Un extrait d’un article paru dans The Guardian : Behind China’s ‘pork miracle’: how technology is transforming rural hog farming, le 8 octobre 2020.
Non, l’Intelligence Artificielle ne rend pas le travail humain obsolète. Mais avant de vous réjouir, voyez pourquoi.
Dans un monde optimisé, les agriculteurs humains sont une source d’inefficacité. Étant humains, ils sont soumis à des contraintes d’information et de temps, qui affectent leur prise de décision. Alors, si l’on est logique, pourquoi ne pas les remplacer par des modèles d’IA qui ont accès à des données et à un temps de calcul illimités ?
C’est précisément ce que propose le géant chinois Alibaba. Son nouveau produit phare, ET Agricultural Brain, vise à utiliser l’IA pour transformer l’agriculture et contribuer à stimuler le miracle du porc chinois.
[…] Amazon et Alibaba ont toutes deux commencé comme des entreprises de commerce électronique, et ce n’est pas un hasard si elles offrent maintenant toutes deux des services de cloud computing. Amazon et Alibaba profitent toutes deux des accalmies sur leurs propres plates-formes pour louer des ordinateurs ou des serveurs inactifs, en tirant profit de leur puissance informatique inutilisée.
[En Chine] Les grandes exploitations porcines sont déjà équipées de caméras de surveillance et de capteurs contrôlés par l’homme. Pour quelques centaines de porcs, il pourrait être possible pour un humain de superviser les opérations. Mais pour des centaines de milliers de porcs, par où commencer ? Et pour que la Chine réalise son miracle du porc, des millions de porcs doivent être élevés.
Alibaba Cloud offre aux exploitations agricoles un moyen de les aider à trier les données grâce à l’IA. Dans ces fermes à grande échelle, les porcs sont estampillés d’une marque d’identité unique sur leur corps, semblable à un code QR. Ces données sont introduites dans un modèle fabriqué par Alibaba, qui peut surveiller les porcs en temps réel, grâce à des capteurs vidéo, thermiques et sonores. C’est par ces canaux que le modèle détecte tout signe soudain de fièvre ou de maladie, ou si les porcs se piétinent les uns les autres dans leur enclos.
Certains modèles d’apprentissage par machine, comme celui utilisé par ET Agricultural Brain, nécessitent une quantité massive de données de formation pour fonctionner. Ce n’est qu’après avoir collecté trois mois de données de formation (où les caméras tournent et enregistrent les données, sans les analyser) que le modèle d’IA est réellement utile et peut être efficace dans le diagnostic.
[…] ET Agricultural Brain prend des décisions basées sur des données, et offre une précision qui dépasse les capacités humaines. Il est également polyvalent, s’adaptant à toutes les données que le client choisit de lui fournir. Cela signifie qu’il peut aider les grandes fermes industrielles qui élèvent des porcs ou cultivent des melons, ou même les entreprises de drones agricoles, qu’il aide à analyser les données des capteurs pour affiner les capacités de pilotage automatique. Il peut déterminer le meilleur moment pour planter les cultures, en fonction de la météo, ou quand cueillir les fruits pour une saveur optimale.
Et où se trouvent les agriculteurs humains dans ce programme ? Se détendent-ils et gobent-ils des cacahuètes pendant que les machines font tout le travail ? En fait, les humains sont toujours nécessaires. Pour ET Agricultural Brain, une grande partie du travail est consacrée à la fabrication des modèles : non seulement par les ingénieurs d’Alibaba, mais aussi par la préparation des données de formation – les agriculteurs examinant les images et étiquetant les porcs sur les images comme étant malades ou en bonne santé, etc. Dans une ville, Guiyang, dans la province de Guizhou, il existe des zones désignées comme « villes numériques », où de jeunes migrants ruraux sont employés pour générer des données de formation à l’IA, en cliquant sur les images, en étiquetant les animaux et d’autres objets. Quoi qu’en disent les récits de remplacement des humains par l’IA, l’IA a toujours désespérément besoin de nous.
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Un extrait d’un article paru dans The Guardian :
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