Revoir la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines

Billet invité. A-t-il raison ou a-t-il tort ? La constance de la vitesse de la lumière est-elle une observation ou un principe ? Où le déterminer sinon ici ? À vos plumes !

Pour n’avoir jamais réussi à me représenter concrètement comment la vitesse de la lumière pouvait être physiquement la même dans tous les référentiels, et ce que signifiait une rotation de l’espace dans le temps dont les effets de parallaxe permettraient d’expliquer la symétrie de point de vue des observateurs lors de l’observation des phénomènes de contraction des longueurs et de dilatation du temps, j’ai voulu repartir de la base, c’est-à-dire des travaux de Maxwell et de Galilée, pour essayer d’avoir une image claire de ce que cela pouvait signifier. Quelle ne fut pas ma surprise, quand je me suis rendu compte qu’en appliquant les lois de Galilée aux résultats de Maxwell, on pouvait déterminer de manière simple et parfaitement naturelle les différentes équations relativistes sans devoir recourir au moindre principe ou postula. C’est cette démarche que je vous expose ici.

Revoir la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines

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217 réponses à “Revoir la relativité restreinte, par Henri-François Defontaines”

  1. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @Bernard Laget

    J’aurais beaucoup d’idée à vous proposer sur les sujet qui semblent vous poser problèmes, mais ce serait purement spéculatif, n’ayant là non plus pas le bagage mathématique pour les appuyer. D’autre part, lorsque je fais quelque chose, je préfère me concentrer dessus, plutôt que m’éparpiller dans tous les sens. Ceci dit, s’il s’avère que ce que j’avance en relativité tiens la route, d’une part, je serais plus crédible (je n’aime pas du tout ce mot) qu’avec pour seul bagage un bac D, et je pense pouvoir plus facilement trouver de l’aide pour tester mes idées. Promis, dès que ce problème de relativité est résolu, s’il s’avère que j’ai « raison » je vous fais par de mes autres idées (l’une après l’autre).

  2. Avatar de Fab
    Fab

    Allez vive ! Appelons-le HFD l’optimiste, dès qu’il a résolu ce problème de la relativité il s’attaque à autre chose !
    Et oui vous nous avez bien éclairé ! J’ai des photons plein la tête ! Le temps de les remettre en bon ordre et je suis à vous…
    Bon courage.

    PS : http://www.pauljorion.com/blog/?p=3487#comment-30551

  3. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @Fab:

    C’est gentil, le lien, mais je l’aurais préféré dans l’autre sens

    HFD le pessimiste.

  4. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    « mais sous forme générale le concept d’espace temps de Minkowski-Einstein trouble, car donner au temps une valeur imaginaire : dx4= icdt dépouille le temps de sa spécificité physique pour le fondre dans une 4eme dimension aussi banale qu’inadéquate pour le physicien. »

    Ce n’est pas si étonnant si on prend le schéma qui nous a permis de déterminer le temps propre le long d’une règle orienté perpendiculairement au déplacement.
    On remplace VT par X, CT’ par Y et on obtient X^2 + Y^2 + (iCT)^2 = 0 et c’est vrai quelque soit V.
    L’angle α entre CT et X varie avec V; on a X = CTcosα , et Y = CTsinα . Ceci est du au fait que le temps est émis selon les mêmes sphères concentriques que la lumière, centrée sur la position ou se trouvait l’objet au moment de l’émission. (et non ou se trouve l’objet comme semble le suggérer la constance de la vitesse de la lumière indépendamment de la vitesse de la source)

  5. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @tous

    J’ai réarrangé différents passages pris dans différentes contributions, afin d’en extraire le fils conducteur et vous fournir une vision qui sera plus clair je l’espère.

    On se penche sur le paradoxe des jumeaux de Langevin.

    Pendant tout le voyage à vitesse constante, le sédentaire voit le voyageur vieillir moins vite que lui, et le voyageur voit le sédentaire vieillir moins vite que lui. Lorsqu’ils se retrouvent sur terre, on observe que celui qui a voyagé est plus jeune que celui qui est resté sur terre. Si le voyage a duré 50 ans et que le facteur de dilatation et de 10, lorsque le voyageur revient sur terre, il s’aperçoit qu’il s’est passé 500 ans sur terre et que son frère est mort.

    En conclut-il que la mort de son jumeau est purement observationnelle, ou qu’il est physiquement mort ?
    Pour ma part, je choisis la deuxième option.

    Il semblerait qu’Einstein partageait mon avis, puisque pour résoudre ce paradoxe, il disait que la symétrie relativiste (de la relativité restreinte) était brisée pendant la phase de demi-tour. Le jumeau voyageur avait ressenti l’accélération lié au demi-tour (il s’était senti plaqué sur son siège, ou plus lourd), le sédentaire ne l’avait pas ressenti (il ne s’était senti plaqué sur son siège ou plus lourd à aucun moment), ce qui expliquait que le voyageur revenait physiquement plus jeune que le sédentaire.
    Ainsi, même pour Einstein (dont pourtant je ne partage pas certaines idées), la différence d’âge qui était purement observationnelle durant le voyage à vitesse constante devenait physique lorsque les jumeaux se retrouvaient en raison de l’accélération subie par le voyageur.

    Ce qui est vrai pour la dilatation du temps (d’après Einstein) doit être vrai pour la contraction des longueurs.

    Si l’accélération a rendu physiquement le voyageur plus jeune que le sédentaire, on doit pouvoir en conclure que l’accélération a physiquement contracté le segment. Ainsi, si un observateur du référentiel fixe observe que le segment est contracté par l’accélération, il en conclu que la contraction est de nature physique (il voit le segment accéléré et il ne ressent aucune accélération. Il en conclut que c’est le segment qui est accéléré et non lui même). L’observateur du segment quant à lui voit le référentiel fixe aller de plus en plus vite comme si celui-ci était accéléré, mais puisqu’il ressent l’accélération, il en conclu que c’est lui qui est accéléré et non le référentiel fixe, et que la contraction observé du référentiel fixe n’est qu’observationnelle. Ceci est vrai uniquement si la valeur mesurée entre les deux référentiels correspond à la valeur ressentie dans son référentiel. Sinon, les deux possèdent une accélération : Son accélération propre étant l’accélération ressentie, l’accélération de l’autre référentiel correspondant à la différence entre l’accélération mesurée entre les deux référentiels et l’accélération ressentie dans son propre référentiel.

    Dans l’expérience du segment AB, c’est le segment qui joue le rôle du voyageur, et le référentiel fixe qui joue le rôle du sédentaire.

    On veut accélérer un segment AB pour le faire passer de l’arrêt à la vitesse nulle.

    On sait qu’avant l’accélération tous les points du segment vont à la même vitesse.
    On sait qu’après l’accélération tous les points du segment vont à la même vitesse.
    On utilise l’équivalence entre accélération et gravitation qui implique que le début de l’accélération et la fin de l’accélération soient transmises du point A à B à la vitesse de la lumière.
    On sait que le temps s’écoule plus lentement dans un référentiel se déplaçant à la vitesse V que dans le même référentiel à l’arrêt.
    On sait que le temps de parcours de la lumière le long du segment pour transmettre le début et la fin de l’accélération dépend de la vitesse d’écoulement du temps dans le référentiel lié au segment.
    On sait que si deux corps ont été accélérés pendant un temps différent pour passer de l’arrêt à la vitesse V, celui qui a été accéléré plus longtemps a reçu une accélération plus faible.

    On va maintenant voir comment vérifier la cohérence du modèle proposé, et c’est là que j’aurais besoin des compétences de mathématiciens.

    On note les accélérations subies par les point A et B pour passer de la vitesse nulle à la vitesse V, respectivement aA et aB dans le référentiel fixe et a’A et a’B dans le référentiel mobile On appelle Xo la longueur du segment AB à l’arrêt.
    On appelle dA et dB les distances parcourues par les point A et B pendant leurs phases d’accélération pour passer de l’arrêt à la vitesse V
    Le temps que met le signal de fin d’accélération pour parcourir le segment contracté et pendant lequel le point A se déplace à vitesse constante est γ ([Xo/C]+ VXo/C^2 )

    On a donc dA + γ V([Xo/C]+ VXo/C^2 )+ Xo γ^-1 = Xo +dB

    Si l’on veut utiliser l’équivalence entre l’accélération et la gravitation, c’est a’A et a’B qui doivent être constante. Or, l’équation liant l’accélération mesurée dans le référentiel fixe à celle mesuré dans le référentiel mobile est de la forme :
    a = a’ (γ [1+ VeV’/C^2])^-3. Avec γ fonction de Ve, et V’ la vitesse du point accéléré par rapport au référentiel se déplaçant à la vitesse Ve

    On a vu que pour le signal se déplaçant à la vitesse C, le référentiel se déplaçait à la vitesse constante Ve pendant tout le temps du trajet pour aller de A à B, mais que pendant ce temps là, la vitesse V’ du point A par rapport à ce référentiel continuait à progresser (tant que A n’a pas atteint la vitesse V.) pour devenir la nouvelle vitesse du référentiel galiléen dans lequel se déplace le signal.

    Pour calculer la distance dA, il va falloir intégrer deux fois a par rapport au temps, en tenant compte du fait que a varie en fonction de la vitesse, c’est-à-dire en fonction du temps, avec Ve changeant de moins en moins rapidement au fur et à mesure qu’on se rapproche de la vitesse de la lumière. Une fois qu’on aura déterminé dA et dB, on calculera aB en fonction de aA, et ceci fait, a’B en fonction de a’A.

    Ceci fait, il faudra vérifier que le rapport entre a’B et a’A varie comme le champ gravitationnel équivalent mesuré en A et B, c’est-à-dire comme le carré de la distance.
    Pour cela, il suffit de trouver pour quelle distance Xo, a’B = a’A/4 et montrer que pour une distance égale à 2Xo, alors a’B = a’A/9

    On peut s’aider de l’équation suivante
    On pose TA et TB étant respectivement les temps d’accélération de A et B pour passer de l’arrêt à la vitesse V.
    On a : TA + γ ([Xo/C]+ VXo/C^2 ) = TB + Xo/C

    Xo/C est le temps que met le signal pour transmettre le début d’accélération de A à B lorsqu’ils sont à l’arrêt
    γ ([Xo/C]+ VXo/C^2 ) est le temps que met le signal à transmettre la fin d’accélération de A à B lorsqu’ils se déplacent à la vitesse V

    J’espère que vous avez compris le principe, que les distance dA et dB sont calculables, et qu’il y a parmi vous des gens capables de les calculer, ou connaissant des gens capable de le faire. Pour ma part, je n’en suis pas capable et ne connaît personne qui pourrait le faire à ma place.
    J’espère n’avoir rien oublié dans les explications, et que je vais trouver sur ce blog les compétences qui me manquent.

  6. Avatar de Marc Peltier
    Marc Peltier

    @Paul Jorion

    Sur le vent solaire : Vous avez raison sur la terminologie, Bernard Laget aurait du parler de pression de radiation solaire, et pas du vent solaire.

    Mais sur le fond, je pense que Bernard a raison : Des photons sans masse peuvent transmettre leur impulsion à la matière (exercer une pression). Cet effet contre-intuitif est une conséquence de l’équivalence masse-énergie (effet Compton, je crois).

  7. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    En réponse à HFD

    Ne soyez ni frustré ni complexé de n’avoir pas un niveau de maths qui vous permette par exemple d’etre au niveau de Rovelli ou de manipuler l’algèbre tensorielle; car à mon sens les maths ne sont qu’un langage qui ne fait que transcrire une conceptualisation du réel; du reste Einstein lui mème a appellé au secours de la relativité Génerale les mathématiciens plus férus qu’il ne l’était en algèbre différentielle, je pense à tullio Civita Vecchia. L’ingérence, la présence de la mathématique en physique a pour origine le besoin de quantifier une mesure, de calculer la valeur d’une grandeur. Cependant Un esprit comme Goedel avait une position philosophique différente de celle que je viens d’exprimer en ce sens qu’il considérait les mathématiques comme un méta langage quintéssentiel des structures du monde et non comme le simple produit d’une logique formelle inhérente au fonctions cognitives de l’homme. Il serait intérressant pour nous tous d’avoir acces aux échanges que Goedel a eu à Princeton avec l’hermite qui cherchait désespérement le champ unitaire.
    Prenez par exemple l’invention ou la trouvaille de l’algèbre différentielle et de son inverse le calcul intégral, elle n’a eu de raison d’étre que le besoin du physicien d’exprimer des phénomenes non linéaires dont on pouvait conceptualiser une loi sur une portion de temps ou d’espace aussi petite que possible. Les lois de Maxwell sont une forme d’apothéose en electromagnétisme du calcul différentiel, mais que nous importe de jongler avec des rotationnels ou des divergents de Maxwell, ce qui importe est le travail de synthèse opéré par Maxwell; mais nous allons maintenant ficher tout cela au rencart avec les travaux de Planck !!!
    En effet le calcul différentiel ou intégral suppose une continuité des fonctions mathématiques, c’est à dire l’existence d’une tangente aux fonctions différentielles du premier ordre: les vitesses et du deuxième ordre : les accélérations ou les courbures c’est égal (pour rester simple et imagé). La physique quantique elle se fonde sur des sauts discrets qui sont par nature, non continus: c’est le fondement du quantum d’action. Le physicien passe donc d’un mode continu au discontinu et le formalisme, le langage mathématique va suivre, accompagner, s’adapter à une situation nouvelle; il va s’agir d’une construction ad hoc que la physique quantique trouvera dans les espaces, les groupes du mathématicien Hilbert.

    Mais pour ma part je refuse l’idée que l’abstraction mathématique rende la physique incompréhensible à l’honnète homme que je veut étre, et que nous pouvons tous y acceder avec un peu de culture et d’éfforts; et comme Descartes je refuse d’accepter quelque vérité que je ne comprends pas et qui me sont présentées dognatiquement par les spécialistes. C’est la raison pour laquelle je citais Macch en exemple car il passe beaucoup de temps à décortiquer des concepts qu’un profésseur de terminale tiendrait pour évidentes.

    La nature n’a pas crée le concept de longueur de temps ou de température, c’est l’homme qui l’a fait; et la puissance intellectuelle d’Einstein, de Bohr, de Newton résulte de s’intérroger sur le fond des choses, et de pouvoir remettre en cause les plus grandes évidences; c’est la le parfum du génie.

    Pour revenir à la lumière, sa constance est d’abord un observable physique, tout part de l’acte du physicien qui est l’observation et la mesure des observables, c’est la base du travail en physique; bien!

    On peut considerer que l’impossibilité de son non dépassement soit un PRINCIPE au sens que peut lui donner P.Jorion; mais comme je l’ai écrit précedemment, ce principe résulte d’un autre principe qui est celui de la causalité. Car en 1905 il était impossible et cela l’est toujours d’imaginer que la matière puisse se déplacer plus vite qu’une onde électromagnétique, sauf à remettre en cause la causalité d’un effet qui précede la cause. A partir de la comme les transformées de Lorentz-Fitzgérald sont construites sur 2 référentiels cartésiens en déplacement relatif qui échangent des signaux luminiques; il fallait biensur pour retomber sur les pates que la loi d’addition des vitesses interdise le dépassement de la lumière, ce que Lorentz obtenait. Du coup les prédicats de Maxwell prenait un sens profond; et le mérite d’Einstein fut de rendre signifiant les transformations de Lorentz de temps longueur et vitesses.
    Une étape plus profonde, vraiment révolutionnaire fut d’introduire la variation de la masse avec la vitesse, construction qu’Einstein opère à partir de la définition Newtonnienne de l’énergie cinétique et de sa conservation. Des lors une simple dérivation suivie d’une intégration produit la Célebre équation: Ecinétique= mc²+moc²= variation de la massex c².

    Je dois avouer que hélas en physique nous avons du mal à comprendre les sources conceptuelles fondamentales car les ouvrages et les cours sont trop souvent difficiles à remettre en perspective et que pour y parvenir il faut se livrer à une sorte d’enquète policière à travers les auteurs; le summum est atteint en physique quantique !!!

    Mais sans vouloir etre désobligeant, je pense que votre développement ne fait que réecrire transversalement aux acquits la relativité restreinte; et fort heureusement est homogène aux connaissances établis. Mais vous aurez compris que si je suis un tenant du réalisme physique d’Einstein, avec lui je crois que ce mystérieux Ether n’est pas utile sauf si on l’assimile à la structure du vide; mais la structure du vide relève de la physique quantique !! En revanche la topologie géométrique du vide de la Relativité Générale; et pour rendre à César je reprends la remarque de Marc Peltier sur la puissance cognitive et la féconditivité du principe de relativité.

  8. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    @paul jorion
    @m.peltier
    Je suis formel De Broglie attribue une impulsion au photon qui est dérivée de l’équation generale sur les quantites de mouvements relativistes.
    Soit : E²-Eo²= p²c² ; dans le cas du photon son énergie au repos est nulle, si bien que Eo=0 on obtent
    E=pc=hf avec f= la fréquence du photon et p l’impulsion du photon qui vaut donc p=hf/c

    On peut attribuer au photon une masse équivalent pour le calcul de son éffet qui s’écrit « m »= hf/c²
    on voit donc que l’impulsion du photon est proprtionnelle à sa fréquence ce qui justifie la pénétrabilité des rayons x ou gamma dans la matière

  9. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @Bernard Laget

    Je ne sais pas si vous avez lu tous les messages précédents, dont l’enchainement je vous l’accorde est devenu pour le moins chaotique. Pour cette raison, j’ai envoyé ce matin un message à Paul Jorion qui en fait la synthèse et qui les ordonne de manière plus cohérente.

    En rapide résumé, il appuie sur les points suivants. Pour expliquer la dilatation physique du temps au jumeau voyageur de Langevin, Einstein fait appel à la brisure de symétrie engendré par l’accélération. S’il y a brisure de symétrie pour le temps lors de l’accélération, pour que le modèle soit cohérent il doit aussi y avoir brisure pour la contraction des longueurs. Pour Einstein, (lors de l’élaboration de la relativité restreinte et générale) l’univers était stationnaire. Ainsi, les référentiels pouvaient avoir toujours eu la même vitesse et donc n’avoir jamais subi de brisure de symétrie). Aujourd’hui, on croit savoir que l’univers à été accéléré à partir d’une singularité (excusez les termes si ce ne sont pas les plus appropriés) ce qui signifie qu’absolument tout dans l’univers à subi à un moment ou à un autre une accélération et donc une brisure de symétrie. Je ne l’ai pas mis dans le texte car j’y ai pensé après avoir envoyé le texte à Paul Jorion, mais s’il y a effectivement une brisure de symétrie et donc une contraction physique par rapport au référentiel de l’univers (j’arrête avec l’éther, ça ne plait pas) cela peut signifier que les distances entre les différents astres et galaxies de l’univers sont plus proches physiquement les uns des autres que ne le prévoit la relativité générale. Auquel cas (je ne connais pas assez la relativité générale pour l’affirmer) peut être ne manque-t-il pas autant de masse (introuvable jusqu’à maintenant) qu’on le croit pour expliquer le mouvement des galaxies.

    Je vous avais envoyé ce message mais sans vous l’adresser je vous le copie donc ici au cas ou vous ne l’auriez pas lu afin que vous me disiez ce que vous en pensez :

    “mais sous forme générale le concept d’espace temps de Minkowski-Einstein trouble, car donner au temps une valeur imaginaire : dx4= icdt dépouille le temps de sa spécificité physique pour le fondre dans une 4eme dimension aussi banale qu’inadéquate pour le physicien.”

    Ce n’est pas si étonnant si on prend le schéma qui m’a permis de déterminer le temps propre le long d’une règle orienté perpendiculairement au déplacement.

    On remplace VT par X, CT’ par Y et on obtient X^2 + Y^2 + (iCT)^2 = 0 et c’est vrai quelque soit V.
    L’angle α entre CT et X varie avec V; on a X = CTcosα , et Y = CTsinα . Ceci est du au fait que le temps est émis selon les mêmes sphères concentriques que la lumière, centrée sur la position ou se trouvait l’objet au moment de l’émission. (et non ou se trouve l’objet comme semble le suggérer la constance de la vitesse de la lumière indépendamment de la vitesse de la source)

    Enfin rassurez vous la frustration n’est pas mon caractère dominant, car dans la vie de tout les jours mes connaissances en math sont bien suffisantes, et j’ai bien conscience que l’esprit humain individuel ne peut pas embrasser la totalité des connaissances révélées par l’humanité. Mes priorités sont très loin du monde mathématique, même si c’est un outil très efficace pour aborder certaines questions. Je suis simplement en train de voir si je ne peux pas emprunter cet outil, et c’est pour ça que j’en parle beaucoup.

    Répondez-moi sur le point de l’espace-temps de Minkowski, pour voir si ce que j’ai écrit est bien dans le sens de votre question. Et accessoirement si vous pensez que c’est vrai ou faux.

  10. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    De plus apparaissent 2 constantes fondamentales h et c
    On peut rebidouiller l’équation pour faire apparaitre la lonueur d’onde car landa x f=c

    Pour revenir à la constace de C, en relativité génerale C n’est pas altéré par le gradiant de gravitation, ce serait intéressant d’avoir le point de vue de Penrose et Hawking sur ce principe.

    La lumiére parcourt t’elle les géodésiques de la R.G à vitesse constante quelque soit le gradiant de gravitation ?
    je sais que S.Hawking a fait une théorie sur le rayonnement du trou noir au niveau de son horizon en appliquant les unicertitudes quantiques d’Heisenberg sur l’horizon; et cela pose un conflit conceptuel avec Einstein pour modeliser le trou noir et donc oblige à réflechir dans ces conditions à l’invariance de C.
    Il est évident que si C n’était plus constant aux abord des singularités habillées par un horizon la métrique relativiste s’éffondre.

  11. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    @ HFD

    Ce qui est emmerdant avec le voyageur de Langevin comme exemple de la R.Restreinte c’est qu’on soit obligé d’introduire des accélérations et donc nous passons à la R.Génerale.

    Un effet plus clair est celui du décalage des horloges atomiques entre le sol et un avion car on peut s’affranchir de la phase d’accélération de l’avion par tops radio en vol soit à vitesse constante; mais mème dans cette situation il existe un champ de gravitation celui de la terre et j’avoue ne pas savoir si il est négligeable ou pas?

  12. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @ Bernard Laget

    « Ce qui est emmerdant avec le voyageur de Langevin comme exemple de la R.Restreinte c’est qu’on soit obligé d’introduire des accélérations et donc nous passons à la R.Génerale. »

    Je suis bien d’accord avec vous, mais je pense que c’est exploitable pour envisager la réalité de la contraction physique engendrée par le passage d’une vitesse nulle à une vitesse quelconque..

  13. Avatar de Stef
    Stef

    « Pour expliquer la dilatation physique du temps au jumeau voyageur de Langevin, Einstein fait appel à la brisure de symétrie engendré par l’accélération. »

    non: la relativité est une symétrie. c’est l’existence d’un temps absolu quelque part qui serait une brisure de cette symétrie. le fait que les jumeaux n’ont pas le même âge dans différents référentiels est une expression de la symétrie de jauge qui dit qu’aucun référentiel n’est privilégié.

  14. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    « non: la relativité est une symétrie. c’est l’existence d’un temps absolu quelque part qui serait une brisure de cette symétrie. le fait que les jumeaux n’ont pas le même âge dans différents référentiels est une expression de la symétrie de jauge qui dit qu’aucun référentiel n’est privilégié. »

    L’observation à vitesse constante est symétrique, c’est absolument incontestable. Pourtant, lorsque le jumeau voyageur revient sur terre, la symétrie est brisée, et Einstein explique cette brisure de symétrie par l’accélération subie par le voyageur. Lorsqu’après avoir voyagé pendant 50 ans, le voyageur revient sur terre et qu’il apprend que le sédentaire est mort depuis 450 ans. Va-t-il privilégier ce qu’il constate de manière incontestable, ou va-t-il privilégier les symétries de jauges. Si un caryotype lui prouve que le vieillard qui l’accueil et son arrière arrière… petit fils, va-t-il toujours avoir une foi aveugle dans les symétries de jauge?
    Moi, dans un cas comme ça, je me poserais de sérieuses questions sur la limite de fiabilité (leurs domaines d’application) des symétries de jauge. Pas vous ?

  15. Avatar de Bernard Laget
    Bernard Laget

    @HFD
    Sur le théorème de Noether, il s’agit d’Emmy Noether une mathématicienne brillante de l’université de Goethingen, contemporaine d’Einstein, qui fit fondre d’émotion par son théorème le grand Albert.

    Je vous épargnerai le formalisme mathématique pour en venir aux conséquences cosmologoques que j’exprimerai sous la forme suivante peut étre un peu inexacte à vérifier!!!!

    l’isotropie de l’univers et ou la faiblesse de sa courbure sont la conséquence de l’aspect conservatoire de l’Hamiltonien, plus clairement à partir de Noether les hypothèses de Lemaitre deviennent opérationnelles sur un modèle cosmologique, c’est à dire que la R.G. peut se doter d’une courbure Universelle et non plus locale. Autrement dit on peut appliquer l’équation tensorielle d’Einstein à un modèle de l’univers.
    Le théorème de Noether est un enfant du principe de moindre action esquisséé par pierre de Fermat, qui a connu des formulations mathématiques plus fines par Maupertuis, Lagrange, Jacobi et enfin Hamilton et qui stipule que la nature est « paresseuse »c’est à dire que l’intégrale du chemin d’un système sera celle de la moindre action. Silagnons que le drolatique R.Feymann a construit les intégrales de chemin en physique quantique sur ce principe, et que pour ce qui touche à la cosmologie le satellite planck va nous en apprendre un peu plus sur l’isotropie observationnelle de l’univers.

  16. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @ Tous

    Plusieurs d’entre vous ont du mal à comprendre pourquoi je considère que l’équivalence entre l’accélération et la gravitation n’existe que pour les X positifs, c’est à dire que la transmission de l’accélération va de A vers B et non le contraire (ce qui génèrerait dans ce cas en raison de la vitesse fini de la transmission de l’accélération une dilatation et non une contraction du segment AB). Il est vrai que je m’étais (encore) mal exprimé J’ai donc réécris les arguments qui me font pencher vers cette hypothèse.
    Supposez un ascenseur en impesanteur et sans accélération avec deux observateurs dont les pieds sont en contact avec le plancher de l’ascenseur. Les pieds sont fixés au plancher, la tête à 1m80 du plancher. L’un au dessus du plancher, l’autre en dessous. Lorsqu’ils lâchent des objets, ceux-ci flottent à coté d’eux de la même manière. Lorsqu’ils observent des rayons lumineux se déplaçant parallèlement au plancher, ils n’observent aucunes différences. Les deux observateurs sont dans des situations parfaitement équivalentes. Ils sont incapable de savoir s’ils sont au dessus ou au dessous du plancher. Si l’ascenseur est accéléré verticalement vers le haut, ou si l’ascenseur est plongé dans un champ gravitationnel dirigé vers le bas, alors les situations ne sont plus équivalentes. Celui qui est sur le plancher voit les objets qui flottaient auparavant tomber sur le plancher, les rayons lumineux se courber vers le plancher et il peut décrocher sans risque les liens qui le fixent à l’ascenseur. Pour celui qui est sous le plancher, c’est l’inverse. Les objets au lieu de se rapprocher du plancher s’en éloignent, et les rayons, au lieu d’être courbés vers le plancher, sont courbés dans l’autre sens. S’il décroche les liens qui le fixent au plancher, il s’en éloigne. Comme s’il était plongé dans un champ d’anti-gravité (en supposant que ça existe). Leur situation n’est plus équivalente. C’est pour cela que je considère, qu’au dessus du plancher il y a équivalence entre accélération et gravitation, et que ce n’est plus vrai sous le plancher.
    On précise que l’origine de la gravité est loin en dessous de l’ascenseur, ou plus précisément que la dimension caractéristique de l’ascenseur est négligeable devant la distance à l’origine de la force de gravité (comme si l’origine de la force était à distance « infinie » et d’intensité « infini »)
    J’espère avoir été plus clair. S’il reste des objections, n’hésitez pas à m’en faire part.

  17. Avatar de Auguste
    Auguste

    à H.F.D. [15:07]
    En ref. Votre avant-dernière ligne.
    Cette force se consoliderait à l’aide de combien d’autres forces comparables ?
    … serait-elle représentable d’une façon ou d’une autre (poète, peintre, … au coeur de la Voie Lactée, sur une autre galaxie, au centre de la Terre ou du Soleil, ….) ou, au contraire, est-ce inenvisageable ?

  18. Avatar de Marc Peltier
    Marc Peltier

    @H.F. D.
    Là encore, il me semble que vous ne décrivez pas la situation physique complètement, ce qui vous expose à des erreurs de raisonnement.

    Situation 1 : Pas de gravitation, pas d’accélération, les deux observateurs tête-bêche sont dans la même situation, et ne distinguent pas d’orientation privilégiée dans l’espace.

    Situation 2 : La même, avec gravitation « extérieure ». Les deux observateurs tête-bêche sont dans la même situation, et ne distinguent toujours pas d’orientation privilégiée, car ils tombent de concert dans leur drôle d’ascenseur, et ne se sont aperçu de rien!!! J’insiste : Dans leur référentiel galiléen lié à l’ascenseur, avec ou sans gravitation extérieure, ils ne perçoivent aucune différence. Ils restent en impesanteur. Vous les voyez, vous, de l’extérieur (dans un autre référentiel, galiléen pour vous, mais pas pour eux), en chute libre dans un champ de gravitation.

    Pour obtenir les effets physiques que vous décrivez, dans le référentiel de l’ascenseur, il faut faire intervenir une force qui retient (ou accélère) le plancher de l’ascenseur, et c’est cette force, dont vous aviez oublié de parler, qui met votre raisonnement par terre. C’est elle qui introduit la dissymétrie, les sens des X, etc…, et pas la gravitation. Et même alors, les observateurs restent bien dans la même situation physique, soumis qu’ils sont à la même gravitation ou accélération. L’un des deux a simplement sous les pieds un plancher qui, par réaction, lui fournit une force capable de s’opposer à son accélération naturelle en chute libre, l’autre n’a pas cette chance… Il va tomber et ce sera de votre faute, car c’est vous qui aurez choisi le sens de la force! 😉

    N’oubliez pas que ce que vous décrivez comme immobilité peut être compris, dans un autre référentiel, comme accélération ou « décélération », ou ce que vous voudrez. Il n’y a donc aucune raison de restreindre l’équivalence accélération/gravitation à des valeurs supposées positives (positives par rapport à quoi?). Ce n’est pas pour rien que l’on parle de relativité. La gravitation est, elle aussi, une notion relative au référentiel considéré…

  19. Avatar de Stef
    Stef

    @H.F.D

    C’est rigolo, vous appelez anti-gravité le fait d’avoir la tête en bas. Et dans le même temps vous vous demandez si ça existe !

    L’essentiel est que vous vous amusiez, mais sachez (pour information) que si vous ne recevez pas de commentaires techniques de ma part concernant vos expériences de pensée, c’est que je ne sais pas par où commencer, d’une part, et d’autre part que cela ne changera rien à la nature de vos théories: comme vous le dites souvent, elles sont essentiellement des hypothèses, et l’on dirait qu’il vous déplait fortement de soumettre une de vos hypothèse, petite ou grande, à l’épreuve de la logique et de la démonstration, ce qui de fait la prive de toute valeur. Vous répondez à une objection par une nouvelle hypothèse ou, ce qui revient au même, par une nouvelle exposition de votre théorie selon un angle légèrement différent qui annule toute portée à la critique faite et apporte sa moisson de nouvelles hypothèses.

    Pour compléter ce tableau, il suffit de constater que vous n’hésitez pas à transformer en hypothèse la plus élémentaire notion de physique, d’où ma conclusion finale: vous êtes parfaitement maître du jeu. Mais ne vous sentez-vous pas un peu seul ?

    La véritable physique est un travail collectif.

  20. Avatar de Marc Peltier
    Marc Peltier

    @ tous

    En re-parcourant les contributions ci-dessus, pour en retrouver les lignes principales, je relève celles de nadine :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=3404#comment-29388

    Les implications philosophiques de la relativité restreinte sont énormes pour celui qui comprend la théorie en profondeur.
    Einstein a démontré qu’il n’existe rien que l’on puisse appeler « état présent de l’univers ».

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=3404#comment-30143

    Pour finir, je sens une espèce de tabou chez les physiciens relativistes, ils ne parlent jamais ou presque d’une des principales caractéristiques de cette théorie à savoir que la relativité d’Einstein implique OBLIGATOIREMENT que le temps est déployé en acte. Le passé et le futur existent au même titre que le présent!?!

    Voilà qui pourrait relancer un autre fil (appel à Paul Jorion, car celui-ci est trop long…).

    Sommes nous prêts à admettre ces conséquences philosophiques, ici très bien résumées par nadine?

    Ou bien devons-nous considérer qu’il manque à la relativité restreinte, d’un point de vue épistémologique, « un éclairage limitatif », par quelque concept sous-jacent, qui en réduirait la portée?

  21. Avatar de quentin

    Assez d’accord avec Stef.

  22. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @Marc Peltier:
    « Situation 2 : La même, avec gravitation “extérieure”. Les deux observateurs tête-bêche sont dans la même situation, et ne distinguent toujours pas d’orientation privilégiée, car ils tombent de concert dans leur drôle d’ascenseur, et ne se sont aperçu de rien!!! J’insiste : Dans leur référentiel galiléen lié à l’ascenseur, avec ou sans gravitation extérieure, ils ne perçoivent aucune différence. Ils restent en impesanteur. Vous les voyez, vous, de l’extérieur (dans un autre référentiel, galiléen pour vous, mais pas pour eux), en chute libre dans un champ de gravitation. »
    L’ascenseur ne tombe pas. Il est fixé par le cable. et le passager du dessous ne tombe pas non plus, il est fixé par les pieds.

  23. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    « serait-elle représentable d’une façon ou d’une autre (poète, peintre, … au coeur de la Voie Lactée, sur une autre galaxie, au centre de la Terre ou du Soleil, ….) ou, au contraire, est-ce inenvisageable ? »

    C’est inenvisageable, et c’est juste pour permettre de faire le parallelisme entre l’antigravité et ce qui se passe sous l’ascenseur. Il parait que la RG est une théorie locale pour cette raison. Vous infirmeriez?
    Dans un champ gravitationnel « normal », si les observateurs s’éloignent du plancher, alors celui du dessus voit la force gravitationnelle attractive décroitre avec la distance, tandis que celui du dessous voit la « force antigravitationnelle » répulsive croitre avec la distance, ce qui serait absurde, la « force antigravitationnelle » si elle devait exister devrait elle aussi décroitre avec la distance et non croitre.

    Mais puisque la force est censée être issue d’une source située à une distance « infinie » (c’est ce que vous précisez), quel que soit l’éloignement fini effectué par les observateurs la force reste constante et ce problème n’intervient pas.

    Je n’ai pas de réponse précise. Tout ce que je constate c’est que si le jumeau voyageur (ou les muons) subit une dilatation physique du temps due à l’accélération, en toute logique, le segment voyageur doit subir une contraction physique des longueurs lorsqu’il est accéléré. Comment peut-on expliquer ça ? Je n’ai aucune certitude, mais l’argument que j’avance me semble tenir la route et est pour l’instant le meilleur candidat qui me soit venu à l’esprit. Si vous avez mieux, je suis bien évidemment preneur. Ceci dit, je continue à y réfléchir sans à priori.

    Une chose pour ma part, que j’ai du mal à concevoir, c’est qu’il puisse y avoir une dilatation physique du temps généré par l’accélération qui ne soit pas accompagnée par une contraction physique des longueurs. Si vous avez une idée pouvant permettre une dilatation du temps (celle des muons par exemple) sans contraction des longueurs, pourquoi pas, mais pour ma part, cela me semble encore bien plus compliqué à justifier que le modèle que j’avance. Qu’en pensez-vous, vous-même ?

  24. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @stef

    « C’est rigolo, vous appelez anti-gravité le fait d’avoir la tête en bas. Et dans le même temps vous vous demandez si ça existe ! »

    Voir message précédent qui était destiné @august

    Vous avez déjà été dans un champs gravitationn
    « La véritable physique est un travail collectif. »

    C’est ce que je fais sur ce site.

  25. Avatar de H.F.D.
    H.F.D.

    @ tous

    La discussion se produit sur

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=3526

  26. Avatar de Yanick Toutain

    http://revolisation.blogspot.com/2010/04/le-miroir-de-henri-francois-defontaines.html
    (les liens et références sont donnés en lien sur le texte original)
    VENDREDI 16 AVRIL 2010
    Le miroir de Henri-François Defontaines-Jacques Merleau-Ponty-Philippe Frank
    par Yanick Toutain
    15/04/2010

    ABSTRACT : UN MIROIR DANS UNE FUSÉE, UN LASER ET UNE MESURE DE L’ANGLE DE RÉCEPTION DONNENT LA VITESSE ABSOLUE DE LA FUSÉE
    ABSTRACT : A MIRROR IN A ROCKET, A LASER, AND A MEASUREMENT OF THE ANGLE OF RECEPTION GIVE THE ABSOLUTE SPEED OF THE ROCKET

    Dans votre dispositif (texte du 16 juin 2009) présenté sur le blog de Paul Jorion, on voit un miroir.
    (C’est le dispositif pro-relativiste présenté par Philippe Frank* [1950] puis Jacques Merleau-Ponty* [1993])
    On va le supposer embarqué à bord d’une fusée.
    Cette fusée a une vitesse que l’on ignore.
    OK.
    Vous utilisez – semble-t-il – un rayon laser.
    Ce rayon, dirigé vers le miroir va le heurter, rebondir et revenir plus loin.
    Et les capteurs embarqués à bord de la fusée (on dira à l’avant de celle-ci) vont recevoir ce rayon laser.
    Un rayon laser qui aura été émis depuis l’arrière de la fusée.
    Il est curieux que vous ayez oté du graphique de Merleau-Ponty (et/ou) de Philippe Franck la partie réception : vous n’avez dessiné qu’un seul triangle rectangle.
    Ce qui – pour le béotien – a du rendre difficile à comprendre cette expérience.
    A quoi bon, en effet, utiliser un miroir si ce n’est pas pour que l’émetteur du rayon puisse le réceptionner plus loin ?
    Cette étrangeté de votre graphique a du déclencher un signal inconscient et me remémorer une « découverte » à laquelle j’avais prêté attention voici quelques semaines : les récepteurs de lumière savent toujours d’où elle provient.
    Ils connaissent toujours l’angle formé entre le rayon lumineux et le corps (surface, plaque etc…) qui reçoit ce signal.
    En conséquence de quoi, l’angle lambda formé par la trajectoire de la fusée de le rayon laser est connu.
    Plus grave encore (ou mieux, du point de vue matérialiste) pour la « cause relativiste », l’usage d’un rayon laser et la non dispersion de la lumière contraint l’émetteur du rayon à viser.
    En effet, si l’angle lambda est trop petit, le rebond du rayon à partir du miroir aboutira trop en avant de la fusée.
    Cela va être plus facilement compris par l’analyse numérique.
    Votre segment St [vous l’appelez VeT ] (qui va du point d’émission du rayon jusqu’au point central de fixation du miroir) mesure, sur votre PDF 65 pixels.
    Votre segment H [vous l’appelez CT’] qui relie le miroir à la paroi de la fusée mesure 109 pixels.
    Je peux donc écrire
    S*t / échelle = 65
    et H / échelle = 109
    Or H/ S*t = tangente lambda =1,68
    (lambda étant l’angle du triangle rectangle, l’angle sous lequel le laser aurait été positionné par rapport à la paroi de la fusée ET par rapport à la course de celle-ci)
    lambda radian est donc égal à 1,03 et
    lambda = 59,19 (degrés)
    Cela nous donne cosinus lambda et sinus lambda
    cos (lambda) = 0,51
    sin (lambda) = 0,86
    On voit parfaitement sur le dessin que S/C = cos (lambda)
    [ce serait Ve/C pour un dessin fait par un matérialiste]
    En conséquence de quoi la vitesse de la fusée est connue, elle est égale à 51,28 % de la vitesse de la lumière.
    J’aurais du mal à imaginer qu’un honnête homme, même relativiste puisse venir nier le fait que ce dessin est conforme à une réalité matérielle dans laquelle les rayons de lumière nous parviennent depuis la direction d’où ils ont été émis (ou de l’endroit d’où un choc les a dévié de leur course rectiligne précédente) !
    J’aurais du mal à imaginer qu’un honnête relativiste puisse trouver une ruse pour nier le fait que le rayon perçu par le récepteur puisse provenir d’un autre endroit que de l’endroit du miroir où le rayon s’est reflété !
    On a donc S = C * cos (lambda) = 153546692,81 m s-1
    On va donner une valeur H = 10 (m) à la distance entre le miroir et son point de fixation sur la paroi de la fusée.
    Ce H est probablement égal à la longueur de la règle dont vous semblez faire usage dans vos calculs.
    Comme nous savions que S*t = H tangente (lambda)
    Nous calculons S*t = 5,96 mètres
    Connaissant S (calculé plus haut) , nous avons donc la valeur de t
    t = S*t / S = 3,884 E-8 (s) (ou 38,84 milliardièmes de secondes)
    On a donc C*t = 11, 64 (m)
    Et l’on vérifie que 11,643066² = 10² + 5,963303² (en affichant les décimales occultées plus haut)
    = = = = =
    On a donc bel et bien utilisé la fonction gamma de Einstein En effet, sa valeur se calcule de la façon suivante
    1 sur racine de 1 – v²/c²
    Ce qui revient ici à calculer (en substituant cos lambda à v/c)
    1 sur racine de (1 – cos lambda²)
    ou encore, en utilisant la trigonométrie et le fait que sin²+cos²=1
    1 sur racine de (sin lambda²)
    1 sur sin lambda
    Ce qui revient à dire que la valeur de gamma
    est simplement le rapport entre la distance du miroir et le trajet réel du photon
    et donc gamma = C t / H = 1 / sin(lambda)
    = = = =
    Mais cela a été fait dans un sens et avec une signification totalement différente. Une signification matérialiste.
    En effet le dispositif prévu donne – d’après les relativistes – la preuve de l’invariance de la « vitesse de la lumière », du ralentissement du temps t / gamma.
    Ce qui revient ici à diviser le temps mis par la lumière pour atteindre le miroir par sinus lambda.
    Et de considérer que ce « temps divisé » aurait un sens physique.
    Pour nous matérialistes, diviser t = 3,884 E-8 (s) par (1/sinus lambda) n’a strictement aucun sens du point de vue de l’écoulement réel du temps.
    En effet t / gamma = t * sin(lambda) n’est rien d’autre que
    (avec sin (lambda) = H / (C*t)
    de trouver le résultat de
    t * ( H / C*t) = H / C
    Mais, puisque tout bouge, puisque la fusée est en mouvement, et que, depuis Héraclite, nul être censé sur Terre ne peut imaginer être immobile (à part Ptolémée, l’évêque Berkeley, le cardinal Bellarmin, Albert Einstein et la clique relativiste qui nous parle encore au 21° siècle d’ « étoiles fixes)….. quel sens cela peut-il avoir de diviser H par C ?
    Un seul !!!
    Celui de prétendre que la lumière se comporterait à l’intérieur de la fusée comme si elle était immobile, comme si la trajectoire de cette fusée n’avait aucun effet sur la mesure de son déplacement à l’intérieur de celle-ci.
    Comme si, la vitesse de la fusée était en mesure de transmettre à la lumière une INERTIE similaire à celle que la main de Einstein transmet au caillou qu’il lâche depuis le train du chapitre 3 de son « La Relativité ».
    Car, en fin de compte, ce qui aboutit à tout ce salmigondis, c’est le fait qu’un sinus cacherait une fonction magique alors même que …. n’importe quel expérimentateur sérieux comprendrait que l’aller-retour d’un photon dans une fusée lancée à C/20 ne pourrait en aucun cas rester PERPENDICULAIRE au miroir.
    Les relativistes, depuis 1911 et Langevin, depuis 1919 et Eddington, depuis 1971 et les pendules détraquées embarquées dans les avions, disposer de preuves.
    Les seules preuves dont nous disposons sont les preuves de leurs mensonges et de leur capacité à bluffer sans scrupule.
    Langevin, en 1911 délirait complètement : il n’avait aucune preuve. Eddington a truqué ses résultats en laissant de côté les photos prises au Brésil et une partie des photos africaines. Quant aux horloges détraquées, elles le sont moins que les gogos qui croient encore à ces balivernes quand les résultats bruts sont facilement consultables sur Internet pour quiconque lit l’anglais.
    Les preuves de la Relativité sont les preuves que les escrocs accumulent depuis un siècle. Les preuves de leur imposture.

    J’espère, Henri-François Defontaines que la lecture de ces trois textes vous amènera à vous éloigner de ces charlatans, d’abord, pour ensuite, participer au combat en faveur du matérialisme, au combat en faveur de la science, au combat en faveur de la réhabilitation de Isaac Newton et de ses véritables thèses, au combat et aux travaux pour la recherche de notre véritable vitesse absolues. Notre vitesse objective.

    *le miroir de Philippe Frank : il appelle k ou K la fonction gamma.
    *Le miroir de Jacques Merleau-Ponty : dans sa note 8 qui suit la note 7 du miroir, on trouve un angle phi. Mais il fait un salmigondis à partir de là. Il appelle bêta ce que les relativistes appellent gamma. Bêta est ordinairement v/c et gamma vaut donc 1/ racine de 1 moins bêta².
    Lui, il écrit : v’ = bêta v ( 1 – ( v/V ) cos phi ) après avoir écrit plus haut que bêta = 1 / racine de (1 – v² / c² )
    PUBLIÉ PAR YANICK TOUTAIN À L’ADRESSE 10:15
    LIBELLÉS : COURS DE SCIENCE OBJECTIVE, HENRI-FRANÇOIS DEFONTAINES, JACQUES MERLEAU-PONTY, MATÉRIALISME, PAUL JORION, PHILIPPE FRANK, RELATIVITÉ RESTREINTE, YANICK TOUTAIN

  27. Avatar de Yanick Toutain

    http://revolisationactu.blogspot.com/2010/04/chez-paul-jorion-le-miroir-de-henri.html
    (les liens sont cliquables sur le texte original)

    VENDREDI 16 AVRIL 2010
    chez Paul Jorion : le miroir « de Henri-François Defontaines »

    Monsieur Paul Jorion, bonjour

    J’ai découvert, il y a peu, la partie « science » de votre site. Une partie largement consacrée à un prosélytisme pro-relativiste et pro-Copenhague.
    Voir ré-apparaitre sur un PDF annexe à votre site – texte PDF dont vous présentez l’auteur Henri-François Defontaines – le même schéma que celui que je « découvrais » récemment dans l’ouvrage de Philippe Frank, cette biographie autorisée qu’il consacrait à Albert Einstein, m’a surpris.
    D’autant que ni lui ni vous ne citez aucune source pour cette représentation.
    Une représentation de la fonction gamma de la relativité dont je ne connais aucun exemple chez Einstein lui-même.
    J’écrivais « ré-apparaitre » car je connais depuis plusieurs années le jumeau de ce graphique. Il se trouve dans les pages de notes du livre de Jacques Merleau-Ponty, lui aussi consacré à la biographie de Albert Einstein.
    Seuls quelques détails diffèrent.
    Mais Merleau-Ponty ne cite aucune source. C’est bel et bien dans la tradition des relativistes. Une tradition qui choque depuis un siècle les « poincaristes » qui, à juste titre, sont choqués de ce que l’employé des brevets – qui avait déjà lu Poincaré pour en faire un digest – se comportait régulièrement en vulgaire pirate. Un pirate sans scrupule feignant de voir ses idées « librement inventées » tombées du ciel.
    Merleau-Ponty a-t-il modifié le schéma de Frank ou bien pirate-t-il lui-même, sans le citer, un autre pirate qui aurait copié Philippe Frank sans le citer ?
    Henri-François Defontaines et vous-mêmes, en ne citant ni Merleau-Ponty ni Frank, vous vous inscrivez dans cette fâcheuse et lamentable tradition de l’école de l’imposture relativiste, une tradition qui rend les épistémologues chauves à force de devoir s’arracher les cheveux pour démêler l’écheveau chronologique des découvertes successives.
    Je reviendrai plus tard, dans d’autres textes sur les versions Philippe Frank et Jacques Merleau-Ponty de ce miroir géant parallèle à la course du cosmonaute. Ce qui m’intéresse pour l’heure, c’est la façon dont la vitesse absolue est masquée dans ces schémas et la façon dont les scientifiques peuvent la faire apparaître : à la fois conceptuellement et en formule, tout d’abord et, plus tard, en données numériques que des expérimentateurs habiles pourront nous donner.
    DEUX EXPÉRIENCES
    Le miroir de Henri-François Defontaines – sa Ré-édition du miroir de Frank – m’a inspiré non pas une mais DEUX expériences.
    J’ai publié la première hier sur mon blog Révolisation. Elle n’a pas de lien direct avec votre texte. En effet, la lecture de vos équations m’avait suggéré l’idée de placer le miroir différemment. Non pas parallèlement à la course de l’astronaute, mais perpendiculairement.
    Cela m’a inspiré une expérience dans laquelle une fusée (Walter) lâche (lance vers l’arrière) un canot (Sam) muni d’un miroir et d’une horloge.

    MERCREDI 14 AVRIL 2010
    WALTER LANCE UN MIROIR HORLOGE SAM (Comment connaître notre vitesse absolue ! Comment connaître le ralentissement visuel des horloges lointaines ! Comment comprendre le crétinisme des charlatans prosélytes relativistes !)
    http://revolisation.blogspot.com/2010/04/walter-lance-un-miroir-horloge-sam.html

    Un miroir dans lequel l’horloge située à bord de la fusée de Walter pouvait se refléter. Celui-ci, disposant donc de 3 données (heure actuelle de son horloge à bord, heure de son horloge apparaissant dans le miroir Sam et heure du miroir lui-même avait comme effet non seulement de nous donner une FORMULE de calcul permettant de calculer la VITESSE OBJECTIVE de Walter (et de Sam) mais encore un modèle d’expérience susceptible de rendre muet les imposteurs relativistes : en effet, la présence SIMULTANÉE de l’image ancienne de l’horloge (vue dans un miroir), de l’heure affichée par cette horloge et de l’image ACTUELLE de l’horloge à bord tordait le cou à la tentative habituelle des crypto-empiriocriticistes* de tous poils, de tous ces machiens* honteux que sont les relativistes de nier l’objectivité du réel. La présence simultanée d’une part de l’image d’une réalité ancienne (image ancienne de la pendule Walter) et de la réalité actuelle de cette pendule Walter (située à bord et montrant l’heure actuelle à une minuscule epsilon près et d’autre part de l’image (décalée dans le temps et dans l’espace )d’une réalité lointaine (l’image de la pendule de l’horloge Sam) casse le truc habituel des relativistes qui, au nom de la seule réalité de nos sensations et de la nécessaire ORGANISATION de ces sensations dans des « concepts » « inventés librement » de toute pièce, ont pour habitude et pour objectif de nier la réalité en soi.
    Cette réalité en soi (qui est à la fois l’horloge actuelle de Walter et l’image de cette horloge) vient donner consistance à la réalité en soi de la pendule Sam, quand bien même un trajet et un délai la séparent de notre réalité actuelle.
    Si un miroir, placé sur Andromède, nous permettait de voir l’image de nos ancêtres Terriens, en même temps que la réalité de la galaxie andromédienne (au moment du rebond de l’image terrienne), les escrocs relativistes seraient contraints de cesser leur trucage et d’en rabattre sur leur prétention à nier la simultanéité.
    J’écrivais récemment sur ce sujet. Votre Ré-édition – dans un texte de Henri-François Defontaines – du miroir de Philippe Frank m’a inspiré cette belle expérience. Une expérience dont je ne doute aucunement qu’elle serait réalisée un jour à partir d’une véritable fusée.
    UNE TROISIÈME EXPÉRIENCE
    En effet, ce modèle d’expérience était une variante avec un seul corps effectuant des mesures d’une expérience décrite précédemment au mois de mars.

    MERCREDI 14 AVRIL 2010
    COMMENT CONNAÎTRE NOTRE VITESSE ABSOLUE ? Une méthode simplissime pour comprendre et pour calculer ce que sont les vitesses objectives qui sont la base de l’enseignement de Isaac Newton.
    http://revolisation.blogspot.com/2010/04/comment-connaitre-notre-vitesse-absolue.html

    Mais, lors de la relecture plus attentive de vos premières lignes, une troisième expérience m’est venue à l’esprit.
    C’est l’objet d’un nouveau texte dont ce préambule aura été l’introduction :

    VENDREDI 16 AVRIL 2010
    Le miroir de Henri-François Defontaines-Jacques Merleau-Ponty-Philippe Frank
    http://revolisationactu.blogspot.com/2010/04/chez-paul-jorion-le-miroir-de-henri.html

    *empiriocriticistes : démasqués en 1908 par Lénine dans son « Matérialisme et empiriocriticisme » comme suppôt cachés non seulement de Mach mais surtout de l’évêque Berkeley l’ennemi du matérialisme et l’adversaire acharné de Isaac Newton.
    *ce laid « machien » provient de la traduction du livre de Lénine. « partisans de Mach » étant trop long et « machiste » ayant en langue française un sens distinct, il faut bien poursuivre cette tradition.

    POST-SCRIPTUM : J’avais conservé le PDF en stock. L’absence de nom de l’auteur m’avait laissé croire que Paul Jorion était celui-ci. C’est in-extremis que, retrouvant l’article originel

    juin 2009
    REVOIR LA RELATIVITÉ RESTREINTE, PAR HENRI-FRANÇOIS DEFONTAINES
    Auteur : Paul Jorion | Classé dans : Philosophie des sciences

    … que je me suis aperçu que l’auteur en était celui que je soupçonne fort d’avoir affabuler quant à une prétendue citation de Einstein concernant les prétendus « jumeaux » de Langevin.

    PUBLIÉ PAR YANICK TOUTAIN À L’ADRESSE 10:29
    LIBELLÉS : HENRI-FRANÇOIS DEFONTAINES, PAUL JORION, RELATIVITÉ, YANICK TOUTAIN

  28. Avatar de bernard laget
    bernard laget

    @Le professeur Toutain
    ce doit etre désagréable d’etre entouré de tant d’usurpateurs, qu’ils s’appellent Planck Bohr ou Einstein; mais enfin ils ont eu la bonne idée de mourir, merci a vous de les avoir démasqués sans concéssion.

  29. Avatar de Bédoret Robert
    Bédoret Robert

    J’ai apprécié le ton de votre exposé monsieur Defontaines , vous essayez , indépendamment de toute tendance , d’interpréter le plus concrètement et honnètement possible (de votre point de vue)les situations de rélexion de la lumière sur un miroir vu de deux référentiels . Ceux qui ont étudié la relativité restreinte connaissent le raisonnement qui mène aux transformations de Lorrentz et donc aux dilatation et contraction du temps et des longueurs . Ce raisonnement repose sur l’invariance de la vitesse de la lumière dans deux référentiels en translation rectiligne uniforme l’un par rapport à l’autre puis à l’invariance de l’intervalle d’univers puis à des mathématiques . Et bien je suis comme vous , ces raisonnements mathématiques , quels qu’ils soient (rotation d’espace temps ou autres) , ne me satisfont pas du tout car ils écrantent totalement l’imagerie mentale que j’aime à me faire dans les raisonnements de physique mathématique . Ainsi dans le seul but de bien comprendre et d’avancer dans ma compréhension concrète , je ferais les remarques suivantes :
    1- Il me semble que lors de la première expérience le temps T=X/c que met la lumière pour aller de Sf à Mf fixes dans R fixe représente le temps propre , il devrait être donc plus court que le temps T’ mesuré dans R’ mobile . Dans votre schéma du triangle rectangle (vu de R’) je pense qu’il faut inverser T et T’ ce qui permet bien d’avoir alors T’=gammaT ce qui me satisfait .

    2- La deuxième expérience parait étonnante car vous utilisez la loi d’additivité des vitesses de Galilée pour retomber finalement sur la loi relativiste de la contraction des longueurs . Ce raisonnement , que l’on trouve dans certains ouvrage est à mon avis éronné car il est bien certain que la vitesse de la lumière à l’aller comme au retour n’est ni de c-v ou c+v mais de c . Cela donne une durée de T=2X/c mais attention , ici , c’est T’ qui représente le temps propre car Sm et Mm sont ici mobiles . On a donc T=T’gamma ce qui donne bien : T’=2X’/c avec X’=X/gamma : la contraction des longueurs apparait comme une conséquence de la dilatation du temps .

    3- Vous retrouvez les transformations de Lorrentz à partir de la deuxième expérience : je ne connaissais pas et vous dis merci!

    4-Etant de nature terre à terre je ne vois absolument pas pourquoi les points de vue de R fixe et de R’ mobiles ne seraient pas symétriques . Pour un observateur qui se trouvent à chaque instant au milieu de deux horloges (l’une étant fixe et l’autre mobile par rapport à un référentiel) ces deux horloges indiquent la même heure .

    Trés cordialement .

    Robert Bédoret

    On pourrait bien sûr rétorquer que la mécanique quantique est bel et bien un succés de l’abstraction . Il faut être trés humble et affirmer que nous n’avons aucune preuve formelle du caractère réellement inde

  30. Avatar de herve
    herve

    La bonne question est pourquoi la vitesse de propagation absolue devrait être différente ?
    Mais là je ne fais pas de la physique je fais de la logique.
    Aucun travail de l’homme ne pourra démontrer ce qui relève de la réflexion de l’homme.
    Un raisonnement fait par l’homme pour étayer des raisonnements d’hommes ne peuvent rien !
    Revenons au début; quelle différence y a-t-il entre un endroit de l’univers, ou ce qui en ressemble et un autre ?
    Ce travail excellent n’est qu’un recalculage de la même chose à partir d’autres équations.
    Rien ne peut être démontré de nouveau à partir de vieux.
    Et cela n’est pas possible car la théorie restreinte ou générale ne sont que des formalismes qui aident à expliquer ce que la physique appliquée découvre chaque jour.
    Jusqu’à présent on s’en contente car rien ne justifie de découvrir autre chose.

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