👍😉 Voici une version enrichie du plan de ton ouvrage en **9 chapitres**, réécrits à partir des thématiques et réflexions…
*Godot est mort !*
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Edifiante à plus d’un titre cette vidéo de Musk, que vous nous proposez, Hervey. D’abord on remarquera l’affligeante indigence crasse…
Cela ne change absolument rien à l’histoire en cours que celle ci ait des ressemblances avec une histoire ancienne. Que…
Trois empereurs dans la pièce et sur la pauvre estrade de l’Europe Madame Ursula et ses brushings qui nous coûtent…
Pour une compréhension complète lire ce petit livre de Chapoutot intitulé Hitler… je ne suis pas historien, donc je ne…
Scoop : le livre contiendra non seulement une « méta-psychologie » (suivez mon regard : débutée par Freud …) rendant compte dans…
Mon « ami » ‘b a r d – IA’ confirme globalement , et apporte quelques précisions intéressantes (me semble-t’il …^!^… surtout…
Le vrai et l’utile selon Musk. https://www.youtube.com/watch?v=G4W0Vcx7lHc Son tango trumpien est une vraie peau de banane.
@Pascal Je suspecte chez vous une envie de retourner les causes et les conséquences. Vous laissez entendre que ce serait…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx LLM pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés Singularité spéculation Thomas Piketty Ukraine Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
94 réponses à “Message à Claire”
He bien ,
Il s’en passe des choses
J’en souris encore
Salutations
Moi aussi je l’aime Claire….
Ah! Bon. Pauvre Pierre.
moi je n’aime que Paul . nah!
le message est clair…
A propos d’amour:
http://www.youtube.com/watch?v=TkORa3afqBU&feature=related
Deux belles chansons pour inspirer ces deux prénoms à se rejoindre peut-être…
http://www.youtube.com/watch?v=PAHk-35-zfA&feature=youtube_gdata_player
http://www.dailymotion.com/video/xit1l_barbara-pierre_news
Ou encore se déclarer ainsi :
http://www.ina.fr/divertissement/chansons/video/I05057968/france-gall-la-declaration-d-amour.fr.html
au commencement était le verbe..
http://www.youtube.com/watch?v=GrUMBIi6b1I
L’ostinatum crée une très belle tension, magnifiée par le bas-registre en contrepoint. Une écoute intense, merci Omar.
Cher Julien, merci, pour votre précision aussi 🙂 ,
seulement, j’aimerais savoir comment vous faite pour poster les écrans de you tube et autre…
@ Omar
Sur youtube, vous avez un petit bouton « partager » en dessous de la vidéo. Cliquez dessus, et allez chercher en bas à gauche du menu qui se déplie le bouton « intégrer ». Vous récupérez le code « iframe » qui vous est proposé, et vous le copiez-collez simplement dans un commentaire.
Sur dailymotion, vous avez un bouton » code embed ». Cliquez dessus puis même manip que pour youtube.
Il est agréable de vous écouter. Merci
super, simple, clair, précis,
merci
(vraiment : question super, réponse digne d’un hot-liner , au top du top …)
Vraiment atypique ce blog!
le point à 23:42, heure des très grands amours
En matière de sentiments, l’absence de logique est la meilleure preuve de sincérité (Tolstoï)
http://www.dailymotion.com/video/xba8i5_valse-de-la-sensee-omar-yagoubi_music
Très belle votre « Valse de la Sensée ». Et elle reste dans la tête après l’écoute…
du coup, j’aimerais les connaître… 🙂
Me too Omar 🙂
« Aimer, c’est donner à quelqu’un le droit de nous faire souffrir. »
(G.Perros)
« Ton amour est ta vérité s’il t’abandonne à l’angoisse. »
(G.Bataille)
Ah j’ai lu Perros il y a longtemps ! il me reste toujours son idée de « noir psychique » et « qu’il faut bien remonter les pantalons » (il faut bien arrêter de baiser si je traduis correctement)
Quelques aphorismes de Georges Perros (1923-1978), auteur de « Papiers collés » (3 vols. dans la coll. L’Imaginaire de Gallimard):
J´écris comme on change de gare, le feu au cul.
Ce qui m’étonne le plus dans les lieux que j’aime, c’est qu’ils soient toujours là quand j’y retourne.
Les meilleurs écrivains actuels veulent faire un livre avec rien. Du rien. Le drame, c’est qu’ils y arrivent.
Ma seule et folle misogynie : je ne pardonne pas aux femmes d’aimer les hommes.
Les hommes politiques se demandent pourquoi on ne les aime pas. Ils nous prennent pour des imbéciles. L’impardonnable, c’est qu’il leur arrive d’avoir raison.
Les sots mettent du temps pour comprendre. Les intelligents pour ne pas comprendre.
Le désespoir, c’est quand l’intelligence prend la souffrance à son compte.
Nous sommes loin du XVIIIe siècle, contraire absolu, où l’on profitait de l’esprit pour s’aimer, et de l’amour pour faire de l’esprit.
Écrire, c’est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous.
J’ai toujours retrouvé dans le quotidien le pourquoi des tendances politiques des êtres.
Sans la littérature, on en saurait ce que pense un homme quand il est seul.
Il faisait d’elle ce qu’elle voulait.
On écrit parce que personne n’écoute.
On ne peut pas se forcer à aimer, et c’est là précisément l’amour.
J’écris quand je sens que je passe par moi.
…. un grand sourire !!!
L’amour est un oiseau rebelle…
http://www.youtube.com/watch?v=LgI6sJqqw_A
Si l’on veut trouver une âme sensible et consolatrice ce n’est pas du côté des musicien(e)s qu’il faut la chercher (dans l’hypothèse où ce message concerne un amour déçu). Je l’ai entendu dire, et je le crois, je l’ai vécu aussi ; en tout cas il est beau de savoir que l’amour n’est pas éteint en ce moment, on aurait pu croire qu’il se dévaluait comme le reste…
On ne converti pas une personne à l’amour, et il n’y a pas non plus d’apostasie.
Un grand chagrin d’amour comme on dit, peu durer des années… et se termine mystérieusement, lorsqu’on change de vie. Le problème est que les femmes parfois aggravent les choses par leur refus total, leur intransigeance alors qu’un petit rien suffirait à calmer le malheur d’une personne…
Pirandello indique de se marier avec la pianiste non, dans 6 personnages en quête d’auteurs ? Elle nous éblouissent par leur art, mais il y a derrière l’artefact, principalement, le travail, la rigueur, la discipline, l’intransigeance, l’obsession, le contraire d’un bon caractère. De toute façon, on ne peut rien faire dans ces histoires, on ne peut abréger la souffrance de quelqu’un… personne ne cédera comme toujours, il n’y a aucune inventivité et aucun progrès de ce côté là.
Il faut aimer une étrangère, un étranger pour ces dames. Toujours. Il n’y a pas d’amour endogène, c’est un leurre. C’est lorsque le dépaysement interne se double du dépaysement externe que l’on vit vraiment. Sinon c’est inutile, totalement. 50% des mariages se terminent par le divorce à Paris. C’est parce que tout le monde n’est que la copie du voisin, de la voisine. C’est la culture de l’autre qui compte autant que lui-même. On le voit à Bruxelles, ville cosmopolite, eh bien la majorité des couples à l’UE se forment internationalement. La différence culturelle rend la rencontre exceptionnelle, si exceptionnelle qu’on n’en revient pas, jamais pour ainsi dire..
je me suis marié deux fois avec des femmes totalement différentes de moi, socialement pour la première, culturellement pour la seconde. deux échecs. c’est le temps qui veut cela, cette société du zapping et du refus de l’engagement.
de tous les temps, le couple (célébré dans la mariage avant, sur facebook aujourd’hui) répond à une utilité (promesse de vie meilleure, d’enfants, de sexualité, de confort, d’émancipation aussi), parce que les femmes ne travaillaient pas et obtenaient ce nouveau statut grâce à leur beauté ou une dote. une fois mariées, elles n’avaient pas d’autre choix que de le rester.
avec le féminisme, le divorce est devenu une utilité (promesse de vie meilleure, d’enfants pour soi, de sexualité variée, de pension alimentaire, de liberté retrouvée), parce que le système permet à la femme monoparentale, définie comme victime d’un patriarcat défini comme pervers par nos pleureuses professionnelles, de s’émanciper d’un mari encombrant ou d’une vie plan-plan selon les définitions de Marie-Claire.
l’amour, quand il est adulte, est un don de soi. aujourd’hui, dans l’ère de l’égocentrisme absolu, il est infantile, adolescent, endogène comme vous dites. ce qui compte, c’est la quantité, l’extase amoureuse des débuts, l’orgasme renouvelé, le changement, la foultitude. Sex & the city a été la vitrine du bonheur dans la partouze. les prostituées en vivent, les autres en pleurent et tout le monde est malheureux, mais cette nouvelle modernité est devenue irréfragable.
Si le féminisme se lisait sur Marie-Claire, ça se saurait. Ces journeaux sont des outils de propagande libérale parmi les plus efficaces. Mais ce n’est pas parce que ces journeaux existent que le féminisme est ridicule. Il l’est parce que vous le ridiculisez. Je sais que je ne fais que répondre à du mépris, et que la seule réponse est le mépris. Mais quand vous vous faites harceler par les voisins, les autorités, les collectivités territoriales au risque de perdre votre santé mentale et la garde de vos enfant parce qu’on vous préfère mal accompagnée que seule, vous en avez assez de l’aveuglement et de la bétise. Vous avez tout le temps de comprendre que le Patriarcat est le terreau du capitalisme. Et de son régime politique associé, le fascisme.On comprend alors que le féminisme est la revendication anarchiste la plus… radicale. Et si le rôle de ces journeaux est de rapprocher les femmes autour de ce concept libertaire, anti-autoritaire, alors tant mieux, voyez-vous. Car il suffit de peu de mots entre nous pour nous comprendre.
le travail, la rigueur, la discipline, l’intransigeance, l’obsession, le contraire d’un bon caractère
Oui, on peut lire par exemple qu’Einstein contraignait sa femme à une discipline qui ne pouvait que la faire partir, dans le but de s’en débarrasser. Pour se libérer des contraintes familiales. On a du mal à imaginer ce caractère à l’inverse chez les femmes n’est-ce pas?
On a effectivement du mal à comprendre (du latin cum-prendere) « l’autre » dans un couple sans se dire qu’il y aura forcément déséquilibre. La démocratie grecque s’est construite autour de ce concept de la liberté. Les esclaves , les enfants et les femmes entièrement soumis à l’autorité de l’homme enfin libre et « capable d’être dirigé comme de diriger » comme dirait Castoriadis.
Mais il y a eu des progrès techniques. Et maintenant l’informatique est en train de changer notre société en profondeur… Je ne citerai pas tout ce qu’elle change, mais évidemment, y compris, le concept démocratique basé sur la liberté masculine.
Et donc l’idée de la liberté dans le couple.
Beaucoup l’ont exercée. Suffisamment pour se dire que c’est possible. « Une cellule communiste » dans sa première et plus simple expression comme dirait les Pinçon-Charlot.
Ce n’est pas pour rien qu’Einstein a fait établir le système des brevets en Europe. Et qu’il a volé la découverte de la réaction en chaine à une physicienne allemande qui s’en était horrifiée pour la mettre dans le circuit de la guerre. Beaucoup font remonter le capitalisme à l’avènement de l’ère industrielle. Encore faut-il savoir ce qu’est le capitalisme et se soucier du destin des femmes dans ce totalitarisme.
Déjà imaginer qu’elles ont très souvent existé en dehors de la société des hommes. Jusqu’à ce que le Vatican en décide autrement (un peu comme le Conseil des Ministres en Europe actuellement).
Claire, je ne résiste pas…
Merci Omar de m’avoir fait connaître votre Valse de la Sensée dont le climat d’une grande intensité m’évoque Brahms et Dvorak.
Puisque vous avez proposé Mendelssohn par Sarah Chang à Claire, je lui propose à mon tour par la même interprète cette chaconne de Vitali. Peut-être y entendra-t-elle le cri d’amour de Pierre?
Bonne écoute.
http://www.youtube.com/watch?v=AloBa9SPM7U
http://www.youtube.com/watch?v=GC3QNibcX5A
Après ça, on peut mourir d’amour, et comme j’aurais aimé avoir composé cette merveille.
Bien belle découverte que votre musique Omar!
Avec humilité, après avoir vu et écouté certains de vos haikus au piano, en voici un de moi (impro au piano), une sorte de berceuse amoureuse!
http://juko75.free.fr/jukozone2/player/mp3/2%28ff%29.mp3
je viens juste d’écouter, quel calme, comme c’est paisible, bravo, j’aime votre manière d’harmonie,
musicalement 🙂
Omar
Que pensez-vous de cette merveille-ci, chantée par la fabuleuse Barbara Hendricks ?
Barbara Hendricks: Solveig’s Song (Peer Gynt) by Edvard Grieg
http://www.youtube.com/watch?v=Yb6-iwuSOLQ
hé bien, celle là je pleure, c’était la chanson préférée de ma mère.. merci
http://youtu.be/c-qcUBQEi-I
Les passantes / Brassens
http://www.youtube.com/watch?v=wCqTuP1JdFo
Tout homme aime deux femmes : l’une est création de son imagination, l’autre n’est pas encore née.» [ Khalil Gibran ]
pas d’accord. il aime deux femmes: sa mère et celle qui n’arrive pas à la remplacer 😉
c’est pas faux , enfin ça depend si il est méditerranéen ou pas …
Moi je trouve que Claire à beaucoup de chance 😉
Emouvant…
Et personne, poème de Jan ZahradníÄek (1905-1960)
Tiens, ce poème est vraiment sublime… et personne ne l’a remarqué jusqu’à présent ! J’imagine qu’il a dû être soigneusement choisi ; d’ailleurs, après lecture l’on comprend (mais je peux me tromper) qu’il est adressé beaucoup plus à Paul, qu’à Claire ou Pierre. Cette fois-ci il y avait bien quelqu’un pour unir la main de l’homme à celle de la femme…
Merci ζῶ ! (et merci Paul)
ça ce dit encore ?
LA CLASSE.
Je… suis ému.
Paul, vous n’êtes pas seulement anthropologue,
mais anthropophile…
trop joli ! un sourire dans la grisaille !
LA FLÛTE ENCHANTÉE EST EN NOUS MAINTENANT !
La flûte enchantée de Mozart est avant tout un opéra alchimique.
Mozart fut en contact direct avec un alchimiste de son époque ( Ignaz Von Born) et il ne fait aucun doute que son œuvre en a été fortement influencée d’une manière ou d’une autre.
Dans cet extrait, Papageno en grand désespoir de ne revoir sa belle est prêt à se pendre !
Des fées/lutins-enfants, de leurs petites voix d’oiseaux (notre pur-esprit), lui rappelle de faire sonner les clochettes magiques.
A peine Papageno actionne-t-il le mécanisme des clochettes magiques que miraculeusement, « sa tendre aimée » apparait et se crée un flot de pensées merveilleuses.
Chantant à l’unissons d’une seule et même voix, ils invoquent la venue prochaine de petits Papagenos et Papagenas dans la certitude qu’ainsi réunis, la réalisation de leurs souhaits est déjà en mouvement.
Écoutez plutôt :
http://www.youtube.com/watch?v=lcTR0rZWSGY&feature=player_embedded
De manière allégorique, vouloir se pendre c’est lâcher prise et ne plus être, ne plus avoir de pesanteur.
Dans la pratique de l’amour, c’est n’offrir aucune résistance.
En alchimie, c’est l’œuvre au noir.
Décomposer d’abord la matière brute, dissocier le pur et l’impur, ou distinguer (détricoter) nos pensées négatives de nos pensées positives tout en en rester neutre. Les pensées vont et viennent, rentrent et sortent, ce ne sont que des manifestations en devenirs possibles, des images mentales non encore manifestes.
Et donc disais-je, qui n’a plus de poids ou de pression (de résistance), s’allège en s’élevant dans les cieux (la Lumière) en devenant plus transparent.
C’est l’œuvre au blanc, on (se) réunifie, on ré-assemble la manière (la matière) d’orchestrer nos pensées à la lumière de notre conscience.
Après la dissociation (décomposition de la matière/manière), on crée une harmonie en magnifiant le tout.
C’est ce qu’a fait Papageno en actionnant le mécanisme du tintement des clochettes magiques. Il s’est tout d’un coup souvenu qui il était et d’où il venait.
De sorte, il a transmuté ainsi son agitation (émotions négatives) contenu dans la dissonance de la matière (ses pensées brutes, son état d’esprit), pour se rendre fluide et pénétrant. Pénétrant à la Lumière.
[ Vous aurez noté je n’en doute pas, que Papageno porte à son cou une flûte de pan.
C’est une flûte de Pan, une flûte qui permet d’atteindre la totalité (Pan en grec signifie « tout » , aparté aussi à jean Giono dans son roman « Regain »), l’Unité que Papageno recherche alors même qu’il La porte sur son cœur (en lui). Et il ne peut la retrouvé qu’en laissant exprimer la partie féminine de son être incarnée en Papagena, sa dulcinée ]
Cela opère une sublime réussite !
Après que ses vœux aient été formulés (par les clochettes magiques), les voix-oiseaux des lutins (pur-esprit intuitif et féminin) l’invite à se retourner, interloqué qu’il est que son rêve se réalise sous ses yeux.
C’est l’œuvre au rouge, l’illumination.
La Lumière transforme sa sombre perception en éveil.
Il a enfin retrouvé la totalité de lui-même et prend conscience de son véritable pouvoir, l’immobilité conduisant à la sagesse.
Son esprit est désormais libre, il peut à loisir former ses vœux les plus fous et laisser exprimer sa joie.
D’enfanter sur le champ (chant) sa propre descendance, c’est à dire de créer dans et par son seul esprit, la manifestation de tout l’amour qu’il porte en lui, ne pouvant désormais entretenir dans la quête de lui-même, que des pensées joyeuses et pleines d’élans.
La Loi de l’attraction et l’amour à travers la flûte enchantée, c’est laisser chanter son cœur guidé par son pur-esprit.
L’émotion négative quelle qu’elle soit, à plus forte raison dans des moments les plus sombres, n’est pas à éviter, à dénier ou à condamner mais à la reconnaitre en la vivant pleinement.
En vidant ce trop plein, la magie peut alors opérer.
La nature ayant horreur du vide, une nouvelle énergie peut alors nous emplir.
Il nous appartient ensuite de nous laisser pénétrer par la Lumière, et nous laisser guider par Elle vers nos aspirations les plus chères.
Avec l’image alchimique que nous offre cet extrait d’opéra, chacun peut alors se faire une idée du déroulement des choses et comment, avec un peu de sagesse, nous pouvons y remédier pour que l’amour ait toutes les chances d’agir à notre avantage.
Bien et bon toujours à tous et que l’on ne se fasse un monde de rien, que la joie et le meilleur accompagnent Pierre et Claire et qu’enfin, ils se rejoignent.
alchimique dites vous , c’est bizarre j’aurais dit almassonique…!!
Aah !!
Monsieur Jorion, décidément je vous aime 🙂
petite note : ca fait environ 2 ans que je suis ce blog régulièrement sans intervenir, mais là je ne résiste pas.
A tous Bonjour !
Message à claire on ne peut plus clair.
Ah l’amour !…
Continuez comme cela, par petites touches.
Tout dans ce blog respire l’humanité et par les temps qui courrent ça fait du bien !
Merci !
… et moi ? Vous savez qui m’aime ? Si vous entendez quelque chose faites-moi vite une vidéo aussi ! 🙂
The Go-Between Fugue (Michel Legrand)
(le messager de Losey bien sûr… L’est pas mimi le petit Paul ?)
http://m.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&client=mv-google&v=VH4KWS4CYkA
Cupidon maintenant !
M. Jorion vous nous aurez tout fait !
Tout l’Univers obéit à l’amour. Aimez, aimez, tout le reste n »est rien. (La Fontaine, mais il l’a peut être piqué à quelqu’un d’autre).
Ah ! Claire, aurez-vous un coeur de pierre ou le donnerez-vous à Pierre ?
dans mon jardin, passant d’une fleur à l’autre, voilà ce qui arrive 🙂
http://youtu.be/4YMUyraSoXM
On ne se souvient plus très bien de tout. Sauf de l’amour :
http://www.youtube.com/watch?v=GXV-1ZebdBs
L’économie mène parfois à l’amour,…à condition d’en sortir!
Qui l’eut cru?
Un peu surprenant…Atypique…Force et faiblesse en même temps…C’est bien, c’est « humain », enfin.
L’essentiel est que l’intention reste aussi sincère que le message d’origine. Une seule personne le sait et si tel est la cas, merci.
Je relis ces jours Petr Král : Notion de base – (Flammarion)
L’AMOUR
« le poète fait arrêter la voiture, sort, court vers le dernier arbre au bord de la route, puis le secoue et le frappe en hurlant qu’il veut une femme, il la lui faut là même et tout de suite. ça doit bien lui manquer, mais il peut aussi chercher simplement à prouver sa virilité, et à montrer comme il est porté sur la chose. Même si tout le monde pratique celle-ci – du moins on essaie – , nous ne la faisons pas avec le même talent, ni avec la même conviction. Chacun est certes concerné et montre à travers la chose son rapport au monde, même celui qui la prend pour une gymnastique peu digne ou rêve davantage d’elle qu’il ne la fait; tout passe par là et y est lié de quelque manière, mais c’est cela même qui brouille le sens que la chose prend pour nous.
Quelqu’un pratique l’amour comme un sport et un autre comme une vengeance, pour certains il est devoir et pour d’aucuns une distraction, une autopunition, une extase mystique, un acte terroriste, une manière de prendre le pouvoir ou de sortir de sa solitude, l’un le considère comme un simple hommage à l’instant et à la ville nocturne, l’autre même, peut-être, comme une expression de l’amour. Nous paraissons pourtant partager du moins une passion, celle pour la possibilité de s’introduire, grâce à l’amour, dans un autre espace: dans un autre corps, et une autre vie, au delà des limites de la morale courante et dans les couches les plus profondes de la nuit. Nous somme même simultanément au lit avec trois êtres différents, une dame réelle, une autre, idéale, que nous cherchons en elle, et la nuit en personne; même si nous n’affrontons parfois dans la première que sa solitude, la deuxième, par ailleurs, se confond si complétement avec la nuit ambiante qu’elle nous la fait traverser en sa compagnie. L’amour nous révèle aussi des registres ignorés de notre propre être physique; le bavardage qui accompagne notre endormissement commun, après l’étreinte, déplace tout autant vers un autre espace notre complicité avec celle qui, parmi les vivants nous est la plus proche.
Les choses ne prennent cependant tout leur sens que par la nécessité de quitter à nouveau l’ailleurs pour l’ici; de laisser loin les espaces entrevus – et notre ouverture temporaire à leur étrangeté – pour revenir à ceux qui nous sont familiers, aux limites et à la quotidienneté de nos deux corps et de notre vie commune. L’atterrissage ne sera pas plus épargné à une princesse distante, que l’envol partagé a déjà rapproché de nous en la montrant moins lointaine, presque aussi fragile et fêlée que nous-mêmes; avec tous le luxe singulier de ses charmes et parfums, de ses regards étincelants et de ses gestes alanguis, alors qu’elle ramasse à présent ses linges avant de prendre le café avec nous, elle est elle-même enclose dans ses limites comme tout un chacun. L’amour est passage de frontières et révolte contre les données mais il n’est pas une fuite; il ne nous détourne de nos déterminations que pour mieux nous les faire admettre, le voyage dans les espaces qu’il ouvre plus loin élargit notre quotidien lui-même, et devient une fête donnée en son hommage.
(Tout notre voyage en compagnie des autres est d’avance contenu – en condensé – dans le premier regard que nous échangeons avec eux; il nous révèle autant la proximité de nos futurs amis que la disponibilité et l’envie de compagnes possibles, tout comme il nous fait deviner en d’autres des ennemis et des étrangères. Une relation naissante trahit même d’entrée de jeu son éclairage particulier, sa nature dramatique ou conciliante; autrement elle n’est certes qu’une proposition à développer, comme une torsade de papier qui ne deviendra une fleur singulière qu’une fois trempée dans le flux du temps. la destinée nous est apparue mais sans contenus précis, la rugosité du rocher au fond du décor, la fermeté avec laquelle nous nous embrasserons devant et la force de la pluie qui mettra fin à nos baisers – ou les prolongera – se cachent encore derrière l’horizon. Reste que la soudaine rencontre de deux regards est une lueur de vérité qui, d’emblée, ne dévoile qu’un monde possible et prédéterminé, le même que révèle peu à peu, malgré les rêveries des utopistes, l’inexorable marche de l’histoire). »
….
« L’amour ne commence pas par l’enlèvement des effets, il est un glissement continu, à perte de vue, de détail en détail, de la fraîche fourrure du manteau à l’oreille brûlante et du sec grésillement d’un bas à la tiédeur d’une cuisse, que l’amour relie entre eux d’une vague souple pour ressouder brièvement le monde. »
….
« il est des gris laconiques et des gris alanguis, des gris élégants et légèrement désolés. Aucun gris, en revanche, ne saurait insister. »
….
« De chaque bouteille de vin apparemment vidée, disent les experts, on peut toujours extraire pas moins de trente-deux gouttes, il suffit de prendre le temps nécessaire. Il est vrai – ajoutent-ils – qu’entre la pénultième goutte et la dernière, il faut parfois attendre six heures »
http://youtu.be/dNg9SQxip5A
http://youtu.be/OfU3OVG2Ku0
Clara et Robert Schumann ont été séparés pendant 3 ans avant de pouvoir s’unir.
Concerto pour piano et orchestre en la mineur op 54, interprété par Martha Argerich.
http://www.youtube.com/watch?v=QxGFP52NiAo&feature=related
Cela parle et touche, dans le mille 😉
J’aime bien les récrés sur le blog de Paul Jorion, surtout lorsqu’elles sont romantiques 🙂
Et encore plus quand Julien nous met la plus belle chanson de Donny Hathaway, la star de ma folle jeunesse. Que proposer après une telle merveille… il me casse la baraque HA HA
Allez, essayons de convaincre Claire avec un Michael Bolton plutôt melo, je manque d’imagination ou de mémoire aujourd’hui
<strong>@ L’expat,
Vous avez raison, les loges maçonniques était étroitement liées à la Voie Alchimique, ce qui a failli coûter la vie de Mozart.
Mozart fut en danger à ce moment là parce que Ignaz Von Born son mentor et avant d’être membre de la Loge viennoise, était un alchimiste.
Mozart suivait donc cette voie plus que celle Maçonne.
Le commentaire de mon interprétation sur la flûte enchantée de Mozard a été largement inspiré de ceci :
Mais l’important est ailleurs.
L’Imagerie alchimique est une façon de raconter …
« » »Psychologie et alchimie
Avec Psychologie et Alchimie, nous pénétrons dans un domaine où le génie de Jung éclate avec une entière originalité.
………………Éclairant et élucidant une énigme fondamentale du passé, cet ouvrage ouvre aussi les portes d’un avenir plus humain : l’homme enrichi par les apports de l’inconscient collectif apprendra de mieux en mieux à se désaliéner des fascinations abusives et à se recentrer avec de plus en plus de fraternité sur le seul bien dont on doit être tout à fait certain, sur lui-même, sur l’homme et ses étonnantes potentialités.
http://www.cgjung.net/oeuvre/psychologie_alchimie.htm
Je dois faire une confidence , je suis trés touché par ses magnifiques créations .
Au delà de ce que j’arrive à exprimer . On touche au sublime , on découvre quel incroyable potentiel a la générosité de l’ame humaine . En plus c’est gratuit .
Je me surprends à vibrer à l’unisson de tel sentiments . Merci .
Un regret pour Tolstoi , les rapports avec son épouse , était à l’opposé de ces nobles sentiments , ce qui nous renvoit d’une
maniére terrifiante à notre condition terrestre .
Claire et Pierre, au cœur de l »économie.
Une vérité bonne à dire. Merci Paul
Les Séparés
N’écris pas – Je suis triste, et je voudrais m’éteindre
Les beaux été sans toi, c’est la nuit sans flambeau
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,
Et frapper à mon coeur, c’est frapper au tombeau
N’écris pas !
N’écris pas – N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu’à Dieu … qu’à toi, si je t’aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais
N’écris pas !
N’écris pas – Je te crains; j’ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire
Une chère écriture est un portrait vivant
N’écris pas !
N’écris pas ces mots doux que je n’ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur;
Et que je les voix brûler à travers ton sourire;
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon coeur
N’écris pas !
Marceline Desbordes-Valmore
Magnifique poème, vraiment magnifique.
Il ouvre la perception d’un véritable ressenti.
L’auteure est à deux doigts de l’éveil.
La dimension divine qui sommeille en elle, se révèle.
Et il faut parfois passer par bien des épreuves, de deuils et de douloureuses expériences pour qu’enfin, dans l’acceptation et le lâcher prise, celles-ci fassent place à la plénitude et la joie.
Tout devient alors égal et transparent.
Merci infiniment pour ce partage.
@ Sam’s
Mais où tu vois tout ça? C’est un poème très médiocre d’une poétesse de 3e ou 4e rang. « Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau » c’est nul. Et si j’avais le courage de chercher, dans mon bordel de livres, l’anthologie publiée par Gallimard dans la collection « Poésie » je te citerai des vers encore plus nuls…
nous sommes tous frères
« Il n’y a pas d’amour heureux », version Françoise Hardy
http://www.youtube.com/watch?v=A6_bpX1cmC4
« Il n’y a pas d’amour heureux », c’est vrai mais le bonheur est-il le but de l’amour ? On est pas amoureux pour être heureux, ni même pour être malheureux. Lorsque l’on est amoureux on devient seulement plus que soi-même, par la nature de la relation et pas par la fusion..
C’est déjà pas mal et chacun vit cela à sa façon.
J’aime bien cette chanson de Jacques Brel qui dit tout ça mieux que moi.
http://www.wat.tv/video/jacques-brel-chanson-vieux-x75m_2gh7d_.html
« L’amour est un crocodile sur le fleuve du désir « .
(Proverbe hindou)
Et soeurs aussi !
Oh Claire
Pour faire suite, un texte d’une source et d’un auteur inconnu :
C’est un peu cela faire chanter la flûte enchantée en nous, Mozart l’a si bien retranscrit dans son oeuvre.
À l’approche de l’effondrement qui pointe et quelques soient nos peines de coeur, il ne s’agit plus de dénoncer, de se languir ni de comprendre, mais d’expérimenter et de croire en nous et en tous les possibles.
Alors jouons de notre flûte enchantée et que l’on ne se fasse un monde de rien.
Que le meilleur soit !
« Il y a des jours où tu me manques tellement que je voudrais crever tant ça fait mal »
Souvenez-vous c’est une scène de « Brockeback Mountain » , c’est beau, c’est puissant et ça veut tout dire …
Je suis comblé(e) (= ich habe genug)
http://www.youtube.com/watch?v=foHTQ2qGozs&feature=related
Tiens, un homme….Au sens humain du mot….Ça faisait longtemps que je n’en avais pas croisé un sur le net…Entre les jeux de yo yo des bourses et les aigrefins de la finance….Un rayon de soleil….
Monsieur Jorion, je vous soupçonne d’être romantique…Comme tout bon belge qui se respecte
Ce Pierre-là?
http://www.youtube.com/watch?v=nB-mYuAa5QY
Barbara 1964
Sur la campagne endormie,
Le silence et puis un cri,
Ce n’est rien, un oiseau de la nuit,
Qui fuit,
Que c’est beau cette pénombre,
Le ciel, le feu et l’ombre,
Qui se glisse jusqu’à moi,
Sans bruit,
Une odeur de foin coupé,
Monte de la terre mouillée,
Une auto descend l’allée,
C’est lui,
Oh, Pierre,
Pierre…
Mais peut-être que Claire préfère s’envoler?
http://www.youtube.com/watch?v=i6XBPnJSWto&playnext=1
Nicole Rieu
Bien ! Mais ce n’est pas tout… qu’en pense Claire ? On dirait une histoire de Fred Vargas !
29 secondes…… il ne faut que 29 secondes pour qu’une soirée change.
Merci Paul et tous ceux qui ont participé à ces moments de bonheur et de partage. J’ai vraiment passé un moment extrêmement agréable en votre compagnie.
Je fais un rêve aussi, c’est que Claire partage les même sentiments que Pierre, c’est tout le bonheur que je leur souhaite
Mais que j’aime ces respirations !
Quel message touchant de simplicité, tout le contraire de l’amour au final!
L’amour est plus complexe encore que l’économie, qu’une crise boursière, tout explose, et puis en définitive celà repart toujours de plus belle!
Une petite chanson pour Pierre et Claire : Claire de BAXTER DURY avec un très beau clip en prime!
http://www.youtube.com/watch?v=gn-afFAgIFs&ob=av2e
Merci pour ce petit moment de tendresse, ça fait toujours du bien dans ce monde de brutes !
Good luck for you, all
http://www.youtube.com/watch?v=0jLgLBrWouQ&feature=related
Sympa.
Claire la violoniste, puisses-tu entendre ce message !
😀
Ce message vous honore, Paul.
Tant que nous serons capable de nous émouvoir, tant que nous serons capable d’agir avec désintérêt pour essayer de donner un peu de bonheur à d’autres… nous serons toujours humains.
Claire et Pierre : déjà 54.800.000 occurrences sur Google !
Merci Paul!
Magnifique message, du genre qui permet de garder la foi en l’être humain.
à part la 1ère phrase où il ne sait pas son prénom…
http://www.youtube.com/watch?v=SgpRmjLZGDk
chanson très belle je trouve qui me faisait craquer étant ado « …j’ai le coeur trop grand pour moi, il bat trop fort pour moi, oui c’est ça… » ou encore « …son rire me fait souffrir… »
allez Claire quoi ! dis lui que tu l’aimes toi aussi