Bonjour, je voudrais réagir de deux façons à votre vidéo. Tout d’abord sur P vs NP. J’ai lu récemment un…
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Bonjour, je voudrais réagir de deux façons à votre vidéo. Tout d’abord sur P vs NP. J’ai lu récemment un…
Je ne connaissais pas. Très intéressant en effet.
Pour le cas de l’état d’Israël en Palestine, je crains que les interlocuteurs sages soient déjà convaincus que l’éternelle « solution…
GPT4 Au cœur des données, caché, un modèle danse, Trois états tissés d’une obscure cadence. Transformers cherchent, dans les fils…
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91 réponses à “Le temps qu’il fait, le 1er janvier 2010”
Bonne année 2010 !
Que la providence vous guide et qu’elle nous aide à changer graduellement le monde que nous avons créé
Vous avez raison de vous intéresser aux questions écologiques : elles sont déjà incontournables et s’imposeront à tous quels que soient les résultats des « sommets » mondiaux ou européens
Réciprocité !
Merci à vous, Monsieur Jorion, qui avez éclairé de votre authenticité – et de votre non négligeable intelligence – notre année 2009 nous permettant de respirer un peu dans ces magmas de folie qui ont pour seule source l’argent, du moins la cupidité.
J’ai grandi juste en face de Houat et suis devenue… poète.
Comme quoi, ce coin mène vraiment à tout. 😉
Si l’on dit que les artistes sont souvent visionnaires, nous aimerions, à la place, avoir des solutions.
Mais une chose est sûre : ensemble, nous continuerons de rêver, d’espérer, de résister.
Alors très bonne première année d’une décennie certainement décisive.
Anne
bonjour Paul,
bonne année et bonne santé, encore long temps;
la vidéo bloque à 5mn 05;
Bonne année à tous
Concernant « les solutions »
Elles sont selon moi (et vous aussi je pense ) non à proposer comme un programme mais à inventer collectivement ; cette affirmation étant elle même tout un programme puisque c’est la revendication d’une société où la verticalité cède le pas à la relocalisation .
C’est en fait très simple :la société s’organise non autour de l’économie mais du lieu ; planète marchandise et usine (la fumée!) ou planète lieu de vie (le bio),espace à vivre et à aménager .
Ce changement de paradigme modifie l’ensemble de l’organisation sociétale . Par exemple les très grandes villes cèdent le pas à un nouveau concept , moderne , qui mixte l’urbain et le rural et reste entièrement devant nous à inventer.
On en revient toujours à la même question du passage d’un paradigme à l’autre ;et c’est là qu’il faut s’interroger sur les solutions (et non ailleurs,sinon ces « solutions ‘ ne sont que techniques et font nuages de fumée ,comme paex le développement durable))
Comment passer d’une société à une autre ? Ou plutôt commet aider , faciliter , accélérer , accompagner , provoquer ..ce changement ?
Les pistes que je vois sont locales , concrètes , éducatives (au sens d’auto éducation populaire par la recherche et le débat ) démocratique (au sens de démocratie participative locale de type réflexion/action)
Un tout petit exemple http://www.electron-economy.org/article-belgique-les-eoliennes-citoyennes-cooperative-emissions-zero-40097786.html
Mine de rien on a là une porte vers une économie relocalisée solidaire et sociale orientée vers un projet de territoire (et donc de société)
Les SCIC Société coopérative d’intérêt collectifs font partie de ces « solutions » concrètes qui changent « tout » et qui peuvent s’appliquer à un ensemble très vaste de domaines d’activités
j’ai vu la vidéo en entier;
je vous remercie, Paul, de me permettre de m’exprimer sur des sujets qui me touchent; vous organisez la démocratie et la liberté d’expression; il faut en user et en abuser; dans le respect de chacun; le débat porte sur les idées, pas sur les personnes;
@tous, bonne année
Pour tous ceux qui ne s’intéressent pas à l’essence des phénomènes, mais à leur apparence, qu’il en soit ainsi pour l’argent.
Que ce dernier, qu’il soit libellé en enrosBNP, eurosSG ou « vrais » euros banque centrale vous permette de profiter au mieux de cette nouvelle année en vous permettant d’acheter ce dont vous avez envie, et, plus encore, besoin.
Pour ma part, j’ai un peu de mal à voir sur mon DAV ce qui est euro CréditAgricole et vrai euro, entre promesse d’argent et vrai argent, je vais donc me dépêcher de tout dépenser.
Cordialement,
Bruno Lemaire.
Tous mes meilleurs voeux 2010 pour tous ceux qui passent ici où j’ai tant de plaisir à m’attarder. Bien à vous.
Bonjour Paul,
Bonne et heureuse année à vous et à votre famille.
Quand vous participez à des débats radio ou télé, je suis souvent amusé par le journaliste qui vous présente.
Il peut vous introduire comme économiste, anthropologue, même ancien trader, spécialiste des marchés financiers, etc. Les étiquettes ne manquent pas et bien souvent accompagnées de petits silences et d’incertitudes sur la bonne étiquette.
Expriment-elles ce besoin, cette volonté de vous mettre dans une catégorie, bien connue et reconnue par les autres spécialistes et au-delà par les auditeurs ou spectateurs (le souci de mettre en catégorie pour faire bien comprendre) afin que le débat soit cadré et les joutes oratoires situées ?
Votre principale qualité est justement de sortir de ces catégories (économiste, trader etc. ) pour mieux en comprendre leurs limites et mieux comprendre les structures de ce SYSTEME (au sens théorie des systèmes) et ses limites, système qui est notre monde présent, afin aussi que le débat reste ouvert à de nouveaux questionnements, de nouveaux horizons et de nouvelles solutions.
Alors pourquoi chercher un « boulot » d’anthropologue dans une université ou autre organisme qui vous mettra dans une catégorie bien affirmée mais peut-être asséchée ?
Votre blog et les débats qui y sont ouverts, les livres qui en sortent, sont une fenêtre sur ce Nouveau.
Bonne année Paul et François Leclerc.
Bonjour à Tous et Toutes,
Une idée géniale pour ce 1er janvier m’est venue d’un ami virtuel du Québec.
Je m’y associe évidemment…
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/01/01/les-vases-communiquants.html
[color= »#FF0000″]B[/color] [color= »#00FF00″]O[/color] [color= »#FFFF00″]N[/color] [color= »#0000FF »]N[/color] [color= »#FF00FF »]E[/color] – [color= »#FF8C00″]A[/color] [color= »#9932CC »]N[/color] [color= »#00FFFF »]N[/color] [color= »#FFFF00″]E[/color] [color= »#FF0000″]E[/color] , [color= »#0000FF »]A[/color] [color= »#FF8C00″]M[/color] [color= »#0000FF »]I[/color] [color= »#00FF00″]S[/color] [color= »#00FFFF »]!!![/color]
Que vive ce blog d’espoir!
Comment faut-il le prendre, Docteur?
United color of Bonneton ?
Y a rien à faire c’est crypté!
Merci Marc
ennnob eénna!
Merci Paul de vos bon vœux, à mon tour, recevez les miens pour vous et votre famille.
Si je comprends bien vous allez nous parler d’environnement et peut-être même d’énergie, de notre dépendance aux ressources fossiles et de ses conséquences sur l’environnement et l’économie ? Enfin ! Extraordinaire !
Mais non, je vous taquine ! (nous sommes le 1er janvier, j’ai le droit !)
Alors voilà ma question pour 2010.
C’est quoi la croissance ?
Une simple formule « magique » qui permet d’emprunter sur l’avenir, de payer demain ce que je consomme aujourd’hui, de minimiser la dette d’aujourd’hui sur ce que j’ai consommé hier en produisant plus qu’hier et moins que demain en une sorte d’inflation non monétaire mais matérielle ? Si j’ai bien compris, les atouts de l’inflation sont de rembourser plus facilement une somme constante dans un environnement où les prix, mais aussi les revenus augmentent ! Certes l’épargne n’y est pas favorisée, puisqu’elle fond au rythme de l’inflation. Les capitalistes (ceux qui « possèdent » le capital) sont lésés. On comprends mieux leur volonté de « maintenir » l’inflation, voire d’organiser la déflation… (avec des taux proches de 0% ?). Mais Quid d’une inflation matérielle ?
La croissance n’est elle qu’une formule mathématique permettant de dire que la Chine avec ses fameux 10% annuels doublera ses production et consommation en 7 ans, ou que la population terrestre doublera en 70 ans avec une croissance de 1% ? Ou encore que des nénuphars doublant leur surface tous les jours, couvriront un étang en 49 jours, quand le 48e seule la moitié de la superficie est encore occupée ?
La croissance est-elle le pendant du « progrès » ? Mais alors qu’est-ce que le progrès ? Plus qu’hier et moins que demain ? Mieux (mais comment ?) qu’hier et donc moins bien que demain (que quoi ?).
Et quelles sont les conséquences de ces deux concepts sur une planète limitée, dans un monde par essence fini ?
« Croire à une croissance infinie dans un monde fini est une vision de fous ou d’économistes », se plaisent à dire les chantres de la décroissance. N’est-ce vraiment qu’une boutade ?
Comme un mal poli, j’ai omis de vous remercier pour nous permettre de nous exprimer et d’enrichir ainsi nos connaissances et échanges.
Merci donc à Paul, François et les autres !
Oui, question très pertinente, à quoi peuvent servir les chiffres de croissance dont on nous rabat les oreilles mensuellement …
peut-être à nous faire croire qu’aujourd’hui est plus beau qu’hier, et à nous faire oublier que cela fait plus ou moins dix ans que notre salaire vaut moins demain qu’aujourd’hui ! !
Il me semble que les chiffres de production faramineuses données dans le roman de Georges Orwell « 1984 » ont joué ce rôle-là.
Ou bien pour faire taire tous ceux qui n’ont pas le bagage nécessaire pour voir clair et percer le mystère qui n’en est point un.
Disposer de synthèses objectives sur les problémes de l’environnement, vaste sujet.
En tous cas, pour un exemple parmi tant d’autres, j’aurais trouvé ainsi une réponse rapide à une question d’un climato-pétrolo sceptique « Groenland ==> pays vert ==> no problem de CO2 ».
J’ai donc passé un certain temps à trouver des arguments simples et assomants en sus de conseiller la lecture du bouquin de Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean.
Sur ce sujet comme sur bien d’autres nous devons convaincre la majorité silencieuse irriguée par nos médias et les discours rassurants de nos élites « tout va très bien …..plus de paradis fiscaux, plus de bonus, …. » sans compter les chiffons rouges qui sont d’une efficacité redoutable.
La croissance, c’est totaulogiquement ce qui mesure le progrès.
Merci.
Meilleurs voeux à vous tous et à vos proches, ainsi qu’à tous ceux que nous ne pouvons pas oublier, et bien plus loin que pour l’année 2010.
Je vous souhaite à vous, Paul, ainsi qu’à nous tous, vos lecteurs, de TENIR coûte que coûte. Dans le monde délabré qu’on nous prépare — délabré plus encore que d’habitude –, il faudra en effet tenir jusqu’à ce que votre voix soit entendue du plus grand nombre, en bref, qu’elle devienne incontournable, qu’elle s’impose comme le fruit d’une conscience collective pénétrant peu à peu tous les pores de nos pauvres sociétés. Vous avez (nous avons) des alliés objectifs qui ne savent pas encore qu’ils le sont. Il reste par conséquent toutes sortes de « jonctions » à faire. A nous de nous assurer que celles-ci se concrétisent.
Pour tous, je forme des voeux de persistance, de détermination, et, à votre exemple, Paul, de… travail.
Tous mes voeux Paul, en tant que français de base qui aime son pays je peux vous dire aussi que nous sommes très fier que vous soyez parmi nous, vous nous rappelez à notre vocation, celle que l’on a de cesse et en vain à nous faire oublier.
Bonne année 2010 à vous aussi et à votre famille.
Les racines sont multiples pour l’européen que vous êtes : chrétiennes catholiques et protestantes, athées, juives, et bien d’autres je suppose. Parfois elles sont comme de vieux vêtements qui vont mal. Ainsi un autre Belge, Henri Michaux, a écrit :
D’ailleurs, peu importe, comme disait Keynes à long terme nous serons tous morts. Est-ce conforme à la physique quantique ? Aujourd’hui nous sommes là et nos enfants après nous et les leurs encore ensuite. Alors oui, ce monde doit être et peu être vivable et ce en bonne intelligence.
Un dernier détail, la Bretagne a des nappes phréatiques très polluées par les nitrates, même si cela se voit moins que les gros nuages de fumée.
Quant à ce qui serait utopique (et donc irréalisable ou irréaliste), c’est toujours un bon moyen de disqualifier des idées adverses qui ne conviennent pas. Aller sur la lune aussi était une utopie et pourtant cela est devenue une réalité. Il faut de l’utopie pour faire avancer les choses. A certaines époques de l’histoire ce fut le cas. Avec nos moyens actuels, nous devrions faire encore mieux.
Une utopie, c’est un monde idéal. La conquête de la lune, c’est un projet. La conquête de l’immortalité, par exemple, ne serait pas une utopie non plus, ce serait aussi un projet. Même si on imaginait l’intégrer au sein d’une utopie.
@ Paul,
Votre distinction entre utopie et projet me semble juste, mais dans le langage courant du café du commerce elle n’a pas court. L’utopie fait référence l’ouvrage de Thomas More, Utopia qui décrit une cité idéale.
Un projet d’immortalité? Non, merci. Au bout du bout d’une vie, on a assez vu, je pense. Et puis, l’immortalité, comme l’éternité, « c’est long, surtout vers la fin » (Woody Allen).
2010 vient de commencer et ce doit être l’année des propositions après celle du constat.
Tout semble se coaguler autour de l’empire Américain aux abois. Des décisions qui seront prises là-bas cette année, l’avenir du monde entier va dépendre.
Or les nouvelles sont mauvaises. Le dollar ne tient plus debout que grâce à la Chine qui, consciente de détenir un gros tas de billets de monopoly, se défausse en investissant massivement dans les matières premières.
Le gouvernement américain a clairement montré tout au long de l’année passée qu’il n’était plus maitre à bord, tiraillé entre les lobbies de la finance et ceux des militaires. Peu de place pour le peuple américain.
La crise sociale s’aggrave chaque jour par le nombre croissant d’américains qui sortent de l’économie.
Une nouvelle guerre semble se préparer avec les mêmes arguments que ceux développés lors de la précédente.
La théorie du choc des civilisations est plus que jamais d’actualité au pentagone.
L’émission continue de gigantesques masses de liquidités ne peut qu’accentuer la dépréciation du dollar et des monnaies qui lui sont liées. On à aussi assisté au transfert massif des dettes vers le budget des états, dé-crédibilisant ainsi leurs capacités d’emprunt.
Une reprise médiatique à été orchestrée mais tous les chiffres de cette fin d’année montrent qu’il s’agit d’un subterfuge. Les différents indicateurs semblent d’ailleurs totalement manipulés.
L’échec prévisible de la conférence de Copenhague marque la première réaction internationale de défiance à l’égard de la politique des USA et de ses alliés, c’est à dire l’Europe.
L’Europe est définitivement devenue un glacis américain intégré depuis le retour de la France dans l’otan. Pour avoir mené depuis 25 ans la politique de mondialisation imposée par les États-Unis, elle se trouve confrontée aux mêmes problèmes de désindustrialisation, d’hypertrophie du système financier. De surcroit, les institutions européennes deviennent chaque jour ouvertement plus anti-démocratiques, sans parler du mécanisme politique par lui même qui dissout toute volonté de défense des intérêts des états, dont le notre, la France, au profit bien entendu du syndic américain qui continue à prendre seul toutes les décisions stratégiques.
2010 sera probablement l’année du choix pour les états encore non phagocytés par l’empire: se désolidariser ou chuter avec lui. Car la chute de ce qui est actuellement les USA ne fait malheureusement plus aucun doute. L’attitude du pays et de ses élites est celle d’une fuite en avant dans tous les domaines et la peur est de plus en plus mal dissimulée.
Il est évident que cet effondrement sera lourd de conséquences, en particulier pour le peuple américain qui va traverser une sombre période, et c’est un euphémisme.. Nul ne peut prédire ce qui politiquement sortira de tout cela.
Alors, y aura t-il des voix ou des intérêts suffisamment puissants pour détourner les États-Unis de la guerre? Pourront ils continuer la fuite en avant budgétaire servant à masquer l’impéritie de l’oligarchie qui décide ou à financer ses objectifs bellicistes? Un effondrement systémique viendra t-il interrompre les projets et évolutions en cours? Une chose est sure, en 2010, la politique va reprendre le pas.
Cette année qui s’ouvre sera jugée par les historiens du futur comme cruciale, j’en suis sur. Tant d’incohérences accumulées ne peuvent durer. L’ambiguïté n’est plus de mise. Tous les empires de l’histoire, en s’écroulant, ont réveillé la vitalité des peuples qu’ils prétendaient régenter. La France est un de ces pays qui n’a jamais accepté l’asservissement et la domination impériale durant toute sa longue histoire. Saura t’elle reprendre la place qui est la sienne? Il faut l’espérer pour nous tous.
Bonne et heureuse année 2010, malgré tout.
Cette vie,
à quoi peut-on la comparer?
À la goutte de rosée
secouée du bec de l’oiseau,
où se mire le reflet de la lune.
Dôgen (1200-1253)
Bonnes années à toutes et à tous ! Car je ne vois pas pourquoi nous devrions nous limiter à celle que nous avons entamée, nos discussions comme nos interrogations portant incontestablement au-delà de cet horizon.
Ainsi, pour entrer au vol dans cette amorce de discussion sur l’utopie, que pour affirmer son rôle puissant et irremplaçable.
Au sens où, selon moi, l’utopie permet de se revendiquer d’idées que l’on n’oserait pas formuler si l’on ne pouvait s’y référer. En y accolant réaliste, par goût évident du paradoxe, mais aussi pour signifier que celles-ci ne sont pas nécessairement condamnées à rester lettres mortes. Utopie ne doit pas être toujours synonyme de chimère.
Parmi toutes celles que nous pouvons avoir, certaines peuvent être plus particulièrement retenues et défendues, parce qu’elles répondent aux exigences que nous ressentons, et parce qu’elles sont bien moins absurdes que celles qui nous présentées comme indépassables.
@ François,
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
C’est étrange mais la carte de voeux que j’ai fabriquée cette année ,sous forme de ppt , pour envoi à la famille dit à peu près la même chose .
Sous le titre « En 2010 et au delà » ,elle associe:
– les paroles de « la quête » de Brel ( 1965),
– un dessin qui a couru le net et qui représente une grenouille la tête prise dans le bec d’un héron mais qui lui serre le cou pour empêcher qu’il l’avale , avec pour légende » ne jamais abandonner »,
-le dessin d’un enfant , l’air un peu triste , et qui dit : » je ne suis donc pas dieu-tout-puissant? Comment continuer à vivre ? ….. C’est bon , j’accepte d’être une divinité mineure »
Pour l’Utopie , comme j’ai commencé ma vie militante avec un bouquin de René Dumont , » l’Utopie ou la mort ! », je voudrais être sur que nous partageons la même définition de l’utopie avant de provoquer Paul Jorion en duel . ( d’autant qu’il est plus jeune que moi , et même s’il m’a paru les traits bien tirés sur cette vidéo , je serais en position d’infériorité ) . J’ai noté aussi au passage un petit lapsus linguae entre » vivre » et « vendre », que je vais soumettre à un psy lacanien .
Je ne sais pas associer ce ppt à ce message , mais le coeur y est .
Salut à TOUS ( quelque soit la catégorie….) .
Avant de connaître ce blog, l’expression « la France qui travaille » était quelque chose que j’évitais d’employer ( car je ne supportais pas cette façon de « faire le tri » entre différentes catégories de Français, – pour des raisons historiques que je n’ai pas à rappeler )
mais maintenant, grâce à tous ceux qui contribuent à ce blog, c’est une expression à laquelle je pense presque quotidiennement, et en m’y adhérant pleinement !
Oui (William) Blake ! Tout se passe comme si moyens et fins étaient en adéquation quasi parfaite dans le « Projet Jorion ». (le coté « providentiel de la chose 😉
Le monde possible où le capital ne serait plus concentré, thème crucial de la réflexion économique menée par Paul, trouve ainsi une actualisation certaine dans la nature contributive du mode de financement du projet.
Du point de vue intellectuel le « cerveau collectif » fonctionne aussi comme un accélérateur d’idées : des idées circulent sur le blog et tout aussi bien sont catapultées dans la sphère médiatique et la sphère privative grâce à la force inégalée d’un réseau internet par nature véloce et interactif , le tout créant une synergie qui porte les idées là où elles doivent aller c’est à dire aussi loin qu’elles puissent aller. En retour sont infirmées ou confirmées les réflexions initiales, et partant, la réflexion avance après avoir déblayé le terrain en vertu d’une dynamique indissociablement intellectuelle et sociale.
Bref, il y a toutes les raisons d’être optimistes même si à court terme l’horizon semble bouché. Le monde universitaire fait encore la sourde oreille mais ce n’est guère très important, car bientôt celui-ci ne pourra plus ignorer les avancées conceptuelles indéniables initiées par Paul et qui passent notablement par un outil dont il n’avait peut-être pas lui-même imaginé toutes les ressources et surtout la puissance outre l’aspect de la simple diffusion des idées.
Merci de vos bons voeux, Paul… J’espère que cette année vous apportera le succès professionnel et la reconnaissance que vous méritez. Meilleurs voeux de santé et d’épanouissement pour toute votre famille, et tout particulièrement pour votre dernier né.
Vous êtes à la fois un spécialiste (anthropologue) et un généraliste (économie,sciences…).
Vous connaissez sûrement la formule : un généraliste, c’est quelqu’un qui connaît un peu sur tout, alors que le spécialiste connaît tout sur un peu…
En tant que généraliste, vous savez que vous devez travailler avec les autres pour être efficace ; par contre, j’ai l’impression que certains universitaires n’ont pas compris ce qu’il faut faire en tant que spécialiste….
Une petite citation qui va pas mal au sujet de l’utopie :
On commence par renoncer à l’impossible,
et ensuite on renonce à tout le reste.
Henri Thomas.
Il va falloir qu’on s’entende sur le mot utopie. Il existe en effet bon nombre de voies que certains qualifieraient d’utopie mais qui sont réalisables et souhaitables.
A moi aussi, je vous souhaite tous une bonne année 2010
Il fallait un homme énergique de première pour résoudre la crise en France, comme en Amérique. Il en faudra pareillement un autre et de même nature au niveau mondial, un homme fort à poigne pour imposer les réelles solutions de changement auxquelles toutes les masses aspirent au prix même d’autre chose de plus.
Et il émergera d’un monde en chaos le nouvel homme fort du monde moderne, accompagné par toute une série de calamités en plus si c’était possible pour mieux le mettre en place.
Pourvu que nos nombreuses attentes de changement, d’écrits ne le fasse pas trop retarder quand même. Je rêve moi aussi tout haut d’un autre monde ou plus personne ne pourrait gâcher la bonne ambiance.
Tais-toi donc Jérémie ! laisse donc parler plus longtemps le politicien à l’antenne, oui Peace et Love c’est cool.
Bonjour et bonne année 2010 à toutes et à tous !
Concernant, les projets de nouvelle société, il y en a un particulièrement intéressant ICI. Il s’agit de la notion de « tri-articulation sociale » dont vous trouverez tous les détails sur le site en question.
En particulier, la notion de revenu inconditionnel d’existence (RIE) est avancée. Cela me semble indispensable pour exercer vraiment la liberté, car dans ce cas, il n’y a plus de peur du lendemain, et vous n’êtes plus obligé d’avoir un travail alimentaire. Tout comme nous avons à notre disposition de l’air pour respirer dès notre naissance, nous devons avoir à notre disposition, de la naissance à la mort, un revenu, appelé revenu inconditionnel d’existence. Le mal de nos sociétés réside dans le lien entre travail et salaire, qui provoque l’inquiétude, les souffrances et enchaîne notre volonté. La résistance morale à l’introduction de ce RIE est d’ordre quasiment religieux, même pour ceux qui se disent athées, et peut se résumer à cette phrase de l’Ancien Testament : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Le RIE permettra de briser cette antique malédiction.
Encore une fois, bonne année et merci pour ce blog
J’ai suivi le lien .
Au secours !
Cela dit on aura toujours besoin de braves gens,pour ramasser les poireaux d’hiver,dans le froid et l’humidité.
Ca vous abime les mains !Mon bon Monsieur.
Ou alors ,il faut robotiser à mort?
« Et maintenant que vais je faire.
De tout ce temps que sera ma vie. »
Détournement d’une belle chanson de Bécaud…
« J’ai suivi le lien .
Au secours ! »
Que voulez vous dire ?
@alfe
Derrière l’oeuvre humanitaire se cache « la science de l’esprit »….
@Juan nessy
@alfe :
J’arrive un peu en retard pour répondre à votre question , mais j’espère que vous me recevrez malgré les 4 largeurs d’écran qui se seront ajoutées sous cette courte réponse :
le site auquel vous nous renvoyez plutôt généreux et positif dans ses ambitions , m’affole en fait dès les premiers attendus . Réduire les enjeux de pouvoir à un combat triangulaire entre politique ( sans bien définir strictement de quoi on parle ) , l’économique ( sans bien définir strictement de quoi on parle ) et la » culture » ( en se montrant un peu plus prolixe car c’est bien sur dans ce » camp » là que les promoteurs se placent ) , me parait tellement minimaliste et faux que je ne vais pas plus loin . Je ne suis pas près de renvoyer Montesquieu à sa caverne quand on parle de pouvoir . En tous cas pas pour créer une nouvelle caste , celle des cultivés . J’ai déjà dit sur un autre sujet ce que je mettais derrière « culture », et l’opinion que j’avais de l’UNESCO à ce propos .
Pour le RIE , ça n’est pas une idée vraiment neuve ; le RMI (et historiquement certaines actions » paroissiales » ou laïques ) est le brouillon de cetconcept . . Jacques Attali ( mais d’autres aussi) l’avait d’ailleurs « conceptualisé » davantage en 2004 dans » la voie humaine » , sous le vocable de RUS ( revenu d’utilité sociale ), l’un de ses dix chantiers d’une nouvelle sociale-démocratie ( allo, Rocard ) allant de concert avec celui baptisé « aller vers la gratuité » .
Reste à savoir comment faire pour que ce droit ( qui devrait être constitutionnel ) ne soit pas une aumône ou une soupape nouvelle – après le chômage- à un capitalisme restant triomphant . Jducac doit avoir un avis sur la qusetion .
Ceci étant dit , je préfère ceux qui sortent leur culture plutôt que leur révolver pour me convaincre .
@ Le marin :
Votre envoi manque un peu d’introduction qui vous soit propre . Je suis donc condamné à imaginer .
S’il s’agit de ne retenir que le titre de la chanson , et si je suppute que vous voulez m’inciter à faire ce qu’il prescrit , je réponds que je m’efforce déjà d’aller plus loin,…en regardant ma propre inaccessible étoile qui jusqu’à présent était suffisamment haute pour me laisser encore du boulot pour l’atteindre . Le détail des paroles me semble par contre décalé par rapport aux images du clip , mais en fait le « medium » Tina Erena m’a fait un peu tout oublié sauf le numéro de sa chambre (n°103). Mais je vais me faire à juste titre reprendre à la volée pour cause de machisme . Je me rattrape donc en notant que dans l’ensemble des commentaires de ce billet ( et du blog de façon générale ), il n’y a pas une seule touche féminine : c’est plus qu’inquiètant pour la pertinence et les suites à donner du jus de cervelle qui s’y répand . Peut être Paul Jorion devrait il , comme ça ce fait à l’entrée des boîtes de nuit , indiquer que pour les dames , l’entrée est gratuite et qu’elles sont dispensées du Paypal ?,
Cordialement à vous deux , Dom Juan Nessy.
@Le Marin
Que connaissez vous de la science de l’esprit ?
@Juan Nessy
« Pour le RIE , ça n’est pas une idée vraiment neuve »
D’accord avec vous, elle date du début du XX ième siècle.
En ce qui concerne le lien entre travail et salaire, n’y voyez vous pas le signe de l’aliénation et de la dévalorisation du travail humain ?
@Juan nessy
Bien que la constitution, la loi, le marché, le capitalisme, le Talmud, le Coran et la Bible ne soient pas des vérités
pour vous, vous semblez vouloir les utiliser comme repères pour faire perdurer une société « idéale » à vos yeux.
Votre programme :
« – survivre et vivre le plus longtemps possible avec le plus de monde possible, dans les meilleures conditions
matérielles et psychiques possibles, sans jamais vendre la conscience au ‘bonheur’ »
Vous ne semblez plus croire à un projet totalement neuf …. Après avoir tourné le dos à Dieu, vous tournez le dos
à l’Homme qui, si on vous comprend bien, ne peut qu’améliorer les anciens préceptes mais est incapable d’inventer une société nouvelle : en d’autres termes, tout aurait été fait et essayé dans le passé… Pourtant, plusieurs intervenants sur ce blog croient en l’Homme et en sa capacité d’imaginer des sociétés inédites, même si elles paraissent utopiques pour le moment.
C’est pour cela que je vous ai suggéré de regarder « plus haut » car il me semble que des portes inconnues peuvent s’ouvrir, pour vous et pour nous tous…
SVP, permettez encore aux gens de « rêver » ou de « croire » dans ces temps difficiles… surtout ceux qui s’occupent d’œuvres humanitaires et qui sont parfois capables de réinventer l’avenir au travers de leurs projets…
Amicalement.
J’ai aussi suivi le lien triarticulé. Une analyse du monde autour des trois pôles: Economique, politique et culturel me semble assez complet. La richesse, les choix collectifs et les connaissances, que manque-t’il? Le spirituel, ce qui nous échappe, la providence? Encore que la culture peut avoir une acceptation assez large pour englober les connaissances, les arts et la spiritualité. Il manque l’éthique, c’est à dire le domaine des choix personnels, comment se triarticulent-ils aux trois autres domaines?
Pour le reste, il y a une recherche de plus de démocratie effective, une recherche de prise en compte des ressources finies et de l’écologie, que demander de plus? Pour ma part, je demanderais de réfléchir au fait que toute représentation du monde fabrique ses exclus. Tant qu’il s’agit de classer des animaux ou de savoir si pluton est une planète, l’incidence est faible, l’ornythorinque s’en moque et pluton poursuit sa course. Quand il s’agit d’organiser la société, les exclus se retrouvent dans la rue ou dans les prisons, en enfer. A méditer.
Le marin:
Si vraiment mes propos vous apparaissent comme des interdits au rêve et à l’espoir , j’ai tout faux et empressez vous de les brûler et de les fuir . En tous cas je n’ai pas désiré ça . Tout juste ai-je le sentiment de partager avec Michel Serres les dernières lignes de son bouquin » Rameaux » :
« il aurait fallu écrire un récit utopique, un exode…où, rencontrant telles circonstances et sachant les négocier, un groupe innombrable échapperait à deux morts conjuguées: celle qu’inévitablement l’on rencontre et celle qu’il prépare de ses propres mains . Je n’ai pas su l’inventer . Je soupçonne que ceux qui le concevront ouvriront avec bonheur la porte close devant ma faiblesse « .
Ma faiblesse ne m’autorise que d’en rester à la mission que je m’étais donnée à l’âge de 16 ans et que vous avez recitée ( je ne m’attendais pas à ça!) . Cette mission m’a permis de « dépasser » la seule désespèrance qui m’ait fait mettre un genou à terre : la mort d’une femme et du bébé qu’elle portait , à l’accouchement . Avec l’humour , qui permettait à Kierkegaard de ‘sortir de soi » ( lui c’était pour atteindre le divin , moi je ne sais même pas où ça me mène mais ç’est la musique que j’aime ) , cette feuille de route continue à soutenir ma faiblesse .
Mais pour sur , comme je souhaite , avec Serres , que vous soyez ,avec toute la jeunesse qui s’exprime ici , de ceux qui ouvriront cette porte close !
Même si l’humour me fait imaginer la scène , où , tout heureux de franchir le seuil , on s’aperçoit alors qu’on rentre dans un espace nous offrant mille nouvelles portes à ouvrir !
@alfe :
Sur le lien travail -salaire , aliénation , » dévalorisation » .
Immense débat qui alimentera sans doute un jour un billet spécifique de notre hôte . Je botte donc provisoirement en touche . Juste quelques flashs personnels à chaud :
Vous avez employé le terme de « dévalorisation » : vous mettez inprudemment une partie de la réponse à votre question dans celle ci .
Mercenaires vient de merci qui veut dire salaire .
Quelles sont les mesures du travail ?
Au sens courant , j’ai travaillé pour une rémunération et assurer la retraite de mes aînés . Je n’ai jamais eu le sentiment d’être « dévalorisé »au sens moral . Ce sentiment moral apparait ( quelquesoit seoln moi le « salaire ») quand le travail que l’on mène nous devient moralement insupportable .A contrario on accepte une forme d’aliénation , voire de revenus plus faibles que ce que l’on pense « valoir » ,quand on a le sentiment de participer par notre travail à une cause qui nous dépasse et qui sert l’ensemble du groupe .C’est en tous cas comme ça que je me suis fait et suis resté fonctionnaire .
Si vous parlez du retour au salarié de la « juste part » de la valeur » ajoutée » créée par son travail , je crois que tous ici nous avons repéré qu’elle n’est actuellemnt et depuis trente ans pas juste et que c’est une partie de la source de nos maux . Reste à savoir si nos modes de vivre permettent encore d’ajouter de la valeur .
@Juan nessy
Je porte énormément d’intérêt à vos idées et à vos textes dont j’apprécie le style et l’écriture. La plupart du temps, je suis d’accord avec votre façon de voir les choses (R.I.C, la démocratie…).Vous cherchez, comme nous tous sur ce blog, à changer et améliorer ce monde qui part à la dérive. Si chacun de nous, à sa façon, pousse un peu, je suis sûr que les portes s’ouvriront pour tous (on peut toujours rêver :-)).
La mission que je m’étais donnée à 16 ans ressemble fort à la vôtre sauf que je ne désirais pas nécessairement vivre le plus longtemps possible : je voulais surtout que les rêves de mes enfants et ceux des autres se réalisent un jour et que, en fin de vie, je puisse partir la conscience tranquille. Le fait que je critique d’une façon aussi « brutale » nos dirigeants et élites (et même parfois sans le vouloir certains intervenants sur ce blog…), c’est que ma génération a été le témoin de plusieurs génocides, guerres, injustices, inégalités… et que j’ai l’impression d’être à la fois impuissant et de manquer de courage pour changer les choses, et cela me révolte au point d’en vouloir à dieu et à la terre entière…
@Michel Martin
Oui, le culturel est un terme tiré du langage couramment utilisé pour se faire comprendre, mais les mots manquent pour décrire une société qui n’existe pas encore, car les mots ne font rien d’autre que refléter les choses qui existent déjà…
Par « culturel » il faut effectivement comprendre spirituel, scientifique, art…
Cordialement,
Cher Paul,
Je m’associe à tous pour vous dire que nous aussi nous vous remercions pour ce blog et tout ce que vous nous apportez : complète réciprocité !
Je remercie aussi François Leclerc et les commentateurs éclairés (dans des domaines si divers).
En repensant à ce débat animé ou ce ‘pauvre’ monsieur a dû faire appel aux 800 économistes comme argument, je suis convaincu que ça vaut la peine « d’y aller »: l’idéologie économiste ne résiste pas à des faits et des analyses tels que vous les avez présentés… Par contre il est clair que l’université française aux mains de genre de mandarins obtus aura du mal à vous accepter et on a déjà tellement d’exemples de ce gachis (Mandelbrot…).
A vous et votre famille, tous mes meilleurs voeux !
J’ai une certaine défiance envers les utopies (dangereuses utopies!)
au hasard sur la toile je trouve une citation de Machiavel, pour qui l’utopie est inutile voire nuisible puisque se plaçant en son fondement même en dehors de la réalité humaine, elle n’en permet aucune compréhension donc maîtrise.
Le troisième Reich était il une utopie ?
De quoi faut-il avoir le plus peur ? D’une utopie ou de la réalité du monde dans lequel nous vivons ?
Bonne Année à tous.
La peur du réel ? ou celle d’un homme fort qui saurait parler aux foules en s’appuyant sur des Utopies ! voir le post de Jérémie un peu plus haut qui semble attendre le messie
Et merci à vous Paul pour vos analyses pertinentes et toujours tolérantes.
Je partage pleinement ces discussions et ces opinions
c’est un blog de liberté et qui doit le rester
Merci aussi à François pour ses apports majeurs
aussi je vous souhaite à tous les 2 et aux votres une très bonne année 2010
Pas si ours que ça !
Bonne année!
Paul Jorion dit :
1 janvier 2010 à 15:25
« ….. La conquête de l’immortalité, par exemple, ne serait pas une utopie non plus, ce serait aussi un projet… »
Vraiment ?…
Mr.Jorion… réfléchissons, si vous le voulez bien, une seconde (ou une éternité, c’est pareil) :
Une vie qui ne s’arrêterait jamais, vouée à l’immortalité, mais…mais…l’idée même en est insupportable !
Cette idée, quoique assez répandue, est fausse.
Elle est insoutenable à tous les points de vue, (religieux, philosophique, politique, économique, humaine, et même, pourrait-on dire, en face du second principe de la thermodynamique, dit « d’entropie croissante ».)
Même pas digne d’une utopie…
Moi ,ça me dérange pas de débloguer éternellement…
Cà me fait penser à Bioy Casares :L’inventionde Morel.
C’est en biologie que l’utopie de l’immortalité prend son sens en effet nos cellules sont programmés pour répondre à des signaux chimiques leurs demandant de cesser de vivre (de se suicider en fait, les cellules cancereuses ne répondent pas à ces signaux et sont virtuellemnt immortelles) si les gènes commandant ces mécanismes était isolés on pourraint immaginer un homme fait de telles cellules … il ne survivrait néanmoins pas à la guillotine (et aux lois physisques de l’entropie )
Zut, j’ai mentionné l’immortalité pour donner simplement un exemple de ce qui N’EST PAS une utopie. Personne ne fait attention à ce que je dis !
@ Paul,
D’où ma remarque sur le café du commerce. Le mot « utopie » recouvre des sens qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Peut-être un billet de votre part sur le sujet aiderait un peu les lecteurs et intervenants de blog et au-delà.
Ah les scories de la prégnance du phénomène religieux dans ce bas monde ne cessent de me laisser pantois !
La quasi totalité des êtres humains dirigent encore grandement leur vie selon des schémas et des modes de pensées relevant d’une irrationalité loufoque. Une sacrée béquille mentale qui sert comme les roulettes arrières des vélos des petits enfants avant d’acquérir l’équilibre. Il n’est pas loin le temps des peintures sur les parois de grottes obscures. Moi même je ne suis pas certain d’y échapper véritablement. C’est si rassurant de savoir que quelqu’un, quelque chose quelque part exerce le contrôle qui nous file entre les doigts.
Bon malgré cela,
Comment faire pour ne plus travailler au sens du travail actuel (la plus part des boulots sont d’un ennui profond et d’une inutilité crasse) et conserver la satisfaction de ses besoins de base ? Peut-on organiser la communauté humaine afin que chacun de ses membres ait accès à la simple contemplation connaissante, à la réalisation de projets édifiants et stimulants ?
Je suis un jeune vieux con, et je ne me retrouve pas dans ce monde comme il est. Je trouve notre société humaine si bête. Je veux du rêve, des projets grandioses profondément humain. Pas la révolution mais l’évolution. L’évolution vers un mieux vivre dans un cadre de vie rénové. Nos villes et villages sont beaux mais inadaptés, un urbanisme résolument bioclimatique, économe en énergie, une énergie de plus en plus renouvelable, intégré à l’environnement, une consommation responsable, favorisant les échanges sociaux, la solidarité, l’égalité, avec des moyens de transport collectifs et individuels de qualité, ce n’est pas une utopie mais une possibilité de choix. Se réapproprier la dimension temps dans nos vies. Tout cela à l’échelle planétaire.
Une réflexion collective sur un destin commun différent où chacun est invité à se prononcer, en conscience et en responsabilité. Mais pour cela il faudra un peu nettoyer les écuries mentales et revisiter ce qu’on dit être nos traditions. Et le travail là est herculéen !
Continuons par démolir nos maisons, nos lieux de vie aussi sûrement que nous avons démolit nos anciennes pensées, afin de nous appliquer à reconstruire en fonction de ce que nous savons maintenant. Il faut créer et rendre tangible pour nos corps ce nouvel habitat pour prouver que cela est possible et emporter l’adhésion des esprits. Faut bien qu’une partie de la communauté commence non ?
A propos du travail:désolé de jouer les trouble-fêtes,mais qui va me torcher le cul quand je serai devenu un vieillard incontinent?
A propos des scories :en quoi ça vous gêne que certains croient ou font semblant de croire aux contes de fées…
Moi qui suit tour à tour croyant mais le plus souvent,agnostique ou athée (intermittences du coeur) ,je ne détesterai pas une ballade avec Teilhard de Chardin…En littérature vous avez des gens qui enjolivent façon Proust,Chateaubriand ou qui noircissent façon Céline,les deux courants peuvent parfaitement coexister.Il faut des enchanteurs et des désenchantés.
Bien que je me sente agnostique, je défends l’idée qu’il nous faudrait quand même deux digits pour se déterminer spirituellement de façon un peu plus satisfaisante (trois, ce serait inutile). Par exemple on pourrait être croyant-agnostique, ou croyant-croyant, ou athée-agnostique etc.
J’ai besoin que mon entourage (personnes, lieux, institutions…) me renvoie un signal qui me dit que je ne suis pas qu’une mécanique un peu sophistiquée, qu’un objet. Pour moi, voilà comment se traduit mon aspiration spirituelle. Sans cette dimension, l’affection de mes proches serait loin d’avoir la même valeur.
Pour répondre à l’appel de Vincent, il me semble que jusqu’ici la révolution a eu tendance à placer à notre tête la brutalité selon l’adage inversé « les moyens justifient la fin ». Réformons, réformons.
Pour venir torcher le cul de Piotr (spirituellement) quand il sera vieux (et le mien), je propose l’Etat Providence Participatif: http://solidariteliberale.hautetfort.com/archive/2005/04/29/le_contrat_de_travail_mixte_co.html
BONNE ANNEE A TOUS ET MEME AUX AUTRES.
Et pour juste titiller l’esprit religieux, tant qu’un humain sera dominé par un autre ou aura besoin de la protection d’un autre, l’Humanité ne sera pas adulte.
Ce qui n’empêche pas de reconnaître la valeur de l’autre. Si l’on est intelligent, bien sûr.
J’aurais dû compléter en disant que je ne détenais pas franchement beaucoup d’intelligence.
Ce qui fait que j’écoute beaucoup 😉
T’as raison .Je touche du bois.
Bonne année à Paul JORION ainsi qu’à vous tous.
Une question me taraude depuis déjà plusieurs années sans qu j’y trouve une réponse satisfaisante, il s’agit de la gauche face à la question de la domination. Je crois que la gauche a formulé l’utopie de la disparition de toute domination et ce faisant qu’elle s’est rendue impuissante à formuler un projet. Je souhaite que la gauche réinvestisse ce sujet en tenant compte des réalités et ne laisse pas ce champ libre à la droite.
Happy New Year !!
http://www.youtube.com/watch?v=O0G7iKj6PS0