Lettre ouverte à Philippe Soubeyrand, par Luc Grandjean

02 février 2017 15h19

Billet invité. En réponse à Les LUMIÈRES doivent jaillir maintenant ! Ouvert aux commentaires.

Bonjour M. Soubeyrand,

Pourquoi limiter ce sursaut aux scientifiques ? C’est tout le monde qui doit réagir.

Mais… faire quoi ? En pratique. Aujourd’hui, même pas demain. Et aussi demain, bien sûr, quelque chose de plus, mais quoi ?

Je veux bien

– acheter autant que possible d’occasion, autant pour éviter le gaspillage que pour éviter la TVA

– ne plus acheter chez les gros capitalistes (Amazon et autres, grandes surfaces, … ) et même réfléchir 3 x avant d’acheter quoi que ce soit

– utiliser le moins possible ma voiture et même renoncer à certains voyages

– cultiver mon jardin, m’abonner à une AMAP,

– dire à mes amis de voter pour M. Mélenchon, pour éviter les Macroneries et autres Fillonteries, éviter les marionnettes des 150 financiers qui dirigent la France, … puis M. Mélenchon a de bonnes idées sur l’environnement, le nucléaire, la protection sociale, …

– envoyer les articles du blog de Paul Jorion à tous mes contacts

….. mais est-ce que cela va suffire ? Je doute. Même Dieu a revu sa copie et a déclenché le Déluge pour repartir à zéro …

Donc, en pratique, on fait quoi ? Je lirai votre prochain article avec beaucoup d’intérêt !

Bien sincèrement,

Luc Grandjean

Environnement

réchauffement climatique

51 réponses à “Lettre ouverte à Philippe Soubeyrand, par Luc Grandjean”

Vincent Rey

02 février 2017 16h16

« Mais ouvres les yeux bon sang », c’est aussi ce que l’on devait dire, pendant la révolution culturelle chinoise, lorsqu’on prenait les professeurs, et qu’on les coiffait d’un bonnet d’âne en les mettant à genoux dans la rue.

Le problème n’est pas celui d’une prise de conscience, qui resterait à faire. C’est plutôt celui d’une offre politique, incapable de résoudre l’antinomie existant entre la nécessité individuelle, que chacun ressent dans sa vie, et les enjeux collectifs.

Et c’est un problème humain, compliqué à résoudre. L’URSS a échoué, au bout d’un siècle de révolution, elle avait recréé une aristocratie de parti, qui ne valait pas mieux que notre aristocratie bourgeoise d’aujourd’hui. Et en bas de l’échelle, c’était pareil : on ne moissonnait pas quand il faisait beau, si on était en congé, préférant le repos individuel, à la préservation de la récolte.

On peut parler d’écologie autant qu’on veut, tant qu’on ne résoudra pas cette question de la nécessité individuelle, et des mécanismes qui font qu’elle prime sur les enjeux collectifs, on aura rien résolu, car pisser dans un violon en criant « Mais ouvrez les yeux bon sang ! », c’est pisser dans un violon quand même.

Ensuite il y a le problème de l’influence. Depuis Goebbels, on sait que les masses sont influençables, avec des médias de masse, à l’époque la radio.

Tant que le citoyen ne reprendra pas un contrôle total de ces outils d’influence de masse, alors un déséquilibre existera toujours entre l’influence que pourront produire les firmes, et celle que pourront produire les citoyens, qui s’épuiseront toujours beaucoup plus vite à faire connaître leur point de vue.

Par exemple, on peut crier « mais ouvrez les yeux bon sang ! arrêtez de manger de la viande ! » autant qu’on veut sur le blog de Paul Jorion, si en parallèle Mac Do lance une campagne de pub à l’échelle de la chine pour vendre un Hamburger à chaque chinois, ça ne sert pas à grand chose. Là encore, c’est comme si on pissait dans un violon, et ce ne sont pas un ou deux lanceurs d’alerte, qui pourront y changer quelque chose.

Liberté totale de la presse, libération de tous les médias de masse, pour en faire des outils de démocratie, ça me parait la première chose à faire.

Répondre
TORPEDO

02 février 2017 16h49

Ben oui, quoi, à force de décroître, certains n’ont plus qu’à disparaître…
Quoique ça fait encore des déchets…
Les derniers soupirs un peu tardifs peuvent être très chargés en CO2!
Eric.

Répondre
Jacquot

02 février 2017 16h51

Je n’ai pas davantage « les solutions » que n’importe qui d’autre. Je suis convaincu soit dit en passant que la dimension « comportement individuel » est absolument insuffisante pour parvenir à une telle solution, le niveau collectif, c’est-à-dire politique, est indispensable et pour tout dire PRIMORDIAL.

Quelques notes en passant. La préservation des autres espèces ne se conçoit pas sans préservation de leurs milieux. Ce sont les milieux naturels qu’il s’agit de sauver, en un mot en s’abstenant de les détruire.

En pratique :
– Artificialisation réduite au minimum strictement nécessaire – ne pas prendre trop de place pour notre espèce, en laisser autant que possible aux autres
– Pas de surexploitation, du type de ce que nous faisons aujourd’hui dans les océans, de façon à permettre aux effectifs des espèces que nous chassons/pêchons de se reconstituer naturellement. Pas de braconnage non plus évidemment
– Limitation en urgence de l’exploitation des énergies fossiles avec leurs conséquences sur le climat

Et pour tout cela, si on y réfléchit quelque peu, on s’aperçoit qu’il est nécessaire :
– De s’assurer que si la pauvreté subsiste, du moins la misère disparaisse, et notamment que tous mangent à leur faim – ce qui n’est pas le cas de presque un milliard d’entre nous… Comment imaginer que des hommes se retiennent d’exploiter la nature autour d’eux sans vergogne, quoi que puissent dire les lois, si leurs enfants ont faim ?
– De stopper l’expansion démographique. Sachant que l’agriculture mondiale dépend en partie des fossiles promis à décroître au final et est donc non durable, sachant que l’agriculture durable est en moyenne moins productive, et que défricher de nouvelles terres ou déboiser massivement, comme on le fait par exemple en Indonésie, est catastrophique pour les autres espèces et de plus non durable à terme, comment imaginer résoudre l’équation d’une humanité à la fois rassasiée et se retenant de détruire la nature, si ses effectifs augmentent encore ? En pratique, c’est surtout l’Afrique noire, l’Inde et une partie du Moyen-Orient qui ont du progrès à faire, le reste est plus ou moins calme
– De stabiliser les Etats. Inutile de dire que lorsque une zone tombe dans l’anarchie – Somalie, Libye, Syrie, Irak, Yémen, Soudan, Congo, etc. – la protection même des hommes n’étant pas assurée, celle de la nature l’est encore moins. Bien sûr, la première mesure pour les stabiliser, c’est tout simplement de s’abstenir de les déstabiliser…
– De démarrer une transition énergétique efficace à marche forcée. Or, aucune technologie actuelle ne la permet, quoi qu’on puisse dire du solaire ou de l’éolien qui sont largement des miroirs aux alouettes… Il s’agit donc d’une part de financer massivement la recherche d’alternatives, la principale piste étant le nucléaire de quatrième génération, d’autre part
– De limiter de manière systématique et volontariste le gaspillage – produits durables plutôt que jetables, commerce local favorisé par rapport au commerce mondial basé sur des transports en masse, transports électriques et / ou en commun plutôt qu’individuels, réseaux de chaleur permettant d’utiliser la chaleur des chaudières de centrales électriques pour le chauffage plutôt que de la laisser se perdre, etc.

D’une manière générale, ce n’est pas un surcroît prométhéen de technologies qui permettra (permettrait ?) d’éviter un effondrement écologique. C’est l’utilisation raisonnée de celles que nous avons déjà. Une question d’organisation et de partage entre êtres humains, plutôt que d’augmentation de la puissance de l’humanité sur la nature et d’abord le vivant.
La seule exception étant probablement le nucléaire de quatrième génération, et encore – ces technologies existent déjà à l’état de prototypes, il ne s’agit que de franchir rapidement l’étape de l’industrialisation et ensuite de généraliser.

Au sujet de la politique, je veux souligner que s’il y a une élection importante en France très bientôt, l’Histoire ne va pas s’arrêter le 8 mai prochain, et quel que soit le résultat de cette élection il y aura encore à faire beaucoup en terme d’alerte, de militantisme etc.

Répondre
1. vigneron
  
  02 février 2017 20h03
  
  Écomoderne ou écomort. Pas d’écomorne qui vaille.
  Et on a jamais été moderne, faudrait s’y mettre, pour voir.
  
  Répondre
2. Gudule
  
  04 février 2017 21h46
  
  @Jacquot dit :
  2 février 2017 à 16 h 51 min
  Je plussoie.
  
  Exactement !
  « C’est l’utilisation raisonnée de celles que nous avons déjà. Une question d’organisation et de partage entre êtres humains, plutôt que d’augmentation de la puissance de l’humanité sur la nature et d’abord le vivant. »
  
  Répondre
Hervey

02 février 2017 16h51

Chacunpeutpeumaischacunpeut.
http://hervey-noel.com/nuagerie-gaia/

Répondre
Jean Francois Le Bitoux

02 février 2017 17h21

La situation est particulière car effectivement nous avons usé et abusé de cette planète. Mais la majorité ne s’en rend pas compte. Côté mers, cela se mesure aussi par le croissance des zones d’anoxie, les mortalités animales des populations naturelles, des proliférations d’algues vertes et toxiques, liées à des pollutions locales. Il existe des dizaines de références sur ces thèmes mais chacun imagine que ça se passe chez le voisin.

Soyons sérieux: faire jaillir des lumières en frottant des silex, reste d’une portée éclairante limitée ! Il est difficile de faire passer dans l’esprit de quiconque des schémas qui nous parlent mais ne disent rien au plus grand nombre. Ce thème a déjà été abordé dans ce blog; il ne soit guère y avoir de thèmes relatifs qui ne l’aient pas été.

En théorie, il pourrait y avoir des esprits mieux équipés pour les traduire aux « petites têtes » qui nous gouvernent, encore faudrait-il qu’elles en soient suffisamment curieuses – en dehors de leur réélection ! On ne guérit personne sans une complète coopération. Je crois que c’est du Lacan mais j’avais séché les cours de « psy » ! A tort d’ailleurs et je constate que je ne suis pas le seul !

Ces têtes politiques se sont auto-sélectionnées sur des critères de communications et d’amusements publics et elles sont entourées d’autres têtes bureaucratisées et bureaucratisantes qui vivent par groupes hétérogènes à l’abri, dans des grottes isolées ou des tours d’ivoire – au choix mais hors de nos préoccupations visiblement !

Comme vétérinaire, notre mission professionnelle n’est pas une mission « de résultats » – comme d’autres ingénieurs ou architectes – mais une mission « de moyens » : nous devons faire le maximum pour « améliorer » la situation avec des moyens même limités. Donc face à une situation pathologique, il faut commencer par des mesures de « conservation sanitaire ». Ce n’est pas si difficile mais ça ne rapporte pas grand chose ! Et ça dérange toutes les mauvaises habitudes cumulées, du temps où la nature était « meilleure collaboratrice » mais sans qu’on n’ait su apprécier sa collaboration – qui reste à enseigner.
Cela n’étonnera personne que cette mission est « relativement » facile à remplir en tête à tête. Il est possible de souligner quelques
dysfonctionnements puis de les corriger et de vérifier ensemble, qu’on est sur la bonne voie et qu’on peut « soigner » l’écosystème. Mais devant une foule blessée qui manifeste, aucune recommandation ne vaut plus !
Si l’administration avait à coeur d’améliorer le quotidien des citoyens pendant que la situation n’est pas encore désespérée…, je crois que ce serait apprécié !
Bon, je vous quitte car je vais saluer les organisateurs de la « Journée mondiale des zones humides » ( JMZH….si, si ça existe et c’est aujourd’hui!) et je me remets à un billet (Ecologiser l’homme n° 2); ça ne calmera pas ta rage, ni la mienne. Je continue à croire que J L Mélenchon a pris conscience de notre asphyxie. Je ne sais pas encore si B. Hamon s’y accrochera ou pas: le brestois devrait connaître la mer mais ça ne suffit pas pour en connaître les forces et les faiblesses, car elle aussi, elle en a !
Ce sont ses énergies subtiles qui ont permis l’évolution et leur affaiblissement qui induise un involution. Rappelez vous la grand oxydation c’était à peine il y a 6 à 700 millions d’années…. Enfin, moi je dis ça, c’est juste pour discuter …..

Répondre
1. ludyveen
  
  02 février 2017 17h32
  
  Juste en passant, n’essayez pas de faire du feu en frottant 2 silex, 100% d’échec. Prenez un silex , une pierre contenant du fer et un peu d’amadou(champignon de souche)+paille comme réceptacle des étincelles, soufflez, secouez… voilà ma contribution, juste au cas où.
  
  Répondre
  1. arkao
    
    02 février 2017 18h29
    
    @ludyveen
    J’ai failli répondre la même chose que vous, mais :
    J.F. Le Bitoux a écrit « faire jaillir des lumières en frottant des silex », pas faire du feu.
    Les silex entrechoqués entre eux peuvent produire des étincelles, mais trop volatiles et pas assez incandescentes, d’où l’usage de pierres contenant du sulfure de fer (marcassite par exemple) pour enflammer l’amadou.
    
    Répondre
  2. Jean Francois Le Bitoux
    
    02 février 2017 21h20
    
    Merci, je sais que c’est le résultat d’une longue expérience que vous m’évitez ! Encore merci
    
    Répondre
Hippolyte Bidochon

02 février 2017 17h46

A défaut de disposer des usines à formater les esprits que sont TF1 etc., on aurait beau avoir un plan de sauvetage (c’est pas pire que de libérer/reconstruire l’Europe d’après guerre), qu’il serait impossible de le mettre en pratique.

La question est: Comment remettre en état des esprits que la propagande libérale a vidés de tout « bon sens »?

Répondre
JL

02 février 2017 17h58

http://changeonsdevoie.org/
l’appel d’Edgar Morin : » Nous sommes innombrables mais dispersés, à supporter de plus en plus difficilement l’hégémonie du profit, de l’argent, du calcul (statistiques, croissance, PIB, sondages) qui ignorent nos vrais besoins ainsi que nos légitimes aspirations à une vie à la fois autonome et communautaire.

Nous sommes innombrables mais séparés et compartimentés à souhaiter que la trinité Liberté Égalité Fraternité devienne notre norme de vie personnelle et sociale et non le masque à la croissance des servitudes, des inégalités, des égoïsmes. »

Répondre
arkao

02 février 2017 17h58

Trop tard, la fin des temps est très très proche 😉
http://www.atlantico.fr/atlantico-light/fin-monde-prevue-pour-16-fevrier-2017-2947709.html

Bon, il faudrait peut-être que Philippe Soubeyrand nous explique qui il est, tant ses prophéties cataclysmiques sont péremptoires. Quelle formation ? Quel activité professionnelle ? Dans quel cadre ? Quelles publications, livres ou articles dans des revues scientifiques ?
A moins que j’ai raté un post (on ne peut pas être connecté en permanence).
Merci d’avance pour la réponse qui j’espère évitera une inscription dans la liste des experts auto-proclamés comme dans le lien ci-dessus.
Comme modeste commentateur, je veux bien me prêter à l’exercice.

Répondre
1. Sapristi
  
  02 février 2017 22h47
  
  C’est guignol : https://laprimaire.org/candidat/581093328887
  
  Répondre
Sylviane Platano

02 février 2017 18h16

Action individuelle inutile, action gouvernementale que l’on n’espère plus, cap des 400 déjà dépassé, pic déjà dépassé,…oui, que fait-on?

Au lendemain de la guerre, la deuxième, au moment où le développement du au pétrole a fait le bond qui nous a conduit où l’on sait, qu’on fait les gouvernements pour nous inciter à consommer, gaspiller, polluer? Rien. L’offre était là, la demande a suivi. La technologie aussi a fait de belles offres aux entreprises, qui ont profité de l’aubaine, tout comme nous tous. L’état de ce monde est la conséquence de milliards de petites gestes nuisibles que nous avons tous effectués, des décennies durant.

Alors que faire? La réponse est simple, trop peut être : faire simplement ce qu’il y a à faire. Comme il a été dit, diminuer nos consommations, de préférence de tout. Freiner des quatre fers cette course absurde à l’extinction, pas forcément pour nous, mais pour les enfants que nous avons mis dans ce monde et pour lesquels nous avons déjà tant fait. Cela marchera, oui, peut être, probablement pas, mais nous ne pouvons moralement pas faire autrement que tenter.

Nous venons tous au monde pour y mourir. Cette certitude est pour certains une bonne raison de se comporter comme des racailles, pas pour d’autres. Et c’est bien la différence entre ceux qui vont tenter et les autres. Pour une issue identique. Mais le choix désormais est fondé sur une question de morale et de comportement individuel, plus sur la question de savoir s’il sera efficace ou pas.

Bonne chance!!

Répondre
1. Hippolyte Bidochon
  
  02 février 2017 19h53
  
  Le problème est systémique, et non individuel.
  C’est le système économique (capitaliste) qui détermine les comportements individuels.
  
  Illustration:
  Allez donc demander aux personnes qui vivent de l’industrie publicitaire, ou de celle de l’armement, ou autres éminemment nocives, qu’ils abandonnent leur « emploi » …
  
  Rien que d’avoir à expliquer ça montre à quel point on est pas sortis de l’auberge. (D’autant que même Edgard Morin, ne l’a pas compris)
  
  Répondre
Labellebleue

02 février 2017 18h38

Je lis l’appel angoissé de Soubeyrand aux scientifiques , la réponse perplexe de Luc. G : je ne suis pas scientifique et je sais pas quoi faire… Je lis l’appel aux sursauts collectifs de Vincent R et de Jacquot… Et je vois bien à leur façon de parler qu’ils n’y croient guère .. Jean François le B à un réflexe de soignant en médecine de catastrophes : le malade va claquer , on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a sous la main et déjà le blessé suivant est là , on n’a pas le temps de se poser trop de questions sur les responsables de cette guerre..
Et puis il y a la réponse de Torpédo qui est de plaisanter.. Et pourquoi pas ? Le bouddhisme enseigne qu’il est vain de s’opposer au changement qui est la loi de l’univers. J’avoue que je suis tentée par cette idée de laisser faire .. Puisque apparemment seule une prise de conscience collective peut nous sauver , puisque de plus cette révolution mentale devrait être rapide vu l’urgence, il faudrait un super extraordinaire miracle.. Ouvrir les yeux de tous nos chefs politiques, dans tous les pays du monde, décapiter le capitalisme , peut-être quelques capitalistes récalcitrants au passage.. Plutôt qu’attendre cet improbable miracle je pense que je vais aller danser , boire et chanter !!!

Répondre
1. octobre
  
  03 février 2017 16h19
  
  « Plutôt qu’attendre cet improbable miracle je pense que je vais aller danser , boire et chanter !!! »
  
  Pourquoi pas ! C’est la vie.
  Du moment que vous n’avez pas une personnalité politique à nous vendre. Qui, dans quelques mois, aura le plaisir d’aller casser la gueule au peuple.
  Ou marchander quoi que ce soit d’ailleurs.
  
  Répondre
jeanpaulmichel

02 février 2017 19h06

Bonsoir,
Au risque de vous contredire, je ne crois pas une seconde à la disparition de l’humanité.
Il restera toujours quelque part, en Amazonie, en Afrique, … une tribu un groupe, quelques groupes d’individus qui, n’ayant quasiment pas modifié leur mode de vie ancestral, survivront et ignoreront probablement que le monde occidental dit »moderne » aura disparu.
Le Dieu de la forêt, l’Esprit du léopard et l’aide des Anciens dans l’au dela auront eu finalement raison des hordes de buldozers meurtrissant leurs territoires.
Tout ceci ayant été réalisé avec l’aide de quelques »fumettes » adaptées.
Tout repartira à partir de ces peuplades oubliées voire encore totalement inconnues de nos jours.

Quant à nous heureux descendant de l’espèce ‘homo capitaliscus interneticus climaticus’ nous avons beaucoup à nous inquiéter …
C’est sur nous que les modifications climatiques auront le plus d’impact, brisant le fonctionnement de nos sociétés qui refusent de changer de paradigme.

L’époque actuelle me fait penser au veau d’or de l’Armageddon.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Veau_d'or#/media/File:GoldCalf.jpg

Qui sera notre Moïse pour nous guider vers un autre chemin ?

Répondre
1. arkao
  
  02 février 2017 19h47
  
  Vous cherchez un vieux sage barbu pour vous guider ?
  Le plus vivant sur le marché :
  http://www.maraval.org/UPLOADS/PORTRAITS%201000%20CHERCHEURS%20H%3EL/_JORION%20Paul.jpg
  
  Répondre
2. vigneron
  
  02 février 2017 19h52
  
  Je confirme, si « en Amazonie, en Afrique, … une tribu un groupe, quelques groupes d’individus qui, n’ayant quasiment pas modifié leur mode de vie ancestral » survivent, c’est assurément la preuve que non seulement l’humanité n’a pas disparu mais encore que rien de significatif ne s’est finalement abattu sur la biosphère en général.
  
  Répondre
3. Paul Jorion
  
  02 février 2017 20h12
  
  Vous avez parfaitement raison, il existe de la même manière au sein de l’Afrique la plus profonde, un lac encore inconnu au sein duquel vit toujours un dinosaure oublié.
  
  Répondre
4. Romain Vitorge
  
  02 février 2017 23h55
  
  je ne crois pas qu’il soit seulement question de la disparition de l’humanité mais plus profondément de celle de l’équilibre actuel de l’écosystème. C’est non seulement les hommes mais la plupart des êtres vivant et des végétaux qui sont menacés parce que le changement sera trop rapide pour qu’ils puissent s’y adapter, donc ça concerne aussi bien les urbains googelisés que les indigènes inconnus sans contact avec « nous » quelque part sur la planète.
  
  Répondre
  1. vigneron
    
    03 février 2017 0h22
    
    Attention kamême, le fameux « équilibre des écosystèmes » tient peut-être plus du mythe ou de la pensée magique que d’autre chose.
    
    Répondre
  2. Lambotte Michel
    
    03 février 2017 17h30
    
    T’as raison vigneron, il est en déséquilibre permanent autour d’un point critique.
    
    Répondre
5. Arnaud
  
  03 février 2017 9h36
  
  Savoir s’il restera ou non des individus en nombre suffisant pour refaire partir l’espèce humaine est futile.
  Ce qu’il y a devant nous c’est un danger effondrement brutal (et non une transition), soit une division par plusieurs décades de la population et un monde type La Route de Cormac Mac Carthy (ou Silo de Hugh Howley ou autre).
  Et la perspective temporelle c’est pour nos gosses ou petits enfants.
  Voyez la scène finale d’Interstellar : « no one should watch their children die ». C’est de ça dont on parle.
  Et malheureuse
  
  Répondre
6. Gudule
  
  04 février 2017 22h54
  
  « Qui sera notre Moïse pour nous guider vers un autre chemin ? »
  
  L’Esprit du léopard, assurément ! Un Ami….
  
  A condition qu’ils arrivent à préserver leur lieu de vie et leur habitat, concrètement, très menacés, notamment par les déforestations massives et intensives. Aussi bien en Afrique, qu’en Amazonie. Moins dans le bush australien ou en Sibérie. Mais c’est également le cas dans certaines régions d’Asie.
  http://www.zero-deforestation.org/p_les_indiens_et_la_foret.htm
  
  Quand à la « fumette », réflexion inappropriée et à réserver aux zurbains ayant besoin de se calmer les nerfs et/ou leurs zangoisses existentielles. Sur le terrain, en temps de conflits zarmés, de guerre, ça peut calmer itou. Attention, dans ce cas, comme en amazonie d’ailleurs, de ne pas chercher à imiter malencontreusement le lapin Ran tan plan, galopant hilare avec Bambi, afin de ne pas devenir soi-même la cible d’une kalach errante qui, Ô suprise, traversait la dune à dos de chameau…Mais bon, on se distrait comme on peut, chacun fait ce qu’il veut avec son vélo…
  
  Autre Lieu, autre Esprit, autres Moeurs.
  Les chamans n’utilisent pas OBLIGATOIREMENT des drogues hallucinogènes, et encore moins sédatives, lors de leurs rituels voire cérémonies. L’amazonie pour une rave party, parait que c’est pas top, la sono à donf , ça le fait pas, pas de 220W dispo. Même avec Ian Kounnen, qui le pôv, ne s’en est pas remis depuis que le léopard à défaut de le becqueter, n’a pas cru bon de laisser son esprit intact. . Non, il n’a pas mis les doigts dans la prise, Ian, mais le jus de liane en perfusion, ça laisse des traces. Ainsi va la vie.
  
  Quand les chamans font usage des plantes , c’est avec autant de précaution qu’un anesthésiste, voire davantage, car ils connaissent très bien les propriétés des plantes qu’ils utilisent. En outre, pour eux, la forêt, et pas seulement, revêt une dimension SACREE.
  Le film Avatar de J.Cameron est une belle allégorie du monde tel que le voient et le vivent les tribus dont les chamans sont les sachant.
  Certains scientifiques ( chercheurs et pharmacologues) sont en contact avec eux et ce sont les chamans et les sachant de ces tribus qui les guident et leur apprennent les propriétés de certaines plantes que l’on ne trouve que sur leurs territoires. Loin très loin, donc, des clichés aliénant ou glorifiant à l’excès ces tribus dignes et leur modes de vie, tout aussi respectables que nous dans leurs différences ET leurs richesses . Que l’on apprécie ou pas.
  
  Répondre
octobre

02 février 2017 19h47

Tzvetan Todorov / INSOUMIS
En racontant le destin de huit figures emblématiques, huit insoumis,
Tzvetan Todorov nous propose une passionnante réflexion sur les enjeux politiques de notre temps.
http://www.laffont.fr/site/insoumis_&100&9782221188583.html

Etty Hillesum
Germaine Tillion
Boris Pasternak
Alexandre Soljenitsyne
Nelson Mandela
Malcolm X
David Shulman
Edward Snowden

Répondre
octobre

02 février 2017 21h08

Anne Queffélec – Bach & Händel.
https://www.youtube.com/watch?v=ZTRdbqxTa6M

Oh! Les jolies mains du dinosaure femelle qui composent, décomposent et recomposent au grès du vent dans le mille feuilles de notre imaginaire.

Répondre
Hippolyte Bidochon

02 février 2017 23h25

Pierre-Yves Dambrine,

Hamon a sorti le RU de son chapeau histoire d’avoir de quoi causer dans la campagne.
Sa mission est de permettre aux personnels du PS d’atteindre leurs annuités pour bénéficier de la retraite à taux plein. Qu’en attendez vous de plus, et pourquoi?

Nous avons besoin d’une révolution, pas de maintenir un cadavre en vie!

Ceci dit, mieux vaut un Hamon en carton, Jorion à raison, comme d’hab, que l’autiste Macron, ou l’illuminée du FN. Mais ça ne justifie pas tant d’allégresse de votre part. D’autant que depuis De Gaulle, nos présidents successifs auraient du vous refroidir, (peut être êtes vous très jeune)

Il est encore un peu tôt pour se soumettre, non ?

Répondre
1. vigneron
  
  03 février 2017 0h25
  
  Quand les retraités causent révolution les flics dorment tranquille.
  
  Répondre
2. Pierre-Yves Dambrine
  
  03 février 2017 2h40
  
  Hypolyte Bidochon,
  Il s’agit juste de chercher un terrain un peu praticable, à défaut de rien du tout. Et désolé, pour moi, Hamon a fait plus que d’apporter du grain à moudre à ses collègues socialistes, et en réalité bien au delà de son camp. Il a porté un message qui n’était pas entendu par la plus grande de nos concitoyens, rien que pour ça chapeau ! La révolution — paradigmatique – il l’amène dans ses bagages avec le revenu universel, certes à bas bruit, et c’est ce qui importe avant tout dans une situation où prévaut une grande instabilité qui peut nous faire basculer si nous n’y prenons pas garde dans les pires extrêmes. Il est des révolutions silencieuses bien plus essentielles que les révolutions qui font table rase. Benoît Hamon ne promet pas du sang et des larmes, et de cela il me semble il faut se réjouir.
  
  Répondre
  1. Arnaud
    
    03 février 2017 10h19
    
    Hamon apporte une authentique nouveauté dans son analyse de la société (le monde tel qu’il est et pas tel qu’il fut) comme le dit Pierre Yves. Il a fait prendre de la hauteur dans la campagne. Et on peut lui savoir gré de ne pas vouloir faire joujou avec l’Europe. Ça ne suffit probablement pas, mais c’est un pas décisif dans la bonne direction.
    
    Répondre
  2. Johan Leestemaker
    
    03 février 2017 17h14
    
    Medellín, le 3 février 2017
    
    Cher Pierre-Yves,
    
    Merci pour ton analyse.
    
    C´est cette condition de ¨ni sang ni larmes¨ qui ne pourrait pas seulement ¨sauver la France¨, mais qui pourrait guérir aussi ce ¨défaut francais globalisé¨ qu´est la révolution francaise élitaire/elitiste en général, avec sa présidence divine et extremément centraliste et anti parlementaire, et plus particulierement avec son emploi scandaleux de la guillotine ad literam, ou symboliquement.
    
    Les francaises et les francais feront bien de se dédier a l´étude approfondie du systeme démocratique de la Suede, ou monsieur J.B.J. Bernadotte était l´invité des Suédoises et de Suédois A LEURS CONDITIONS, et non a la condition du terroriste-centraliste-militairiste Napoléon Bonaparte.
    
    C´est a dire, Bernadotte comme roi-poupée, un piece de décoration sans aucun pouvoir sauf son apparition sur les monnaies, les billets et les timbres en Suede.
    
    Plus tard, la transformation silencieuse non-violente totale du Parlement Suédois était un processus bien-élaboré, bien pensé, des les années 1960, avec l´installation monocamariste du Parlement en 1971, avec ses 350 sieges (re: https://tidsskrift.dk/index.php/scandinavian_political_studies/article/view/12613/24055) et une réduction stratégique fameuse en 1976 aux 349 (trois cent quarante neuf) sieges pour des raisons évidentes: la lutte contre l´obstruction (re: https://www.loc.gov/law/help/national-parliaments/sweden.php#_ftn13).
    
    Alors, l´invitation aux Francaises et aux Francais est de faire une introspection sérieuse et profonde, créer une plateforme de la vérité, reconnaitre la responsabilité historique du peuple francais pour la création du monstre Napoléon, qui sert toujours comme modele pour les dictateurs contemporains bien connus, en Europe, Russie, Etats Unis, Amérique Latine, Afrique et Asie.
    
    Si la France cherche vraiment une position d´innovation, de reproduction et de diffusion de la démocratie au monde, il faut que la France meme se ¨suédoise¨ urgemment, réduisant la position de la présidence a celle d´une présidence poupée, reorganisant l´Assemblée Nationale d´une facon radicale et courageuse vers une Assemblée Nationale monocamériste de 349 membres, et créer des gouvernements nationaux sous controle stricte de ¨cette voix du peuple¨, l´Assamblée Nationale modernisée.
    
    L´apparition des De Gaulles, des Pompidous, des Giscards d´Estaigns, des Mitterrands (qui aimerait BIEN cette idée suédoise // suisse!), des Chiracs, des Sarkozys et, finalement, des ¨enfants Mitterrands¨ (sous Hollande) serait définitivement bloquée.
    
    Quel soulagement mondial, jamais, jamais plus: ¨Je suis le dernier des grands … Après moi, il n’y aura que des comptables.¨
    
    Quel bonheur pour les Francaises et les Francais, quel bonheur pour l´Europe et le monde entier.
    
    Quel soulagement: jamais plus des attaques au Burkina Faso (Thomas Sankara, et alors, vous vous souvenez ce scandale Mitterrandiste, monsieur Hollande?), au Libye, et, qui sait, l´abolition immédiate de cette force de frappe absurdiste, cette farce style Louis de Funes du peuple francais.
    
    Et quelle source forte d´inspiration serait ce courage francais pour la Russie, les Etats Unis, l´Amérique Latine, l´Afrique et l´Asie!
    
    Ou reste la Jeanne d´Arc de nos jours?
    
    https://marjopevkur.files.wordpress.com/2009/12/kammaren_b2n16001.jpg
    
    Répondre
Romain Vitorge

03 février 2017 0h11

Philippe Soubeyrand a écrit : « Car si demain l’Humanité devait finalement s’éteindre et avec elle des milliers d’autres espèces sur Terre, alors ce serait la preuve flagrante pour quiconque …/… serait en mesure ensuite d’écrire notre Histoire, de notre très haut niveau d’incompétence scientifique, et notamment systémique »

Je ne vois pas bien la relation de cause à effet entre le saccage de notre écosystème et notre niveau de compétence scientifique.
Il se trouve que depuis quelques années le GIEC publie des synthèses de nos connaissance sur le climat et à part quelques attardés ou quelques représentants d’intérêts privés, plus personnes ne mets en doutes ces travaux.
La question n’est pas scientifique mais politique, puisque malgré notre connaissance du problème et des solutions envisageables, nos sociétés sont incapables d’engager des actions à la hauteur de l’enjeu.

Répondre
octobre

03 février 2017 2h48

Je vote Bidochon.
Un des rares,
Un des seuls,
Sinon le seul,
À rentrer dans le cochon,
Dans le lard,
Avec Art,
Contre le nouveau,
Rocard,
Du Blog,
À Jorion.

Répondre
Hippolyte Bidochon

03 février 2017 9h16

Pierre-Yves Dambrine,

Les plus pauvres verront le RU aspiré par une hausse des loyers (qui s’ajustent à la limite de solvabilité des locataires)

Par ailleurs Hamon respectera l’autorité de la commission européenne, qui donc fera la loi… 5 années de plus de perdues, donc. Vous ne percevez pas l’urgence écologique et sociale, qui demande bien autre chose. Le pire est que vous n’êtes pas le seul.

Répondre
1. Arnaud
  
  03 février 2017 10h20
  
  Désolé mon commentaire est en réponse ici à Hippolyte et non à PIerre Yves au dessus. Merci
  Hamon apporte une authentique nouveauté dans son analyse de la société (le monde tel qu’il est et pas tel qu’il fut) comme le dit Pierre Yves. Il a fait prendre de la hauteur dans la campagne. Et on peut lui savoir gré de ne pas vouloir faire joujou avec l’Europe. Ça ne suffit probablement pas, mais c’est un pas décisif dans la bonne direction.
  
  Répondre
  1. Hippolyte Bidochon
    
    03 février 2017 16h28
    
    Arnaud,
    
    « … faire joujou avec l’Europe. »
    
    Par cette expression vous vous placez dans la position du papa qui fait la leçon aux gamins que sont les « insoumis ».
    Cette fois ci je pense que j’aurais droit à la fessée.
    
    Il n’est pas question de « faire joujou », mais de se libérer de nos tortionnaires. (commission européenne + BCE)
    A supposer que l’on s’échappe de notre geôle, que pourrait il bien nous arriver de pire que cette lente, mais certaine, descente aux enfers ?
    Dis nous tout, papa.
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      03 février 2017 16h39
      
      Papa te dit de retourner dans ta chambre et de regarder sur Wikipédia ce qu’est le Conseil européen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_européen
      Ça évitera de nous irriter en parlant de « tortionnaires » de façon aussi incongrue.
      Et après lecture, tu pourras retourner faire des risettes à Florian le gaulliste, parce que c’est bien grâce au papy de la gaule qu’on se tape 27/28 intérêts nationaux plutôt qu’un intérêt général européen.
      Se retournera-t-il dans sa tombe d’avoir permis la disparition historique de l’Europe au profit des États-Unis et de la Russie ? Mazette, l’histoire le dira.
      
      Répondre
  2. Hippolyte Bidochon
    
    03 février 2017 17h05
    
    Julien Alexandre,
    
    J’ai lu et je savais. Mais ça, ce sont des mots.
    
    En pratique, à supposer que l’on désobéisse aux traités européens, que l’on reprenne le contrôle de notre monnaie avec la Banque de France.
    
    On pourra toujours, échanger de ce que l’on produit contre ce dont on a besoin. (comme avant, en fait).
    
    Étant donné que l’on ne produit plus grand chose, au début ce serait difficile. Mais au moins on pourra redresser la barre.
    On pourra toujours faire avec ce qu’on a, et la France n’est pas (encore ) la Grèce…
    
    Alors que si nous restons dans cette UE, il est évident que dans quelques années, nous serons devenus un pays du tiers monde dont l’économie sera portée par le tourisme… (comme la Grèce)
    
    Plus on attend, plus on se ruine… Combien de secteurs industriels, déjà mis au tapis ces 40 dernières années ?
    
    Rester dans cette UE, ok, mais pour y faire quoi, puisqu’elle est irréformable ?
    
    Répondre
    1. Julien Alexandre
      
      03 février 2017 19h36
      
      Ça, ce ne sont que des mots. 27 intérêts nationaux contradictoires, c’est la guerre. Civilisée au sein du Conseil européen. Moins civilisée en dehors. C’est un choix, celui de rester dans l’histoire et de l’écrire ou celui d’en sortir par la petite porte. Mais tout le monde n’est pas obligé d’avoir de l’ambition.
      
      Répondre
  3. Hippolyte Bidochon
    
    03 février 2017 17h18
    
    (A supposer que l’on sorte ainsi de cette UE, elle se désagrègerai, et une autre se reconstruirait fissa autour de la France…)
    
    Répondre
  4. vigneron
    
    03 février 2017 19h42
    
    T’as raison Gagnot, le travail disparait, soi-disant, alors cassons et refaisons, faire et défaire c’est toujours travailler.
    
    Répondre
2. Pierre-Yves Dambrine
  
  03 février 2017 10h47
  
  Qu’est-ce qui vous permet de juger mon degré de conscientisation sociale et écologique ?
  Sur la gravité de la situation et les objectifs, la quasi totalité des lecteurs de ce blog sont d’accord, le problème n’est il me semble vraiment pas là. Mon billet a seulement pour ambition de poser la question de savoir ce qu’on peut faire de ces élections présidentielles dans le petit laps de temps qui reste d’ici la fin avril pour faire gagner un candidat dont les idées se rapprochent le plus des nôtres ici. Mélenchon a un programme en assez grande partie compatible avec les options défendues sur le blog. Malheureusement il ne suffit pas d’avoir un bon programme, il faut encore parvenir au second tour de l’élection présidentielle, et être en fin de course à même de rassembler une majorité de nos concitoyens. Mélenchon pour différentes raisons ne m’apparaît pas être celui qui est le mieux placé pour faire ce job. C’est sans doute injuste, car il n’a pas ménagé ses efforts, mais en matière d’élections présidentielles, il n’y a que le résultat final qui compte. Quels sont les finalistes à l’issue du premier tour ? Les chances de Hamon sont plutôt minces, mais comme j’ai tenté de l’expliquer il peut bénéficier d’un contexte politique favorable et il dispose de qualités personnelles qui selon moi peuvent lui permettre d’amplifier sa dynamique. Il y a donc le programme mais il y a aussi la personnalité du candidat, n’oubliez pas qu’il s’agit d’élections présidentielles. Sur le RU, je crois en avoir suggéré l’idée dans le billet, Hamon n’en fait pas l’alpha et l’oméga de son programme. C’est un bosseur, il apprend vite, il saura rectifier le tir s’il apparaît que le RU n’est pas dans la forme qu’il propose la meilleure solution. Sans doute même se ralliera-t-il aux arguments d’un Piketty ou de Jorion. Au risque de me répéter ce qui importe c’est le paradigme qu’il énonce qui peut faire la différence et ouvre de réelles perspectives. Une fois parvenu au pouvoir, que fera-t-il vraiment ? J’ai la faiblesse de croire qu’il ne pourra pas faire pire que Hollande et qu’il pourra faire mieux que Macron ou Fillon (ou celui qui le remplacera). D’autre part, vous vous focalisez sur les présidentielles. De mon coté je les prends juste pour ce qu’elles sont, juste une opportunité de peser sur un cours des choses qui devient chaotique. Ce que fera le nouveau président sera déterminé en partie par ses orientations programmatiques, mais aussi par les urgences qui s’imposeront à lui, qui elles-mêmes en retour infléchiront les orientations programmatiques. D’où encore l’importance de la personnalité et des capacités de celui qui occupera cette fonction. Nous raisonnons comme si le monde des cinq ans qui suivent sera la suite linéaire de ce qui existe aujourd’hui. Hélas ou tant mieux, les choses ne se passent pas ainsi. Alors voilà, Hamon me semble le mieux placé pour porter dans ces élections présidentielles un programme de gauche, susceptible de les remporter. C’est aussi simple que cela.
  
  Répondre
Hadrien

03 février 2017 13h15

Bonjour M Soubeyrand,
» … nous mettre enfin en ordre de marche en faveur de ces sept valeurs complémentaires indispensables que sont : l’humilité, la sensibilité, la sobriété, la dignité, l’équité, la fraternité et la liberté… »

Vous omettez la plus importante:
la rationalité !

Une révolution, la plus importante, dite copernicienne, eut lieu à la renaissance. Elle a façonné et façonne toujours notre civilisation et notre planète grâce à la maîtrise des sciences exactes. Bien plus, infiniment plus, que les idéologies de gauche ou de droite.
Je la résume : il s’agit de définir le vrai AVANT de choisir le bon.

Si nous voulons empêcher l’effondrement de notre société démocratique et confortable, nous devons lancer une telle révolution copernicienne dans le domaine des sciences humaines.

Pour commencer: Les sciences exactes nous démontrent que notre planète est surpeuplée.
Le tabou nataliste reste toutefois tout-puissant. Il est beaucoup plus grave que la « religion féroce » capitaliste.

Répondre
Hippolyte Bidochon

03 février 2017 16h26

En mars 1981, j’ai eu l’occasion de rencontrer une mercière (dame qui tient une mercerie), dans la cinquantaine, rue Blanche à Paris. Madame Blashère. La copine d’un copain l’avait rencontrée quelques jours plus tôt et ne s’en était pas encore remise. La curiosité m’a poussé dans la mercerie.

Je n’ai pas eu le temps de dire bonjour, que la mercière m’entraine dans l’arrière boutique et me fait asseoir face à un miroir de tailleur, se plaçant, elle, assise entre le miroir et moi, tournée à 90°.

Je rapporte ici une partie de ce qu’elle a dit, d’un trait, que j’avais noté de mémoire une fois retourné dans ma voiture.

« Je fais partie du monde nouveau qui va naître.
Églises et châteaux seront balayés, les hauts diplômés connaitront des revers de fortune.
On ne possèdera plus mais on disposera de tout.
Une femme française, déjà mure, va sauver le monde… »

Je rappelle que c’était il y a 36ans, et présumai d’une situation incongrue à cette époque.
Je ne fais que rapporter. La question est évidement de quelle femme pourrait il s’agir?

Vigneron, vous pouvez me remercier, car vous avez là de quoi ironiser jusqu’à plus soif…

Répondre
1. Julien Alexandre
  
  03 février 2017 16h28
  
  Ça pour être mûre… ça arrive quand les fruits tombent de l’arbre et se cognent trop fort sur un sol trop dur.
  
  Répondre
2. vigneron
  
  03 février 2017 17h16
  
  Vent & Illumination, Blachère, con et lumières.
  http://blachere-illumination.com/
  
  Répondre
octobre

03 février 2017 16h55

La signature révélatrice de Donald Trump.
Exact. Je l’avais analysé de la même manière moi aussi. Seulement j’ajouterais que ça ressemble aussi à du fil barbelé sur la terre entière, sur les murs, et dans les têtes. Manque plus que la bonne paires de pince (pour les héros).

Répondre
CloClo

03 février 2017 19h05

Salut l’EHPAD en délire !

Dites donc les amis déambulants, ce matin sur FQ papy Pierre Noel Giraud il a explosé en plein vol la proposition de taxation des robots, traitant cette idée de plus bête encore que la plus bête des idées de Trump !

A écouter ici :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/les-robots-devront-ils-payer-nos-impots

On vit un monde merveilleux, je me suis jamais autant amusés de ma vie, ça tire dans tous les sens, terrible !

Répondre