Je ne sais pas si vous savez qui est Janet Tavakoli mais depuis plusieurs années je dialogue avec elle par mails (nous écrivons et nous disons des choses très semblables, autrefois du même côté de l’Atlantique et désormais de part et d’autre).
Et nous avons une conversation en ce moment-même à propos d’un appel qu’elle a lancé aujourd’hui (*), d’une révocation des agences de notation pour tout ce qui touche aux produits financiers structurés : pour incompétence. Son appel va dans le même sens que ce que je dis depuis le début ici-même : que les notateurs ont accepté d’attribuer des notes de crédit à des instruments financiers dont il est en réalité absolument impossible d’évaluer le risque de non-remboursement qu’ils présentent.
Et notre conversation d’aujourd’hui a une gravité inhabituelle parce qu’au moment où nous échangeons ces courriers et en direct sous nos yeux, les États-Unis creusent leur tombe, l’opinion publique américaine s’étant clivée – comme aux temps de la guerre de Sécession – en deux camps irréductiblement antagonistes.
Je n’ai pas beaucoup de respect pour la politique étrangère américaine depuis 1945 – c’est le moins qu’on puisse dire -, mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, les États-Unis d’Amérique m’ont accueilli « quand, dans ma vie, il faisait faim », comme dit le poète, et qu’il n’y avait pas d’autre pays candidat. Alors, ce soir, alors que bien des gens disent à propos du débat relatif au relèvement du plafond de la dette américaine : « Tout ça, c’est du théâtre ! » mais que je sais moi dans mes tripes, que cette fois ce n’en est précisément pas, du théâtre, je me dis : « Dieu, SVP, prenez en pitié l’Amérique ! », et j’ajoute, comme je viens de le faire à l’intention de Janet : « Et comme je ne ne crois malheureusement pas en Vous, soyez gentil d’accorder une attention toute particulière à ma requête : je ne m’adresse à Vous que vraiment contraint et forcé ».
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(*) In Symbolic Move, Tavakoli Strips Rating Firms of Key Status
Wall Street Journal – July 25, 2011
By Al Yoon
NEW YORK (Dow Jones)–As U.S. credit-rating companies largely avoid regulatory changes hitting most financial markets in the financial crisis’s aftermath, one analyst is taking matters into her own hands, at least symbolically.
Janet Tavakoli, one of the most vocal critics of the machines behind the complicated debt structures that exponentially enhanced subprime bonds, inasmuch as she can has decided to strip the rating companies of their status bestowed on them by the Securities and Exchange Commission.
In a report scheduled for release Tuesday, the analyst is firing at the companies’ nationally recognized statistical rating organization (NRSRO) designation that allows banks and money managers to use credit ratings to determine capital and what investments can be bought. Her frustration over SEC policy years after the agency failed to catch billions of dollars in « blatantly misrated » bonds has intensified since she called on the U.S. agency to revoke the NRSRO status of the companies four years ago.
« Since the SEC failed to act, I now revoke the NRSRO designation for all credit-rating agencies for every class of credit rating with the exception of corporations not engaged in structured finance in a meaningful way, » Tavakoli wrote in a 50-page review of the inadequacies and conflicts of the rating companies through the financial crisis.
The Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act seeks to reduce financial firms’ reliance on the rating companies but hasn’t hurt the idea of NRSRO status that Tavakoli said is the root of the problem. She hopes to draw more attention with her symbolic declaration, which she will be sending to Congress, she said in an interview.
Tavakoli, president of Tavakoli Structured Finance in Chicago, in her report recommended ways to boost ratings accuracy, including conforming to third-party benchmarks and ratings scales.
She called the top, AAA rating on the United States a « convenient fiction » that exists because there is no alternative system. Potential downgrades of the nation by Moody’s Investors Service and Standard & Poor’s would be « largely irrelevant, » she added.
104 réponses à “LES ÉTATS-UNIS, CE SOIR”
Elles n’ont pas l’air franches non plus…
http://www.lepoint.fr/economie/dette-americaine-les-banques-se-preparent-au-pire-26-07-2011-1356433_28.php
Hélas…Il semble bien qu’en ce moment, les Dieux se penchent plutôt sur le genre LVMH (profits record annoncés…)
Et surtout, ne soyez pas superstitieux, ça porte malheur !
Ce soir, je me sent une âme de despote.
Je ne suis même pas sûr d’être éclairé mais cela fait longtemps déjà que je suis persuadé que les Etats sont en droit de liquider (physiquement (version hard) ou juridiquement (version soft) les officines de confiscation (lire agences internationales de notation).
Je suis ravi de constater qu’avant même un coup de force, je dispose d’un fan club qui pense
et préconise des choses ayant un même objectif.
Reste à lancer les bombes ou les législations.
Je prefere l’option « législation ».
S’il est encore possible de choisir bien sur…
Même prière… et je ne crois pas non plus en Lui !
dieu a donné le libre arbitre aux humains
la leçon semble difficile a intégrer
depuis combien déjà… 4millions d’années au pif
c’est bien la peine d’avoir un pouce opposable et la langue bien pendue
et dieu n’interviendra pas, il ne doit pas même savoir qu’on est là
c’est un peu hypocrite de croire en dieu sans être capable de croire en nous
la fin de ce monde c’est long quand même, surtout vers la fin 😉
Non le libre-arbitre est un mythe, ça n’existe pas, l’être humain est tout à fait conditionné par sa partie animale qui est très importante, on sait que les émotions jouent un rôle primordial, le monde aurait un tout autre aspect s’il y avait vraiment un libre-arbitre
non, je répète: le libre arbitre est bien réel.
le considérer comme un mythe ne sert qu’a s’exonérer des conséquences de ses actes.
la part animale, l’importance des émotions, c’est du remplissage.
planifier un massacre en norvège c’est du libre arbitre.
boursicoter sur les matières premières pendant que des populations sont soumises à la famine c’est du libre arbitre.
dans libre arbitre, ayant constaté qu’en étant fort ou malin on peu imposer sa loi, on retient le mot libre et on occulte le mot arbitre qui lui, suggère des règles.
pourquoi des règles et pourquoi les appliquer?
qu’importe les conséquences, à nous la vie sans contrainte.
on voit ce qu’il en advient.
@Rodj
Non, ce garçon dément n’avait pas de libre-arbitre .
Non, la plupart des garçons fragiles n’ont pas besoin de se faire remarquer par un père quand ils ils se savent aimés et qu’ils ont été valorisés par cet amour . Tous les garçons ne sont pas abandonnés depuis l’enfance par un père méprisant et ne sont donc pas, pendant 17 ans de silence et d’indifférence, à la recherche d’un « haut fait » horrifique pour percer cette indifférence monstrueuse .
On a tout compris quand on entend le père, cet homme cultivé et glacial, dire aux journalistes qu’il ne fera rien pour revoir son fils en prison ( il n’aura pas à se forcer , lui qui ne l’avait pas contacté depuis 17 ans, cet enfant « un peu renfermé ») et qu’il pense que son fils aurait dû se suicider. Ce monsieur ne se sent pas du tout concerné, ne se sent pas le premier responsable de la démence du fils par son indifférence de 17 ans , pas impliqué dans la mort des 74 innocents, et ne songe pas lui-même, le premier responsable, à se suicider. Le fils méprisé, réfugié dans sa démence pour s’accorder la moindre valeur, n’avait pas son libre-arbitre.
Evidemment, le fils aurait pu s’engager dans une armée régulière et même se faire décorer en envoyant quelques missiles sur un village étranger, tuant le même nombre d’innocents civils, mais cela avait moins de chance de percer la carapace d’indifférence de ce père diplomate que l’interdit, cet uniforme de nazillon qu’il voulait arborer devant le juge.
Pas de libre-arbitre pour ce fils dément et pas de libre-arbitre pour les humains qui naissent conditionnés par des facultés intellectuelles, un physique et un environnement géographique, historique, social, moral, familial différents et qui en général ne sont pas valorisés de manière égale au sein d’une même famille, ce qui modifie leur caractère .
Mais oui ! toit est écrit depuis toujours et pour toujours ! Et le « mal » est naturel ! Et l’homme est naturellement mauvais, naturellement et ontologiquement déterminé (même Freud s’y colle avec sa « pulsion de mort » indépassable, juste à limiter dans ses effets) ! Et le struggle for life, ben c’est génétique, Darwinisme à la rescousse ! L’ordre naturel règlera tout ça aux p’tits oignons, quitte à passer par un stade un peu hard de type dictatorial (Hayek…) pour permettre à la Nature Vraie de faire disparaitre les canards boiteux et faire émerger la puissance des seuls hommes forts , ceux qui seuls peuvent résister aux determinismes mortifères, surnager sur le chaos !
…. Si ce n’est du nihilisme c’est en tout cas du pessimisme de droite des plus purs, de l’anti-humanisme dans le texte. Le crédo fondamental de la pensée de droite, tout simplement. La voie – et la voix – de l’Ordre dans le Chaos.
@Mianne
Sur le sujet d’Oslo vos divagations psychologisantes ne m’inspirent qu’un mot, un seul, pas indécence, pas stupidité, non : obscénité.
@Mianne le 27 juillet 2011 à 14 h 58
Qu’est-ce que c’est que ce délire selon lequel les actes du fils seraient à imputer au père ? C’est vous qui niez l’existence du fils et celle du monde qui l’environne, qu’il revenait au fils d’affronter avec sa propre sensibilité, ce dont il s’est avéré incapable par sa propre faiblesse, et c’est vous qui déchargez votre propre négation sur celle du père. Et c’est pour se masquer sa propre faiblesse que ce fils l’imputait au reste du monde tel qu’il lui semblait ne pas lui ressembler et qu’il voulait éliminer physiquement pour cette seule raison. La liberté n’est pas ailleurs que là où elle doit être éprouvée.
@ Mianne
Si tous les garçons mal-aimés de leur père s’octroyaient le droit de faire un carton (plus ou moins fondé idéologiquement ; dans le cas du blondinet intégriste, c’est plutôt plus que moins) sur tout ce qui bouge, et ce, depuis qu’il y a des pères mal-aimants et des fils mal-aimés, nous ne serions sans doute même pas là pour en disserter…
Rodj,
Il me semble que la réponse est plus complexe. En fait; cela dépend de qui se pose la question, le libre arbitre n’existe pas en tant que « chose du monde réel ».
J. Krishnamurti disait (de mémoire) « pour l’esprit clair, le choix n’existe pas ».
Vous donnez la réponse car je serais fort surpris qu’il existe autre chose que le monde réel
🙂
Le reste est une question de foi et ça ne se discute pas.
L’Amérique….. (air chanté par Joe Dassin).
L’Amérique est comme une vielle putain, maquillée à crédit dont plus personne n’est disposé à louer les charmes flétris.
Les jeunes chinoises en vitrine sont bien plus émoustillantes et moins coûteuses.
Ah, l’argent et le sexe!
^^ ah ah tellement bien dit !
Ah les matous-machos, vos métaphores de mâles n’évoquent rien pour les « cougars » du forum !
Faut adapter
« Qui voudrait encore de héros de westerns, empâtés et pleins de bière , qui auraient troqué leur monture défaillante pour un 4X4 à crédit, comparés au charme mystérieux de jeunes Chinois infatigables, attentionnés et moins coûteux . »
Voilà, c’est fait .
Comme vous le dites si bien, une époque révolue !
LOL
http://www.youtube.com/watch?v=NqDyvHgxoKY
Dieu va vous répondre d’aller vous faire pendouiller ailleurs !
eh oui paul! croire ce n’est pas croire dans sa tete ,mais dans son corps,l’incarnation c’est pas un concept ,c’est une realite qui se vit avec ses tripes,compassion souffrir avec,consentir .il n’y a pas de preuves au sujet de dieu ,mais par contre son invitation a vivre l’ evangile est eprouvant..De Certeau aimait beaucoup marcel jousse un anthropologue jesuite vous le connaissez certainement.
Bonsoir Paul,
Les états unis ce soir …
Et pendant ce temps en Afrique, dans la corne de l’Afrique des millions de personnes sont en danger sous nos yeux, leurs vies menacées par la même folie financière qui mettra le monde à genoux.
Terres agricoles vendues pour fabriquer du carburant, exporter la nourriture en Asie et Occident, etc, etc, …
Si vous faîtes référence à Dieu, (« Dieu, SVP, prenez en pitié l’Amérique »), il me semble que vos, nos prières devraient être en faveur d’autres peuples en souffrance, en réelle souffrance, en souffrance vitale et immédiate.
Malheur pour eux car leur sort ne nous impactera pas directement contrairement à celui de l’oncle Sam.
Et dire que la corne de l’Afrique pourrait être sauvée avec moins de 800 millions d’euros.
800 millions, c’est moins que le milliard d’euros que Madame B avait donné à son photographe préféré en assurance-vie.
Je suis croyant et mes prières sont destinées à d’autres qui n’y peuvent rien, qui ne sont en aucun cas responsables de ce qu’il leur arrive.
Quant à Dieu, je crois que les paroles de la chanson de Cabrel sont adaptées à la situation : il pleure.
Paroles et Musique: Francis Cabrel 1994 « Samedi soir sur la Terre »
Si j’ai bien toute ma mémoire
Disait Dieu dans un coin du ciel
J’avais commencé une histoire
Sur une planète nouvelle, toute bleue
Bleue, pour pas qu’on la confonde
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
J’y avais mis des gens de passage
Et j’avais mélangé les couleurs
Je leur avais appris le partage
Ils avaient répété par coeur
« Toujours » ! tous toujours dans la même ronde
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Je me souviens d’avoir dit aux hommes
Pour chaque fille une colline de fleurs
Et puis j’ai planté des arbres à pommes
Où tout le monde a mordu de bon coeur
Et partout, partout des rivières profondes
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde
Voir ce que les hommes en ont fait
Soudain toute la ville s’arrête
Il paraît que les fleuves ont grossi
Les enfants s’approchent, s’inquiètent
Et demandent « pourquoi tous ces bruits ? »
Sans doute, Dieu et sa barbe blonde
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu’il est !
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde
Et qui pleure de le voir tel qu’il est.
http://www.dailymotion.com/video/x6rk4a_assis-sur-le-bord-du-monde-francis_music
Vous parlez bien du cabrel qui a soutenu hadopire?
http://www.pcinpact.com/actu/news/44327-artistes-appels-hadopi-riposte-graduee.htm
Pour ma part, j’ai rayé ce type de ma discothèque et définitivement.
Je suis bien d’accord avec vous sur le fait de maintenir fermement certains principes en ce domaine, avec effet rétroactif!, surtout en ce qui concerne des chanteurs qui tournent à l’aigre en vieillissant. Et je suis moi-même personnellement très fâché avec Renaud!
Mais Cabrel qui partait de bien moins loin que Renaud (« Société tu m’auras pas »!) n’a peut-être pas aussi mal tourné que vous ne le pensez :http://www.youtube.com/watch?v=KnmapCNrzEA.
Désolé Paul mais il vaut mieux crever l’abcès au plus vite, peu importe le moyen. A quoi bon allonger l’agonie de ce système malade? Tous feraient mieux de commencer à concevoir un système basé sur le rationnel et les resources.
1535 ans après la chute de l’empire romain , l’empire americain répéte les mêmes boulettes..
la célèbre litote « i screwed up » d’obama en 2009 restera dans les chroniques , l’euphémisme symbolique le plus primesautier de l’inconséquence étasuinienne quand au choix politique des hommes et des choses …
fin des Thraces
apocastase d’un univers ekpyrotique …
kapax
eh oui paul on croit avec ses tripes, l’incarnation n’est pas seulement un concept c’est une realite qui s’eprouve avec ses tripes,c’est vrai il faut y consentir .pas de preuves dans tout ca,rien a faire .mais par contre c’est eprouvant.Compassion donc devant tout ce que vivent les americains et par extension le monde entier.
consentir c’est etre sauve . saint -bernard
On peut rédouter que vous ayez raison!
Cela semble tellement « impossible » que c’en devient réel!
Cette obstination à ne vouloir partager à aucun prix, à toujours pousser davantage au désespoir les démunis pourra bien sonner le glas de l’Amérique glorieuse!
J’observe de plus en plus de similitudes entre l’économie et la météo, au delà de 3 jours, les prévisions sont très, très incertaines…..
L’amerique c’est le coeur du système qui vampirise notre planète et sa population.Les conséquences seront surement douloureuse voire désastreuse ,y compris pour nous… Mais si l’on veut que les choses changent ,pourquoi avoir pitié de celle-ci?Est que l’Amérique a pitié du Monde en dehors de ces frontières?Peu de gens pensaient voir un jour l’Amerique si fébrile,tant sa culture et son culte s est répandu aussi profondément dans nos sociétés.Peut etre même que le réseau qui nous permet de suivre » le blog de Paul Jorion » ne sera plus disponible si « l apocalypse » devait arriver… « Les empires tombent comme les hommes, parcequ’ils veulent aller trop loin et trop vite. »[ Louis-Philippe de Ségu
Bonsoir à tous,
Bonsoir Monsieur Jorion,
Une chose est certaine en ce moment tragique, vous Monsieur Jorion, mais pas seulement…
Vous Mesdames et Messieurs, vous n’avez rien à regretter car vous avez tout tenté pour éclairer la voie d’un nouveau courant de pensée ! Cela vaut toutes les richesses ou les armes du monde car cette pensée va continuer à se propager afin d’initier ceux qui ne se doutent encore de rien !
Et ils sont vraiment très nombreux…
Un jour ou l’autre, c’est à dire demain matin, grâce à vous, ils se l’approprieront eux aussi… A ce moment là seulement, le capitalisme sera à l’agonie !
Bien sincèrement.
Merci Monsieur Jorion.
Merci Monsieur Leclerc.
God bless America quand la fiction devient réalité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_au_bout_de_l%27enfer
Je ne crois pas que la déchirure des USA soit récente. Simplement, tant que l’argent de la croissance et du pillage du monde, puis celui du crédit pouvaient couler à flot, elle ne se voyait pas. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’elle.
Qu’ils implosent ce mois-ci ou qu’ils s’estompent dans la durée, je regretterai les USA, arrogants et bigots, cupides et calculateurs, cruels et brutaux, mais peace and love and rythm and blues and rock and roll.
Je regretterai les USA, superpuissance de ma jeunesse, surtout quand je vois les candidats à leur succession.
tant que les états seront au service de la finance, et réciproquement, on est cuit (les riches pretent à l’état, qui ponctionne les impots pour payer les intérets qu’il doit aux riches qui lui créent de la monnaie dont il a besoin, et il reste plus rien pour payer les coûts inéhérents à toute société humaine qui se respecte une fosi que les commissions des uns des des autres sont ponctionnées)
donc, que les états reprennent le pouvoir de frapper leurs monnaies, et ca ira peut etre mieux, en attendant, la demerde règen en maitre pour éviter les futures augmentations d’impots et taxes qui nous attendent, c’est la guerre messieurs, le sauve qui peut où chacun ne regarde plus que son nombril, déjà qu’on en était pas loin avant, là, on y est en plein …
bonne nuit et malgré tout le respect que je dois aux croyants, je ne crois pas en dieu mais seulement en la connerie humaine, éternelle pour les siècles des siècles, à moins qu’il ne s’auto-détruise plus rapidement que prévu, amen
La première puissance militaire (et de loin), la puissance la plus influente diplomatiquement et économiquement (si le couple franco allemand est un modèle, alors le moteur américain du monde est une référence), si cette puissance ne trouve pas un accord, bah le reste du monde s’arrangera pour limiter les dégâts le temps que celui ci advienne inévitable.
C’est la réalité qui a été inventé (d’après je sais plus qui 🙂 ), elle a de l’inertie.
Mais ça veut pas dire que les injustices qui vont naitre de cette crise, n’auront pas d’influence sur l’avenir.
C’est simplement, que personne ne croit en la fin des états-unies, aujourd’hui, alors cette réalité va durer encore, on paiera plus tard les écarts.
Mais vous avez raison c’est le moment de faire peur, ça limitera les dégâts (même si on l’air d’un fou, par la suite), c’est raisonnablement la seul posture pour qui sait regarder les miroirs humains qui comme ceux des champs de foire, déforment, plus qu’ils ne montrent.
@ Paul Jorion
Sur la maison que Jung avait au bord du lac de Zurich, il avait fait graver cet oracle de Delphes:
« Vocatus at
non vocatus
Deus aderit ».
« Appelé
et non appelé
Dieu sera présent ».
Dieu-si-tu-existes, occupe-toi plutôt des affamés de Somalie et d’Éthiopie.
Une vraie grande claque dans la figure, c’est ce qu’il pourrait arriver de mieux à l’Amérique, pour se ressaisir avant l’effondrement. Mais, visiblement, 2008 n’a pas suffi et rien ne pourra persuader ces gens que leur système socio-économique n’est pas le meilleur et le seul possible. Ce pays est né d’un refus d’impôt, il en mourra sans doute aussi. Leur fameux pragmatisme, sans doute.
Nous avons tous besoin, y compris les Américains, d’un événement psychologiquement traumatisant qui fasse enfin comprendre à tout le monde que le système doit être profondément modifié, que demain ne pourra pas être comme hier, que le capitalisme à l’américaine est un contre-modèle, et que le libertarianisme ou le néo-libéralisme sont des idéologies inefficaces et dangereuses.
Parce que, pour le moment, les seules politiques mises en oeuvre semblent consister à essayer d’achever les plus faibles (sauf s’ils sont banquiers) et à tout faire comme avant mais en pire. C’est pathétique de se dire que l’occident est dirigé par des gens qui avaient vingt quand le slogan « l’imagination au pouvoir » retentissait.
Alors, je sais que la chute engendrera beaucoup de souffrance mais je crois que plus tard elle surviendra, pire ce sera.
Vous voilà bien inquiet aujourd’hui, Mr Jorion.
Rassurez-vous, ce n’est pas encore pour cette fois car il reste encore quelques millimètres à parcourir avant le précipice.
c’est un jeu de force entre 2 camps celui qui cède en 1er, c’est lui le grand perdant
je serais dans le camp opposé a Obama, je ne bougerai pas
c’est Obama qui est au pouvoir c’est a lui de faire, a lui d’agir et pas l’inverse
c’est a lui de céder…. Il cédera
mais il ne feront que repousser a un peu plutard ce qui est inévitable
c’est comme en Europe, on n’apporte aucune solution, on enfume
Bonjour.
Ceci est ma première participation à ce blog, que je lisais depuis plusieurs mois.
J’ai une question qui est peut-être naïve, mais je la pose quand même.
Comment se fait-il que toute la presse se demande si le plafond sera relevé à la dernière minute, alors qu’en fait la grande question est : qui va prêter son argent aux États-Unis, une fois le plafond relevé ?
Avec ce psychodrame qui dure depuis plusieurs semaines, et l’intransigeance des protagonistes en présence, il me semble que la confiance dans la solidité des institutions américaines a été irrémédiablement ébranlée. Le mal est donc déjà fait, non ?
Ce qui arrive dans le monde entier est que le secteur financier pense que cette crise, à bien des égards artificielle, le psychodrame comme vous dite,lui permettra de gagner encore plus d’argent. Les banques prennent le plus d’argent qu’elles peuvent sachant qu’à court ou moyen terme le jeu est fini, le nombre de chômeurs augmente quoi que les gouvernements fassent, et pour les banquiers et financiers la question est de savoir de combien ils peuvent se saisir et aussi le plus vite possible: ‘taking the money and run’.
Après l’explosion de la bulle internet,on a eu droit au 11 septembre.
Qu’est ce que dieu va nous sortir de son chapeau cette fois-ci?
Une reponse possible:
Former CIA Official: Israel Will Bomb Iran In Septembe
http://politicalcorrection.org/fpmatters/
“le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage”
« Dette américaine: pourquoi les républicains ont déjà gagné.
Les discussions pour réduire le déficit et relever le plafond de la dette sont apparemment toujours dans l’impasse. En fait, les démocrates ont accepté l’essentiel des revendications des républicains qui cherchent à obtenir une ultime concession. Explications. »
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/dette-americaine-pourquoi-les-republicains-ont-deja-gagne_259386.html#xtor=AL-189
Eh bien je continue à dire que c’est du théâtre jusqu’à ce que des faits me prouvent le contraire.
Tout à fait
z’avez un problème de tuyau appelez le plombier.
http://www.youtube.com/watch?v=GxiUP8rdk1Y
Quand le Capitaine en appelle à à Dieu ou à sa mer…..
Science sans confiance n’est que ruine des ânes.
Sept trompettes sonnent en vain pour une vulgaire cavalerie emportée par le vent de sa propre histoire.
En route pour La Guerre de Récession, de Régression, de Sécession des Sessions de paiement.
Le prévisible était-il planifiabte dans les cases de l’oncle Timoty, Capitaine ?
Beaucoup d’investissements dorment depuis bien trop longtemps.
Qu’ils comptent leurs « actifs ».
Et nous, comptons nos abattis. ……
Nous ne sommes que de la pièce détachée du vieux monde dépassé..
C’est une occasion! Il serait temps que les Mexicains reprennent tous les territoirs qui (à quelques petites exceptions près) leur ont été volés en 1847 par les États-Unis, soit ~40% du Mexique actuel, en particulier le Texas et la Haute-Californie. Entre autres raisons, avant 1847, des familles mexicaines vivaient dans ces territoirs depuis plus de 300 ans, c’est une antériorité quand-même.
Paul Jorion s’inquiète pour les États-Unis d’Amérique. C’est noble, dans le sens dont les qualités morales sont grandes (Le Petit Robert). Comme l’a écrit mon père sur son épitaphe, « L’amour du prochain et de Dieu mène au bonheur éternel ». J’y vois une sagesse plus grande que la religion, une prise de conscience de la connection horizontale avec nos égaux et verticale avec l’univers. Je comprends fort bien Paul Jorion de vouloir le bien d’un pays et de gens qu’il a connu. S’inquiéter d’un ami malade n’est pas une barrière à d’autres inquiétudes. Je pense qu’avoir connu crée un lien, un attachement profond, qui est indestructible physiquement comme spirituellement (à moins que ce ne soit la même chose). Un lien dont découle un devoir.
Ayez pitié des États-Unis d’Amérique, a-t-il dit, mais peut-être aussi pardonnez-leur car ils ne sont pas des anges : « Je n’ai pas beaucoup de respect pour la politique étrangère américaine depuis 1945 – c’est le moins qu’on puisse dire » …
Je vous invite à lire le dernier livre de S.Hawking qui, à ma grande surprise, a tendance à arriver à la conclusion que Dieu n’existerait pas vraiment.
C’est loin de mon avis ( si je peux avoir un avis sur le Sujet ).
Cependant, sa théorie des univers parallèles nous ouvre des possibilités de compréhension au delà de ce que nous pouvions interpréter jusqu’ à présent.
Rassurez vous, il existe un monde où l’Humanité fait les choses bien.
Ca , c’est pour la bonne nouvelle.
La mauvaise, c’ est que ce n’ est pas celui-ci…
On verra bien… Et comme disait l’ Apôtre Paul ( je résume ) : Inutile de se prendre la tête.
» Ne vous mettez pas en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu « ( Philippiens 4.6)
La théorie des univers parallèles, c’est plutôt la théorie de Hugh Everett.
Voir aussi, pour ma contribution personnelle :
Vous avez aussi, dans vos tiroirs, mon humble variante personnelle : dans un monde fait de représentations relatives, essentiellement informationnelles, nous sommes présents là où la cohérence informationnelle peut faire émerger notre « réalité »…
Selon Everett, la mécanique quantique conduit à considérer que le monde foisonne en se dupliquant à chaque relation physique, et tous les possibles physiques correspondant à ces relations sont ainsi représentés.
On peut rendre compte des mêmes constatations physiques en considérant que tous les possibles relationnels physiques sont représentés par des chemins d’information cohérents, exprimant une contingence physique émergente, entre relations qui sont alors d’informations (relativité informationnelle). Il n’y aurait pas à dédoubler un monde réel à l’infini : l’information possèderait une sorte de dynamique propre (celle d’in -> former), capable de faire émerger tous les avatars du « réel », ainsi que la contingence physique.
Je puise cette intuition dans le prolongement de l’interprétation relationnelle de la mécanique quantique, ainsi que dans la physique numérique théorique. Mais je me sens tout petit et j’aurais besoin d’aide…
Ne pas avoir conscience d’être mort suppose que la mort soit une absence de conscience. Or, jusqu’à preuve du contraire, personne ne sait ce que signifie – pour le mort ! – être mort.
Spinoza ou Leibnitz ?
L’univers comme comme l’ensemble illimité de l’infinité des possibles (Spinoza) ou comme le meilleur des mondes possible (Leibnitz) ?
@Martine :
Personellement , je sais très bien à quoi ressemblera ce qui se passera après ma mort , car j’en ai eu un avant-goût avant ma naissance .
Ps : j’ai appris, il y a peu , que cette forte conviction avait été déjà énoncée à peu près dans les mêms termes par Jean Cocteau ( je crois )..
Preuve du contraire, Martine : Tapez EMI , expériences de mort imminente, sur gogol.
Les « morts » savent ce que c’est d’être mort.
– Un filtre a eau + firesteel
– Une machette + de quoi aiguiser rapidement
– Du cordage et des bâches
– Des habits en laine + poncho imperméable
… et surtout, surtout … ce que le monde dénie DE L’AMOUR !
En 2009 et 2010, je me suis battu en vain pour vous convaincre que le problème majeur ne venait pas de l’Europe mais des US, que le voile mis en place par les médias et institutionnels anglo-saxons n’avaient pour objectif que détourner l’attention sur la zone euro, la fragilisant, la mettant ainsi au pied du mur et que jouer dans ce sens c’était jouer contre nous.
Sans « règle d’or » (oublions le cout terme politique), sans hausse de la fiscalité et baisse des dépenses, il n’y aura pas d’avenir, pas d’état.
Désormais, nous voici entre les mains d’extrémistes républicains. La cohorte des pauvres, des deux côtés de l’Atlantique, va inexorablement s’allonger.
Absurde ! Si les anglo-saxons ont bien entendu essayé de gagner du temps en tapant sur l’euro, la gestion monétariste d’icelui l’avait suffisamment fragilisé pour qu’il tombe malade tout seul. L’économie mondiale souffre d’un même mal et ce n’est sûrement pas l’austérité qui va y remédier…
@Nicks,
Non, pas absurde mais exact. ! Tous nos maux et mauvaises habitudes d’ordre éco-fin viennent des anglo-saxons: L’acceptation de budgets en déficit, l’accroissement colossal de notre dette dû à l’achat par nos banques de crédits pourris, le libéralisme, les guerres en cours, les agences de notation, les attaques inombrables de la presse AS contre l’€, la haine de la sociale démocratie… L’empirisme de Locke contre le rationalisme Cartésien !
… sans parler des nouvelles normes comptables, avec lesquelles est fournie la balayette à envoyer les saletés sous le tapis !
« Je n’ai pas beaucoup de respect pour la politique étrangère américaine depuis 1945 – c’est le moins qu’on puisse dire »
http://www.dailymotion.com/video/x6ctps_discours-d-adieu-eisenhower_news
Monsieur Jorion,
De tout façon y en a mare , alors si cela peut peter, c’est aussi bien.
Mon grand peer disait « il ne faut pas que les gros puissent manger les petits »
C’est pourtant ce qui se passe
Nous sommes peut être au stade de » l’ectomie ».
Tout le probleme est pour enlever quoi et ou s’arreter.
Devrons nous considerer que nous sommes trop
La norvege est elle un vaccin ou un debut de septicemia?
La bombe a t elle un avenir?
Le pire nest dependent jamais certain.
@ P Jorion
La décision de relever le plafond de la dette doit-elle obligatoirement être prise par le congrès ? Est-ce une disposition d’un article de la constitution ? Si le Président la prend unilatéralement au même titre qu’un décret d’urgence causé par un conflit armé, peut-il faire l’objet d’une mesure d’empeachement ?
Je ne suis pas spécialiste de la constitution américaine mais quelqu’un pourrait-il m’éclairer ?
Même les républicains (mais pas nécessairement en nombre suffisant) envisagent d’attribuer à Obama le pouvoir de relever modestement le plafond de la dette. Les mauvaises solutions conduiront cependant les notateurs à dégrader la note de crédit de la nation. Et une telle dégradation a un potentiel quasiment infini de déclencher des réactions en chaîne (les journaux financiers en font aujourd’hui la liste).
Les agences de notation Américaines marchent la main dans la main avec Wall St. donc pas de dégradation de la note pour les US a mon avis; par contre les Chinois vont dégrader sec…
@Paul
« ..potentiel quasiment infini de déclencher des réactions en chaîne… »
une réaction en chaîne ne s’arrête qu’à l’épuisement du combustible y participant.
le politique va souhaiter « reprendre la main » à l’occasion de cet évènement (d’où la position des républicains , mais aussi celle de BkObama)
il s’agit de bien cerner les contours de « la catastrophe » possible , ce en quoi je ne partage pas votre point de vue….car , amha ,les notateurs ne feront que dégrader la note de « confiance » quelque-soit les solutions utilisées , dans la mesure où ils n’ont pas le choix , la situation économique réelle des usa étant depuis longtemps un problème caché dernière la montagne d’argent qui leur était prêté en espérant des jours meilleurs.
ce que le monde financier « délègue » à ces agences est une « police » totalement intégré à son « économie » propre….car elles sont issues de son financement.
comment la plèbe dont je fais partie peut agir politiquement car le levier financier nous échappe , tel est la question cruciale.
les « indignés » nous montre la voie , même si « dérisoire » elle parait.
qu’en pensez-vous ?
Dieu,
Pardonnez-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils disent, ils n’ont toujours pas compris que Dieu s’est reproduit (le Big Bang originel, l’Extase primitive) en chaque homme et qu’il est non seulement légitime mais avant tout humain de lui demander son avis, à l’homme. Évident même.
Ne pas le lui demander, c’est donner carte blanche à la bureaucratie en place, c’est s’adresser aux églises plutôt qu’à leur Dieu.
Merci pour le « poète » : « À mon avis ce que peut faire de mieux un président de la république, c’est encore de devenir écrivain » : c’est pas gagné !
Si Dieu s’est fait homme, c’est parce qu’il en est indissociable. Telle est sa parole.
Dieu n’a donc rien à voir avec une potentielle intervention surnaturelle ou magique qu’on pourrait attendre. Il s’exprime par nous – Hommes – et nos actes, fussent ces derniers trop obscures pour être immédiatement compris de nous-mêmes. Dieu attend donc des Hommes qu’ils se comportent avec ouverture et altérité comme il leur en a indiqué le chemin en de multiples occasions, avant, pendant et après son passage sur terre.
Les décisions à prendre à propos de la dette américaine sont à prendre par les Hommes, en leur âme et conscience. Puisse Dieu les inspirer selon sa volonté.
Dieu c’est le Temps,
Sarkozy une Rollex à retardement payée à kroum chez l’horloger Goldman.
Le quartz a vaincu l’homme à ressort du toujours puce…..
Je me garderais bien parfois de penser à la place de Dieu, de dire également telle est sa parole.
Puisse Dieu alors ne pas toujours leur permettre d’asservir davantage le monde jusqu’aux Enfers, jusqu’à même une plus grande rigueur de servitude dans le supplice et le marquage.
C’est pourquoi d’autres prophètes viendront lorsque la crise éclatera davantage partout :
Dieu attend surtout des êtres qu’ils ne recherchent pas constamment à gratter le sol en leur âme et conscience aussi,
A mon sens, il est trop tôt pour un défaut, je ne veux pas croire qu’il n’y aura pas d’accord de dernière minute, et cet accord sera basé sur les 4 volontés républicaines, qui ne l’oublions pas, a une tendance nouvelle à l’anti fédéralisme via les Tea Party. Une « explosion » ne desservirait pas nécessairement les desseins de la frange la plus isolationniste des américains, en tirant un trait sur les dettes des états, et sur leur ouverture à l’extérieur. Le fédéralisme est auto entretenu, et les échecs des guerres d’Afghanistan et d’Irak ont durement rappelé aux USA qu’ils étaient peut être mieux chez eux. Donc si chacun poursuit sa course pied à la planche vers la falaise, soit il n’y a pas d’accord et les tea party ont gagné, soit il y aura un accord et il sera dur pour les démocrates, et les tea party auront gagné. Mais je penche plutôt pour un accord qui fera perdre la face à Obama…
Votre témoignage est un du genre qui, malheureusement ou heureusement, se passe de tout l’appareil judiciaire:
il interroge les législations.
J’espère qu’il augmentera les compréhensions.
Ce crétin de Donald Trump n’en loupe pas une :
Donald Trump urge les républicains à ne pas relever le plafond de la dette pour empêcher la réélection d’Obama.
no comment
Celle-là, je la prends et l’encadre dans mon bêtisier.
Je la montrerai à mes enfants quand il m’apporteront de quoi manger parce qu’on sera revenu au troc, chasse, pêche et cueillette.
Quand ils se moqueront de moi, je leur présenterai en leur disant « on est toujours le con de quelqu’un d’autre. A votre avis, lui, il était le chef d’escadrille ? »
Grace à Dieu,Je ne crois pas en Dieu!
Lol!!
« Gracias a Dios, soy ateo »
(Luis Buñuel)
Athée oh grace à Dieu !
Mouloudji
« Je n’ai pas beaucoup de respect pour la politique étrangère américaine depuis 1945 – c’est le moins qu’on puisse dire -, mais comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, les États-Unis d’Amérique m’ont accueilli « quand, dans ma vie, il faisait faim », comme dit le poète, et qu’il n’y avait pas d’autre pays candidat. »
J’ai envie de sortir une vieille chanson de Bécaud.
http://www.youtube.com/watch?v=xOupwR5yzxk
Where Do The Children Play ?
Cat Stevens
Depuis 2008 beaucoup de prêteurs (les Chinois et les Russes au premier chef) diversifient leurs placements en dehors des titres d’une dette insolvable, que l’on ne peut qualifier sans rire de « sans risque ». La profondeur du marché de la dette aux Etats-Unis fait penser à celle d’une montagne de reconnaissances de dettes dont on chercherait en vain un providentiel prêteur solvable de dernier recours. L’énigme est que ces actifs restent à ce jour libellés « sans risque ». Il y a certainement tout un faisceau de raisons à ce mystère.
. Le poids politique de ce pays qui a su faire de ses déficiences structurelles la clé du voute du système financier international (les défaites militaires subies à répétition depuis l’échec de la guerre du Vietnam n’ont guère affecté ce poids politique, sans doute par défaut d’un concurrent vraiment crédible).
. Une culture de masse particulièrement simplificatrice, produite en flux tendus, et devenue l’étalon de référence de la culture internationale comme référence partagée par le plus grand nombre (y compris des ennemis de ce régime).
. Un monde médiatique et financier européen depuis longtemps formaté selon un biais systématiquement pro-étasunien que la seule propagande ne suffit pas à expliquer (les EU ont le droit de tuer).
. Le poids du symbolisme. Les Etats-Unis représentent une sorte d’excroissance monstrueuse de l’Europe, et d’une certaine manière l’Europe a vu dans l’essor de ses colonies outre atlantique la promesse de réalisations (illusoires ou pas peu importe) qu’elle-même n’a pas su faire aboutir (après les génocides de 1941-1945 le flambeau était encore plus facile à transférer).
. Le rôle de monnaie de transaction internationale que joue encore cette monnaie de Monopoly (mais qui a bien servi l’essor des transactions internationales, grâce lui en soit rendue).
In Europe and America, there’s a growing feeling of hysteria
Conditioned to respond to all the threats
In the rhetorical speeches of the bank experts
Mr. Blankfein said we will shorten you
I don’t subscribe to this point of view
It would be such an ignorant thing to do
If the Traders love their children too
How can I save my little boy from Bernanke’s deadly toy
There is no monopoly in common sense
On either side of the financial fence
We share the same biology
Regardless of ideology
Believe me when I say to you
I hope the « Market » loves their children too
There is no historical precedent
To put the words in the mouth of the President
There’s no such thing as a defaulting USA
It’s a lie we don’t believe anymore
Mr. Obama says we will protect you
I don’t subscribe to this point of view
Believe me when I say to you
I hope the Bankers love their children too
We share the same biology
Regardless of ideology
What might save us, me, and you
Is if the Banksters love their children too
Sting, Prokofiev et Philippe
Une nouvelle guerre de Sécession aux States serait difficile à comprendre vu d’ici .
Vu qu’aujourd’hui la carte politique s’est inversée , en gros , les Démocrates sont au Nord et les
Républicains au Sud . Pour continuer les analogies Cette guerre en a préfacé d’autres aux objectifs similaires en particulier une qui nous concerne plus la guerre Franco-Allemande ,
condition à l’unification Allemande .
A propos de Monopoly il est curieux de constater que ce que les Anglais ont appelé à la suite de ces guerres , Great Depression , a commencé par une grosse crise immobiliére et la faillite de banques investies là dedans .
On ne mesure pas assez à mon avis , le lien entre ces choses là .
Peut étre faudrait-il créer un super jeu de Monopoly avec des des banques comme joueurs et des Etats modifiant les cases et leur importances .
Dailleurs les cases en questions risquent d’étre méchamment bousculées avec un défaut de
l »Etat fédéral s’il est vrai que c’est lui qui abonde les Fannie et Freddie . Grand Krac du Monopoly ?
Il n’y a pas que le déficit publique qui pousse les USA vers l’abîme économique et social; les américains ne sont pas préparés mentalement aux changements profonds que traverse le monde occidental: clémence en matière de taxation des fortunés, la fin du fordisme et de l’hyperconsommation à crédit, un système éducatif plus du tout adapté à l’environnement international, infrastructures délabrées, mise de l’accent sur l’industrie financière, et cétera.
Voilà ce qui arrive fatalement quand une puissance estime d’être au-dessus de tout.
Extrait de dialogue du film, The Island, entre Mac et le clone, Lincoln Six-Echo :
Mac :
– Il a le syndrome de Dieu. Comme tous les médecins, il croit tout savoir.
Lincoln Six-Echo :
– C’est quoi, Dieu ?
Mac :
– … Tu sais, quand t’as vraiment envie d’un truc, tu fermes les yeux,
tu le désires très fort … Dieu, c’est le mec qu’en a rien à foutre.
Les Rocheuses abritent de nombreuses sectes . Une guerre de sécession aujourd’hui pourrait
donner 3 parties , le Nord , le Sud et l’Ouest . Dieu choisirait l’Ouest et délimiterai une zone de
paix . Le Mississipi donnerai une frontiére naturelle .
Non.
http://www.decitre.fr/livres/Black-Man.aspx/9782352942320
Il y aura la barrière est, la barrière ouest, et entre les deux, Jesusland.
🙂
Je travaille avec des Amèricains et ils ne s’en font pas (pourtant leur salaore dépend du gouvernement fédéral) ils pensent que c’est du spectacle électoral comme d’habitude.
Il semble que les marchés ne se traquasse pas beaucoup non plus en regardant l’ETF
Bon du trésor a 20 ans ultra short (TBT). Il Varie à peine ces dernier temps
http://www.google.com/finance?q=NYSE:TBT
Si Paul n’était pas contre la spéculation sur les variation de prix et si ses trippes sont d’aussi bonne conseillères que sa prévision de la chute des subprimes, les 2000 euros de juillet pourraient se voir multipliés 🙂
Le trésor américain a t’il besoin de l’authorisation du congrès pour vendre de l’or afin de payer les crèanciers ?
J’ai entendu votre prière Paul,
Oui à quoi bon bénir tout le temps l’Amérique surtout celle de l’oncle Picsou,
C’est sur à force plus d’un en perdra la foi non seulement envers l’Amérique mais aussi envers d’autres grands pays Occidentaux du moment com envers tout ceci et cela.
C’est d’ailleurs étonnant qu’il n’y ait pas davantage de gens qui en perdent la foi à force.
Peut étre faut-il traduire Dieu en français . En France , les hérésies ont été éradiquées par
l’inquisition ; le protestantisme par la St Bartélémy et l’Edit de Nantes . Le peuple n’a plus eu comme ressource que d’éradiquer Dieu par la Révolution . Aussi l’invocation de Dieu est devenue
incompréhensible pour des Français . C’est trés simple à comprendre si on traduit : pour les
Protestants et les Musulmans Dieu = Révolution , c’est simplifié mais clair , çà aide à comprendre
les autres , je pense .
Petit patchwork puisé dans l’actualité récente.
L’Amérique que je n’aime pas.
A une époque l’américain était plutôt fourmi, puis il est devenu cigale et la cigale a grossi à la manière d’une grenouille, consommer, consommer.
Il parait qu’il ne produit que 10% de ce qu’il consomme, ça doit être excessif.
Ajouter à cela le poids énorme des guerres, la vie à tempérament n’est plus possible, stop.
Le sujet a été abordé par François Weil sur France Culture ce lundi.
http://www.franceculture.com/emission-les-matins-d-ete-etats-unis-la-culture-de-la-dette-2011-07-26.html
L’Amérique de Reagan imité en cela par miss Thatcher a promu le néo-libéralisme sauvage, stérile et destructeur.
Un article de notre journal régional l’Alsace nous révèle un proche alsacien critique.
Le psychanalyste lacanien strasbourgeois Dominique Jacques Roth pourfend le néolibéralisme dans son ouvrage « Economie et psychanalyse – Le progrès en question ».
Monsieur Roth est aussi un ex cadre supérieur de France Télécom et juge son bouquin comme un acte civique pour nous permettre d’accéder à l’état du monde plutôt que de nous endormir. Il n’est jamais trop tard….peut être.
« il analyse dans son livre ce qu’il qualifie « de peste moderne, d’enfer néolibéral. Le néolibéralisme est un mouvement qui pour satisfaire son appétit financier a libéré les activités humaines de toute bride étatique et éthique. » »
« Il s’interroge aussi sur « la garantie du droit d’exister » mise à mal de son point de vue, évoquant « les suicides professionnels, les déroutes financières, les désastres écologiques d’origine humaine, les fléaux sanitaires, la pression, le stress, le mépris du savoir-faire, le sentiment des salariés d’être devenus des individus jetables ». »
« Comme de l’arsenic »
A propos du discours scientifique technico-marchand. « Il confie que ce discours agit « comme de minuscules doses d’arsenic : quand on les absorbe la première fois, il ne se passe rien, puis les effets toxiques de mots tels que rendement, concurrence, efficacité, profit… se font sentir ».
Autre bouquin en préparation » court traité sur la servitude moderne. »
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/07/26/jacques-roth-psychanalyse-de-la-mondialisation
L’Amérique que j’aime ressemble bien plus à cela.
Le documentaire diffusé ce mardi sur Joan Baez est exceptionnel et nous révèle une artiste encore toujours plus exceptionnelle et engagée.
Emotions profondes garanties de la première à la dernière minute.
Quelle voix, à son âge toujours aussi cristalline et qui vous prend aux tripes.
Rediffusion le 8 août à 9h55 ou sur ART+7
http://www.arte.tv/fr/programmes/242,dayPeriod=evening.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/joan_baez-4047928.html
« En archives rares et propos choisis (elle-même, Bob Dylan, David Crosby…), un portrait vibrant de la grande dame du folk, qui fut star avant ses 20 ans. »
« Elle garde la voix pure, le charisme et la silhouette longiligne de ses premiers concerts, et reste aussi fidèle au folk de ses débuts qu’à ses engagements de la première heure. Si ses cheveux, désormais coupés court, ont grisonné, si son répertoire n’a cessé de se renouveler, Joan Baez, à presque 70 ans, sait toujours électriser les foules avec la même inimitable douceur……….. »
Et pour terminer, une info pas très rassurante signalée dans la check-list du Monde de ce mercredi :
Conséquences de la crise
L’effondrement du marché de l’immobilier aux Etats-Unis et la récession qui s’est ensuivie ont creusé l’écart de niveaux de vie entre Blancs, Noirs et Hispaniques à un point jamais atteint depuis 25 ans, selon une étude du Pew Research Center
http://pewresearch.org/pubs/2069/housing-bubble-subprime-mortgages-hispanics-blacks-household-wealth-disparity
Tu n’as pas fini de t’engager Joan, oh secours Martin, il faut remettre le métier sur l’ouvrage.
Ce n’est qu’un combat continuons le début !
L’arsenic ! Ma mère….!
Depuis le début de la crise, la Banque Centrale des Etats-Unis a prêté 16 115 milliards de dollars aux banques multinationales.
Par exemple, la Banque Centrale des Etats-Unis a prêté 175 milliards de dollars à BNP Paribas. Elle a prêté 124 milliards de dollars à la Société Générale.
http://www.countercurrents.org/bailout240711.htm
@BA,
comment peut elle avoir prêté 16 115 milliards alors que le total de ses actifs est 2 880 milliards?
La réponse :
ces chiffres ne sont pas les montants des prêts de la FED aux banques mais le montant des transactions
Par exemple si la FED accorde à une banque un prêt de 10 milliards PDCF de 24 heures (overnight loan) renouvelé pendant trente jours, cela représente un total de transactions de 300 milliards, mais le prêt est de 10 milliards pour 30 jours
Le montant des prêts de la FED aux banques est de 1 139 milliards depuis le début de la crise (et non pas 16 115 milliards qui est le montant des transactions)
Pour BNP Paribas, c’est 19 milliards et non pas 175 milliards
Pour la SG, c’est 17 milliards et non pas 124 milliards
Tous ces chiffres sont tirés du même rapport du Government Accountability Office, voir p. 131 Table 8 pour les montants des transactions (total 16 115 milliards) et p. 132 Table 9 pour les montants des prêts (total 1 139 milliards).. Il suffit de le lire pour comprendre de l’énormité de l’erreur propagée par ce site countercurrents.org et unelected.org, sans doute des sites du tea party, la désinformation est leur spécialité.
Oh, il y a juste un rapport 15 entre le montant des transactions et le montant des prêts!
C’est sûr que quand on cherche même pas à vérifier les sources et à comprendre ce qui est écrit dans les rapports et qu’on se contente de diffuser ce genre d’âneries et de désinformation massive, on risque pas d’y voir très clair.
Exact Chris. Encore une énormité du sieur BA, ce n’est surement pas la dernière…
@chris06
Un grand merci pour la rectification, quand j’ai vu ce chiffre je n’y ai pas cru. A votre avis si le total des actifs de la Fed est 2 880 milliards, est ce que cela signifie que la fed a émis 2880 milliars de base monétaire dollar en contrepartie de ces actifs ? et auquel cas comment peut on affirmer (comme PSJ) que la contrepartie de la dette US (14000 millliards) c’est la base monetaire (2880 milliards) ?
@CHR,
sur les 2915 milliards d’actifs (c’est encore monté un peu depuis que j’avais regardé ces chiffres) que compte la FED il y a 1634 milliards de US treasuries (obligations du trésor US).
Les actifs des banques centrales n’ont rien à voir avec la dette des états , c’est 2 choses totalement distinctes , çà ne s’additionne ni ne se soustrait ni ne se divise ni ne se multiplie l’un avec l’autre.
@bertrand,
pas totalement distincts puisqu’il y a une intersection entre les deux ensembles (actifs de la la banque centrale) et (obligations du trésor) : aux USA cette intersection est de 1634 milliards qui sont à la fois actifs de la FED et obligations du trésor.
L’ensemble des actifs de la FED est de 2915 milliards L’ensemble des créances sur l’état fédéral 14 600 milliards. Leur intersection 1634 milliards.
çà ne s’additionne ni ne se soustrait ni ne se divise ni ne se multiplie l’un avec l’autre, mais il y a quand même une intersection.
Car si je ne crois plus qu’en la rigueur du tout économisme mondial comment pourrais-je encore croire à une plus douceur de vivre avec le poète,
Platon avait tort de vouloir proscrire tous les poètes. Même les mauvais vers n’ont jamais fait de mal à personne. G. Walch
Nous sommes tous des poètes, disait ma mère, mon grand père, les arbres, les plantes, les fleurs, les rochers, l’eau… Si tu écoutes bien les choses, tu peux même les entendre chanter. Ahmed Abodehman
Car si même aux poètes on préfère davantage leur faire entendre les mêmes choses qui font mal, alors où va donc principalement le commerce des Ames à force de rigueur partout ? Vers le ciel ou les enfers ?
Sachons dire la vérité: même la France d’aujourd’hui n’est pas poète; elle éprouve même, pour tout dire, une horreur congéniale de la poésie. Charles Baudelaire
Allez plutôt vers les poètes et les derniers les ami(e)s, car avec eux ils vous parleront déjà moins des mêmes choses qui font mal. Faut partout survivre, faut partout dénoncer, faut partout tuer pour prendre la place.
Gens du monde, gens du socialisme, gens du marxisme, gens de peu de foi, croyez-vous encore possible de s’associer autrement dans une société, dans d’autres valeur de vie ?
Que disait encore le prophète Jérémie autrefois et aux êtres qui n’ont pas du tout non plus la mémoire courte ?
Le cercueil du poète était jonché de roses, la tombe du despote était pleine de sang.François Coppée
Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi donc autant de rigueur de survivre infernalement partout.
Nous deviendrons tous poètes, nous allons tous faire des vers… G.J Danton
14000 milliards , allons c’est insupportable pour les uns comme pour les autres , c’est du pur esclavage.
Brulez moi ces dettes mondiales et tout le monde va respirer.