Billet invité. A-t-il raison ou a-t-il tort ? La constance de la vitesse de la lumière est-elle une observation ou un principe ? Où le déterminer sinon ici ? À vos plumes !
Pour n’avoir jamais réussi à me représenter concrètement comment la vitesse de la lumière pouvait être physiquement la même dans tous les référentiels, et ce que signifiait une rotation de l’espace dans le temps dont les effets de parallaxe permettraient d’expliquer la symétrie de point de vue des observateurs lors de l’observation des phénomènes de contraction des longueurs et de dilatation du temps, j’ai voulu repartir de la base, c’est-à-dire des travaux de Maxwell et de Galilée, pour essayer d’avoir une image claire de ce que cela pouvait signifier. Quelle ne fut pas ma surprise, quand je me suis rendu compte qu’en appliquant les lois de Galilée aux résultats de Maxwell, on pouvait déterminer de manière simple et parfaitement naturelle les différentes équations relativistes sans devoir recourir au moindre principe ou postula. C’est cette démarche que je vous expose ici.
Revoir la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines
217 réponses à “Revoir la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines”
Bonjour,
La question de l’existence d’un « ether fixe » ou pas est tranchée depuis la célèbre experience de Michelson et de son interféromètre. Il n’y a pas d’ether et la vitesse de la lumière est constante dans tous les référentiels, malgré les problèmes de représentation intuitive que nous pose ce résultat. J’avais au début les mêmes problèmes de représentation que vous mais quand on y réfléchit bien et en y revenant souvent, la notion de référentiel fixe dans le vide est absurde.
Jusqu’à présent, Einstein a raison sur toute la ligne.
Je ne suis ni physicien ni mathématicien,mais la démonstration est belle,élégante et beauté doit rimer avec vérité.
@
Dans l’absolu sans doute…
Comme nous en sommes trés loin et,de surcroît,nous nous en éloignons à la vitesse grand V,
les beautés de l’heure sont plus que factices d’une part ,et éphéméres d’autre part..
La Verité,Elle,étant ,et donc immuable et définitivement belle.
@H. F. D.
Votre point de vue semble se rapprocher de la défense de la relativité de Lorentz (cf http://www.glafreniere.com/relativite2.htm)
@ Pierre Giroud
Si vous lisez attentivement le texte présenté, vous vous rendrez compte que l’expérience de Michelson et Morley n’interdit absolument pas l’existence de l’éther. L’appareil composé de règle, d’horloge de source lumineuse et de miroir donne précisément les mêmes résultats que l’interféromètre de Michelson. Ce qui interdit l’existence de l’éther est uniquement l’interprétation qu’en donne Einstein. Il est certain que si la lumière se déplace physiquement à la vitesse C dans tous les référentiels, et que la symétrie de l’observation est purement observationnelle, alors, tous les référentiels sont purement équivalents, ce qui signifie qu’ils seraient tous fixes par rapport à l’éther et que l’existence de l’éther serait alors absurde. Mais en lisant le texte vous vous rendez compte que si le point de vue de l’observateur est bien symétrique lors de l’observation, les phénomènes qui les créent ne le sont pas forcément, et dans ce cas là, bien que l’on retrouve toutes les équations de la relativité, l’interprétation qu’on doit leur donner n’est absolument pas incompatible avec l’existence de l’éther même si cet éther est vraisemblablement différent de celui de Maxwell.
En bref, lisez attentivement le texte et si vous me montrez la moindre contradiction dans ce qui y est développé, je me rangerai à votre avis, mais le fait de me dire que ce n’est pas ce qu’Einstein pensait ne me suffira pas, ça fait plus de 25 ans que je le sais, de même si vous vous contentez de dire, comme certain que c’est parce que la lumière possède une célérité et non une vitesse.
Il ne faut d’ailleurs pas oublier qu’Einstein est revenu sur la notion d’éther après avoir élaboré sa théorie de la relativité générale en disant que cette notion était finalement compatible avec sa nouvelle conception de l’espace temps. J’essayerai de vous retrouver le texte ou j’ai lu ça.
La démarche que vous décrivez (appliquer les lois de Galilée aux résultats de Maxwell) est précisément celle qui a conduit Einstein aux résultats de la Relativité Restreinte. Cette percée scientifique n’était que la suite logique des travaux initiés par Maxwell et Lorentz.
@ Charles
Pour Lorentz, la contraction des longueurs et la dilatation du temps était physique. Or si les contractions dilatations sont physiques, elles ne peuvent être symétriques. Je ne peux pas être physiquement plus petit que vous, si vous êtes physiquement plus petit que moi. De même je ne peux pas vieillir moins vite que vous si vous vieillissez moins vite que moi. Lorentz n’ayant pas trouvé d’interprétation satisfaisante à la symétrie, n’a pas cru à ses propres résultats en les prenant pour une curiosité mathématique sans réalité physique. C’est Einstein le premier à avoir trouvé une solution non absurde de ces symétries. Toutefois, le fait qu’une théorie ne soit pas absurde ne signifie pas qu’elle est vraie. C’est aussi vrai d’ailleurs pour la théorie présenté ici, et c’est pour cette raison que je vous la présente pour être certain (si la chose est possible) que rien ne m’ai échappé.
@Np237
Ce n’est pas du tout cette démarche qu’a utilisée Einstein pour élaborer sa théorie, mais une démonstration utilisant le postula de la constance de la vitesse de la lumière et le principe de relativité appliqués aux équations:
X = a1 X’ + a2 Y’ +a3 Z’ +a4 T’
Y = b1 X’ + b2 Y’ + b3 Z’ +b4 T’
Z = c1 X’ + c2 Y’ + c3 Z’ + c4 T’
T = d1 X’ + c2 Y’ + c3 Z’ + c4 T’
C’est mathématiquement parfaitement correct, mais cela ne suffit pas pour interpréter correctement les symétries.
@ JBA
vu votre commentaire, il semble que vous avez lu le texte dans sa totalité. Peut être pourriez vous me faire part de modifications éventuelles à y apporter pour en faciliter la compréhension.
@Pierre Giroud
Pas tout a fait : http://www.glafreniere.com/matiere.htm
En fait l’expérience de Michelson n’invalide en rien la possibilité d’un éther fixe, comme le montre les travaux de Mr Lafrenière.
Simplement, Michelson n’a pas considéré que son appareillage était lui même soumis à la déformation de l’accélération. (si je ne m’abuse).
Je suis curieux d’avoir votre retour sur ces travaux !
Etant un béotien total, j’ai appris que tout mouvement d’un objet fut-il un photon peut etre ralenti ou accéléré par la rencontre d’un autre photon de trajectoire différente ou par la stimulation de radiations du type LASER.D’ou l’impossibilité de parler de constance en matière d’observation de la vitesse de la lumière mais plutot de postulat .Merci de rectifier mon avis.
Une question pour H.F.D:
Je n’ai lu qu’en diagonale, mais si j’ai compris votre approche, on retrouve les memes lois de composition de position et de vitesse, donc on retrouve le meme groupe de Lorentz, les memes symetries etc etc, n’est ce pas ?
Si les conclusions (observations predites) sont rigoureusement les memes, ce qu’il reste n’est qu’un debat de mot: on ne peut pas trancher par l’observation. Dans ce cas les deux points de vue sont aussi justes l’un que l’autre.
@H.F.D. et Ybabel
En fait ces notions d’ether ou de vitesse de la lumière constante sont des représentations mentales d’une réalité qui nous échappe évidemment, car qui peut dire ce qu’est la réalité, décorrélée de l’interprétation d’un cerveau humain ? Question insoluble. Le fait est que la « représentation mentale » d’Einstein (vitesse de la lumière constante) est d’une cohérence qui n’a encore jamais été prise sérieusement en défaut. L’introduction d’un « éther » pour arriver à une cohérence équivalente dans notre représentation du monde me paraît in fine une complication, même si cela fonctionne. Chacun sait ce qu’est une vitesse et une onde, mais personne n’a jamais vu « l’ether » ni ses manifestations. L’ether se résume donc, au mieux, à un artifice de raisonnement plus conforme à l’intuition de tous les jours (analogie avec l’eau, l’air,…) , mais il n’améliore pas l’efficacité du modèle représentatif du monde physique. Les GPS et leurs corrections d’effets relativistes n’ont pas besoin de cette notion pour fonctionner parfaitement…
En fait je pense que toute cette histoire n’est qu’un quiproquo:
Pour reference voici une traduction en anglais de l’article de 1905 d’Einstein sur la relativite « On the electrodynamics of moving bodies » (car en 1905 il y a aussi ceux sur le mouvement Brownien et sur l’effet photoelectrique)
http://www.fourmilab.ch/etexts/einstein/specrel/www/
Lisez le debut, mais Einstein ne part pas du tout du principe que la vitesse de la lumiere est la meme dans tt les referentiels, au contraire il arrive bien comme vous a cette conclusion.
En fait il ne fais que souligner la nature tres ambigue de la definition du temps, et il part simplement d’une definition claire de « simultaneite », en expliquant qu’on ne peut mesurer le temps que par simultaneite d’evenements (=de points dans l’espace temps, 3D spatiales + 1D temporelle)
En fait la version « moderne » de la relativite resteinte presente dans bon nombres de bouquin part directement de la conclusion (c constante), pour tout de suite introduire les notions de groupe de Lorentz et d’espace de Minkowsky, car ce sont les outils mathematiques qui servent ensuite en pratique.
Pourquoi ne pas poster sur un forum de physiciens/mathématiciens ?
Je ne comprends pas la démarche.
@Haris, c’est un débat au sujet d’un article de ce blog. Et personne ne vous force à lire.
Je suis d’accord avec le point de vue de HariS et j’ai suivi la recommendation de de Pierre Giraud.
Trop complique pour moi, mais cela ne veut pas dire que ce n’est interessant!
Albert Einstein fut un très grand physicien, mais ce qu’il a fait à Henri Poincaré avec la relativité restreinte c’est petit petit petit…
Avis purement personnel : la présence de cet article m’a étonné, intrigué puis intéressé (respectivement désintéressé).
La « variété » est le fondement de la vie. Je suis, moi, content de trouver ici quelques sujet annexes de temps en temps.
Sur le fond, même nous les béotiens pouvons nous enrichir de tels débats – ou les ignorer : ils sont loin de polluer.
Amen.
@ybabel, je suis allé faire un tour sur le lien que vous avez indiqué, http://www.glafreniere.com/matiere.htm, il y a effectivement certains développements élégants et de plus répondant bien à l’intuition. Vision originale, merci pour l’info. A creuser…
En fait Charles F en a parlé avant moi, donc rendons lui les honneurs 😉 je n’avais pas vu son post et je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un d’autre connaisse.
L’élégance de la théorie de Lafrenière est d’unifier matière et onde, en postulant que la matière est une onde stationnaire en fait … Dans la pratique cela explique plusieurs choses restées en mystère au niveau des atomes et propose une autre explication a l’effet casimir et aussi la gravitation qui serait en fait similaire a l’effet de houle qui fait se rapprocher 2 bateaux, ou les niveaux atomiques.
Mais il reste des gros points d’interrogations comme « comment expliquer qu’une onde puisse en stopper une autre » ou même simplement influencer. Reste aussi a savoir d’ou sortent les ondes ! lol
Mais en tout cas, je pense que ca mérite d’être approfondi.
Il mentionne notamment l’expérience de l’interféromètre de Michelson et donne l’explication (correcte de mon point de vue) de sa mauvaise interprétation quand à la question de l’éther.
http://www.glafreniere.com/michelson.htm
Très intéressant si l’on continue de prendre en considération le postulat selon lequel la vitesse de la lumière reste constante. Mais il y a eu beaucoup de travaux sur ce point précis depuis non? Ne serait-ce que ceux de Maurice Allais:
http://allais.maurice.free.fr/Science.htm
Ou bien encore les fameuses expériences d’Alain Aspect et de son équipe. Ces questions ont l’air de perturber les médecins également:
http://www.dailymotion.com/bookmarks/Complot_helleno_balayeur/video/x9cm30_gernez-vs-einstein_news
Je cale au dessin en haut de la page 3.
Je pensais que X représentait la longueur de la règle dans le référentiel fixe (ce qui me semble cohérent avec une interprétation classique de l’équation du milieu de la page 2, X=(C-V_e)T_a ). Sur le dessin du haut de la page 3 vous appelez X la longueur de la règle + la distance parcourue pendant l’aller-retour. Puis vous utilisez la relation X’=gamma X qui était valable pour X la longueur de la règle dans le référentiel R.
Pouvez-vous clarifier?
Indépendamment de cette question, vous pouvez toujours tenter votre chance en envoyant votre texte à un journal de pédagogie scientifique en argumentant que c’est une bien meilleure manière d’expliquer la relativité restreinte que ce qui se fait d’habitude. Et voir ce qu’ils vous répondent…
@ tos et Haris
Si on en croit Marie Curie, le but de la science est de décrire le monde et non de l’expliquer. Ainsi, pour un physicien, qui se contente de décrire les phénomènes relativistes, cette théorie n’apporte rien de plus que celle d’Einstein. Toutefois, si une forme d’éther existe, alors nier son existence interdit toutes études possibles débouchant éventuellement sur de nouvelles découvertes.
Souvenez vous du système de Ptolémée qui s’il permettait de décrire parfaitement le système solaire de l’époque serait totalement insuffisant pour décrire l’univers tel qu’on le connait aujourd’hui.
D’autre part, et cela répond en partie à la question de Haris, cette interprétation de la relativité intéressera beaucoup plus un philosophe cherchant à comprendre qu’un physicien n’ayant qu’a décrire les phénomènes observés.
Enfin, les spécialistes se laissent facilement aveugler par ce qu’ils ont appris sur les bancs de l’université, n’ayant pas eu le temps de réellement comprendre les théories qu’ils utilisent pour résoudre les exercices tel l’exercice 22 de la page 33 ou le 8 de la page 12.
Quand je compare les articles écrit par des économistes de renom tel qu’Alan Greenspan ou Ben Bernanke, je sens un aveuglement (ou une mauvaise foi) que je ne ressens pas dans les contributions que je lis sur ce blog depuis quelques mois et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Paul Jorion la possibilité de publier ici. Je préfère m’adresser à des gens qui à priori ne savent pas et utilisent leur intelligence pour essayer de comprendre à partir des faits, plutôt que des gens qui savent et qui sachant cela n’hésitent pas à proférer les pires absurdités sachant être protégé par leur aura de sachant.
On peut ainsi lire dans le livre « l’univers dans une coquille de noix » de Stephen Hawking :
Si la lumière était une onde se propageant dans un matériau élastique appelé « éther », sa vitesse semblerait plus élevée au passager d’un vaisseau spatial se déplaçant vers elle, et plus basse à bord d’un vaisseau spatial voyageant dans la même direction que la lumière (page 6).
On voit bien dans cette étude que c’est totalement faux, et pourtant, en raison de sa notoriété, S. Hawking n’a eu aucun mal à publier, et personne ne lui à fait part (au moins avant impression) de l’absurdité de ce qu’il a écrit.
@ Ybabel et à Charles L,
Merci pour le liens que vous nous avez transmis. Je n’ai pas encore eu le temps de le lire en totalité, mais je l’ai mis en favori pour pouvoir le lire à tête reposée.
Je n’ai pas encore lu le texte dans les détails (je le ferai plus tard) mais d’emblée je suis très méfiant devant ce type de démarche, qui revient grosso-modo à dire « la relativité n’est pas intuitive, donc elle doit être fausse ». Et au nom de quoi notre cerveau serait parfaitement calé pour percevoir intuitivement ce qu’est le monde ? Notre cerveau a été formé par l’évolution pour se faire une bonne idée du monde qui nous entoure à notre échelle, mais pas au delà : ça ne lui sert à rien. Aujourd’hui, nous sommes capable d’aller au delà. En quoi est-il surprenant que quand on s’éloigne de notre référentiel habituel les choses ne sont pas du tout comme nous le pensons intuitivement ? Il me semble que l’idée d’un référentiel fixe est une illusion cognitif, parce que nous autre humains vivons accroché à notre planète : il ne nous viendrait pas à l’esprit qu’il en soit autrement. Seulement le monde ne l’entend pas de la même manière…
C’est un peu comme si je disais : « la terre ne peut pas être ronde, il y a le haut et le bas : c’est une évidence. Ou que nous allions c’est toujours le même haut et le même bas que nous voyons. Peut être peut-on interpréter différemment la théorie selon laquelle la terre est ronde, par une déformation du trajet de la lumière dans l’atmosphère. De cette manière on peut expliquer pourquoi le soleil est plus bas au nord qu’au sud, etc… »
D’autre part la relativité est plus que vérifiée. Quand on envoit une horloge faire le tour de la terre, elle revient avec un décalage temporel. Si on l’envoit dans un sens ou dans l’autre le décalage est différent.
De deux choses l’une : soit ce texte produit exactement les mêmes prévisions, dans ce cas il n’a d’intérêt que didactique et propose simplement une « autre façon de voir ». Question : cette autre « façon de voir » permet-elle, comme le fait la relativité restreinte, d’aller encore plus loin dans les hypothèses jusqu’à la relativité générale ? Ou bien est-elle en échec lors de ce passage ? Car finalement c’est le passage a la relativité générale qui est vraiment génial chez Einstein.
Soit ce texte produit des prévisions différentes, dans ce cas il est probablement faux… et en tout les cas il n’a pas a être discuté dans ce blog, il devrait l’être par des physiciens. Je ne comprend pas qu’on essaie encore de revoir quelque chose qui a plus d’un siècle et qui a été vu et analysé par des millions de scientifiques. Croit-on que les scientifiques sont tous dénués de créativités, des moutons incapable d’envisager des explications alternatives, pour qu’il faille attendre 100 ans pour découvrir de nouvelles choses ?
Peut-être que j’ai tort, je lirai le texte plus tard et reviendrai commenter ici si besoin, mais c’est l’idée que j’en ai à priori.
@ tos
Je ne maitrise pas suffisamment l’anglais pour ne pas risquer les fautes de traductions, mais il est vrai que j’ai souvent remarqué que les avis d’Einstein était beaucoup moins tranché que ce qu’on a l’habitude de lire dans les livres traitant de la relativité écrit par d’autre.
Il est écrit par exemple dans: Comment je vois le monde d’Albert Einstein (page 151):
L’espace physique et l’éther ne sont que deux expressions différentes d’une seule et même chose. Ou encore un peu plus loin: Seul le génie de Riemann déblaie le chemin pour aboutir à la conception d’une nouvelle notion d’espace. Elle dénie à l’espace la rigidité. L’espace peut participer aux événements physiques. Il le reconnait possible.
Les implications philosophiques de la relativité restreinte sont énormes pour celui qui comprend la théorie en profondeur.
Einstein a démontré qu’il n’existe rien que l’on puisse appeler « état présent de l’univers ».
La relativité de la simultanéité entraîne que ce qui est « maintenant » relativement à un référentiel inertiel diffère de ce qui est maintenant dans un autre référentiel en mouvement par rapport au premier. Il n’y a rien que l’on puisse nommer « état présent » de la totalité de l’univers. C’est cela la signification des équations de la relativité.
Einstein lui-même a été très clair quand il a écrit: « Le continuum à quatre dimensions ne se divise plus objectivement en coupes qui contiennent tous les événements simultanés; pour le monde qui s’étend dans l’espace, le « maintenant » perd sa signification objective. »
La constance de la vitesse de la lumière est une conséquence de la structure de cet espace-temps et sa représentation mentale est impossible car la dimension temporelle est en réalité d’une nature un peu différente des dimensions spatiales.
@ Mathieu
Peut être que des chiffres seraient plus parlants pour vous.
Supposez une règle graduée de 1 mètre se déplaçant à la vitesse de 180 000 km/s.
Dans R, les mesures des deux extrémités sont faites simultanément, on observe donc la contraction physique et la règle ne mesure plus que 80cm.
Dans R’, à cette vitesse, les horloges des deux extrémités diffèrent à un temps T quelconque de 2 milliardièmes de seconde. En raison de la dilatation du temps, ces 2 milliardièmes de seconde représentent dans R 2,5 milliardièmes de seconde. A la vitesse de 180 000 km/s, la règle parcours 45 cm en 2,5 milliardièmes de seconde. Ainsi, avec sa règle de 1 mètre, l’observateur de R’ mesurera 80 cm, c’est à dire la longueur réelle de sa règle, plus les 45 cm dus au déplacement. Il aura donc mesuré 1,25 m avec sa règle de 1 mètre.
Or, 1/0,8 = 1,25/1 ainsi, la contraction physique mesurée par l’observateur de R sera exactement équivalente à la contraction physico-observationnelle mesuré par l’observateur de R’.
J’espère que ça répond à votre question, sinon, n’hésitez pas à m’en faire part.
@ Quentin
Essayez de vous débarasser de vos idées à priori.
Pour le reste, le système de Ptolémée a duré bien plus d’un siècle.
Quant à la démarche, qui revient grosso-modo à dire “la relativité n’est pas intuitive, donc elle doit être fausse, si c’était vraiment la raison qui me poussait à écrire ce texte, je n’aurais pas attendu 25 ans pour le faire.
Lisez le texte, et on en reparle.
@ Nadine
C’est en effet la structure de l’espace temps qui est responsable de la constance de la vitesse de la lumière ; en particulier la contraction des longueurs, la dilatation du temps et le fait que le temps indiqué par les horloges dépendent de leurs positions au sein du référentiel. Mais vue sous cet angle, la représentation mentale de la constance de la vitesse de la lumière n’est pas impossible, mais au contraire très simple.
Bonsoir,
votre calcul postule au départ: « pour des raisons de simplicité, nous allons étudier la propagation perpendiculaire ». C’est à mon sens une erreur car le calcul dans le cas général n’aboutira pas sans hypothèses supplémentaires. Il ne s’agit donc pas d’une simplification, mais d’un cas particulier. Vous retrouvez alors bien les équations de transformation de Lorentz car vous les cherchiez.
La démarche d’Einstein est au contraire de partir d’un espace de 4 dimensions muni d’une « norme »: ||.||=x^2+y^2+z^2-ct^2 (il ne s’agit en fait pas d’une norme puisqu’elle autorise des valeurs négatives).
Einstein postule donc a priori la constance de la vitesse de la lumière et explore les conséquences physiques de telles contraintes sur l’espace:
-transfert de l’espace vers le temps (et non dilatation)
-suppression de la notion de temps universel: cônes de causalité impliqués par l’impossibilité physique d’avoir une norme négative
-Implication sur les formes quadratiques (l’énergie) => ce qui le poussera a postuler l’égalité entre masse inertielle et masse physique pour assurer la consistance de la théorie (relativité générale)
Ce que je trouve le plus fascinant, c’est qu’en se déplaçant à la vitesse de la lumière, tout les nomes sont nulles quelle que soit x,y,z et t: aller a la vitesse de la lumière c’est avoir accès à l’ensemble de l’univers présent et passé…
@H.F.D
Je ne parle pas de la représentation mentale de la constance de la vitesse de la lumière mais de la visualisation de l’espace-temps qui permettrait de comprendre intuitivement la constance de la vitesse de la lumière.
Votre interprétation est un retour au « temps » de Newton c’est à dire un temps absolu ou si vous voulez le même présent pour tout le monde en n’importe quel point de l’univers.
@ jk
Vous n’avez pas tort, en ce sens que si on prend une orientation quelconque de la règle (ie non perpendiculaire) pour calculer la dilatation du temps, il faudra tenir compte de la contraction des longueurs de la règle dans le sens du déplacement que l’on détermine après avoir calculé la dilatation du temps. Toutefois, une fois qu’on a déterminé la contraction des longueurs, il suffit pour retrouver le temps propre à partir d’une orientation quelconque de la règle d’appliquer le théorème de Pythagore à un triangle quelconque, et après de nombreux calculs, on s’aperçoit que lorsqu’on calcule le temps total aller retour le long de la règle inclinée, on retombe sur l’équation du temps propre qu’on calcule de manière bien plus simple si la règle est perpendiculaire. Il manque en effet de nombreux développement à ce que j’ai écrit, mais je ne voulais pas faire un texte trop long que personne n’aurait lu.
Ceci dit, vous avez parfaitement raison, j’aurais du écrire : Pour simplifier les calculs, nous allons partir d’un cas particulier, et montrer qu’il s’applique dans le cas général. En revanche, je ne postule rien du tous, ayant fait les calculs qui montrent que le cas général est bien égal au cas particulier.
Il est à noter que les équations qu’on trouve lorsqu’on fait les calculs pour une orientation quelconque de la règle sont en fait les équations de l’effet Doppler relativiste.
@henry françois
@tous
J’ai lu vos pages de démonstration. Elles sont loin de mon Réferentiel.
Mon cerveau droit ne fonctionne pas encore à la vitesse de la lumiere, je n’ai donc perçu qu’un faible et relatif faiseau lumineux de comprehension.
Bon ! l’horloge tourne et mon temps ne se dilate pas, il faut que j’y aille. mais avant derniére question : miroir, mon beau miroir lumineux, dis moi qu’elle est la plus belle théorie en ton royaume ?
:=) :=)
@ Nadine
J’ai du mal à comprendre comment vous pouvez tirer ce que vous écrivez de mon texte, sachant que je parle très clairement de la dilatation du temps des référentiels en mouvement, ce qui signifie que le rythme de l’écoulement du temps dépend du référentiel, et j’indique par ailleurs que dans un référentiel donné, l’heure indiquée par les horloges dépend de leurs positions au sein du référentiel considéré.
C’est on ne peut plus loin de la conception de Newton pour qui le temps s’écoulait de la même manière dans tous les référentiels et était indépendant de la position de l’horloge au sein du référentiel considéré.
Après avoir lu le texte, il me semble que c’est la relativité restreinte, avec en plus un postulat ad-hoc qui est le suivant : il existe un référentiel privilégié, l’éther, pour qui c’est le « vrai » temps et les « vraies » longueurs qui sont mesurées. Les contractions de ce référentiel mesurées depuis un autre référentiel sont des illusions d’optique.
Reste à déterminer quel est ce fameux référentiel.
La force de la relativité (et l’origine de son nom d’ailleurs), c’est de remarquer que n’importe quel référentiel peut postuler au titre de « vrai » référentiel, et que ça ne change strictement rien aux équations. Contraction observationnelle ou physique : au final les deux sont indiscernables, tout comme les référentiels sont indiscernables… Le postulat de l’ether, référentiel privilégié permettant de définir ce qu’est une contraction « physique » et ce qu’est une contraction « observationnelle », est donc invérifiable et c’est un postulat inutile aux prédictions, c’est pourquoi on peut le supprimer : il ne sert à rien.
Donc finalement le raisonnement de cet article est tout a fait correct, mais la relativité restreinte dans la forme d’Einstein est plus général et utilise moins de postulats tout en fournissant les mêmes prédictions. D’un point de vue scientifique on peut donc la préférer, par principe d’économie. A moins que l’existence d’un ether puisse permettre de déduire d’autres prédictions vérifiables ?
@quentin. Entièrement d’accord, vous avez exprimé sous une autre forme et plus complète, mon commentaire de 13h22. Qu’en pense l’auteur ?
« en appliquant les lois de Galilée aux résultats de Maxwell, on pouvait déterminer de manière simple et parfaitement naturelle les différentes équations relativistes sans devoir recourir au moindre principe ou postula. »
Tout de même vous devez postuler les lois de Maxwell pour en tirer des conséquences, au lieu de les expliquer par des postulats plus simples. C’est une constatations élémentaire de théorie de la démonstration qu’un système de propositions peut se formaliser en se donnant plusieurs choix d’axiomes, les axiomes d’une version devenant théorème dans une autre, et vice-versa. Mais vous y perdez en élégance, me semble-t-il en partant de Maxwell, et en simplicité.
@ quentin
Tout est dans votre dernière phrase. « A moins que l’existence de l’éther puisse permettre de déduire d’autres prédictions vérifiables »
En particulier, par exemple pour les nombreuses expériences en cours sur le paradoxe EPR.
La relativité restreinte empêche toute transmission d’information instantanée. Sinon, dans les référentiels en mouvement, le signal arriverait avant d’être parti (en comparant l’heure de l’horloge de départ à celle d’arrivée), ce qui violerait le principe de causalité. Avec cette interprétation des phénomènes relativistes, le fait que l’horloge d’arrivée indique une heure inférieure à celle du départ n’implique pas de violation du principe de causalité, les horloges n’indiquant pas simultanément la même heure.
Pour l’instant, on n’a pas trouvé d’expérience permettant de mesurer une transmission instantanée lors de ces expériences EPR, mais rien ne dit qu’un jour (à part justement la théorie de la relativité restreinte) on n’y arrivera pas. Faut-il s’interdire d’y réfléchir à cause de la relativité restreinte ou cela vaut-il malgré tout le coup de chercher à élaborer des expériences le permettant, même si la probabilité d’y arriver est faible?
Souvenons-nous de la supraconductivité qui était théoriquement interdite pour toutes températures supérieures à celle de l’hélium liquide, jusqu’à ce qu’on se rende compte que dans certains matériaux, elle pouvait avoir lieu à des températures bien supérieures.
Je n’affirme pour ma part en aucun cas que j’ai raison et qu’Einstein a tort, mais uniquement qu’Einstein n’a peut-être pas tout à fait raison. D’ailleurs, il reconnait lui même que ses propres théories seront certainement remplacées un jour par d’autres théories, comme sa théorie de la relativité générale a remplacée la théorie de la gravitation de Newton pour l’étude de certains phénomènes.
Ceci dit, si je ne dis pas qu’Einstein à forcément tort, je ne dis pas non plus que ce que je vous présente est forcément faux, à moins que l’un de vous trouve un argument qui m’oblige à abandonner cette interprétation, et c’est pour cela que je vous fournis ce document, pour trouver la faille s’il y en a une.
Est-ce que l’argument – d’un point de vue scientifique on peut donc la préférer, par principe d’économie – est suffisant ? Je ne le pense pas, même si c’est un argument souvent avancé.
La théorie de la supraconductivité à très basse température était très économe, mais elle s’avère insuffisante pour décrire ce phénomène à la température de l’azote liquide.
@Haris Ce sujet à toute sa place ici , il est meme extremement important me semble t’il, de mon coté j’
ai eu tendance à aller chercher des éléments très antérieurs, c’est bien par les principes au moins que l’on comprend, . là je vais regarder tout ça, même si c’est comme un film qu’on prend en cours , c’est pas top, et la porte ouverte à tous les débuts.
@H.F.D.
A propos du paradoxe EPR : ce n’est pas spécialement la relativité qui empêche qu’il y ait transmission d’information. Dans le paradoxe EPR, il n’y a pas transmission instantanée d’information. Il y a plutôt résolution instantanée d’une incertitude, ce qui n’est pas la même chose.
L’argument d’économie est-il suffisant ? Oui, il est suffisant tant que le postulat de l’ether n’apporte rien de plus, ce qui en fait un postulat arbitraire. On n’a aucune raison de ne pas privilégier la forme minimale de la théorie.
Votre texte a un intérêt didactique, il permet de rendre plus compréhensible la relativité simplement en privilégiant un référentiel. Seulement pour qu’il ait un intérêt plus que didactique, il faudrait qu’il nous dise ce qu’est l’ether, quel est ce référentiel particulier (le notre ? celui du soleil ? de la galaxie ?), comment le distingue-t-on des autres référentiels, qu’est-ce que ça change qu’il existe ou non, de quelle manière est-il mesurable et donc de quelle manière peut-on vérifier s’il existe. Tant qu’il n’y a pas cet aspect là, on peut tout aussi bien abandonner le postulat.
@H.F.D
A partir de ce passage:
« On voit sur le dessin que la lumière a parcouru un chemin plus long dans R entre la source fixe et le miroir
mobile, que dans R’ le long de la règle entre la source mobile et le miroir mobile. Puisque la vitesse de la
lumière est la même dans R et dans R’, cela signifie que c’est le temps qui est plus long dans R que dans R’.
Le temps dans R’ est donc dilaté par rapport à celui de R.
Pour obtenir cette dilatation, il suffit d’appliquer le théorème de Pythagore au triangle formé par VeT, CT’ et CT.
En posant : γ = [1 – (Ve/C)2] – 1/2 »
votre exposé a un caractère tautologique.
Vous confondez la théorie de la relativité et équations de la transformation de Lorentz.
Il n’y a pas d’équations de la relativité restreinte.
Vous partez du principe de la validité de la théorie de l’électomagnétisme de Maxwell pour retrouver les équations de Lorentz. Ce travail a précisément été réalisé par Lorentz il y’a plus de 100 ans.
Fitzgerald et Lorentz ont avancé une théorie supposant une contraction des objets dans le sens de leur mouvement dans l’éther. Théorie ad hoc pour à la fois rendre compte de l’invariance de la vitesse de la lumière dans le vide et conserver la transformation de Galilée de la mécanique classique. Théorie ad hoc et abandonnée.
J’ai parcouru en diagonale vos calculs et démonstrations dont la forme générale est familière (à première vue rien de fondamentalement nouveau). Je ne me souviens plus si Einstein défendait en définitive le point de vue suivant, imparable selon ma compréhension du sujet : l’invariance de l’intervalle (x,t, ou x,y,z,t si vous préférez) dans un espace Minkowskien (peut être quelqu’un a signalé cet aspect, mais je n’ai pas lu tous les commentaires).
Selon moi, c’est la suite qui est beaucoup plus intéressante, à savoir l’incompatibilité avec la mécanique newtonienne, qui a conduit qui vous savez à ce que vous savez, vers 1915. Ce n’est pas la fin de l’histoire et j’attends avec impatience (comme vous sans doute) la remise en route de LHC et les premiers résultats. On pourrait penser que l’effet d’un champ de bosons de Higgs n’est pas très loin de celui d’un nouvel éther moderne, celà devrait vous conforter.
>Julien
Vous avez parfaitement raison: en fait, Einstein originellement part de la la covariance des lois de la physique: elles doivent s’exprimer de la même façon dans tous les référentiels, et donc leur expression doit être la même quelques soit le système de coordonnées.
On déduit alors de ce principe de covariance l’existence d’une vitesse constante, qui a été identifié par Einstein à la vitesse de la lumière par économie: il se trouve que la formule \epsilon_{0}\times \mu_{0}\c^2=1 est indépendante des référentiels utilisé, et donc, il est tentant, par le principe d’Occam d’identifier la vitesse c à cette vitesse constante.
Il se trouve que postuler un éther aboutit à violer cette équivalence des référentiels et empêche d’unifier la mécanique et l’électromagnétisme.
Si l’on introduit les transformations de Lorentz, qui originellement avaient été dérivé d’un modèle mécanique Ad Hoc, on rétablit cette covariance. L’inconvénient est qu’alors on fait des prédictions incompatibles avec l’expérience (notamment l’existence de déformation des solides de références).
L’interprétation géométrique des transformations de Lorentz, permettant de comprendre cette covariance est une idée profonde, qui a mené aux théories de gauge en physique des particules. Le premier a y avoir pensé est Henri Poincaré, mais le coup de génie de l’interprétation philosophico-physique est d’Albert Einstein.
@H.F.D
Vous supposez un référentiel privilégié comme le fait remarquer Quentin, ce qui implique un temps absolu.
Quelle est la faille de votre raisonnement?
C’est simple, votre démonstration ne respecte pas la covariance relativiste sur laquelle repose toute la physique contemporaine et que les physiciens des particules constatent tous les jours…
Amicalement.
@Blob
Je n’avais pas lu votre commentaire. Entierement d’accord.
>HFD.
Le paradoxe EPR interdit la transmission d’information plus rapidement que la vitesse de la lumière, parce que la mécanique quantique est supposé linéaire.
Ce postulat cependant dérive de la seconde loi de la thermodynamique, comme le montre Asher Peres dans Quantum Theory: Concepts and Methods chez Kluwer Academic Publishers.
Admettre qu’EPR serait violé implique que l’on peut remonter alors dans le temps: voir alors ici http://www.scottaaronson.com/papers/npcomplete.pdf (On peut lire aussi une série de cours plus simple: http://www.scottaaronson.com/democritus/)
Cela amène a beaucoup de modifications essentielles de notre compréhension du monde: notamment, les classes de complexité Non déterministe Polynomial et déterministe Polynomial coïncideraient alors. Par ailleurs, il serait alors possible d’aller même au delà de ces questions de complexité pour alors traiter certains problèmes d’indécidabilités…
la physique quantique est supposée linéaire.
C’est tout le contraire.
La notion d’information n’est pas celle que vous décrivez.
De plus n’oubliez pas que ce que vous dites résulte de résultats d’observations par nous.
Donc…..
Le principe de relativité (restreinte) traite initialement des repères galiléens (plats) non accélérés. La covariance est « relative » aux systèmes accélérés (courbes ou incidemment/accidentellement plats).
>François78
Non: la covariance s’applique à TOUS les référentiels, parce que justement, les équations de Maxwell ne sont pas covariantes sous l’effet des transformation de Galilée, qui ne forment qu’un sous groupe du groupe de Poincaré (lequel d’ailleurs s’identifie aux rotations dans l’espace à 4D)
Le terme de covariance en physique s’applique en dehors de la Relativité Générale ou Restreinte: par exemple, la forme des équations de l’hydrodynamique traduit la covariance de la physique sous-jacente sous l’action du groupe de Galilée.
@Blob
Entièrement d’accord bien que j’attende une formulation inconstestables (macroscopique ET microscopique/particulaire) des équation de l’hydrodynamique. Je parlais d’un point de vue historique, et de la filiation entre relativité restreinte et générale. Mathématiquement on ne peut bien sûr pas les séparer (il n’y a au moins provisoirement qu’un univers) sauf dans des cas particuliers (espaces plats ou courbes) et la covariance ne s’est réellements imposée dans l’esprrit d’Einstein (selon mes références historiques) que dans le cadre de la relativité générale.
@HDF: article très faible qu’il serait inutile de présenter à des théoriciens avertis. Vous faites des calculs justes, et en suivant un raisonnement correcte, mais qui n’apportent rien de neuf. L’éther pourrait exister, (il suffirait de rebaptiser « éther » l’énergie du vide), mais son existence n’invaliderait pas la relativité restreinte. A l’époque de Maxwell, on en avait besoin surtout parce qu’on ne concevait pas qu’une onde puisse se propager dans le vide. Mais laisser entendre qu’Einstein aurait posé des postulats ou des hypothèses ad-hoc ne passera jamais.
@ Quentin
Le paradoxe EPR s’avère bancal, il existe une instantanéité. Pourrat-on un jour l’utiliser pour transmettre de l’information, la relativité l’interdit, la version proposée ici ne l’interdit pas.
L’éther est le milieu caractérisé par une conductibilité et une permittivité bien définie. Sa conductibilité multipliée par sa permittivité et par le carré de la vitesse de la lumière est égale à un.
C’est uniquement dans l’éther que la lumière se déplace physiquement à C. Dans tous les référentiels qui se déplacent par rapport à lui, la lumière est mesurée égale à C en raison de la contraction des longueurs, de la dilatation du temps et du décalage des horloges au sein des référentiels.
Pour l’instant, il n’y a aucun moyen de savoir à quelle vitesse on se déplace par rapport à l’éther. Mais si un jour on arrive à exploiter l’instantanéité du paradoxe EPR, on pourra le savoir en mesurant l’écart indiqué par les horloges présentes sur les lieux de la manifestation du phénomène.
La question que je me pose est : doit-on assimiler la droite de simultanéité nulle à l’axe des X’, ou peut-on laisser l’axe des X’ parallèle à l’axe des X ?
Pour revenir à la question du billet : A-t-il raison ou a-t-il tort ? La constance de la vitesse de la lumière est-elle une observation ou un principe ? Où le déterminer sinon ici ? À vos plumes !
La constance de la vitesse de la lumière est du à la structure au moins quadridimensionnelle de notrs cadre de vie qui est l’espace temps. Sa valeur mesurée expérimeentalement est juste un facteur de conversion entre espace et temps.
Concernant un commantaire sur les inégalitées de Bell et la notion de localité, ma
encore un bug, je continue …
Concernant un commentaire sur les inégalitées de Bell et la notion de localité, ma conviction est que les notions d’espace et de temps sont des illusions, et que notre cadre de vie est un « point dense » (définition absurde, inconsistante et auto contradictoire et qu’il ne faut prendre que comme une image) et que tout est issu de projections multiples d’une seule et même entité. Ce qui est remarquable dans cette conviction, c’est qu’elle ne change rien a tout ce qui a été découvert et inventé, qu’elle n’apporte donc rien, mais qu’elle donne quand même un petit éclairage sur la notion de localité et de simultanéité.
Comme je l’ai entendu dire je crois de Bernard d’Espagnat, l’univers peut être décrit comme un vecteur d’état de l’espace de Fock, dont la particularité est d’être unique. Nous serions donc plus frères et soeurs que nous le croyons …
.
@H.F.D.
C’est un raccourci que de dire qu’il y a une instantanéité dans le paradoxe EPR. On constate seulement que des mesures qui ne peuvent pas être reliées causalement (parce que suffisamment séparées dans l’espace) donnent pourtant un résultat cohérent. Mais puisque le résultat de ces mesures est aléatoire, il n’y a pas de transmission d’information.
Dans le paradoxe EPR, le moment du « phénomène » n’est pas connaissable. Pour savoir si une particule a été « mesurée » ou non, il faut la mesurer… C’est la tout le problème de la mesure.
Tout au plus on peut avoir accès à une connaissance statistique du phénomène avec la décohérence.
Donc là encore impossible de parler de simultanéité.
M’enfin, ont pourrait trés bien considérer que dans un référenciel, c’est le temps qui accélere(jeux de mot), dans un autre que les distances se rétrécissent, est dans le dernier que les vitesses puisses varier. Avec autant de question et si peut de réponse, c’est vraiment du chacun pour soi. Ou qui le groupe de pensé le plus puissant l’emporte. Et se n’est pas la première fois que la science aura été confronté a se genre de restrictionnisme.
À HariS… vous ne voyez pas la relation d’un texte sur la Relativité avec ce blog? pourtant elle est claire: quoi de plus relatif que l’économie?
@ Pablo75
Je dirais que les lois de la physique sont étrangères à l’idéologie (normalement) et à la philosophie.
Mais elles ne sont pas étrangères à l’économie.
Aussi quand une croyance économique a mené le monde si loin dans la magie, avec incantations et grands oracles, on peut s’attendre à ce que les lois physiques se vengent assez durement.
@ julien
Et pourtant (à mon sens, mais cela semble nécessairement vrai) idéologie et philosophie désignent bien deux phénomène s’égayant « de facto » dans le champs du réel, c’est à dire l’espace physique. (~Immanence de la pensée)
A moins d’être dualiste, à la limite.
Juste une remarque peu utile ;o)
Ce blog n’est pas « sur l’économie », il est « sur les sujets sur lesquels j’écris ordinairement ». On peut en trouver la liste dans la colonne de droite « Catégories ».
« Je dirais que les lois de la physique sont étrangères à l’idéologie (normalement) et à la philosophie. »
Malheureusement ni l un ni l autre.
Pour l’ideologie:
1/ L idée de « lois de la physique » est une idée théologique sécularisée
2/ Newton et sa tirade indémontrable « l univers est écrit en langage mathématique »
3/ Einstein « Dieu ne joue pas aux dés ». « Mais qui etes vous Mr Einstein pour dire ce que Dieu peut faire ou ne pas faire? »
4/ Le diamat
Pour la philosophie… la physique en dépend étroitement (intelligibilité des unités de mesure/ phénoménologie de la perception/ épistémo concurrentes qui décident du critère de validité de la oreuve scientifique…)
Désolé que tout ceci ne soit pas si simple.
bonjour à tous
@ antoine
qu’est ce que la pensée, la vision, le temps. Ainsi définir la matière comme une onde stationnaire n’est ce pas « tricher » avec les mots. Une onde peut elle être stationnaire? Ne voit-on pas l’onde dans notre esprit comme une image mouvante? Penser est-ce voir ou mettre de symboles sur des images. Ces symboles ne sont-ils pas des corps pour notre esprit, des « ondes » stationnaires.
La différence entre onde et matière n’est ce pas la perception du temps. La matière est stable dans le temps, l’onde est instable. La matière référence le temps. Chaque corps posséde son temps. la lumière synchronise les différents temps matériels. Elle informe de la présence d’autre corps matériels. et ceci instantanement mais la mesure de sa vitesse est fonction des corps présents. La résistance de ces corps à la synchronisation du temps global fait apparaitre le temps relative à ces corps et donc une possibilté de mesure de vitesse.
Mettre une limitation de la vitesse de la lumière dans le vide traduit l’imperfection de la conscience humain à percevoir l’infini avec des symboles finis. Pour moi la vitesse de la lumière dans le vide ne peut qu’être infini puisque dans le vide il n’existe pas de matière permettant de definir un temps. Le temps n’existe que par la matière.
Mais ceci n’est que ma vision du temps et donc de la vitesse de la lumière dans un milieu matériel donné. L’esprit est infini mais notre con science limitée à la perception des choses par notre raison.
Quand des formules mathématiques tridimentionnelles? Bah l’univers n’est que langage mathématique. Un mathémacien est un artiste symbolisant son rapport au monde comme n’importe quel peintre. Wittgenstein et le langage comme image du rapport au monde. Bon rapport bon langage. Un: bon ou mauvais? choix éthique pour les sages scientifiques.
la lumière est une parole.
ps: à chaque message une donation. puisque qu’écrire ce message m’a beaucoup donné.
@antoine
« L idée de “lois de la physique” est une idée théologique sécularisée »
Aucun physicien ne vous dira qu’il sait ce qu’est le temps, la matière, l’espace ou l’énergie. Une théorie vaut par sa valeur prédictive et explicative. Il n’y a pas de theorie définitive et surtout ce n’est pas une croyance.
“l univers est écrit en langage mathématique” : ce n’est pas un propos scientifique. Newton aurait dû dire: « je fais avec les outils dont je dispose et jusqu’ici cela donne des résultats ». Mais on peut comprendre son enthousiasme.
“Dieu ne joue pas aux dés”: cette phrase d’Einstein est malheureuse. Tout le monde a accordé de l’importance au mot « Dieu » alors qu’il s’agissait d’une boutade. Einstein critiquait l’indéterminisme fondamental que l’école de Copenhague voyait dans la mécanique quantique. Cette question n’est pas définitivement tranchée.
« Le diamat »: aucune idée n’est superposable à la réalité. Aucune idéologie ou philosophie ne peut prétendre englober le monde ou l’humain. Aussi toute idée a un caractère simplificateur et totalitaire. Une idée est par nature suspecte et fausse. Je vous invite à l’humilité du physicien.
La dépendance de la physique à l’égard de la philosophie correspond à une phase historique. La philosophie a précédé la science, elle lui a donné naissance. Il s’agit de l’histoire de l’évolution de la pensée et je pense que la page est tournée.
Depuis, la relativité et la mécanique quantique ont nourri une profusion d’interprétations philosophiques. Pourtant nous savons que le temps et l’espace physiques de la Relativité ne sont pas ces notions qui nous sont familières. Le temps de la microphysique est réversible. Le paradoxe EPR semble se jouer des distances et de l’espace. Ces tentatives sont donc vaines. La physique et la philosophie ne parlent définitivement pas de la même chose.
@ Antoine: tout à fait d’accord avec vous… la théorie du « big-bang », par exemple, c’est de la théologie… et comme par hasard, son « inventeur » est le prêtre belge Georges Lemaître…
Tout a fait d’accord avec julien.
@Pablo75 : la théorie du big bang, ce n’est pas de la théologie, ça repose sur différentes observations convergentes.
Je pense qu’il y a confusion avec une présentation de la science vulgarisée (qui raconte « l’histoire de l’univers » un peu comme dans la genèse) et, il faut l’avouer, des interprétations (mais pas des théories) parfois un peu mystiques de la science, qui laisse penser que la science est un système de croyance. Quand on va au fond des choses, on s’aperçoit que ce n’est pas du tout le cas.
Je découvre ce billet avec un peu de retard, et sur l’essentiel, la critique que l’on peut en faire me semble bien exprimée par julien.
J’interviens donc ici surtout pour insister sur ce formidable outil intellectuel qu’est le principe de relativité. Sa formulation la plus générale pourrait être : « Il n’y a pas de situation privilégiée pour décrire le monde physique. »
L’éther est donc, par nature, un concept antinomique du principe de relativité.
L’histoire de la physique peut être vue, au moins en partie, comme une application toujours plus extensive de ce principe, de Galilée à Einstein 1 (relativité restreinte) puis Einstein 2 (relativité généralisée).
Une tentative d’extension un cran plus loin est la théorie de la relativité d’échelle, que développe Laurent Nottale et son équipe. En simplifiant outrageusement, on pourrait dire que son propos est d’affirmer que l’on doit pouvoir décrire l’univers dans les mêmes termes, que l’on se place à l’échelle des particules élémentaires ou à celle des galaxies. C’est loin d’être le cas actuellement, comme l’illustre l’irréductibilité l’une à l’autre de la relativité généralisée et de la mécanique quantique. Selon Nottale, la clé pour y arriver est de renoncer à considérer l’espace-temps comme un continuum différentiable à loisir, et de lui reconnaître un caractère fractal.
Les implications de cette théorie sont fascinantes, et aussi étranges et inattendues que celles de la théorie d’Einstein 1 qui engendre e=mc², ou celle d’Einstein 2 qui révèle la possibilité des trous noirs et d’un espace dotée d’une courbure. Ce n’est pas la théorie qui suscite le plus grand consensus, actuellement, parmi les physiciens théoriciens, loin s’en faut, car elle fait apparaitre de grandes difficultés techniques, et des hiatus conceptuels.
Cependant, son esthétique impressionne, et montre bien la fécondité toujours renouvelée du principe de relativité qui est d’abord, me semble-t-il, une prise de position intellectuelle à la fois esthétique et éthique.
@mPeletier et beaucoup d’autres
Votre raison semble vous gouverner, elle exerce un monopole qui vous conduit à des certitudes (et incertitudes).
Je ne conteste pas les miracles de la physique mais je ne crois pas que votre raison soit nécessairement la finalité de Dame Nature, ce quelle aura fait de plus grand dans sa carrière.
L’homme pourrait découvrir plus tard qu’il a été parfois trompé par sa raison.
A titre d’exemple, ne sous-estimez pas la force de la croyance.
NB: je parle de votre raison car je ne crois pas que deux êtres humains disposent fondamentalement de la même raison, même si il semble y avoir des invariants.
a ce sujet bergson a écrit un livre durée et simultanéité. Pour ceux que ça intéresse je vous le conseille.
N’est-ce pas la magie de la raison que de mettre tous les hommes d’accord ?
@julien
Je ne suis pas physicien et je ne m’exprime pas toujours avec les termes les mieux appropriés.
Sans doute aurais-je plutôt du dire : Les équations qui décrivent les phénomènes relativistes.
Vous comparez mon travail à celui de Lorentz. A vrai dire, je ne connais pas précisément les voies qu’il a suivies pour obtenir ses équations.
Il est possible qu’il ait suivit les mêmes que les miennes, celles-ci paraissant (en tous cas, pour moi) les plus naturelles. La démonstration des équations de Lorentz que j’ai lue dans Mécanique 1 (Dunod université) s’appuie sur l’application des principes et postulats de la relativité (n’en déplaise à @crapaud rouge) à des applications linéaires décrivant les coordonnées de temps et d’espace.
Toutefois, si j’en crois : Comprendre la relativité (aux éditions universitaires), pour Lorentz, la contraction dilatation est physique, mais symétrique. Ce qui est absurde. Vous ne pouvez pas être physiquement plus petit que moi, si je suis physiquement plus petit que vous, à moins que l’on fasse physiquement la même taille. Ainsi, Lorentz a pris ses équations pour des curiosités mathématiques et la contraction dilatation sans réel sens physique.
Or, dans ce que je vous présente, la contraction dilatation des objets en déplacement n’est purement physique que dans l’éther (Quand je dis éther, c’est certainement plus proche du vide quantique que de l’éther de Maxwell.). Dans tous les autres référentiels en déplacement par rapport à l’éther, la contraction est physico-observationnelle ce qui supprime l’absurdité de la symétrie.
Cette interprétation est à mi chemin entre celle de Lorentz et celle d’Einstein. Elle va moins loin que celle d’Einstein, mais celle d’Einstein ne va-t-elle pas trop loin ?
Elle, n’a jamais été prise en défaut jusqu’à maintenant, mais certains phénomènes ne serait-il pas plus simples à expliquer (je pose une question, je n’ai aucune réponse) si certains postulats ou principes étaient remis en question. Ainsi, contrairement à ce que dit @blob, la violation d’EPR n’impliquerait pas que l’on remonte dans le temps, mais simplement que l’on se déplacerait vers des horloges qui retardent ou qui avancent (pour pouvoir mesurer une vitesse de la lumière constante). Ainsi, le principe de causalité ne serait pas violé.
@tous. Il se fait tard et j’ai un week-end chargé. Je vais avoir du mal à vous répondre rapidement mais je vous remercie pour toutes vos critiques constructives.
Finalement c’est plutôt une question de mots… Dire qu’une contraction est physique ou observationnelle n’est pas pertinent sur le plan scientifique si ces deux types de contraction sont empiriquement indiscernables. Le concept d’ether n’est rien de plus qu’une représentation.
@H.F.D
Je voudrais vous poser une question.
Tout d’abord une remarque, quand les physiciens font remarquer que lorsque la vitesse de la lumière est dépassée, la causalité est inversée c’est uniquement dans l’espace de la relativité restreinte qui est l’espace de Minkowski. Dans un espace euclidien classique le dépassement de la vitesse de la lumière n’a pas pour conséquence cette inversion de causalité.
Ce qui vous choque c’est la symétrie des points de vue. En effet comment comprendre que deux systèmes A et B en mouvement rectiligne et uniforme l’un par rapport à l’autre entraînent que du point de vue de A c’est l’horloge de B qui ralentit alors que du point de vue de B c’est l’horloge de A qui ralentit. L’interprétation de la relativité d’Einstein c’est de dire que A n’est pas dans le même présent que B.
Avec l’hypothèse de l’éther comment expliquez-vous la dilatation du temps qui est bien réelle puisque mesurée par les horloges atomiques en mouvement ?
Je pense que ce qui a intéressé Paul Jorion, c’est la question du statut du principe en physique, comme il l’indique en exergue.
Dans la théorie de la relativité restreinte, selon les équations de Lorentz/Desfontaines 😉 , et contrairement à ce que pensait Galilée, les vitesses se composent de façon telle qu’il apparait un horizon des vitesses, une vitesse indépassable quel que soit le référentiel depuis lequel on observe.
Par ailleurs, les équations de Maxwell conduisent à définir la vitesse de la lumière comme constante dans tous les référentiels, et l’expérience de Michelson/Morlay le confirme.
L’acte intellectuel par lequel Einstein assimile la vitesse de la lumière à l’horizon des vitesses, en effet, n’est pas anodin. D’un point de vue épistémologique, il constitue la pierre de touche de sa théorie. Il en fait aussi, du même coup, une théorie falsifiable, c’est à dire scientifique (voir Karl Popper).
Le même genre de question épistémologique apparait en relativité généralisée, avec l’assimilation par Einstein de la masse pesante et de la masse inerte, qu’aucune mesure expérimentale n’avait jamais pu distinguer, mais qui n’étaient pourtant pas reliées conceptuellement dans la théorie de Newton.
Ainsi donc, à mon sens, la question de savoir si la constance de la vitesse de la lumière (ou l’identité des masses inertes et pesantes) est une observation ou un principe, ne se pose pas : C’est précisément le but d’une théorie scientifique de fournir un cadre conceptuel dans lequel cette distinction devient sans objet, l’ensemble de la théorie restant falsifiable.
@Vincent Porel
N’ayant pas l’honneur de connaître cette Dame Nature dont vous parlez, je me contente d’observer et d’essayer de comprendre la nature…
Et pour ce faire, vous l’avez deviné, je m’efforce de croire « le moins possible »…
@ Marc Peltier
Ce n’est en tout cas pas la manière dont Einstein lui-même concevait la chose. Dans le passage suivant (1907), il exprime très clairement que la constance de la vitesse de la lumière est un « principe » (au sens qu’il attribue lui-même à l’expression) :
« Le principe relativiste ou – plus exactement – le principe relativiste accompagné du principe de la constance de [la vitesse de] la lumière ne constitue pas un système fermé, et en fait ne doit pas être compris à proprement parler comme un système, mais seulement comme un principe heuristique qui, pris en lui-même, ne contient aucune information concernant les corps rigides, le temps, ou les signaux lumineux » (Ann. der Phys. 23 : 206-208).
Quand je posais la question « principe » ou « observation » à propos de la constance de la vitesse de la lumière, je connaissais en fait l’opinion d’Einstein lui-même.
@ Nadine : j’ai l’impression que vous n’avez pas lu le texte. Il faut cliquer sur le lien hypertexte sous la présentation. Sinon, ce que vous appelez la dilatation du temps réelle est celle que j’appelle dilatation physique du temps.
@ Quentin et Marc Peletier : si la contraction n’est pas physique, le passage de la vitesse nulle à la vitesse V n’aura aucun effet physique sur le référentiel.
S’il y a équivalence entre accélération et gravitation, l’accélération est transmise à la vitesse de la lumière. Ainsi, si on accélère un segment AB de A vers B pour le faire passer de la vitesse nulle à la vitesse V, le point B va être accéléré après le point A. Le point A va donc aller constamment plus vite que le point B. A va donc se rapprocher de B, et le segment AB va être contracté. Lorsque le point A va atteindre la vitesse V, il va cesser d’accélérer. En raison de la dilatation du temps subie par le segment à la vitesse V, (bien que non encore stabilisé à vitesse constante dans sa totalité, le segment l’est pour la lumière qui le parcourt de A à B) le temps que le point B cesse d’accélérer sera plus long que celui qu’il avait mis à accélérer. Ainsi, le point B aura été accéléré plus longtemps que le point A. Puisque les points A et B se déplacent au final à la même vitesse, B aura reçu une accélération inférieure à celle de A, ce qui là aussi crée une contraction, et ce qui est conforme avec la gravitation dont la force doit décroitre en s’éloignant de A.
S’il y a équivalence entre accélération et gravitation et que celle-ci est transmise à la vitesse de la lumière, comment le passage d’une vitesse nulle à une vitesse V pourrait-elle ce faire sans contraction?
Malheureusement, je n’ai pas les compétences mathématiques requises pour aller plus loin.
Pour être comparable à la gravitation, l’accélération doit être constante dans le référentiel mobile et donc varier en fonction de la vitesse et donc du temps dans le référentiel fixe, ce qui donne des équations qui sont pour moi trop difficiles à résoudre. Aussi, si vous-mêmes avez des compétences, je suis preneur.
Ensuite, cette théorie est-elle falsifiable ou non ? Je n’en sais rien encore.
@Paul Jorion
Dans la phrase que vous citez, Einstein ne précise pas pourquoi il en vient à parler de la vitesse constante de la lumière comme d’un principe. La phrase porte sur la nature heuristique des principes ainsi assemblés.
Dans le souvenir que j’ai de son raisonnement (souvenir lointain, je l’admets), il y a bien l’articulation des deux notions, vitesse indépassable, et vitesse de la lumière constante, c’est peut-être la fusion des deux qu’il nomme « principe », ce qui serait cohérent, et non contradictoire, il me semble, avec la suite de ma phrase sur la nature de la théorie scientifique.
Je serais curieux de connaître maintenant votre propre opinion…
@Henri-François Defontaines
Il faut préciser dans votre raisonnement [1:04] que les points A et B sont reliés par un lien physique infiniment rigide (la vitesse du son y est égale à celle de la lumière), qui transmet le mouvement, initié par une force s’appliquant au point A, vers B dans la direction AB. S’il s’agissait simplement de points d’un même référentiel, le raisonnement serait inconsistant, A et B étant accélérés simultanément.
Il faut donc considérer deux référentiels, R(A) et R(B). La longueur du segment AB est appréciée différemment dans chacun des référentiels, en fonction de la vitesse instantanée de l’autre point, telle que perçue dans chaque référentiel à chaque instant. On ne saurait dire « B aura reçu une accélération inférieure à celle de A », quand A et B auront à nouveau la même vitesse V, c’est à dire seront à nouveau dans un même référentiel galiléen.
Il en irait différemment si l’accélération était indéfiniment maintenue. A ou B verraient effectivement une contraction du segment AB, ce qui pourrait s’interpréter comme une anisotropie (courbure) de l’espace-temps dans la direction AB. Si l’on postule l’identité de la masse pesante et de la masse inerte, c’est à dire de l’accélération et de la gravitation, il y a là l’idée de la géométrisation de la gravitation.
Il me semble que vous tournez autour de problématiques déjà archi-ratissées avant vous, comme dans votre texte qui reproduit, à mon avis, les travaux de Lorentz, qui a fait les mêmes calculs, quelques années avant Einstein, mais sans en comprendre le sens physique, et sans en développer les conséquences, comme par exemple la célèbre formule e=mc².
Je voudrais néanmoins vous dire la sympathie et l’admiration que j’ai pour votre démarche, qui vous fait parcourir avec vos propres pas les chemins déjà ouverts il y a un siècle, en refusant d’admettre tout ce que vous ne pouvez pas comprendre par vous-même.
Pas plus que vous, je n’ai cette sorte de « permis de penser » que donne un diplôme universitaire d’un niveau suffisant dans le domaine considéré, en l’occurrence, la physique. Nous sommes nombreux sur ce blog à avoir pris le parti de nous en passer.
Penser après diplôme ne garantit pas de penser avec pertinence. Le seul avantage réel que donne un diplôme spécialisé, c’est qu’il est censé garantir une connaissance suffisante de ce qui a été pensé avant dans le domaine, pour ne pas réinventer naïvement la roue voilée à chaque fois que l’on a besoin d’un vélo.
La plus grande partie de ce blog est consacrée à la compréhension de la crise économique hideuse qui nous tombe dessus. Nous n’avons pas le choix, il faut comprendre et penser par nous-mêmes! Etre économiste de formation ne semble pas aider beaucoup…
Donc, bravo!
@ Marc Peltier
Sur ce qu’est la relativité, je fais confiance à Einstein !
Plus sérieusement, je crois personnellement que la constance de la vitesse de la lumière est une contrainte résultant du recours à un espace de Minkowski : c’est une contrainte résultant du fait de modéliser l’univers dans un espace à quatre dimensions, trois spatiales et une temporelle.
@Marc Peltier.
Si A et B étaient accélérés simultanément, cela poserait un grave problème en relativité restreinte, car d’après cette théorie, le principe de causalité serait violé. C’est d’ailleurs sur cette base qu’Einstein a élaboré le paradoxe EPR.
En revanche, si l’accélération est transmise à la vitesse de la lumière, celle-ci étant indépendante du référentiel ou on fait les mesures et étant la seule dans ce cas, l’accélération (la gravitation) sera transmise à la même vitesse dans tous les référentiels, ainsi, on ne pourra l’utiliser pour différentier les référentiels les uns des autres. Ceci dit, cette idée étant assez récente pour moi. Je n’ai pas pu encore la pousser dans tout ses retranchements, voire ses contradictions s’il y en a, et c’est en parti pour cette raison que je suis sur ce blog, afin de profiter des compétences de tierces personnes. Tant que je ne saurais pas résoudre les équations décrivant cette idée, je pourrais difficilement progresser sur des bases solides. Je n’ai à ma disposition que mon imagination fertile passé au crible de la logique, et une aide mathématique me serait du plus grand secours.
Quant à dire que mon approche reproduit les travaux de Lorentz, il me semble qu’il n’a jamais fait la distinction entre les deux types de contraction proposées ici, la purement physique, et la physico-observationnelle. Peut-être que je me trompe, car les livres sur la relativité parlent surtout des travaux d’Einstein et la démarche de Lorentz n’y est que peu abordée, mais comme je l’indique dans un message précédant, le livre comprendre la relativité 5e édition ( publication universitaire et non presse universitaire comme je l’ai indiqué par erreur) semble très clairement indiquer page 60 que la contraction est symétrique, mais physique.
@Marc Peltier
Pour ce qui est de la crise économique, mon imagination et ma logique m’ont permis d’éviter la crise immobilière du début des années 90 et de faire d’excellentes affaires depuis 1997; d’éviter la crise des dot-com et de faire d’excellentes affaires en bourse entre 2003 et 2006. J’imagine être en droit de penser qu’il vaut donc mieux me fier à ce que j’imagine qu’à ce que je lis, mais j’ai parfaitement conscience que moi aussi je peux me tromper et que prendre l’avis des autres (ceux qui argumentent et non ceux qui assènent des vérités) ne peut que m’être bénéfique.
@Paul Jorion
Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à imaginer un espace à 6 dimensions. 3 d’espace, 1 de temps, et deux imaginaires.
Ainsi, si je me trouve à un endroit de l’espace temps et que je regarde dans une direction donnée, je verrai un objet à un instant, un lieu, et sous une orientation donnée. Si je pivote sur moi-même, et que je ne change donc ni de lieu, ni de temps (en approché) je verrai un autre objet situé à un autre endroit, à un autre temps (la lumière aura mis un temps différent pour me parvenir s’il est plus ou moins proche de moi que ne l’était le premier objet) et sous une orientation donné. De même, en fonction de l’endroit où je me trouverai sur la sphère image de l’objet que je regarde (c’est-à-dire tous les points équidistants de l’objet observé) je verrai cet objet au même endroit, au même temps, mais sous une orientation différente.
Je suis assez d’accord avec les remarques de Tos. dans le papier original de Einstein, il etablit une definition de ce qu’est la simultaneite de 2 evenements. Pour generaliser ca definition,il lui est necessaire d’introduire la vitesse dans le vide comme une constante.
Son papier est relativement facile a lire, et est apportable pour n’importe qui connaissant les equations aux derivees partielles! Merci encore pour avoir stimule mon attention. Cette demonstration est mythique!
Ps; Il me semble qu’on me l avait enseignee en cours sans avoir au prealable etablit une definition de la simultaeite de 2 evenements…
@H.F. D.
C’est précisément parce que toute influence physique est transmise à vitesse finie (avec effet de limite c) que l’on doit distinguer les référentiels. Remplacez [influence physique] par lumière dans la phrase citée et le contre-sens sautera aux yeux… Qu’il s’agisse de lumière ou d’ondes de gravitation, l’analyse est la même…
@H.F. D.
sur l’espace à six dimensions
Considérer les orientations n’introduit pas de dimension supplémentaire. Toute orientation dans l’espace peut être spécifiée par un vecteur associé à un triplet x,y,z se référant aux trois dimensions de l’espace, sans avoir besoin de rien d’autre.
Ou bien ne vous ai-je pas compris?
@ Marc Peltier:
On en revient donc à la première question: Comment le segment AB peut-il ne pas être contracté physiquement si l’influence de l’accélération est transmise de A à B à vitesse finie?
Qu’entendez vous par : que l’on doit distinguer les référentiels, alors que justement, en relativité, les référentiels sont indiscernables?
Je parle de ce que l’on regarde. Je me trouve en x;y;z;t, et en fonction de la direction ou porte mon regard, je verrai la lune ou mars. C’était juste un petit apparté sans rapport avec le reste.
@Paul Jorion
la constance de la vitesse de la lumière est une contrainte résultant du recours à un espace de Minkowski
J’ai été, j’ai lu, j’ai compris. En effet. Merci!
@Paul Jorion : ce serait une contrainte du modèle qu’on observe dans la nature ?
@ Quentin
Si on oppose « nature » à « culture », laquelle caractériserait les productions humaines, on observe des modèles dans la culture mais pas dans la nature.
Je voulais dire dans le monde réel : on ne mesure pas de vitesse supérieure à celle de la lumière.
On y retrouve donc la contrainte du modèle à l’identique dans nos mesures. Est-ce à dire que disposer d’une règle, de deux horloges et de la loi de multiplication, c’est déjà avoir en tête un modèle de la réalité qui suppose cette contrainte ?
Ou bien que la contrainte du modèle correspond à quelque chose de réel ?
@ Clémence Daerdenne,
la + belle des théories? Une « metathéorie » anthropologique relativiste permettant d’expliciter les facultés humaines; qui permet donc au passage d’expliquer pourquoi l’homme est capable de THEORIE de fabulation de poésie et tout et tout, dont aussi de fabriquer ce tain qui fait la qualité des miroirs. Concernant l’homme, le tain n’est RIEN; rien qu’un jeu quadristructural vide entre nature et culture!
Pour faire des sciences comme H.F.D. et autres commentateurs, les quatre facultés sont bien évidemment à l’oeuvre simultanément:
-le langage employé rigoureusement au point de s’algébriser en
-s’écrivant ce qui suppose papier crayon donc la faculté d’outil permettant ainsi de faire émerger des relations que le seul langage ne permettrait pas (et en retour agir sur la « réalité »…)
-via une langue commune supposant un minimum de consensus (socialité, et ses enjeux de ‘pouvoir’ par la discipline maitrisée …)
-mais avec des règles pour ne pas s’autoriser n’importe quoi, combien même les applications pratiques pourront être mortifères.
Bref: quatre facultés langage, art de s’y prendre pour faire, socialité qui n’est pas grégarité, vertu qui n’est pas seulement passion, donc quatre points de vue possibles** aussi mais nécessaires dans la tête de chaque humain dont il fait a priori parfaitement la synthèse, ‘ inconsciemment’.
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** chacun de ces point de vue sur l’homme ou chacune de ses facultés fait émerger LE BEAU – soit comme poème, comme plastique, comme convivialité chorale (une belle fête), ou encore comme héroïsme (le beau geste pour le beau geste, sauver quelqu’un de la noyade par ex sans rien attendre en contrepartie – ce sont les politiques qui décident d’ honorer ici certains des sauveteurs, mais là ce n’est de leur part jamais gratuit!) – par autoréférencement du jeu dialectique sur chacun de ces 4 plans de rationnalité.
Exemple:
[A Paris
Sur un cheval gris
A Nevers
Sur un cheval ….
etc
Et houps! c’est parti!
Vous avez un des plus beaux petits poèmes pour enfants!
En même temps que les férus de mathématiques verront jouer la 4ème proportionnelle à l’oeuvre ds les fractions, comme ds le théorème de Thalès, etc.
Il n’y a aucune différence d’un point de vue logique entre
rapport ville/couleur (Paris/gris= Never/vert = Issoire/noir)
ou 6/14=3/7=465/1085 (=0.4285714; soit l’équivalent de ‘ville/couleur’!)
La différence vient du fait que les premiers poèmes étaient d’abord utilisés comme moyens mnémotechniques pour raconter des histoires à une époque où l’écriture que nous connaissons ne s’était pas répandu via l’écrit imprimé, alors que les mathématiciens combinent la logique intrinsèque au langage avec la technique pour se simplifier la vie. L’outil se définit par l’art de ne pas y mettre la patte, par terre par exemple, mais ds une chaussure – comme aujourd’hui les computers portant si bien leur nom de ne fondamentalement savoir manipuler tjs par notre intermédiaire que les ‘o’ et les ‘1’.
(Faudra qu’on m’explique un jour très sérieusement pourquoi certains seraient doués en maths – mathématiques=problèmatiques relevant pour l’essentiel de l’interférence du glossologique et du technologique – et pas les autres, en dehors du fait qu’ils n’ont pas rencontré les bons profs – question sociologique – enclenchant la bonne motivation – question axiologique. Une fois de plus, la totalité des facultés sont concernées et ou à l’oeuvre alors que vous n’aviez pas imaginé que je puisse ramasser la question de façon aussi synthétique)]
@Paul Jorion, Marc Peltier …
La vitesse de la lumière (entre autres) est bien sûr reliée à la structure de l’espace-temps (Minkowskien, au moins localement). De l’invariance de l’intervalle (x2 – t2) dans tous les référentiels on peut déduire toutes les propriétés de cet espace, dont l’existence d’un facteur de conversion entre espace et temps.
La reformulation en conséquence des équations de la mécanique classique (cinétique) tridimensionnelle, notamment l’impulsion d’un objet conduit à constater que la masse nulle du photon lui permet d’exhiber la pleine valeur de ce facteur, la composante temps étant nulle (mais c’est peut-être historiquement la constance mesurée de la vitesse de la lumière qui à pu conduire à attribuer une masse nulle au photon … ?).
Ensuite on pourrait aussi redécouvrir que la masse d’un objet (massif lui) au repos – donc pris dans son référentiel – est entièrement réfugiée dans le temps (et de là tout le monde connaît la fameuse formule E = ??).
PS (très marginal et discutable). je n’aurais pas employé le terme « contrainte » (comme une loi de conservation par exemple) pour ce qui ne résulte à proprement parler « que » d’une autre vision et de certaines réécritures. Dirait t’on que c’est une contrainte pour un carré (magique !) que d’avoir quatre cotés …
@Henri-François Defontaines et Marc Peltier
J’ai écrit dans un commentaire précédent, suite à une lecture en diagonale de votre billet, qu’à première vue il ne présentait rien de fondamentalement nouveau. C’est très malheureusement formulé, car je partage le point de vue de Marc Peltier concernant la sympathie et l’admiration qu’il porte, et que je porte donc aussi, à votre démarche.
La relativité restreinte possède ceci de remarquable qu’elle est souvent la première théorie rencontrée lors de la formation en Sciences Physiques qui heurte aussi violemment et frontalement l’intuition. Son assimilation, dès lors, doit se faire sur un autre mode: auparavant, un élève pouvait considérer « assimiler » une théorie dès lors qu’il parvenait à la considérer comme naturelle et intuitive.
La relativité restreinte, elle, est à ce point contre-intuitive, qu’une bonne part de son assimilation revient à reconnaitre les limites ontologiques de sa propre intuition, et à composer avec ce fait.
La situation est paradoxale: à trop vouloir bien faire, on cherche, en somme, à acquérir l’intuition que l’intuition elle-même n’est pas fiable.
Le même genre de trouble peut émerger de la mécanique quantique ou de la relativité générale, à la différence que les mathématiques requises par la relativité restreinte restent abordables pour un bien plus grand public.
Je salue H.F.D. de vouloir dépasser ce trouble, que ce soit par un biais interprétatif, ou une heuristique particulière, si c’est bien le sens de sa démarche, là où la vulgarisation et la démonstration formelle pure sont souvent impuissantes.
@ François78
Même chose : la masse zéro du photon est-elle une contrainte (je n’aime pas le mot « conséquence » qui suggérerait un mécanisme causal) imposée par la constance de sa vitesse ? (Au sens général où a est contraint de valoir – b si a + b = 0).
On aurait alors : constance de la vitesse de la lumière comme contrainte imposée par une représentation de l’univers dans un espace de Minkowski.
Masse nulle du photon comme contrainte imposée par la constance de la vitesse de la lumière… pour respecter une exigence mathématique plutôt que physique.