Les beaux jours font désormais peur
Cela ne conduit-il pas à la disparition du sujet des énonciations * quand pour répondre aux questions que se pose…
*Le seul Blog optimiste du monde occidental*
« On réfléchit à un endroit où aller » dites-vous pour échapper aux canicules.
Il y a encore quelques décennies les riches indonésiens de Djakarta allaient se réfugier à Bogor, ville plus fraîche avec ses jardins botaniques.
De même les Indiens aisés de New-Delhi se rendaient à Srinagar au Cachemire, ville d’altitude au climat tempéré et verdoyant.
Le peuvent-ils encore de nos jours avec l’évolution climatique et/ou géopolitique ?
En France nous n’avions que l’embarras du choix, mais aujourd’hui l’île d’Yeu vient de battre son record de température, il nous reste peut-être Saint-Pierre et Miquelon, les Kerguelen ou l’île Crozet.
Quant au sort des habitants de Jacobadad, il se passe de commentaires :
pas sûr que la chaleur fasse peur………..dans l’inconscient des gens , entretenu par l’engouement savant des medias (miss météo, pub…) la chaleur a toujours été associée aux vacanceset comme le dit Paul Jorion il y a la clim, les brumisateurs , les piscines et tant d’autres gadgets qui sont mis à notre disposition par une politique consumériste . Le consommateur doit avoir le moral , un citoyen qui a le moral est un citoyen qui consomme .
COucou,
C’est marrant, je me faisais a reflexion ce soir en appreciant cette magnifique soirée d’été. Entre la paranoia de l’autre maboule de bielorussie, et celle des journaux mainstream concernant un episode de chaleur en plein été.
La cigale ayant chanté tout l’été fut bien prise au dépourvu quand la bise fut venu, surtout quand les hydricarbures vinrent à manquer !
Je viens de lire que les jeunes sont prets à accepter une dictature pour faire passer leurs idées. Hum hum
Profitons de cette belle soirée d’été et ecoutons brassens,
Vous aimez je crois …
Bonne soirée
Stéphane
Comme vous, « Mourir pour des Idées » ou « Les Deux oncles » ne sont pas vraiment ma tasse de thé de son répertoire.
L’artiste a peut-être écrit ces chansons pour justifier ses choix de 1943 puis 1944 (allégeance au STO, puis réfractaire caché mais sans jamais passer maquisard).
Mais gardons-nous bien de porter un jugement a posteriori, et demandons nous qu’aurions nous fait à sa place ?
@arkao,
Pour notre ami Georges il ne s’agissait pas d’une rafle, il s’est présenté pour s’inscrire à la mairie du 14ème arrondissement de Paris en février 43 (il était tout juste majeur).
Revenu en « permission médicale » en mars 44 il s’est caché pendant 5 mois chez la Jeanne (celle de la fameuse cane) jusqu’à la libération.
Coucou,
J’aime beaucoup aussi. Je ne connaissais pas la deuxième. Pour la première, pas trop compatible me-too !
J’avais été effaré par une video bien avant metoo ,qui avait fait le tour du web je crois, une femme se promenait dans les rues de new-york et elle avait enregistré : incroyable.
Je ne cautionne pas metoo et sa dérive « délationiste » mais je comprend qu’il faut faire quelque chose pour faire progresser les hommes et les femmes.
Serait il possible aujourd’hui d’ecrire « lolita » ? Serait il possible aujorud’hui de réaliser » mort à venise » ? Sans risquer d’aller en prison ?
De chanter « je suis un voyou », sans risquer de se retrouver à s’expliquer devant un juge ?
Je crois malheureusement que non.
Bonne soirée
Stéphane
@baloo
#metoo mérite mieux qu’être le nom générique attribué à la pudibonderie sous toutes ses formes.
Pour paraphraser Confucius parlant du « tendre l’autre joue » et des bons et des méchants : « Si l’on interdit Je suis un voyou de Brassens, comment distinguera-t-on encore les misogynes des hommes qui aiment les femmes ? »
Quoi qu’il en soit, s’il existait vraiment une idéologie interdisant de chanter Brassens, de lire Nabokov et Thomas Mann, de voir les films de Visconti et de Kubrick, il faudrait la combattre de toutes ses forces, quel que soit le nom ou les justifications qu’elle se donnerait.
@ Paul,
« s’il existait vraiment une idéologie interdisant de chanter Brassens, de lire Nabokov et Thomas Mann, de voir les films de Visconti et de Kubrick, il faudrait la combattre de toutes ses forces, quel que soit le nom ou les justifications qu’elle se donnerait. »
De toute façon, une telle idéologie, ce ne serai que l’obscurantisme sous une forme nouvelle (quelque soit le nom ou les justifications qu’on lui donnerait). Et pour ma part, je n’ai pas envie de voir revenir des procès « en sorcellerie » à tire larigot comme ce fut le cas, par exemple, au Moyen Âge avec l’Inquisition.
Oui écoutons et faisons découvrir et écouter Brassens plus que jamais.
Et puisque nous sommes le 14 juillet, je ne peux m’empêcher de réécouter « Ma Mauvaise Réputation ».
Que nous dit la science-fiction au sujet de l’exploration d’autres planètes ? Souvent que c’est là que se trouve notre salut. Une voie suivie par Musk et compagnie comme leur avatar dans « Don’t look up ».
Mais selon Zack Snyder, au fin fond de l’univers, nos cousins super balaises ont déjà été dans la même situation que nous : (à partir de 1’50 »).
Comble de l’ironie, c’est sur la Terre qu’ils envoient leur descendant avant de périr :
C’est vraiment pas de bol !
Quant à nous, Terriens ordinaires, il nous faut nous préparer aux plus grands désordres.
Les beaux jours ici sont synonymes de : https://www.airparif.asso.fr
Vous savez quoi ? Vous êtes le plus charmant des Sapiens savants que j’écoute et (re)lis avec passion. Et j’espère que votre santé continuera de s’améliorer pour vous lire encore Monsieur Jorion. Maintenant que je sais pourquoi, je tiens la fin de ce gros roman de SF que je ne ferai publier qu’après la fin de l’après !
Bien amicalement.
Lonylp
Quand on oscille entre 25˚ et 32˚ toute la semaine dans le Léon (Finistère Nord), on réalise qu’on est dans une situation inédite. Celle-ci rappelle, même atténuée, le dôme de chaleur de l’ouest canadien de l’été 2021. La région de Vancouver (jusqu’au piémont) est censée avoir un climat comparable à celui de la Bretagne.
Comme le dit Paul Jorion dans la vidéo, on est déjà à la seconde canicule de l’été et rien n’interdit que cela se répète.
Je ne sais pas dans quelle mesure vivre ces coups violents (c’est à dire les épisodes météorologiques brutaux) du climat dans leur chair aidera la population à prendre conscience de ce qui se passe. Ou bien est-ce via le porte-monnaie et le coût des denrées alimentaires que cela sera ressenti ? Mais sur cet aspect, l’impact de la guerre en Ukraine peut donner un alibi.
@ Nicolas,
Ne vous leurrez pas : tant que l’occidental « moyen » pourra continuer à consommer des loisirs, s’acheter des smartphones « dernier cri » et manger de la « mal bouffe », qu’il pleuve des grêlons gros comme des balle de golf, que des pluies diluviennes emportent tout sur leur passage dans des coulée de boue toujours plus monstrueuses, que le thermomètre continue à battre « records sur records », rien ne se passera au niveau sociétal.
Le « quoi qu’il en coûte » (généralisé en UE) est là pour anesthésier la douleur et faire passer le goût amer de la pilule socio-environnementale dans les populations d’enfants gâtés que nous sommes (globalement).
Et comme en parallèle, nous assistons aussi au concours « Lépine » (de la part de nos « élites » politiques, administratives, médiatiques, …) des idées les plus « courtes termistes » possibles pour faire croire que le problème est pris au sérieux et sérieusement pris en charge – sans jamais se poser la question de la viabilité à moyen/long terme des dites « solutions », l’occidental « moyen » n’a clairement pas conscience que nous roulons dans un véhicule qui fonce vers un mur…
Avec un « chauffeur » (i.e. le capitalisme) qui n’a pas envie de lever le pied de l’accélérateur – car tant que ça accélère au compteur (i.e. tant qu’il y a de la « sacro-sainte » croissance économique), lui troc du temps (pour faire réaliser au véhicule une manœuvre salvatrice) contre de l’argent.
Reprenez l’histoire de l’effondrement des plus grandes civilisations passées, vous vous rendrez compte qu’au plus proche de la chute du « château de cartes », les contemporains de l’époque ne cherchaient pas nécessairement à changer radicalement de cap : à chaque fois, ces civilisations ont pris le mur de plein fouet… pour certaines en ayant même eu le temps de le voir arriver.
Ici dans les Landes, je me suis réveillé dans le panache bleuté et piquant du feu de Landiras, pourtant distant de 100 km !
A cette occasion, et pour vérifier la provenance de la fumée j’ai utilisé le site Sat 24 ou l’image satellite en temps réel montre clairement les deux panaches de La Teste 700 ha et Landiras 900 ha plus à l’est.
j’ai été voir ! excellent site ! pour les « anciens » cela a dû rappeler de mauvais souvenirs ! c’est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_la_for%C3%AAt_des_Landes_de_1949
@ Paul,
De votre vidéo, je retiendrai surtout le passage où vous nous avancer le dilemme de devoir choisir entre :
– Subir les effets néfastes de la canicule sans utiliser la climatisation de votre chambre et, ainsi, renoncer à votre confort (de vie) pour privilégier convictions (écologiques).
– Ou mettre en route la climatisation dans votre chambre et, ainsi, renoncer à vos convictions pour privilégier votre confort.
Et je crois que c’est tout le « drame » à venir de nos sociétés occidentales que vous décrivez à travers cet exemple qui peut paraitre anodin : petit à petit, sous la pression environnementale, sanitaire et/ou sociale, nous allons tous devoir faire des choix qui amèneront leurs lots de renoncements (à des modes de vies, à des lieux de vie, à des formes de progrès, à des convictions profondes, …).
Certes, les plus avisés des lecteurs me diront « choisir, c’est renoncer » (citation attribuée à André Gide) : après, tout, dès lors qu’il y a au moins 2 options qui se présentent à nous, en choisir une c’est renoncer à (toutes) l(es)’autre(s) possible(s).
Et puis il y a aussi la question du « non choix » : que ce soit par facilité (renoncer peut être angoissant), par incapacité (ne pas savoir choisir) ou par fatalité (subir les circonstances de la vie), certaines personnes ne font jamais de choix. Elles se laissent porter par le choix que leur imposent les autres et/ou les événements.
Mais je pense que notre culture « occidentale » va nous pousser, globalement, à prioriser une logique de limitation des risques (à court termes) et de répétition d’options connues (sur une histoire relativement récente). Car « choisir » implique de prendre la responsabilité de faire un mauvais choix et d’en assumer les conséquences. Or quand il n’y a que des mauvais choix à faire (ce qui va arriver de plus en plus souvent), nous privilégierons toujours ce qui apparaitra comme étant le moins mauvais choix possible à l’instant T – indépendamment des conséquences de ce choix en T+1, T+2, …. question de culture de l’immédiaté (tout… tout de suite).
@ Arkao,
Est-ce que ne pas acheter des fruits et des légumes bio ce n’est pas déjà un choix (certe douloureux et pas nécessairement désiré) pour ne serait-ce que vivre dans un logement social mal isolé au lieu d’être à la rue ?
Il y a toujours un choix à faire !… Mais pour certains, les dilemmes – et les renoncements sous-jacents à ces choix – sont toujours plus douloureux que ceux des autres car les options qui s’offrent à eux sont (pour le coup) moins nombreuses et toutes très mauvaises en termes de conséquences individuelles.
Ceci étant dit, pourquoi avoir mis en avant « le retraité pauvre », et non – par exemple – « l’étudiant pauvre » qui vit généralement dans des conditions de confort pas forcément plus enviables que celle du « retraité pauvre » ?
Quid des salariés pauvres, des familles monoparentales en milieu populaire, des sans domicile fixe, des migrants qui survivent dans des camps de fortunes aux abords de nos grandes métropoles, … !?
Ce sont globalement tous les personnes socialement fragiles qui vont avoir à faire des renoncements de plus en plus douloureux pour « juste » survivre dans un environnement de plus en plus hostile… Là où d’autres (nous notamment) auront, dans un premier temps, des dilemmes plus « moraux » (faire primer le collectif sur l’individu… ou inversement) à devoir gérer.
PS : et je dis bien « dans un premier temps » car tôt ou tard, nous basculerons tous progressivement dans une forme de précarité environnementale et/ou sanitaire qui nous ammènerons, socialement, à devoir faire des choix douloureux sur le plan individuel
Il faut choisir, bien sûr !
Comme par exemple ne pas utiliser la climatisation dans sa voiture afin de limiter la consommation ce carburant, et donc renoncer à son confort thermique.
https://voitureobd.com/climatisation-augmente-la-consommation-de-carburant/
Petite rectification.
Quand vous dites que la clim dans la voiture fait partie de l’essence consommée, c’est une erreur. Il vous manque quelques notions de physique élémentaire qui vous diraient que tout changement d’état d’un milieu réclame de l’énergie. Les miracles n’existent pas, votre voiture consommera 1 à 2 litres supplémentaires si vous mettez la clim en gardant la même vitesse.
Cela ne conduit-il pas à la disparition du sujet des énonciations * quand pour répondre aux questions que se pose…
Le tableau derrière vous sur votre droite et à gauche pour nous à l’écran m’a suffisamment happé pour n’avoir pas…
On doit déplorer que la comptabilité camoufle la richesse créée par les machines, mais il y a beaucoup plus grave…
Lorsque l’intelligence humaine sera utilisée plus largement à ce genre de tâches, l’Humanité aura-t-elle fait un grand pas vers la…
Paul, j’attends vivement la mise en texte de la vidéo… Je me concentre, je cherche à mémoriser les étapes du…
Une petite musique d’accompagnement de « comment explique-t-on les choses ? ». Une métaphore visuelle aussi. « L’idée » fait son chemin.
faut vraiment avoir du temps devant soi . Inutile mais beau . 👋👋👋👋👋👋👋
L’utilisation actuelle de l’article 49-3 a une utilisation totalement opposée à l’esprit des rédacteurs de la constitution de la 5e…
Aux orties les sciences po, sciences éco et autres trucs machins choses. Il faut raisonner, en prenant en compte toutes…
Magique ! poétique ! boisé !
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