Le ressentiment – petite histoire du jour, par ERX

Illustration par DALL·E (+PJ)

P.J. : Le texte m'est parvenu ce matin à 1h04.

On est à 4 jours du premier vote des législatives. Ce matin je suis allé visiter la ville de S. parce que lundi j’ai un entretien d’embauche avec la Ville (je croise les doigts), et j’espère que ce sera le bon. Rien ne vaut une visite de terrain pour se préparer. D’ailleurs j’ai vu plein de choses intéressantes et j’apprends beaucoup de ce genre de visite.

Puis à midi, j’avais rendez-vous pour déjeuner avec un ami d’enfance. Il habite une commune à côté. On a le même âge, mais lui s’est fait licencier par rupture conventionnelle il y a 1 an, et il a calculé qu’avec 1 ou 2 ans de chômage, ça le mènera directement à la retraite dans de bonnes conditions matérielles. Lui a pu capitaliser « normalement », même très bien durant toute sa carrière, donc pas de problème. Ses postes précédents lui on fait obtenir des stock-options, en plus de salaires très élevés. Moi non. Lui a travaillé dans un secteur très lucratif, moi non. Lui a eu une vie sans « accidents de parcours ». Moi non.

Au déjeuner on discute de ma candidature. Il me prodigue toujours de très bons conseils. D’abord il me connait bien et réciproquement (on se connait depuis 53 ans), et puis il a toujours été plus « stratégique » que moi, surtout dans le domaine commercial (car chercher un emploi, c’est très commercial).

Au moment du café, on évoque la politique. Je sais qu’il est « centriste » (de droite) et qu’il votera le parti marconiste. Moi, le Nouveau Front Populaire. Pour me convaincre de changer, il me donne 3 arguments : le parti pris de LFI de soutenir la Palestine contre Israël, avec des relents antisémites ; le projet des tenants du NFP de supprimer la propriété avec un programme « lambertiste » qui date de plus de 100 ans ; la proposition que tous les soins soient gratuits pour tous à l’hôpital, ce qui pour lui n’est pas viable économiquement, et au final, se retournera contre les plus défavorisés.

J’avoue que depuis que je me trouve à rechercher d’arrache-pied un travail, j’ai arrêté d’aller trop suivre les informations, lire les programmes des partis, et surtout regarder les grands médias. J’avoue que je suis un peu lassé, et que je trouve que le débat ne s’est pas beaucoup renouvelé depuis 10 ans, au contraire je le trouve caricatural. Rien sur les nouveaux enjeux de travail, sur des solutions réalistes à propos des grands enjeux écologiques (tiens, il s’est mis à refaire chaud, on avait oublié…), sur l’IA et le numérique, avec les bouleversements à venir, etc…

Moi, je lui avance mes arguments : les signes grandissants de clivages et de tensions, une part de plus en plus importante de la population laissée au bord de la route et ignorée par les « élites », le ressentiment qui augmente encore, les difficultés socioéconomiques toujours en progression, un sentiment d’effondrement de plus en plus généralisé, etc… Je lui fais remarquer que moi-même, alors que nous sommes issus tous les deux du même milieu et de la même classe moyenne des années 70, je me retrouve en difficulté, avec une perspective dégradée pour les années à venir, malgré ma volonté de continuer à travailler le plus longtemps possible, tant que la santé restera suffisamment bonne…

Il argumente sur des bonnes mesures de Macron qui auraient porté leurs fruits : baisse du chômage (sic !), allègement (relatif) de la fiscalité pour les entreprises et les aides dispensées notamment au moment du Covid, financements supplémentaires pour le secteur hospitalier, investissements publics pour les métiers du futur, notamment dans le secteur de l’IA et du numérique, etc… Je m’étonne, mais je lui signale le décrochage d’une part grandissante de la population et le grand déséquilibre qui s’ensuit. Je lui dis qu’il y a des similitudes entre ce qui se passe aux USA avec le retour de Trump, et ce qui arrive en France, qu’il y a un angle mort de la part des élites de « centre » et de « droite », largement exploité par l’extrême droite.

Après déjeuner, on se quitte. Je continue mon programme de visite à travers la ville. Puis à mi-après-midi, je décide de faire une pause dans un café du coin. Il fait chaud, j’attends à la terrasse. Puis, comme personne ne vient, je rentre dans la salle. J’aperçois deux employés assez jeunes en train de déjeuner. Ils me disent qu’ils vont me servir. Je retourne m’asseoir. Puis 10 mn après, comme rien ne vient, je rentre à nouveau dans la salle, une des deux personnes m’aperçoit, et dit qu’elle vient me servir et qu’elle avait oublié. OK.

10 mn après, j’ai encore soif (décidément il fait chaud et j’avais beaucoup marché). Les deux employés sont assis cette fois-ci à la terrasse et fument une cigarette. Je leur demande si je pourrais avoir un deuxième coca. Le deuxième employé me dit agacé d’attendre qu’ils finissent leur cigarette. Je me risque à lui faire une petite remarque sur la précédente attente que je ne souhaitais pas renouveler.

L’homme réagit violemment à ma remarque, il me répond que je n’ai pas à le traiter comme un chien. Il devient très agressif à mon égard. Je lui dis que ce n’est pas à moi de se plaindre s’il considère les conditions de travail mauvaises. Bref, la situation se dégrade et tourne à l’invective.

L’homme s’approche de moi et me menace. Il me dit de partir et qu’il ne me servira pas. Un deuxième homme vient à sa rescousse, et vient à me menacer physiquement, jusqu’à se placer face à moi son visage à quelques centimètres du mien, prêt à me frapper. Je tiens bon et je continue à protester. Je me rassois à la table pour attendre et temporiser. Un quatrième homme plus âgé intervient et se met à son tour contre moi. Ils me demandent de quitter en me menaçant, ce que je trouve inacceptable.

Puis, comme je refuse de m’exécuter, le premier revient brusquement vers moi encore plus agressif. Il tente de me tirer par le bras. J’esquive son geste. Alors, dans un élan d’agressivité, il tire ma chaise et me fait tomber par terre.

Epilogue : les chose ne sont pas allées plus loin, mais c’est déjà pas mal. Avec cette petite histoire, réelle, je voulais illustrer un état de tension générale. Pas de véritable cause, j’ai seulement senti que j’étais là au mauvais moment et au mauvais endroit. Le café-restaurant où je me suis arrêté était vide, et subissait sans doute des difficultés économiques. Certainement que cette situation était une des causes du ressentiment. Oui mais attention, j’ai pensé que le ressentiment pourrait nous mener au pire…

Illustration par DALL·E (+PJ)

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46 réponses à “Le ressentiment – petite histoire du jour, par ERX”

  1. Avatar de konrad
    konrad

    Le 8 juillet sera-ce le Bordella Matignon ?
    Je suis pour la synthèse, je vote Rassemblement Populaire ! 🙂

  2. Avatar de arkao

    Oui, beaucoup de ressentiments, comme ceux des ruraux qui voient leurs paysages gâchés par des champs d’éoliennes alimentant les SUV électriques des riches urbains. Le RN l’a bien compris et surfe sur cette vague là.

    1. Avatar de Arnaud Castex
      Arnaud Castex

      Ce sont surtout les centrales nucléaires et nos barrages qui alimentent nos besoins électriques. CNEWs et la démagogie aidant ça n’aide pas à y voir clair et à « mouliner » les priorités comme il faudrait.

      1. Avatar de arkao

        @Arnaud Castex
        Réaction de l’ingénieur rationnel qui parle chiffres, pas vécu.
        Vous n’avez sans doute pas idée du ressenti du wouf-wouf-wouf lancinant des pales et des lumières rouges qui clignotent toute la nuit.

        1. Avatar de Arnaud Castex
          Arnaud Castex

          Arkao, Vous avez critiqué les éoliennes parce qu’elles alimentent les SUV électriques, ce qui est faux et quand je vous le fait remarquer, hop, vous passez à autre chose et faites allusion a mon mode de vie dont vous ne savez rien.
          C’est pas très sérieux.
          Mais je peux concevoir que vous ayez du ressenti contre la promotion des éoliennes associée à l’électrification socialement inégale de la mobilité.
          Mais un ressenti qui ne décrit pas bien le problème ne permet pas de le résoudre et ne mène à rien…enfin c’est mon avis

          1. Avatar de arkao

            @Arnaud Castex
            Je me suis mal exprimé.
            On parlait du ressentiment, une des clés du vote RN en milieu rural et l’implantation des éoliennes alimente ce ressentiment (mon avis personnel sur ces machines n’est pas le sujet). Mon commentaire fait écho à ce j’entends en arpentant les campagnes et au fait que les réponses rationnelles ne sont plus efficientes. En réalité c’est trop tard, ce qui est fait a été mal fait et les conséquences sont là.
            Quant à votre mode de vie, certes j’en sais peu, mais nous autres commentateurs sommes assez bavards pour laisser filtrer des indices sur nos lieux de résidence et nos catégories socio-professionnelles 😉

            1. Avatar de Arnaud Castex
              Arnaud Castex

              On est donc d’accord sur le ressenti, il faut en tenir copte c’est sur mais pas en faisant de celui ci là colonne vertébrale de l’action future.
              Vous savez peut être des choses de moi de mes réflexions ici ou là, mais pourtant vous seriez surpris par d’autres détails. Mais pour ça il nous faudrait une table, l’ombre d’un arbre et du temps.

            2. Avatar de Arnaud Castex
              Arnaud Castex

              Je rajouterais ceci à votre remarque sur l’impossibilité à entendre les réponses rationnelles. C’est sur que les élites s’étant beaucoup decredibilisees elles sont inaudibles quand bien même elles porteraientune parole rationnelle (ce qui n’est déjà que rarement le cas).
              Mais je pense aux décisions adoptées par la convention citoyenne sur le climat . Pas ce que le président en a fait notez bien mais ce sue les citoyens après délibération, voulaient faire.

              1. Avatar de tom
                tom

                Les propositions de la convention citoyenne sont faites par des gens placés dans un contexte particulier : on leur a dégagé du temps pour apprendre auprès d’experts dans leurs domaines (et pedagogues) plus des petites formations en communication non violente et autres choses très utiles pour écouter apprendre et échanger. La majorité de la population serait capable de comprendre la différence entre chiffre d’affaire et bénéfice si on lui (ou si elle s’en) donnait les moyens et pourtant beaucoup ne comprenne pas la différence dans une conversation où un article de journal. Et les Macron ou pire les Bardella jouent à plein la dessus pour manipuler les émotions…

                1. Avatar de Arnaud Castex
                  Arnaud Castex

                  Et aussi les citoyens de la convention sur le cliat août été protégés des lobbys.

            3. Avatar de Henri
              Henri

              Arkao,

              A propos des éoliennes qui gâcheraient soi disant le paysage – ce qui me fait bien sourire car on ne pose jamais la question en ce qui concerne les centrales nucléaires, les centrales électriques ou les derricks pour pomper le pétrole etc, – il faut savoir que la volonté dans les années 90 – 2000 c’était de laisser faire  » le libre marché « .

              J’avais lu ça dans le journal Le Monde à l’époque à moins que ça ne soit dans le journal Libération. Il n’y a jamais eu de planification rationnelle des parcs éoliens, cela a toujours été au petit bonheur la chance outre le fait bien évidemment, que le terrain se prêtait à l’affaire :

              L’entrepreneur d’une firme d’éoliennes une fois repéré le terrain avantageux pour son business démarchait le paysan propriétaire du champ en question et l’affaire se faisait ou ne se faisait pas. Si les deux topaient, les autorisations légales venaient après. La loi de l’offre et de la demande , l’État n’intervenant qu’après coup pour autoriser le pacte et parachever l’affaire conclue.

              Je m’étonne donc que les néo-libéraux s’époumonent sur une réalité qu’ils ont institué comme un dogme indépassable tandis que les néofascistes ne protégeront nullement demain ni le patrimoine local ni le paysage lorsque les énergies fossiles seront en jeu ou qu’un accident nucléaire se profilera soudain comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

              Depuis la fin du contradictoire et la fusion de l’ASN et de l’IRSN en une seule entité aux ordres du pouvoir tel que le gouvernement macroniste et irresponsable l’a voulu, nul doute que la chose arrivera un jour. Et c’est précisément ce jour là, que l’on regrettera  » le wouf-wouf-wouf lancinant des pales et des lumières rouges qui clignotent toute la nuit.  »

              Au delà du soi-disant paysage « gâché » – ce que je conteste personnellement – Je n’entends jamais personne à droite et à l’extrême-droite de l’échiquier politique parler de leur programme d’évacuation de la population de Paris si jamais la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine venait à lâcher. Où iraient les millions de migrants irradiés ? Quel département français les accepterait ? L’Omerta totale, l’irresponsabilité totale.

  3. Avatar de pierre guillemot
    pierre guillemot

    Les deux travailleurs du secteur des services ont flairé, dès le premier instant, l’odeur que répand l’instruit qui se sent intrinsèquement supérieur à eux (et aussi au salarié, bientôt retraité, rencontré plus haut dans le texte, heureux mais qui a vendu ses idéaux en échange d’une activité rentable). ERX, que je ne connais pas autrement que par son texte, n’est pas une belle âme (moi non plus, qui écris des choses désagréanbles pour le plaisir).

  4. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    Amour, générosité, don, patience, altruisme, fraternité, partage, joie, beauté… ils sont là, il faudrait les cultiver.

    1. Avatar de CORLAY
      CORLAY

      Bonjour Arnaud, vous avez entièrement raison. L’étendre à l’infini et non le racisme, etc…Isabelle

  5. Avatar de Antonin
    Antonin

    @ Arnaud Castex
    Vous avez sans doute une jolie quatre façades avec un potager qui vous permet de cultiver ces beaux légumes. Mais il y en a qui vivent dans des clapiers et des mansardes où toute culture est impossible.

    1. Avatar de Arnaud Castex
      Arnaud Castex

      La encore Antonin vous ne savez rien de mon mode de vie ni de mon parcours pour en tirer des conclusions.
      On peut aimer les choses que j’ai citées pour elle même, on peut aussi les coter parce qu’elles vous ont tenu la tête hors de l’eau quand tout s’écroule autour de vous ou en vous. Je vous laisse imaginer si ma réflexion est tirée de l’une ou l’autre de ces situations.

  6. Avatar de Inox
    Inox

    « Je me risque à lui faire une petite remarque sur la précédente attente que je ne souhaitais pas renouveler. »

    Le ton de la remarque était comment? Difficile de se faire une opinion.

  7. Avatar de Muller
    Muller

    Un parfum de réciprocité négative.

  8. Avatar de Jacques Racine
    Jacques Racine

    « Le café-restaurant où je me suis arrêté était vide, et subissait sans doute des difficultés économiques. »
    Ou parce que ces employés en particulier font fuir les clients… probablement un mix des deux!

    1. Avatar de Jacques Racine
      Jacques Racine

      « Subir les affres de la conjecture économique » n’étant pas égal à « subir des difficultés économiques », je me demande si certains patrons ne cherchent pas des fois à faire de leur établissement un club privé! Peut-être êtes-vous tombé sur le QG du GUD local…

    2. Avatar de Grand-mère Michelle
      Grand-mère Michelle

      Pas sûr que ces deux serveurs de café étaient des employés(salariés): peut-être les patrons non « formés » de cette petite entreprise?
      Car leur attitude est quand même surprenante de la part de quelqu’un qui tient à garder sa place de « travailleur »…

      Ayant surtout travaillé(dès l’âge de 13 ans, pendant tous les congés scolaires, 12hpar jour, et jusqu’à 18ans où j’ai « fugué », « aidante » de mes parents qui venaient de reprendre la taverne de mes grand-parents) dans l’Horeca (en zone « touristique ») pendant ma « vie active »(comme si la seule activité valable était celle rémunératrice!), j’ai beaucoup observé l’évolution de ces métiers souvent fort pénibles dans les hôtels, restaurants et cafés(cafés, lieux de socialisation, auxquels je suis « addict » même si je ne consomme pas de boissons alcoolisées, et dont je fréquente désormais plutôt les terrasses vu que je suis fumeuse).
      Si le mode d’accueil des client-e-s avait peu changé contrairement aux conditions d’emploi(paiement « à l’heure » ou « au mois » à la place de celui « au pourboire » ou « au pourcentage », ce qui n’exclut pas l’abus quasi systématique en ce qui concerne le temps de travail, ni celui opéré « au noir »), j’ai constaté que, depuis la « crise sanitaire », à Bruxelles en tout cas, énormément d’établissements ont été repris par des « chaînes »(souvent aux mains de « brasseries ») et les client-e-s sont obligé-e-s d’aller se faire servir au bar par de très jeunes gens débordé-e-s, la plupart soi-disant étudiant-e-s, qui « ne sont pas là pour faire la conversation »(alors que c’était souvent la principale motivation des esseulé-e-s qui les fréquentaient).
      Plus de tarifs sur les tables ni apposés à l’extérieur (comme l’impose pourtant la loi), mais parfois un QR code (comme si nous étions obligé-e-s de nous trimballer avec un smartphone!) et un vague « tableau » inscrit à la craie au-dessus du bar(au grand dam des bigleux-ses!) avec des prix exorbitants…
      De sorte que bien des gens s’achètent une boisson à l’épicerie et s’installent « effrontément » dans l’établissement ou en terrasse, car les bancs publics ont quasiment disparu de nos places bétonnées. Mais gare à « l’homme de sécurité » rébarbatif payé pour chasser les mendiants qui pullulent (surtout depuis que Paris a « nettoyé » ses rues en vue des JO-même situation dans les villes frontalières comme Mons et Tournai…)

      Et on s’étonne que « le commerce ne marche plus! » D’autant que ceux et celles qui « ont les moyens » sont les plus radins(c’est bien connu!) et se retrouvent dans les parcs avec des denrées achetées au super-marché, ou les un-e-s chez les autres après avoir commandé leurs repas par téléphone… pour économiser leur pognon afin de prendre l’avion et le dépenser dans des pays exotiques et bon-marché…

      « Le petit peuple » n’a qu’à rester caché chez lui(quand il a un « chez-soi »)… ou s’exiler vers les provinces appauvries par une « société de consommation » de plus en plus fragmentée et inadéquate au « bien-vivre » convivial de tou-te-s.

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        @Grand-mère Michelle Les superettes vendent les canettes à l’unité (fraîches) et des plats à température, Picard marchand de surgelé propose menu micro-onde et table.

        « ceux et celles qui « ont les moyens » sont les plus radins » ils ne sentent pas en effet le besoin de le montrer, et il est vrai que le rapport qualité/prix semble meilleur dès quelques heures d’avion.

      2. Avatar de Emmanuel
        Emmanuel

        Parfaitement d’accord avec tout ce que vous venez de décrire…! Le café-restaurant était certainement dans cette situation. D’où le ressentiment…et les résultats du vote RN, qui couvrent tous ces « petits commerces » en perdition…Et ça fait (encore) beaucoup d’emplois !

  9. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Réflexions sur les Relations Humaines:

    Copilot:

    Le ressentiment face à des situations compliquées est une émotion complexe et souvent difficile à gérer.
    Lorsque nous vivons des moments difficiles, il est normal de ressentir du ressentiment envers les personnes ou les circonstances qui nous ont causé de la douleur ou de la frustration.
    Voici quelques réflexions sur la façon de faire face au ressentiment :

    1. **Acceptez vos émotions** :
    Reconnaître et accepter vos sentiments de ressentiment est la première étape.
    Il est normal d’éprouver des émotions négatives, et cela ne fait pas de vous une mauvaise personne.

    2. **Comprenez les causes** :
    Essayez de comprendre pourquoi vous ressentez du ressentiment.
    Quelles sont les situations ou les personnes qui ont contribué à ces émotions ?
    Cela peut vous aider à mieux gérer vos sentiments.

    3. **Prenez du recul** :
    Prenez du temps pour réfléchir à la situation.
    Parfois, le ressentiment est alimenté par des malentendus ou des attentes non satisfaites.
    Prenez du recul pour voir les choses sous un angle différent.

    4. **Exprimez-vous** :
    Parlez de vos sentiments avec quelqu’un en qui vous avez confiance.
    Cela peut être un ami, un membre de la famille ou un professionnel.
    L’expression de vos émotions peut vous soulager et vous aider à trouver des solutions.

    5. **Pratiquez le pardon** :
    Le pardon ne signifie pas oublier ou excuser les actions d’autrui, mais plutôt libérer votre propre cœur du fardeau du ressentiment.
    Cela ne signifie pas non plus que vous devez maintenir une relation avec la personne qui vous a blessé.

    6. **Cultivez la gratitude** :
    Concentrez-vous sur les aspects positifs de votre vie.
    La gratitude peut aider à réduire le ressentiment envers les moments difficiles.

    7. **Apprenez à lâcher prise** :
    Certaines situations sont hors de notre contrôle.
    Apprenez à lâcher prise et à accepter ce que vous ne pouvez pas changer.

    Rappelez-vous que le ressentiment prolongé peut nuire à votre bien-être émotionnel.
    Cherchez des moyens sains de gérer vos émotions et de trouver la paix intérieure. 😊

    Face à la violence et à l’agressivité, il existe des stratégies pour réagir de manière constructive.
    Voici quelques approches :

    1. **Désamorcer les tensions** :
    Dans les situations potentiellement violentes, cherchez à désamorcer les tensions en utilisant des compétences de communication verbale et non verbale.
    Écoutez activement, reconnaissez ce qui est insupportable pour l’autre personne et trouvez des alternatives à la violence.

    2. **Créer de l’espace** :
    Reculez, éloignez-vous lentement sans tourner le dos, ou mettez un obstacle physique entre les parties en conflit³

    3. **Intervenir en sécurité** :
    Si vous êtes témoin d’une agression, mobilisez d’autres témoins, confrontez l’agresseur ou utilisez des diversions.
    Votre réaction doit être proportionnelle à la menace.

    4. **Reconnaître vos émotions** :
    Si vous ressentez du ressentiment ou de la peur, prenez du recul et soyez conscient de vous-même.
    Trouvez une réponse appropriée pour protéger la relation d’aide.

    5. **Favoriser la prévention** :
    Anticipez les situations de violence et cherchez à maintenir le lien avec les personnes concernées par une écoute bienveillante et des stratégies adaptée.

    Rappelez-vous que chaque situation est unique, et il est essentiel d’adapter ces approches en fonction du contexte. 😊

    https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2016-10/outil_05_desamorcage.pdf
    Outil pour l’amélioration des pratiques
    Stratégies de désamorçage de situations à risque de violence.

    1. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Gérer les malentendus dans la communication est essentiel pour maintenir des relations positives.
      Voici quelques stratégies :

      1. **Clarifiez vos intentions** :
      Si vous sentez qu’un malentendu se produit, prenez un moment pour expliquer vos intentions ou demandez à l’autre personne de clarifier les siennes.

      2. **Écoutez activement** :
      Soyez attentif aux signaux verbaux et non verbaux. Posez des questions pour mieux comprendre ce que l’autre personne essaie de communiquer.

      3. **Répétez et reformulez** :
      Répétez ce que vous avez compris et demandez à l’autre personne de faire de même.
      Reformulez si nécessaire pour vous assurer que vous êtes sur la même longueur d’onde.

      4. **Évitez les suppositions** :
      Ne présumez pas que l’autre personne sait ce que vous pensez.
      Exprimez clairement vos pensées et demandez des éclaircissements si besoin.

      5. **Restez calme** : L
      es malentendus peuvent être frustrants, mais restez calme et ouvert.
      Évitez les réactions impulsives.

      6. **Utilisez des exemples concrets** :
      Si possible, illustrez vos propos avec des exemples concrets pour éviter toute confusion.

      7. **Acceptez les différences** :
      Chaque personne a sa propre perspective.
      Soyez ouvert aux différentes interprétations et cherchez un terrain d’entente.

      En pratiquant ces techniques, vous pouvez minimiser les malentendus et améliorer vos interactions avec les autres. 😊

    2. Avatar de ilicitano
      ilicitano

      Pour avoir connu des situations complexes relationnelles professionnelles et non professionnelles ,
      les premières intentions doivent certes être:

      Amour, générosité, don, patience, altruisme, fraternité, partage, joie, beauté ( Arnaud Castex)
      qui sont la première réaction positive pour désamorcer la situation , quite à être itérative en terme de réaction positive.

      Cependant les relations humaines étant complexes et certains essayant de profiter de la faiblesse face à ce type de situation et entrainant une impasse ,
      il n’y a alors pas le choix :
      « neutraliser l’agresseur » si le contexte de neutralisation permet de sortir gagnant.

      La neutralisation aura d’autant plus un impact positif , si l’agressé aura fait le maximum pour désamorcer la situation face à un agresseur/profiteur .

    3. Avatar de Paul Jorion

      Gérez ces 12 points d’un seul coup : faites une psychanalyse 😀 !

      1. Avatar de Paul Jorion

        P.S. Aucune des psychothérapies qui sont des variétés de la méthode Coué (« pensée positive », etc.) ne donne de résultat. Pourquoi ? Parce qu’il y a aussi l’inconscient (Ça) et la conscience morale (Surmoi). Le Moi (la sacrosainte « force de caractère ») ne peut rien tout seul (le malheureux, il a déjà tant à faire !).

  10. Avatar de Thomas jeanson
    Thomas jeanson

    Un peu logique aussi, puisque le politique a abandonné le citoyen, il se retrouve seul à gérer une situation qui se dégrade, seul avec CNews…

    C’est pas rien, ces media qui ont fait de l’aboiement et de l’agression, un mode de communication banal…

    1. Avatar de Grand-mère Michelle
      Grand-mère Michelle

      « …le politique a abandonné le citoyen… »

      NON, les politicien-ne-s, soudoyé-e-s par les pouvoirs économiques, ont fait en sorte, sciemment, que les citoyen-ne-s n’exercent pas leurs droits politiques…
      (Voir le taux d’abstention aux élections)

  11. Avatar de CloClo
    CloClo

    Non t’es juste tombé sur Trollichon, et il a cru que c’était moi ! … 😀

    1. Avatar de Trollichon des Bois
      Trollichon des Bois

      Impossible ! Tu ne serais pas là pour le raconter…

      https://youtu.be/WPm4FUmw-XU?feature=shared

      1. Avatar de CloClo
        CloClo

        Bon appétit !

  12. Avatar de Hervey

    C’est une histoire bien cruelle et il vous faut un sacré coffre-fort pour accuser le choc.
    Paul Jorion indique l’heure à laquelle vous vous êtes « décidé » à rendre visible pareille détresse.

    Ces « deux » témoignages nous sont bien utiles aussi !

  13. Avatar de Nialoo
    Nialoo

    C’est certainement plus qu’un sentiment, vous avez pu voir déjà le climat social en France…
    Déjà rien que de penser au combo gagnant pour l’Europe et l’OTAN, RN au gouvernement en France ou/et paralysie de notre pays + Election très probable de Trump aux USA. Le dictateur russe doit bien se frotter les mains.

    De l’autre au Moyen Orient, il suffit de quelques étincelles pour que le conflit dans la bande de Gaza n’aurait été que le prélude a quelque chose de bien plus grand.

    Les voyants sont aussi tous aux rouges au niveau de la biosphère et du climat.

    J’en oublie encore bien d’autres !

    Ce n’est pas qu’un sentiment, l’effondrement est réel.

  14. Avatar de ilicitano
    ilicitano

    Travail – Retraite – Séniors. ( avec l’aide de Copilot)

    Quelques options à considérer pour retrouver du travail à 55/60 ans en France :

    1. **Retraite progressive** :
    Si vous souhaitez réduire votre activité professionnelle en fin de carrière, la **retraite progressive** pourrait être une
    Elle vous permet de travailler à temps partiel tout en touchant une partie de vos retraites de base et complémentaires.

    2. **CDI senior à temps partiel** :
    Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, propose un nouveau type de contrat destiné aux plus de 55 ans. Ce contrat permet de travailler à 80 % de votre temps tout en conservant 90 % de votre salaire et 100 % de vos droits à la retraite.

    3. **Cumul emploi-retraite** :
    Si vous avez déjà pris votre retraite, vous pouvez envisager le **cumul emploi-retraite**.
    Les règles varient selon que vous avez été admis à la retraite avant ou après le 1er septembre 2023.

    4. **Réforme des retraites** :
    Depuis le 1er septembre 2023, l’âge de départ à la retraite a été ajusté en fonction de l’âge auquel vous avez commencé à travailler. Par exemple, si vous avez commencé à travailler avant 21 ans, vous pouvez partir en retraite à partir de 63 ans.

    N’oubliez pas de consulter les services publics et les organismes de l’emploi pour obtenir des informations spécifiques à votre situation.
    Bonne chance dans vos démarches ! 😊

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/287858-emploi-des-seniors-plus-de-la-moitie-des-55-64-ans-en-emploi-en-2021

    ————

    Recherche d’emploi/seniors :

    1. **Réseautage** :
    Utilisez votre réseau professionnel et personnel pour rechercher des opportunités. Les recommandations et les connexions peuvent jouer un rôle clé dans la recherche d’emploi.

    2. **Formation continue** :
    Mettez à jour vos compétences en suivant des formations ou des cours. Cela peut montrer aux employeurs que vous êtes prêt à vous adapter aux nouvelles technologies et méthodes de travail.

    3. **Consultez les agences spécialisées** :
    Certaines agences de recrutement se concentrent spécifiquement sur les candidats seniors. Elles peuvent vous aider à trouver des postes adaptés à votre expérience et à vos compétences.

    4. **Mettez en avant votre expérience** :
    Lorsque vous postulez, mettez en avant votre expérience et vos réalisations. Montrez comment elles peuvent bénéficier à l’entreprise.

    5. **Adaptez votre CV** :
    Personnalisez votre CV en fonction du poste pour lequel vous postulez. Mettez en avant les compétences et l’expérience pertinentes.

    6. **Soyez flexible** :
    Soyez ouvert à des postes à temps partiel, des missions temporaires ou des projets freelance. Cela peut être un moyen d’entrer dans une entreprise et de montrer votre valeur.

    7. **Restez positif** :
    La recherche d’emploi peut être décourageante, mais gardez une attitude positive. Votre expérience et votre maturité sont des atouts précieux pour de nombreuses entreprises.

    N’oubliez pas que la persévérance est essentielle. Bonne chance dans votre recherche d’emploi ! 😊

    ———–

    BOF, BOF, BOF, BOF ,……

    ————

    La réalité :

    Les recruteurs et les directeurs des ressources humaines (DRH) semblent réticents à embaucher des seniors de plus de 55 ans, même lorsque les directives viennent de la direction elle-même.

    Près de la moitié des recruteurs (45 %) admettent avoir reçu l’instruction de privilégier des candidats plus jeunes, et un tiers (32 %) avoue avoir écarté des candidatures seniors sur demande de leur direction.

    Chez les DRH, ces chiffres sont encore plus élevés :
    * 75 % préfèrent des candidats plus jeunes et
    * 68 % filtrent directement les seniors.

    Pourtant, la grande majorité reconnaît l’importance de l’expérience des seniors:
    * 89 % considèrent cela comme un atout pour l’entreprise,
    * 85 % pensent que les seniors peuvent encore apprendre et évoluer au sein de l’entreprise.

    Alors, pourquoi ce désintérêt ? Les réponses varient :
    * la difficulté perçue par les seniors à comprendre les attentes des jeunes talents,
    * leurs processus de travail et leur capacité à s’adapter aux évolutions technologiques.

    Il est vrai que le manque d’accompagnement et la rémunération sont également des freins.

    Enfin, 50 % des recruteurs déplorent l’absence de politique ou d’outils RH pour faciliter le recrutement ou le maintien des seniors.

    Bien que ce soit un défi sociétal, il existe des solutions telles que le réseautage, la formation continue et la mise en avant de votre expérience pour améliorer vos chances de retrouver du travail.
    Bonne chance dans vos démarches ! 😊

    ———
    Re BOF , BOF, BOF 😑😑😑

  15. Avatar de torpedo
    torpedo

    @ERX
    Bizarre, et pas très souriant ce texte,
    On n’y trouve pas une fois le mot « Bonjour »…
    Pas de « s’il vous plait » non plus, et encore moins de »merci » …
    Alors peut-être, une forme de ressentiment inconsciemment partagé?
    Macron aurait donc raison ?
    L’extremisme mènerait à la guerre civile?
    Eric.

  16. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    Peut être n’appréciaient ils pas la vente de boisson gazeuse caféinée sous marque Etats-unienne ? et avaient ils des boisssons locales ou régionales à promouvoir ?

    Peut-être l’apparence vestimentaire dont le texte ne suggère rien à part la fatigue, ne correspondait elle pas à l’ambiance souhaitée du lieu ?

    Peut être l’établissement était-il un véritable lieu de rencontre réservé au locaux, qui ne s’anime que le soir après le travail et fini à pas d’heure … ?

    Peut-être craignaient-ils d’être surveillés ? que leur clientèle (spécifique ?) le soit.

    Peut-être le personnel s’énorgueillit-il d’une mentalité soviétique (progressiste anticapitaliste et de gauche) et considère-t-il le client (occasionel qui plus est) comme un emmerdeur, et ne voudrait sous aucun prétexte adopter un comportement servile induit par l’attente d’un pourboire ? (ce n’est pas Uber ici !)

  17. Avatar de Jean-Yves
    Jean-Yves

    Est-ce uniquement du ressentiment…?
    Il y a comme un état d’une nervosité ambiante qui s’infuse un peu partout et qui provient de nombreux facteurs qui s’acculent, qui s’additionnent. C’est du moins mon impression.
    Dire que ce sont « les autres » qui seraient agressifs et que je serais au dessus de ça ou en dehors de cela ne suffit pas et c’est pourtant souvent notre première réaction. Comme si l’espace de discussion avait disparu, laissant la place à une diffusion de nos informations qui font notre vérité face à celles des autres qui seraient évidemment à coté de la plaque.

    Le débat entre Bardella, Faure et Attal ou tous les trois parlaient en même temps, les uns sur les autres ou encore le débat entre Biden et Trump durant lequel il a été choisi de couper le micro (et donc la parole) à celui dont ce n’est pas le tour pour éviter cet effet de l’Arsène.

    Cet espace qui est celui de l’écoute active, celui de la courtoisie et de l’échange mais aussi celui du plaisir, s’évapore comme si on ne supportait plus d’être contrarié* par celui avec qui on échange.
    Serait-ce le début de l’acceptation de la différence pourtant inévitable, inéluctable que nous entretenons irrémédiablement avec l’autre quel qu’il soit qui serait devenu impossible…?

    *Être mécontent, avoir du déplaisir à la suite d’obstacles, de difficultés qui vont à l’encontre d’un projet, de ses goûts, de ses sentiments.

  18. Avatar de Ruiz
    Ruiz

    @Jean-Yves L’ambiance parait plus agressive, ou plutôt il semble y avoir une plus grande sensibilité et surtout une réponse critique aux propos ou aux tons jugés agressifs, qu’ils soient habituels, involontaires ou résultat du contexte ambiant.

    Ça ne passe plus, ou plutôt on a formé par des conseils psychologiques, (naturellement bien intentionnés ) des personnes à l’affirmation de soi et au refus de l’expression du mécontentement chez les autres vu comme une attaque personelle.

    « Le client a toujours raison » est une maxime centrale d’un commerce prospère et l’individu se perçoit de plus en plus comme client, n’est ce pas là aussi toute la phraséologie de la démarche qualité !

    Que de formation nécessaire pour le personnel des services clients, amené à traiter des personnes « difficiles » !

    L’acceptation et la soumission (en silence) à l’ordre établi disparaissent comme comportement de base.

    L’islam serait-il une réponse ?

    1. Avatar de Jean-Yves
      Jean-Yves

      @Ruiz
      Merci de votre réponse, mais en quoi l’islam pourrait-il être une réponse…?

      En revanche, je vous suis sur cette démarche commerciale fait qu’on ne met les formes que si la personne en face à quelques intérêts économiques à apporter, le reste ne méritant que dédain.

      J’ai aussi pu constater un autre versant pour lequel je m’interroge car il y a des effets contradictoires.
      Celui de la professionnalisation volontaire et intensive qui place l’autre systématiquement comme étant uniquement un client.

      Au sein d’un conservatoire où j’ai longuement travaillé, lors de réunions, nous parlions de partitions, de nouveaux compositeurs ou d’artistes, d’harmonie, de créations, de beauté et de transcendance puis, au milieu des années 90, les sujets ont commencé à changer et l’on parlait alors, de carrière, de retraite, d’indice du point…etc.

      Contradictoire parce qu’effectivement, le service rendu se devait d’être meilleur et plus rationnel sur le modèle d’une entreprise privée, chassant l’amateur qui pourtant signifie « celui qui aime », comme si en supprimant, en chassant toute notion d’amour dans un métier l’on pouvait se garantir une qualité encore jamais égalée. On finit par n’aimer son métier « que » pour ce qu’il rapporte en terme financier.

      1. Avatar de Ruiz
        Ruiz

        @Jean-Yves Islam = soumission salam paix

  19. Avatar de MG
    MG

    Un classique du blanchiment d’argent consiste à posséder plusieurs débits de boissons.
    Peut-être que le véritable travail en ce lieu consistait plus à enregistrer des payements en liquide et à se débarrasser du contenu des bouteilles et/ou d’autres denrées.
    Si vous voulez un exemple de violence qui attend son exutoire, voici ce que j’ai entendu d’ouvriers (chasseurs) parlant des élections:
    -« vivement l’ouverture de la chasse… »
    -« t’as raison, va y avoir du sang sur les murs… ».

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