Blog de Paul Jorion

6 réponses à “Chute des Bourses : où va l’argent qui part en fumée ?”

1. 

   Hervey

   28 novembre 2021 15h56

   Il n’y a pas beaucoup d’endroits où l’on peut perdre de l’argent.
   Dépêchez-vous !

   J’ai déjà entendu ça quelque part … mais je ne sais plus où.

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2. 

   PASQUET Régis

   28 novembre 2021 17h42

   Certes,  » quelqu’un  » possédait les-dites actions Acmé dont les propriétaires successifs en les vendant et revendant avaient établi un consensus sur leurs prix. Mais comme lors de la vente d’une maison leurs valeurs ne pouvaient être effectives que lors de leur cession, n’est-ce pas ?
   Par conséquent, les 9 millions étaient virtuels, n’existaient pas vraiment. Et leur perte n’empêche pas leurs détenteurs de continuer à vivre et à nourrir leurs enfants. Enfin il me semble. Pas de dénuement à redouter de ce côté-là.

   Il me semble aussi que cela devrait donner des idées lorsqu’il deviendra nécessaire de bouter les Bourses et de … dissuader les rentiers. Je reste persuadé qu’investissements, monnaie, prêts etc… doivent demeurer l’affaire des états; c’est à dire du public et non du privé. Pas de taux d’intérêt, pas de profit. De toutes façons quel pourcentage de l’argent de la Bourse irrigue l’économie réelle ? 5 % ? Alors franchement.

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3. 

   Kaisser Florent

   28 novembre 2021 22h15

   « L’argent » d’une action n’existe-il pas uniquement après l’avoir vendu ? Auquel cas, il y a rien qui part en fumé, puisqu’il n’y a pas d’argent …

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4. 

   Combes Didier

   29 novembre 2021 10h03

   Bonjour. Il me semble qu’il y a un lien à faire avec l’explication que donnait M Jorion de cette affaire de la société qui vendait des jeux vidéos GameS-top et qui aurait été sauvée par des particuliers via une plateforme dénommée Robinhood. Ces particuliers s’étaient passé le mot sur les réseaux sociaux pour acheter les actions de la dite société pour en faire augmenter le prix afin de la sauver d’une liquidation prévisible et faire un pied de nez aux marchés. M Jorion expliquait que la valeur d’une société à la bourse est basée sur des revenus envisageables dans le futur et que si le prix de l’action est trop différent de cette réalité on se trouve face à un danger qui représente une risque financier car la valeur de l’action repose sur du rêve donc du sable.
   Il y aurait donc, un prix tangible appuyé sur du concret et un prix spéculatif, lequel s’il devient une bulle présente un danger d’éclatement. Et le prix tangible, lui, peut chuter s’il s’avère comme dans l’exemple d’Acme que les revenus seront à l’avenir catastrophiques car le brevet déposé s’avère être en toc.

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   1. 

      Paul Jorion

      29 novembre 2021 10h19

      Oui, c’est exactement cela.

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5. 

   Juillot Pierre

   29 novembre 2021 17h19

   Tant « qu’on » en est pas aux risques d’effondrement systémique en cascade des « marchés » financiers, ce qui est « dévalorisé » « démonétisée », disparaît dans un certain enfumage… Ou en sont les « valeurs » de certains « vaccins à arn/m », dans cette mini crise financière du jour, qui promettaient hier encore que la deuxième dose… suffirait à sauver… non pas le monde (parce que cette « valeur » se refuse d’être distribuée en licence libre) mais le « tri sélectif » des vies « méritantes »… dans un laps de temps aussi inconnus que le sont les effets secondaires à moyen et long terme du covid-long, et des nouveaux variants arrivant sur le « marché » de la santé privatisée…?

   Reste à espérer que le scénario de 2008 ne refasse pas surface, car ce seront ce qui restent des « Etats providences », dépecés, défaillants, privatisés, gérés comme des entreprises (services publics hospitaliers, éducations, énergies, etc) … digitalisés… qui viendront éponger des pertes « jugées » trop grosses pour être « consentis »… par les « temps de cerveaux disponibles » qu’à vouer un « culte féroce » à la seule « DICTATURE des émotions » capable de « réconcilier » leurs doutes, incertitudes, avec leurs « ras le bol fiscaux », « poujadismes »…

   Tant que ce ne sont pas des fonds privés/publics de pensions de retraites, d’investissements, des banques tellement financiarisées qu’elles sont toujours trop grosses pour couler, qui perdent leurs mises, avec ce mini crack, les cas de NON RECOURS qui n’auront jamais de quoi spéculer sur les stocks gérés en flux tendus et prix, d’une troisième, quatrième, cinquième dose vaccinale (alors que dans le reste du monde, « on » se bat pour avoir la première dose…), sur les pénuries de masques, médicaments, respirateurs, oxygène de ré, capteurs de CO², purificateurs d’air, réactifs de tests, etc… les cas de NON RECOURS subissant toutes les inégalités institutionnalisées (« inégalités de destin », d’accès aux soins, aux services publics abandonnés, à la justice, etc) toutes les injustices de la précarité et paupérisation dans l’emploi… le travail « ubérisé »… toutes les impunités des brutalités commises par une partie du personnel… du « monopole de la légitime violence de l’Etat », votant à plus de 50% pour l’extrême droite… toutes les brutalités et discriminations systémiques quoi, ces cas de NON RECOURS donc peuvent garder espoir que l’austérité, les « réformes structurelles ultralibérales » restent le dernier recours des dits « Etats… »… quand les assureurs des prises de risques « marchés financiers » négocient en secret – « secret défense » ou commercial… comme la gérance de la crise sanitaire opérée par « Jupiter » – des contrats/couvertures que la démocratie n’a pas le droit de connaitre (aucun journaliste et élu.e.s n’ont droit de communiquer à la citoyenneté la teneur des contrats que les Etats, la CE… ont passé avec les régulateurs des « marchés financiers », et firmes pharmaceutiques) ?

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