L’accueil réservé à Le dernier qui s’en va éteint la lumière – Retranscription

Retranscription de L’accueil réservé à Le dernier qui s’en va éteint la lumière. Merci à Olivier Brouwer !

Bonjour, nous sommes le mercredi 13 avril 2016. Je suis à Bruxelles… je suis toujours à Bruxelles.

Hier, j’étais à Bruxelles également, et dans la journée d’hier, j’ai accordé un entretien à monsieur Olivier Rogeau, du magazine hebdomadaire « Le vif – l’Express », ensuite, j’en ai accordé un à monsieur Eric Angelini, du magazine « Gaël ». J’ai accordé un entretien à madame Mélanie Noiret, du quotidien « L’Echo », et également un entretien à monsieur Rafal Naczik, du périodique hebdomadaire « Moustique ». J’étais aux côtés de Nicolas Baverez, que vous connaissez sans doute de nom, pour l’enregistrement d’une émission de monsieur Pascal Claude à la RTBF, et j’ai eu l’occasion, aussi, de m’entretenir, également pour une émission à venir de la RTBF, avec monsieur Eddy Caeckelberghs. J’ai accordé un entretien à madame Sophie Devillers, du quotidien « La Libre Belgique », et enfin, à 18h45, j’étais l’invité de Pascal Vrebos sur RTL Belgique pour parler du livre.

Et si je vous parle de ça, ce n’est pas pour vous faire une longue liste de personnes, ou pour vous suggérer que je suis sans doute épuisé ce matin d’avoir accordé huit entretiens dans la journée d’hier ! C’est pour vous dire que j’ai rencontré, hier, huit personnes enthousiastes à la lecture de mon livre, huit personnes véritablement enthousiastes. J’aurais pu imaginer qu’il y en ait au moins un qui soit grincheux, eh bien, ça n’a pas été le cas et ça me fait énormément plaisir.

La réception de ce livre est extraordinaire et merveilleuse. Le livre que j’avais écrit avant et qui m’avait demandé beaucoup beaucoup de travail – j’avais dû beaucoup lire, beaucoup réfléchir – un livre consacré à John Maynard Keynes et à sa pensée, un livre, comme vous l’avez vu, qui a été accueilli dans le meilleur des cas par l’indifférence et dans le pire des cas par l’hostilité, et là, j’ai une expérience d’un autre type.

C’est un journaliste qui a écrit un article qui a paru dans un magazine, sans me consulter, mais qui m’avait envoyé un mot très aimable et qui m’avait dit : « J’espère que votre livre constituera un point de ralliement pour une résistance, pour une résistance au sort qui nous est fait en ce moment ». Il y a d’autres endroits où il y a des points de résistance, et c’est très bien – des endroits où on est assis, ou bien où on est debout – et ça me fait également extrêmement plaisir !

Un mot pour terminer. L’éditeur réimprime des ouvrages, au fur et à mesure. On est, sur Amazon France, au vingtième jour aujourd’hui, au vingtième jour où on vous dit qu’il y a rupture de stock [P.J. La situation est rentrée dans l’ordre le lendemain, jeudi 14]. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’exemplaire qui rentrent – parce qu’il y en a qui rentrent, il y en a qui ont été réimprimés durant cette période de vingt jours et ça continue – ça veut dire simplement que quand il y a un nouvel arrivage, il est aussitôt épuisé. Donc ne vous découragez pas : il y en aura pour tout le monde ! Les éditeurs font leur boulot, mais la demande pour ce livre est un peu inattendue, ce qui me fait très plaisir, c’est une très bonne chose, en particulier si ça peut constituer, effectivement, un point de ralliement.

La quatrième de couverture, vous le savez – les gens y font allusion – suggère qu’il y a là, peut-être, un livre un petit peu pessimiste ou désespéré, mais tous ceux qui l’ont lu, et en particulier les huit que j’ai vus hier, m’ont dit : « C’est un livre qui vous donne de l’espoir, qui vous donne envie de faire des choses ! » C’est ce que j’espérais secrètement, c’est en train d’avoir lieu, c’est formidable ! Merci à vous ! Lisez-le si vous ne l’avez pas encore lu, essayez de le lire, en tout cas, et voilà, il y a quelque chose qui est en marche et, je l’ai dit, pas uniquement là, mais il est important que ça ait lieu à ce niveau-là aussi par mes moyens à moi, les moyens dont moi je dispose. Voilà, je ne suis pas citoyen français, en particulier, et quand j’ai parlé hier, je parle dans mon pays, à mes compatriotes. Voilà, je fais ce que je peux ! On m’a demandé : « Qu’est-ce qu’on mettrait sur votre tombe ? », c’est une des questions qu’on m’a posées hier, et j’ai dit : « On pourra au moins dire qu’il a fait ce qu’il pouvait ! »

Voilà, à très bientôt, au revoir !

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