avec une bouteille de beaujelais nouveaux. Car si il y a bien un vin que change sans arrét tout comme les prédictions et les mesures de relance, c’est bien celui la.
Les nouveaux fonctionnaires du capitalisme
Quant « le capitalisme » sera jugé et programmé par des fonctionnaires, on ne parle plus de « l’économie de marché » mais plutôt de la nouvelle « administration » du marché.
Quant les acteurs du marché (traders, dirigeants, actionnaires) seront rémunérés par une grille comme celle des fonctionnaires, on attend plus de miracle de ce marché.
Quant ces acteurs qui ont fait le bonheur du capitalisme seront jugés de traître, et les fonctionnaires seront les héros, on attend plus de signe de reprise de ce marché.
Pour combler certaines lacunes et faire plaisir au « peuple » on s’acharne aujourd’hui sur les bonus des « traders », les parachutes doré des PDG de « Valeo », les stocks -options de la « société générale » et la liste des condamnés risque d’être plus longues dans les prochaines jours.
L’inflation dans les taux d’intérêts et les crédits immobiliers ont été la source de cette crise, et aujourd’hui on se trouve face à une inflation de la logique des fonctionnaires au détriment de la créativité économique.
Ce n’est pas qu’on adopte l’extrême limite de la pensé pour avoir la solution magique, mais le juste milieu sera suffisant pour résoudre un problème: « Une simple dose sera suffisante pour guérir une maladie, mais une overdose sera mortelle »
@ champignac, @ Dissonance, @ logique
Merci pour vos réactions et conseils.
J’ai peut-être tendance à idéaliser un peu, surtout en ce qui concerne le public US. mais globalement est-ce le particulier qui investit ses économies en action ou la banque chez qui il dépose ses économies ? Est-ce l’acheteur d’une maison individuelle qui de lui-même crée un titre spéculatif en contractant un prêt immobilier ? Lui a-t-on demandé son avis ? L’américain moyen comme on dit, bercé dans le confort de son opulence, n’a-t-il pas été convaincu de laisser « ceux qui savent » gérer ses richesses (enfin, ses dettes) afin de lui garantir pour l’éternité son niveau de vie ?
Autrement je suis d’accord sur le fait que la décence est une notion « non appréciée » dans ce monde car non valorisable (enfin qui sait ?), mais je ne pouvai m’empêcher de livrer mon sentiment.
@+
Le journal « Le Monde » publie ce qui semble être une « déclaration d’intentions de Mr Obama quand à la position qu’adopteront les Etats-Unis au G20 ».
Ici: http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/03/24/obama-au-g20-les-etats-unis-assumeront-leur-leadership_1171799_3232.html
Pas de commentaire pour l’instant 🙂
@ ghostdog
Normal que vous ne compreniez pas : cela n’a pas de sens. Sauf celui-ci : le plan consiste à faire accroire que tout ce papier pourrave vaut quelque chose. Comment ? En encourageant les « capitaux privés » à l’acquérir, grâce à des financements publics massifs, garantissant la « bonne fin de l’opération ». A savoir le remboursement de la mise si l’affaire tourne mal (ce qui est certain). S’il n’y a pas de risque de perte en capital, il est facile de ne pas se montrer trop chipoteur sur la valeur des sous-jacents (qui ne valent pourtant pas tripette). Imaginez que l’on vous prête 5 millions d’euros pour acquérir un appart, disons, à Montmartre (où je pense que vous aimeriez habiter). C’est trop cher payé, bien sûr. Mais si l’appart vaut davantage dans cinq ans, vous encaissez le profit; s’il vaut moins, le banquier paiera. Vous signez ?
Geithner offre un pari sans risque à ses potes. C’est un bon garçon de l’écurie Rockefeller (Trilatérale, Bilderberg, CFR). Son plan est une arnarque (de plus) aux fonds publics. Le plus triste dans cette affaire, c’est que cette proposition insensée pourrait bien être validée.
Question personnelle : est-ce que le chignon vous va bien, quand vous défilez en « tailleur noir Monsanto » ?
Ce matin j’écoutais à la radio un politicien, je ne sais plus lequel, s’indigner sur le parachute doré du PDG de Valéo mais reconnaître dans le même souffle que les rémunérations des patrons devaient rester conséquentes, eu égard à leurs prises de risque. Franchement, pour avoir bossé dans des multinationales je me demande encore en quoi les patrons/managers de ces boîtes prennent des risques. Ils ne misent pas un centime sur leurs biens personnels. Leur contrat est en béton et il est généralement assorti d’un plan de stock-options (dont l’échéance est suffisamment éloignée pour garantir une hausse de l’action sous-jacente) et d’un beau chèque à la sortie. Où est la prise de risque, je vous le demande? Qu’un petit entrepreneur prenne des risques, d’accord. Mais un manager d’une grosse boîte??? Quelle blague!!!
Un retour sur les constituants de la crise financière à savoir les foreclosures immobilières est nécessaire pour tenter d’apporter une réponse aux interrogations de ceux qui se demandent, comme Gostdog, comment imaginer qu’un investisseur puisse s’intéresser aux produits dérivés, des prêts hypothécaires, devenus toxiques ?
Au moment de la crise, septembre 2008, un correspondant américain qui voyait favorablement se préparer le Bailout d’Henri Paulson de 700 Mds$ me rapportait que la crise s’était développée sur une crise de confiance mettant en jeu un taux de foreclosure (défauts de paiement et perte de sa maison au profit de la banque) relativement limité de 3% (1Q-2008).
Pour lui et ses collègues traders l’Etat était peut-être en train d’effectuer le deal du siècle (achat des valeurs à prix Super-discount, revente aux enchères). Six mois plus tard après bien des hésitations et une large contagion de la crise financière à l’économie réelle entrainant l’accélération des défaillances (foreclosure), le plan Paulson est réactivé par Tim Geithner dans sa version initiale.
L’Etat ne se fera pas des C…..es en or mais pour autant les contreparties des produits dérivés toxiques tout en ayant poursuivi une courbe ascendante représentant l’équivalent d’un cyclone Catarina par mois, ses contreparties sont loin d’être nulles.
En 2007 ce sont 1 million de foyers (1-4 personnes) qui entrèrent en processus de foreclosure ; pour les trois premiers trimestres de 2008, ce sont 1.7 millions de foyers supplémentaires soit environ un taux supérieur à 4%. Début 2009 la crise s’accentue et les autorités s’attendent à atteindre 10% en 2010. Pour mémoire le parc américains serait de 110 millions d’unités résidentielles dont 75 millions sont occupés par leurs propriétaires et 51 millions d’entre elles font l’objet d’un financement hypothécaire.
Ces chiffres tout en étant impressionnants et sérieux en termes de dégradation, laissent néanmoins place à des valeurs qui sont loin d’être résiduelles et donc valorisables (même en prenant un marché de l’immobilier à 50%).
Le problème principal est dans la durée, six mois ont déjà été perdus, la défaisance peut s’échelonner sur plusieurs années voire une décennie comme notre CDR.
On trouvera en lien le rapport COP de mars 2009 du Sénat américain sur les foreclosures.
http://cop.senate.gov/documents/cop-030609-report.pdf
Frédéric Lordon le dit bien dans son petit livre. On agite en permanence le modèle de l’entrepreneur courageux qui s’est lancé en hypothéquant sa maison, dans le seul but de nous faire croire que tout manager prend des risques. Il règne une sorte de mysticisme du risque. Mais il y a des tas de gens, fonctionnant dans les hautes sphères, qui ne prennent jamais de risques, qui passent leur temps à se couvrir et à refiler les risques à d’autres comme une patate chaude. Si seulement, prétend Lordon, le risque était équitablement distribué et assumé, on n’en serait peut-être pas là.
@ Pierre-Yves D [12:12] s’adressant à Alain Soler
Bien dit ! … Parfait ! … Juste la bonne dose !
Juste à mi-chemin entre le tendre don altuiste, d’une part, et
l’énergie sèche et froide, le regard ailleurs, du rapace machoire serrée
… évidemment … ça fait un … fil d’une assez longue portée …
… un peu comme au-dessus des chutes du Niagara !
Mieux vaut regarder le point d’arrivée qu’en dessous.
ne pourrions-nous faire l’exercice sur deux fils parallèles ?
LeClownBlanc ça lui est impossible … beaucoup trop introverti.
lui c’est different il s’exerce dans les changements d’altitude … difficile aussi
@ iGor Milhit 12:13
Vous au moins ! … n’êtes pas comme Auguste ! … vous, je vous comprends
à l’évidence ! montagnard suisse ! … l’altitude, la prise de recul, le long terme … vous le sentez !
99,99% de pigeons … près des églises de Calvin, au bord du lac
moins de 0,01% d’oiseaux rapaces
Ne seriez-vous pas un peu sévère pour l’aigle isolé …
… lancé en silence dans l’ample boucle circulaire de son choix
… embrassant toute la vallée … plusieurs dizaines de mètres au-dessus du dernier col solitaire ?
ses plumes n’ornent-elles pas le couvre-chef du jeune ptit-chef indien initié : d’abord 1 plume !
@ Dissonance [à 12:58] s’adressant à Yves de Bressy
Oh ! LeClownBlanc, merci de me laisser la place, car Disonnacnce soulève une « problématique horizontale »
Condérons le fil tendu — au-dessus des chutes du Niagara — sur lequel se trouve Pierre-Yves D
Il est à mi-chemin
d’un côté, il peut atteindre la rive de l’éthico-affectif (pour ne pas dire morale)
qui ignore les « outils offshore », les superbes montages juridico-financiers, les coquilles vides,
en anglo-saxon les vehicles
de l’autre, il peut saisir les arcanes qui conditionnent la vie ou la survie des 99,99% de couillonné(e)s
Si les occupants de la rive A affaisés devant leur télé (privée ou TrucReputéEtat)
et auditeurs de RadioVichy_PsUmp —
ne veulent absolument rien comprendre (Je ne vois pas – Je n’écoute pas …) à ce qui se passe sur la rive B
croyez-vous que la probabilité d’un changement positif
puisse s’élever de 0.01 à 0.02 … puis un peu plus ?
@Tigue [13:16]
Vous êtes tout excusé
13:16 vous étiez en pleine digestion
En d’autres lieux ou époques c’est un moment de la journée où le corps-et-lEsprit font la sieste.
1/ L’Etat, ou les top décideurs au sommet de l’Etat (parlementaires de la majorité ou de l’opposition, hauts fonctionnaires, proto-inspecteurs des finances populaires, fermiers généraux) ne règlent aucune facture.
Ce sont les 99,99% de couillonné(e)s qui y font face dans la mesure de leurs moyens. On peut tout taxer : les portes, les fenêtres, la télé, la connexion Internet, vos chaussures, votre brosse-à-dent
[un polytechnicien fait les calculs – un enarque pond l’oukaze – un SciencesPo vient l’annoncer au public ]
2/ Quand à imaginer, concevoir ou évaluer les investisements opportuns,
mieux vaut vous débrouiller tout seul, c’est moins risqué.
Le dossier que vous déposeriez à OSEO-Anvar serait examiné par un auditeur délégué, un cabinet américain au service des transnationales offshore qui détiennent déjà 50% de la richesse mondiale
pour ne pas le nommer Ernst & Young
Savez-vous combien « votre Etat » (« notre Etat ») met en oeuvre d’entités d’assistance aux innovateurs ?
3000
… combien d’innovateurs font appel à ce fatras ?
2 %
@ A. [13:42]
Attendez !
Il ne faudrait pas confondre les intérêts des investisseurs et banquiers privés de la Fed-Reserve-of-NewYork
et les intérêts des 99,99% de couillonné(e)s du peuple américain (vovant pour blancbonnet ou pour bonnetblanc)
Pour moi, topInvestisseur au 33 Liberty Street,
une usine de 200.000 tracteurs je me fous pas mal qu’elle soit en banlieue de Sao Paulo, dans le MidWest ou
ou kamchamka !
– Où le climat politique est-il suffisamment stable ?
– Comment vais-je faire remonter … management fees, royalties, ponctions sur transfer prices, etc.
(Ernst&Ypung, PriceWaterhouse, PeatMarwick, et qq autres sont là pour aider)
– Où mes risques seront-ils franchement très acceptables ?
– Avec quelle localisation, allons-nous — créanciers choisis et actionnaires choisis —
gagner le max, dans la durée ?
Bon, il y a bien quelques autres petites questions,
mais ce sont des details pour les sous-fifres
L’expression « les USA » n’a rigoureusement aucun sens. Aucun
@ Ton vieux copain Michel dit [17:27]
Attention ! Attention !
La problématique du risque est de la plus haute importance.
Peut-on l’évacuer en quelques paragraphes ?
Assurément pas.
Des financiers peuvent (a) se mettre à quatre (ou davantage) pour partager de vrais risques sérieux,
parfois difficiles à apprécier correcter, ou (b) s’engager dans des opérations malsaines, ou (c) …
Il n’en demeure pas moins que les activités « a » existent, sont très très nombreuses, et
ne sauraient être prises à la légère.
… Bon, je m’arrête ici … pour ne pas froisser ceux qui font confiance aux technocrates des salons royaux
… Haberer – Pébereau – Salzmann – Boublil – Pelat – etc etc … Affairisme et Administration Publique font bon ménage
@ Ghostdog
Ma contribution de 10:59 n’apporte t-elle pas un éclairage à certaines de vos interrogations ?
C’est vivifiant d’observer votre curiosité.
Ceci dit … croyez-vous pouvoir vous retirer sur la pointe des pieds ?
N’y aurait-il pas du boulot pour des personnes proches de vous … voire en partie vous-même ?
http://www.pauljorion.com/blog/?p=2351#comment-20880
et message qui suit
Dans l’attente de la réaction de vos deux Universités,
Votre serviteur,
@le clown blanc,
Concernant l’innovation en france. C’est une grosse arnaque tu monte un dossier en expliquant précisément se que tu as produit. Pas de réponse mais tu est sur que ton innovation va vite changer de main. J’ais préfere ne même pas essayé. Il n’y a pas que les ricains ou les anglais pour l’arnaque, en tant que français ont est pas a la traine surtout sur l’innovation (la c’est juste une boutade car ont est bien mieux reconnu a l’exterieur de la france, tous des fonctionnaire) je me demande comment ont s’en sortirait sans l’arnaque. C’est un peut cru, mais tellement vrai. Ca me fait toujours de la peine de devoir être lucide, surout entouré de 99,9 de pigeon.
M’enfin, je pense qu’on as tous été des pigeon avant de vouloir et devoir changer d’état. Se que je trouve de positif dans cette crise, c’est qu’elle reste un moyen d’éducation somaire mais tellement necessaire. Si cette crise peut faire diminuer de quelques % la quantité de pigeon pour les ammener a prendre conscience du monde sauvage dans lequel nous vivons se sera toujours ca de gagner. Cette perte de confiance, n’est qu’une augmentation de la méfiance. Mais c’est bien la méfiance qui nous évite de tomber dans les piéges, c’est elle qui nous permet d’évaluer les risques. Même du père noél il faut se méfier, car il pourrait ne pas venir.
@Auguste:
Je n’ai pas le courage de décoder, même si je ne doute pas que ce soit très intéressant. 🙂
@JJJ,
Nan pas d’épi de maïs OGM dans le chignon ! faut pas abuser…Sinon, le carnaval était vraiment très sympa, étant française (parisienne exilée à Bruxelles) j’ai été vraiment ravie de voir le joyeux bordel qu’a pu mettre une centaine de personnes dans le centre de Bruxelles, sans heurts, sans problème avec la police (qui nous a joyeusement ouvert la route) alors que la manif’ n’était pas déclarée…bref, un moment festif avec des anar, des clochards, des étudiants et des vieux militants, des chômeurs …un truc vraiment décalé avec des gens à la marge tellement…vivants ! Une histoire de chaos qui aurait plu à notre clown polymorphe.
@Alain Soler
Merci pour vos précisions qui me semblent plutôt éclairantes. Je reste cependant dubitative quant à une sortie de crise possible…l’état de l’économie américaine ne me semble pas promettre des lendemains qui chantent (même pour les investisseurs).
@clown multi-face,
1/ je ne suis pas un gars.
2/encore moins sérieux
3/ je ne suis pas mathématicienne (pour vous situer à l’oral du bac je crois avoir eu 0.5)
4/ oui, je crois que cette histoire de pigeons me met la puce à l’oreille…
5/ concernant votre lien, cela me semble passionnant bien que très au-dessus de mes capacités ( enfin je peux toujours faire un effort de lecture, mais de là à comprendre…).
6/ il y ‘a eu quiproquo : je pensais que VOUS aviez étudié dans cet fac, parce que vous parliez de ce bld dans le 15ème dans un de vos comment. Et comme vous êtes…sibyllin ( au deux sens du terme ?) :°), je tentais par cette question de vous cerner un peu !
En tout cas merci à tous et excellente soirée !
@Clown
L enseignement des fractales n existe quasiment pas en France. Je connais des ingénieurs qui n en on jamais entendu parler.
J’ avais assisté a un cours de tribologie dans le cadre d’ un DEa de sciences et technologie, l enseignante n avait jamais entendu parler d analyse fractale comme moyen de mesurer les irrégularités d une surface.
Votre Exposé sur les deux formes de complexité et sur le moyen de passer de l une a l autre sans casse, est inintelligible pour les top couillonés que nous sommes (c est un Polytechnicien qui a inventé le terme Fractales).
Il faut lire des livres en Anglais pour comprendre les implications des phénomènes dynamiques non linéaires.
Pour ce qui est de mon « délire » sur la monnaie, il découle de mes conclusions suite au vieux débat sur ce blog « qu est ce que la monnaie ? ».
L absence de prise en compte dans le modèle mathématique de la monnaie de la fonction « d appropriation », nous rend incapables de reconnaitre l existence de la monnaie invisible que vous decrivez très bien.
Sans parler de toutes les simulations dynamiques non linéaires imaginables sur un modèle mathématique correct, avec de gros calculateurs…
Les carottes sont plus que cuites.
@ Auguste-Clown-Blanc 😉
La « solution » c’est la colombophilie ou comment faire de pigeons avaleurs de graines dans les centre-ville
des porteurs de message au long cours.
Et surtout, n’attendez plus pour publier vos travaux et réflexions pour sortie de crise.
Il y a urgence, à long terme, comme disait Keynes, nous serons tous morts.
Alors pourquoi pas un billet sur le blog de Paul Jorion qui pourrait s’intituler : « De la meilleure manière de considérer et traiter le problème des centres offshores » ?
@ Auguste-Clown-Blanc
Je suis preneur.
je lève ma plume de pigeon à edelweiss et soulier à clous POUR le billet proposée par Pierre-Yves D.!
c’est justement le vol du pigeon qui en campagne m’avait fait penser: ne prends pas les pigeons pour des pigeons, c’était l’Internet il y a encore pas si longtemps. Un pigeon qui vole dans un grand ciel à découvert (et pas d’un paquet de graine sur bitume à un autre paquet de graine sur bitume) semble être capable de déjouer bien des danger…
le rapace regarde, hautain, de loin les corneilles, mais il ne s’y attaquerait pas… trop risqué, parce que les corneilles, ça pratique une solidarité étonnante… et pendant que tout ce « beau » monde s’active sur le champ, le pigeon justement, passe à toute vitesse et va se poser sur un arbre près d’une ferme…
@ Auguste & LeClownBlanc
Je joins ma voix au choeur.
@ Auguste
Il ne suffit pas d’être intelligent (au sens de briller dans le calcul intégral) et de tenir des petits copains bien placés en laisse (comme Geithner) pour avoir raison dans les stratégies à haut risque comme celle de la nouvelle titrisation des toxines. A mon avis, ils vont se planter sur ce coup. Par excès de confiance dans leur pouvoir. Les crétins finiront par avoir raison de leur morgue (pour de mauvaises raisons, assurément) et réclameront en premier lieu la tête des… Auguste. Je vous réserve un coin tranquille (dans le Nord de la France)…
@ Dissonance [ 12:58 et 21:24 ]
Mon « Simulateur de Cerveaux Heterogenes »
a capté, décrypté votre phrase puis transmis à Auguste :
La finance est assurément un enjeu de structures dynamiques, notamment télématiques
(Euroclear@London, Euroclear@Brussels, EuroclearParters in the Carribean, Clearstream, etc.)
mais pas que
et le reste, en amont et en avall,
est infiniment plus stratégique.
– – – – – – – – –
Sans vouloir compliquer, le Simulateur attribue un % de la cortexDominante « Mi » à la structure télématique.
D’autres socioDynamiques entrent en jeu, notamment Mx, Ex, Ei, etc.
Ces deux dernieres lignes s’inscrivent dans mes petits glossaires perso — ne pas en tenir compte.
@ LeClownBlanc
Connaissez-vous les hétéronymes de Fernando Pessoa, écrivain et poète portugais ?
@ François Leclerc
Non pas du tout. Grâce à vous j’en fais la découverte
C’est passionnant
C’est aussi une des raisons (j’ai pris du retard ce trimestre)
qui explique ma position quant au délai.
Sans mes 1099 personnages bien en place le risque d’échec serait trop élevé.
… à ce stade, vous connaissez le résultat de mon évaluation : échec quasi assuré !
… à ce stade … à ce stade
– – – – – – – – – – – – – – – – –
Fernando Pessoa. Je découvre le titre de sa pièce jouée à la Cartoucherie de Vincennes
Mort d’un hétéronyme
Fernando Pessoa , discret employé dans une maison de commerce de Lisbonne a laissé à sa mort 27 000 manuscrits, sous la signature de 72 identités ou hétéronymes. Cette société d’écrivains virtuels échange, s’affronte, converse et crée ensemble.
Je suis entouré de milliers de livres
de toutes toutes natures, dont un bon % tourné vers l’action
Les dynamiques des champs cérébraux modélisés (alpha-omega – Xi : Ci, Cx, Ei, Mi, Ex, Mx, 369, etc.)
opèrent à l’opposé. Incarnées dans mes personnages, l’examen de ces dynamiques m’aide à anticiper, par faisceaux d’itinéraires, de multiples branches arborescentes de « choux-fleurs » …
Mes milliers d’illustrations se veulent appréhendables par des publics très variés
qui habituellement ne se comprennent pas entre eux. Rien ne les oblige d’ailleurs à se croiser.
Merci. Votre ville ? … pour l’un de mes prochains cirques ?
Quel(s) emplacement(s) proposeriez-vous pour le chapiteau ? … les caravanes ? … la ménagerie ? …
Si vous avez des idées de protagonistes pour mes personnages …
… ne vous privez pas ça me ferait gagner du temps.
Ce sont dans leurs rejets, indifférences, attirances insensées, maîtrises introuvables ailleurs
qu’elles (et ils) se révèlent.
Le moment venu — tous les talents, extrêmement divers — seront nécessaires
y compris ceux qui, aujourd’hui, comptent pour peau-de-balle … ça va changer.
chaque chose en son temps.
@Les clowns:
Re-formulation de mon commentaire précédent:
Je me refuse à entendre quoi que ce soit aux allusions, sous-entendus et autres pistes de galets que vous semez ici ou là. Énoncez vos points de vues intelligiblement, ou alors abandonnez l’idée de me faire réfléchir.
@ Ghost Lassyàlépi
Auguste ! … eh oui … ne faut-il pas le prendre comme il est ?
Il recherche bien des voies nouvelles pour réinventer sa vie,
… ses comportements … mais parfois de vieux réflexes,
peu plastiques, réenvasent ses fraîches velléités d’innocence retrouvée.
Ce que j’ai dit à François Leclerc
ça ne lui serait pas venu à l’idée
Anticiper la venue des xxxxCircus @EuroNèzdi$£€Y,
voici une mission précise.
A quels emplacements ?
Aux lieux de rendez-vous des lobbies apatrides et de LaBrochette
ec.europa.eu/oib/building_fr.cfm
tuyaux-de-voyage
en or galvanisé
http://www.mediattitudes.info/2009/02/des-fonds-de-madoff-auraient-transite.html
http://www.h1929.blogspot.com/
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/468902/euroclear-2009-sera-difficile-aussi.html
en.wikipedia.org/wiki/Euroclear
http://www.toolboxh2o.org/Boving.html
http://www.euronext.com/fic/000/001/924/19249.pdf
http://www.cedimho.be/eurobd/swysen/dossierdepresseexposwyseneuroclear.doc
Au CircusParadis voisin des Marraines de Cedel>>Clearstream
ec.europa.eu/oil/batiments_fr.htm
avec d’éventuels liens pour le spectacle :
http://www.euroclear.com/site/public/EF/!ut/p/c0/…9876543210
Il n’y a pas que du blout pour l’Ecole Doctorale des Universités Paris VI, Paris VII + Nomale Sup’
Quels itinéraires
pour les Grandes Parades ?
@ Dissonance
L’outil a la structure de la finance.
@ClownInc
Et donc? Le marteau est responsable et conscient d’écraser le doigt? C’est sa raison d’être?
Non décidément, je n’aime pas les devinettes…
@Clown
Comment reconnaitre un ami en des temps troublés ?
Y a t il une langue du chou fleur ?
Un ananas peut il être ami ou transformé en ami d un choux fleur ?
Ça craint, je vois des castors qui jouent au Tennis dans mon salon…
Bon, je vais prendre mes cachets.
@ Dissonance [18:53] et Tigue [21:40]
Auriez-vous perdu le fil de l’objet du billet ?
Opacités
Que pourriez-vous désirez ?
1/ Avec quels rayons X écarter les leurres qui rendent incompréhensibles, obscurs, inatteignables ?
Ensuite,
2/ Comment représenter l’existant « A » ?
3/ Comment représenter les formes rêvées à atteindre « B » ?
4/ Comment passer
— dans le calme, en douceur, avec les justes curseurs à géométrie variable qui vont bien —
de la représentation A à la représentation.
Il y a d’abord un mot que vous semblez ne pas avoir compris : morphing
c’est une technique mathématique.
Evidemment notre monde en plein chaos est un peu plus complexe
mais, au moins,
les deux fichiers ci-après vont vous permettre de saisir ce qu’est le morphing,
la géométrie variable.
luisguillermo.com/chavstro
http://en.wikipedia.org/wiki/Morphing
[ Remarque latérale, hors sujet : Je doute que cela vous procure un encouragement
pour la réponse à votre question « Comment renconnaitre un ami en des temps troublés ,]
Par contre, il arrivera un jour où ma métaphore de l’ananas et des choux-fleurs
vous apparaitra lumineuse.
Sur un bout de papier je viens de décomposer ma métaphore pour en détailler l’explication
N’y a t-il pas des êtres vivants qui se rétractent sous la pression ?
Soit je peins deux tableaux.
Soit, après avoir choisi le morphing software ad hoc, je réalise le morphing ananas>>choux-fleurs : une gageure.
@ Dissonance
Vous invitiez le blogueur à suivre un lien en direction d’acrimed video 3075 (M. Frédéric Lordon)
En outre vous aimeriez un langage clair et direct :
1/ Ecorché vif, M. Lordon, pourtant chercheur au CNRS, est aveuglé par ses passions
2/ Il trompe son auditoire — en affirmant à tort Les architectes et propagandistes de la structure sont les gouvernements
Ces derniers ne sont pas même les architectes des « Façades-Sud » (c’est une métaphore)
alors ne parlons pas des « Façades Nord » … les parois d’or à l’intérieur de l’ananas.
3/ La solution ne consiste pas à « Nationaliser les banques (remeuleu 1981-83) et virer les banquiers »
Compte t-il, M. Lordon, sur Ernst&Young, délégué d’OSEO-ANVAR (cf. supra) pour étendre
ses missions en Evaluation de risques de crédit à davantage de firmes de toutes tailles ?
Place aux Deloitte&Touche, Peat Marwick, Price, Carlyle, Matthieu Pigasse, PsUmp & Co incorporated
Si c’est cela je pars innover sur Mars !
Ras la casquette !
LIgne 10 : il manque la lettre B
de la représentation A à la représentation B
Ligne 4 : un ‘r‘ serait plus joli à …. désirer ? (qUe pourriez-vous …)
Concernant le procès de Mr. Lordon:
1/ Je ne connais pas personnellement ce monsieur, aussi je ne puis dire quelles sont ses passions. Je remarque tout au plus que son discours n’est pas celui qu’on rencontre habituellement dans les mass médias, ce qui suscite mon intérêt en première approximation.
2/ Une démonstration pour étayer votre affirmation, peut-être?
3/ Au temps pour moi, je concède ne pas avoir fait l’enquête de moralité approfondie, qui eût été souhaitable, avant de diffuser un discours qui ne me paraissait pas complètement idiot a priori. Vous concernant, dois-je m’adresser à Pinder ou à Bougglione pour ne pas réitérer une telle erreur? 🙂
Concernant le morphing…
Si quelqu’un prétend que les privilèges dénoncés en 1789 sont assimilables à ceux dénoncés actuellement (Argument de A. Minc dans « la lettre à ses amis » – Je n’ai pas fait d’enquête de moralité sur ce monsieur non plus),
a/ Admettez vous cette idée comme valide? Et en conséquence:
b/ Considérez vous que la transition 1789 -> 2009 constitue un bon exemple de cycle de morphing?
C’est l’histoire de l’angle mort. Je sais qu’il y a un angle mort. J’ai beau regarder, je ne vois pas que je ne vois pas. Je peux tricher avec des miroirs et c’est bien utile. Mais ça ne change rien à la situation de base.
Tiens, le monde a des limites, est fini, est rempli d’impossibilités, etc.
Sur mars? Pour être loin du rivage, c’est offshore ça!
J’adore les poète: Jorion, Lordon, Leclerc, LeClownBlanc et tant d’autres!
Et puis les oiseaux aussi. Y a pas que rapaces-corneilles-pigeons, mais aussi moineaux, mésanges… tiens, voilà une activité bien intéressante aussi, me mettre à collectionner les noms d’oiseaux 🙂
Est-ce qu’on pourrait dire qu’entre off et on the shore, il y a comme une co-évolution? comme entre les arbres et les primates? comme entre le dopage et les contrôles?
Ou alors, plus les humains développent leurs puissances (ou rêve de…), plus une grande part de ce pouvoir est ailleurs?
1789…2009… dire que c’est bientôt 2017 😀
@ Dissonnance [00:09]
Entre 1789 et 2009 avec quels « mises en rapport » pouvez-vous jouer ?
… perplexités, divisions instables, ressemblances partielles,
Ce type d’exercice peut aider le neocortex à se dévaser quelque peu
mais il tout aussi important de ne pas exagérer les mises en comparaison.
Ce n’est que le l’Histoire contemporaine par des contemporains,
ces regards déformés vers le passé sont absolument essentiels;
néanmoins ils ne doivent pas compter pour plus de 5 % dans la mise en équilibre de toutes nos analyses.
Voyez-vous l’importance du travail d’évaluation qui se présente à nous ?
Pour 5% de nos analyses il est possible qu’une gamme de morphings entre 1789 et 2009
pourrait être intéressante.
Toutefois l’exercice, très risqué, ne pourrait être que poétique.
En effet, il y a changement de cadre
– Noblesse Fr et Clergé-en-soutane, d’une part —
– Noblesse franco-offshore et TehnocratoClergé PsUmp au top également offshore, d’autre part —
FMI dominé par Lipsky (JP Morgan, comme Dimon FedReserveBank of NewYork)
http://www.imf.org/external/np/omd/bios/fre/jlf.htm
John Lipsky ( ou plutôt « la Fed », si ce mot a un sens) a le veto
N’est-ce pas d’actualité ?
(cf. billets du 26 mars plus loin)
en.wikipedia.org/wiki/International_Monetary_Fund
Revenons à ces morphings 1789–2009,
dans la limite où ils pourraient contribuer à moins de 5% des illustrations aptes à dégager « l’angle mort »
iGor milhit connait nos cousin(e)s les oiseaux,
mâles et femelles … leurs oeufs
Ces morphings pourraient nous aider avec des têtes et comportements d’oiseaux
iGor milhit pourrait nous offrir une contribution très importante
Différencier
– les oiseaux les plus onshore, tentant (souvent vainement)
de se protéger des tornades extérieures à l’ananas
sur les versants éclairés
– les oiseaux se tenant sur les versants orientés au Nord, opaques
– les oiseaux migrateurs
– les oiseaux go-between … aux limites, cols, « crossroads », dunes douanieres de littoral, …
– …
mâles et femelles
car le sexe et l’argent ne sont pas étrangers
aux copulations sur les deux Versants … Nord et Sud.
@ iGor milhit [00:34]
– votre website est totalement different de la fois precedente !
– vous preconisez un chantre de l’inflation (Jean-Claude Werrebrouck)
aux thèses detestables, infondées, reactionnaires, anglosaxonnes
Avec votre blog prétendument anarchiste, vous seriez John Lipsky en personne (top FMI) que je n’en serai pas surpris.
Auriez-vous mieux que « cameleon-bivalve » pour vous totémiser ?
@ LeClownBlanc
pas si totalement différent me semble-t-il… ça fait déjà un moment que le lien pour le blog de Werrebrouck y est, au moins depuis que contreinfo l’a annoncé… que voulez-vous, perdu au milieu du 99,99 % je découvre le monde, naïf et étonné… de plus après une longue période d’isolation je m’ouvre à un univers fort nouveau pour moi, et je me fais un amusé et maladroit jack of all trades, si l’on peut dire ainsi…
quand au totem, cameleon d’accord, mais bivalve c’est un peu court, même si je ne saurais concourir dans votre catégorie, et encore moins dans celle de pesoa… suis-je anarchiste ou chaotique? je ne le sais pas toujours très bien…
c’est certain que je suis tiraillé par bien des vecteurs parfois contradictoires, un grand désir de nouveauté, de changement, et puis aussi un grand plaisir d’avoir le sentiment (parce que les certitudes, elles vacillent vite chez moi) de mettre les pieds sur un plancher des vaches relativement stable… une envie de voir le plus de gens possible libres, et la petite peur mesquine de m’y perdre dans cet océan de libertés qui ne sont pas miennes…
j’ai juste la chance d’être topriendutout, et quand un courant m’emporte de ci, et puis un autre de là, ça ne se remarque pas et n’engage (c’est le cas de le dire) que moi…
pour le totem, au fond, je m’en étais trouvé un: papier révélateur. un petit bout de rien du tout, on le plonge dans un milieu et voilà qu’il change de couleur, révélant certaines composantes du milieu. le papier ne saurait comprendre ce qu’il se passe 🙂
mais voilà que je me suis de nouveau fait prendre à mon piège, je devrais rester dans ma basse-cour de 99,99%, anarchisant chaotique du dimanche… 🙂
bon voilà. ainsi lordon est écroché vif et aveuglé par ses passions, werrebrouck un chantre de l’inflation aux thèses réactionnaires… c’est certain, j’ai pas fini d’en apprendre!
oh, je vois que j’ai du travail pour vraiment étoffer mes connaissance ornithologique…
moi, john lipsky? houlaaaa, je me suis déjà pris pour un autre, mais pas à ce point là!
[…] et puis, je suis fan d’un clown funambule modèle : (ici http://www.pauljorion.com/blog/?p=2458#comment-20874 lire toute la discussion c’est trop dur, mais voler c’est pas beau): [un polytechnicien fait les […]
Il y a effectivement pléthore actuellement de pseudo blogs qui citent des articles de Paul, ou de commentaires qu’ils y ont postés sans y avoir reçu le succès qu’ils escomptaient. Il se contentent généralement aussi de republier des posts d’autres sites qui confortent leurs propres convictions: bref une copie de la machinerie de la presse écrite.
Je recommanderais à Paul de ne pas changer un iota à sa politique d’ouverture, de laisser son site ouvert à tous pour la consultation et les commentaires (après la modération très bienveillante dont il est coutumier). Quitte à devoir rappeler parfois qu’il commence à apercevoir le fond de sa cassette…
Certains ont fait un rapprochement avec le fonctionnement de dedefensa. Mais ce dernier ne vise pas à favoriser un « cerveau collectif »! Au contraire, il revendique des fonds parce qu’il paie des collaborateurs à travers le monde; et son ambition de publier des traductions de qualité professionnelle ne peut être satisfaite faute de donateurs si fortunés qui s’il les trouvait, finiraient par étouffer sa liberté d’investigation.
Je suis parfois agacé par les fautes de grammaire ou d’orthographe dans vos commentaires, par le mauvais usage de la ponctuation et parfois des pans entiers de phrase qui n’ont pas été enregistrés: trop de passion, de précipitation? urgence vitale? ou simplement rien à en foutre.. . A l’inverse aussi, je suis souvent dépassé par des discours érudits indifférents au niveau des lecteurs de ce blog (un niveau que je sens osciller entre le plus haut et presque le plus bas). Mais je m’en satisfais. J’apprécie la liberté, l’ouverture aux autres, les remises en question et l’émulation d
ha! y a une touche qu’il ne faut surtout pas presser sous peine de publier illico presto…. je ne l’ai pas encore identifiée…
Je vais abréger: le blog de Paul est unique par son ouverture, la liberté des échanges et bien sûr la pertinence de ses analyses !
Je crois que Paul est attaché à sa liberté de pensée et d’action, comme moi. Etant partisan de la démocratie directe je renouvelle mon aide à son blog parce que sa démarche autant que sa vision m’intéresssent.