2008 : cataclysme financier – 2020 : cataclysme économique

Comme je le signale dans des billets depuis le début de la dégringolade tout à l’heure (17h38), les stockeurs ont jeté l’éponge et sont prêts à payer un bon prix à quiconque les débarrassera d’une partie de leur stock excédentaire. Ne nous y trompons pas : le prix négatif (je dis bien négatif) du baril de pétrole « crude » (US) * ce soir sur le marché à terme (-37,63$ en clôture), est le signe d’un cataclysme économique : un prix négatif pour le pétrole, c’est du jamais vu. Ce n’est pas de récession possible qu’on vous parlera demain, ce sera de dépression probable.

* Il existe aussi un pétrole « brent » à 25$ (-9%)

N.B. Ce n’est pas le pétrole US « à jamais » qui est tombé ce soir à -37,63$ le baril, c’est le pétrole livrable en mai. Pour les mois suivants, le prix est toujours positif.

Mais si la demande est insuffisante, le problème de stockage continuera de se poser. On parle déjà cette nuit de petits malins à la recherche de nouvelles surfaces de stockage. Si vous avez plusieurs baignoires chez vous, pensez-y !

Partager :

Contact

Contactez Paul Jorion

Commentaires récents

Articles récents

Catégories

Archives

Tags

Allemagne Aristote bancor BCE Bourse Brexit capitalisme centrale nucléaire de Fukushima ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »

Meta