Brexit : c’est entre aujourd’hui et demain que ça passe ou ça casse

J’ai suivi le débat en direct.

Jeremy Corbyn, leader des Travaillistes : le Parlement devrait reprendre le pouvoir (autrement dit « remettre la question entièrement à plat ») et dire Non à la Premier ministre.

Le représentant du Parti nationaliste écossais, indépendantiste, Ian Blackford, réaffirme leur opposition au Brexit. Son fils a vécu en Europe (« le Continent ») : « Nous volons des opportunités à nos enfants ». Il reproche à la Premier ministre de rire quand il dit ça. Il réclame un nouveau referendum

Laura Hughes, du DUP (Democratic Unionist Party), protestant d’Irlande du Nord, ne soutiendra pas Theresa May.

Défaite majeure à nouveau pour la Premier ministre : 391 votes contre 242. Au mieux, elle espérait une défaite de 20 votes au plus. Ce soir, c’est 149.

Jeremy Corbyn, pour le Parti travailliste, déclare que la Premier ministre a perdu la confiance de la nation et doit appeler à de nouvelles élections.

Petite remarque : j’ai trouvé toutes les interventions excellentes, celles en faveur du Brexit aussi bien que celles contre, on est loin de l’allure de petites frappes qui caractérise ces jours-ci certains parlementaires américains Républicains. Malheureusement ce splendide sens de l’État de ces représentants du peuple britannique ne semble pas protéger leur nation davantage que les États-Unis de l’ingouvernabilité dans laquelle elle sombre.

Dans son discours de clôture Theresa May évoque trois possibilités à débattre demain et jeudi : accepter la possibilité d’une sortie de l’UE en l’absence d’accord (« no deal »), un report de la sortie le 29 mars ou … un nouveau referendum.

La Premier ministre reprendra jeudi la proposition de la Travailliste Yvette Cooper de limiter les dégâts en reportant l’application de l’article 50 de sortie de l’Union européenne.

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