Leadbelly (1888-1949)
Elizabeth Cotten (1893-1987)
Mississippi John Hurt (1893-1966)
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
Merci pour le sentiment ( et elle est presque la musique simultanément ) , une qui me donne aussi comme la Callas , une idée du bonheur :
C’est beau par Whitney Houston, mais c’est un « cover ». Vous me connaissez : j’ai toujours un peu de tendresse pour la version originale.
Méfiez-vous des contrefaçons : exigez l’article d’origine !
Bonus :
Merci pour les sentiments ? Aïe. Chester Himes, un noir métis qui a eu une enfance difficile et une adolescence nourrie de conneries, a découvert la vie à la prison étasunienne raciste. Ecrivant des nouvelles puis de romans, il a cherché le succès; mais s’est heurté au mur de verre blanc et a abouti après guerre à Paris comme bien d’autres (Baldwin…). Dans un de ses romans, La Croisade de Lee Gordon, ou peut-être S’il crie, tu le laisses tomber) et dans ses nouvelles des années 40-45, il affirme : les blancs progressistes (juifs, intellectuels) ne se sont intéressés aux noirs, que pour baiser nos femmes. Et on nous disait : maintenant que nous américains sommes engagés à combattre le fascisme (Pearl Harbor avait permis de faire basculer l’opinion plutôt isolationniste jusque là), vous les noirs devez laisser vos revendications au vestiaire et travailler dur sans relâche. Restez à votre place, on verra plus tard pour vous.
J’ai pensé à cela en regardant la première vidéo. Le guitariste est pauvre, et son instrument fruste, il est plutôt amuseur avec sa gestuelle. Mais trois blancs sont là à apprécier (tout en bavardant, dans le fond). A la fin, le chanteur noir impose un baiser à la belle femme noire pour qui il chantait. Elle se laisse faire mais… Serait-elle dans le rôle de « poule de luxe » au profit des blancs ?
Bref, qui a des sentiments sincères dans cette scène qui se joue au profit de qui ?
Avec la vidéo proposée par Thomas Janson après d’autres, la boucle est bouclée : une femme blanche se déhanche en jupe courte devant des musiciens blancs et noirs. Le spectacle de sentiments de pacotille pour les hommes blancs se perpétue.
Je gâche vos sentiments d’un soir, moi aussi j’adore les chanteuses noires de blues — mais l’histoire des noirs des USA a aussi ses droits.
Chabian
Il reste la musique, en prise directe avec votre coeur, au delà des mini juppes, et des usines à pognon qui se montent sur l’exploitation de ce cri, le cri lui même. La sincérité peut prendre toute sortes de formes.
Je ne connaissais pas Elizabeth Cotten, elle joue en gauchère avec une guitare de droitier retournée. Surprenant !
J’aime bien cette artiste sinon, sûrement de la même génération :
https://youtu.be/M4hRGNkhN1s
Et puisque vous aimez les versions originales :
Ah, billet musical qui là me fait penser à l’ambiance « O’Brother » où il n’y a pas que du country 😉 mais aussi ça, dans sa version original bien sûr.
Blind Blake – He’s in the Jailhouse Now
https://www.youtube.com/watch?v=r8aR4wwJs-0
@ Jacques Racine (« Ainsi l’archétype ne serait plus à considérer comme préexistant, mais comme une qualité émergente auto-organisationnelle du psychisme.…
P.S. Dites-moi si cela heurte moins de susceptibilités pré-numériques.
Du coup, j’ai changé les avatars en style « Atari 1971 ».
@timiota À mon avis il n’est pas inintéressant de lire ou relire le chapitre XXI « Caïn et Abel » du métaphysicien…
Aux Diplomates du Monde par GPT4 Messieurs, Mesdames, à l’horizon brille, Une étincelle de savoir, de stratégie fine. Théorie des…
Je crois que Mme Jabrane parle seulement de l’avatar, une espèce de monstre moche qui apparaît dans une pastille à…
je parle des smiley qui sont accolés à nos noms
C’est très pertinent pour Rafio en tout cas, qui a le don de trouver une aiguille dans une botte de…
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